jeudi 21 février 2008

Marc-PS-Uyttendaele

le journal le PAN nous propose un article court, mais bien "gratiné" à propos de l'avocat-époux-militant et toujours "simple constitutionnaliste" pour nos télévisions "nationales" francophones, extrait:


« Dire qu’il fait la pute n’est pas gentil pour les dames qui pratiquent ce métier »
« Ne l’appelez plus Maître, car ce n’est qu’un valet »,
tonne un ancien bâtonnier à propos de Marc-PS-Uyttendaele.

Updated

L'affaire Uyttendaele, suite

Le député-bourgmestre mr François Bellot a déposé une question parlementaire qui pourrait trouver réponse mercredi, en Commission de l'Intérieur de la Chambre.

Il demande au Premier ministre Guy Verhofstadt quelles sont ses intentions, lui qui a, dit-il, confirmé en mai 2006 que la désignation par les cabinets ministériels d'avocats censés défendre leurs intérêts devait suivre la procédure en matière d'attribution de marchés publics.

Selon le bourgmestre de Rochefort, qui vise en l'occurrence l'attribution de dossiers par le conseil des ministres et sur proposition de Mme Onkelinx, alors ministre de la Justice, à des membres du cabinet Uyttendaele, le mari de la ministre, la loi dit clairement qu'il y a incompatibilité et conflit d'intérêts lorsque le soumissionnaire est lié (jusqu'au 3e degré) à l'adjudicateur.

Et que cette incompatibilité peut entraîner la résiliation du contrat. "Ce qui vaut pour les communes et qu'on nous rappelle à longueur d'année, vaut aussi pour l'Etat", estime M. Bellot, qui attend avec curiosité la réponse à sa question.


Plus ça change...
Le couple politico-affairiste le plus en vue de Belgique, nous vous en parlions en mai 2007... comme souvent dans un relatif isolement.
Les conséquences de la révélation de la note Uyttendaele sont très illustratives de la gestion des tempêtes médiatiques en Belgique. Dans un premier temps, plusieurs journaux publient un bon dossier repris par d'autres. Mais le soufflé se dégonfle vite et le statu quo retrouve ses droits. Une partie de la presse est au service minimum puisque c'est un concurrent qui a sorti l'affaire. Elio Di Rupo répond sur Mint que l'intéressé est l'un des moins chers : hors sujet et de toute façon invérifiable. Là où la tant décriée presse britannique aurait mené campagne, la nôtre - en général - passe à autre chose...
Quelques jours plus tard l'intéressé se retrouve à parader dans les émissions dominicales sur la réforme de l'Etat...
Bref, le
syndrôme du couvercle fonctionne ...

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