jeudi 4 mars 2010

« Belgium Is Dead »

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5.325 personnes

Le nombre de demandeurs d'emploi a baissé de 2,3 % en février par rapport à janvier en Wallonie.
André Antoine explique que:

« Cela veut dire que sur un mois, 5.325 personnes ont retrouvé du travail »

Est-ce vraiment vrai ?


Lire aussi:
Perwez, fief d'André Antoine et terre d'intérimaires...
En 2009, la Région a engagé 23 intérimaires pour faire face aux demandes de primes. Neuf venaient de Perwez, fief d'André Antoine...

Chaque fois que la Cour des comptes sort un rapport concernant un niveau ou l'autre de la Région wallonne, c'est toujours kermesse et réjouissances. On y décèle des pépites, des petites infos croquignoles qui égayent la vie des journalistes les jours de vaches maigres.

Le récent rapport sur l'Utilisation rationnelle de l'énergie dans les bâtiments ne déroge pas à la règle. En gros, la Cour des comptes analyse en détail le système des primes à l'énergie, véritable cheval de bataille d'André Antoine lorsqu'il s'occupait de cette matière sous la précédente législature.

On y notera que le véritable engouement pour les primes a engendré pas mal de cafouillages dans l'administration et qu'il a fallu engager du personnel pour gérer les montagnes de dossiers. Ainsi en 2009, 23 intérimaires ont dû être embauchés. Qui ont obtenu un contrat de 5 ans sur base d'une décision gouvernementale du 30 avril dernier, à quelques semaines des élections régionales.

Le détail piquant se situe dans le fait que la Cour des comptes doute de l'objectivité du recrutement puisque sur les 23 personnes engagées, 9 provenaient de la même commune à savoir... Perwez, le fief d'André Antoine, responsable des primes énergies. Une coïncidence incroyable ? Ou alors une preuve que les Perwéziens sont particulièrement sensibles au domaine de l'énergie dans lequel ils sont également plus compétents que la moyenne ? Que nenni ! L'explication vient d'André Antoine lui-même qui, humblement, reconnaît avoir tuyauté ses concitoyens.

« C'était au moment où la Région avait absolument besoin de renfort pour traiter les primes. J'ai effectivement dit aux personnes qui venaient me trouver en permanence sociale que nous allions engager. Elles se sont ensuite présentées et elles ont passé les sélections normalement avant d'être régularisées pour 5 ans par décision du gouvernement ». Pas de passe-droit, donc, juste une bonne orientation qui tombait à propos...

Pas assez de contrôles

Pour le reste, la Cour des comptes estime aussi que les critères d'éligibilité des primes énergies ont été insuffisamment contrôlés. En 2006, par exemple, 90 % des dossiers n'ont pas fait l'objet de contrôle par manque de temps.

La Cour constate par ailleurs l'existence de différentes aides régionales pour un même type d'investissement, ce qui crée un risque de subventionnement excédentaire. La preuve : certains Wallons ont touché des doubles primes qu'ils doivent aujourd'hui rembourser...

Le rapport a été transmis au ministre de tutelle, Jean-Marc Nollet, lequel a confirmé que le nouveau dispositif de primes à l'énergie, qui entrera en vigueur le 1er mai 2010, tiendra compte des recommandations de la Cour. Ce qui est tout de même la moindre des choses.

mercredi 3 mars 2010

La patate OGM

#Kiadi : "La décision "unilatérale" de la Commission européenne d’autoriser mardi la culture d’une pomme de terre génétiquement modifiée démontre à quel point les consommateurs et les agriculteurs sont à la merci d’intérêts privés de certaines multinationales qui bradent notre agriculture familiale sur l’autel du libéralisme et du profit" ?

Un indice: ministre "régional" inefficace (se souvenir de la gestion de la crise du lait, le bel héritage du frère Happart) et populiste, à l'identité mal définie, si ce n'est par filiation.
Indice complémentaire: la patate OGM n'est pas forcément celle que l'on croit.


Lire aussi:
Gros sur la patate...

Hier, la Commission européenne a annoncé plusieurs nouvelles dans le « dossier OGM ». Je ne vais pas m’attarder sur les autorisations en elles-mêmes, vous pouvez lire le communiqué de presse de la Commission et/ou l’article d’Euractiv pour plus de détails.

Je vais par contre revenir sur un point qui me frappe particulièrement; à savoir la malhonnêteté et le subjectivisme de nombreux journalistes, hommes politiques et ONG (enfin... rien de neuf sous les cocotiers).

mardi 2 mars 2010

Salir mon image

#Kiadi : "J'apprends avec surprise qu'un dossier anonyme me concernant a été diffusé aujourd'hui. Je suis particulièrement étonné par cette compilation arbitraire de documents anciens qui n'a visiblement qu'un objectif: salir mon image, mon travail et mon honorabilité" ?

Où en est le rapport du Conseil de Déontologie du PS qui devait examiner calmement le Daerdengate ?
Salir plus encore cette image, c'est effectivement dégueulasse ....




"La note révisorale qu’il nous a été permis de consulter d’une part, la jurisprudence disciplinaire publiée par l’IRE (Institut des réviseurs d’entreprises) et les publications du Moniteur belge d’autre part, témoignent à suffisance d’une organisation de personnes physiques et morales élaborée, complexe et opaque. Elle vise à faire remonter les dividendes importants engrangés par le cabinet révisoral créé initialement par Michel Daerden. Il existe plus que des indices sérieux de culpabilité, de prise illégale d’intérêts dans le chef de Michel Daerden qui justifie à son encontre - mais également de son fils et associés proches, voire même partenaires politiques - des poursuites pénales en tant qu’auteur ou coauteur (et/ou membre et dirigeant d’une organisation criminelle)"


Lire aussi:
Michel Daerden et le délateur anonyme ou le ministre mis sous pression
C’est un étrange dossier arrivé dans une série de rédaction hier. Avec une question essentielle : qui est l’expéditeur anonyme ? A l’évidence quelqu’un qui connaît le droit, il cite plusiuers articles du code pénal. A l’évidence aussi quelqu’un qui connaît bien la société DC&Co l’ancien cabinet de révisuer de Michel et Frédéric Daerden. A l’evidence aussi quelqu’un qui n’est pas un fan de Michel. La conclusion de l’expéditeur est sans appel : il décrit ce qu’il appelle « l‘organisation Daerden » comme « une machine puissante, performante et extrêmement sophistiquée dont l’opacité semble être un instrument, et la résistance, une technique procédurale permettant de faire remonter des dividendes subséquents”

Le dénonciateur anonyme affirme que les dividendes s’élèveraient à 700 000 euros par an et que ce sont bien les Daerden père et fils qui en profiteraient.

Daerden&Co : le dossier s’alourdit
Un volumineuse analyse accuse le ministre et son fils d’association de malfaiteurs et de prise illégale d’intérêts. Elle est transmise à la justice et aux politiques.

Pièces et analyses accablantes pour Michel Daerden

Rebondissement dans le dossier "Daerden&Co", du nom de l’actuel ministre fédéral des Pensions, Michel Daerden (PS) et de son fils Frédéric. Une analyse fort bien documentée vient d’être envoyée au procureur général de Liège, Cédric Visart de Bocarmé, accusant le bourgmestre en titre d’Ans et son fils de plusieurs infractions au code pénal. Le procureur nous a confirmé avoir reçu le document et l’avoir transmis à l’avocat général en charge du dossier, Thierry Piraprez. "C’est un document anonyme et nous devons procéder à toutes les vérifications nécessaires", nous a-t-il répondu. L’enquête commencée au parquet de Liège bénéficie du renfort des fins limiers de l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC). Mais pour les auteurs, la messe est dite: Daerden père et fils.

Cabinet Daerden: Di Rupo saisit le conseil de déontologie du PS

En avant l'amnésique

Aujourd'hui que le gouvernement passe à la vitesse supérieure en tranchant dans le lard éthique, tout le monde tire évidemment la couverture à soi en s'appropriant la paternité de la guerre sainte contre le conflit d'intérêts daerdenien.

Un peu comme si une crise aiguë d'amnésie frappait tous les groupes politiques qui oublient tout d'un coup qu'un paquet de contrats désormais frappés d'infamie ont été passés alors qu'ils étaient aux affaires.

À commencer par le PS, bien sûr. Di Rupo s'est bien empressé de rappeler en 2007 que les règles devaient être respectées. N'empêche, il a fallu une législature complète pour prendre conscience de dérives qui durent pourtant depuis 15 ans. Présents au gouvernement wallon depuis toujours, les socialistes n'ont jamais rien fait pour éviter les conflits d'intérêts. Et avec plus de 200 contrats publics passés avec l'ex-cabinet Daerden, ils ne peuvent pas dire qu'ils tombent des nues.

Que dire du MR alors, au pouvoir entre 1999 et 2004, période pendant laquelle plusieurs contrats ont été entérinés ? Celui qui concerne le FOREM, par exemple, qui est passé comme une lettre à la poste alors que Véronique Cornet était présidente de la Commission emploi. Ou celui passé avec la RTBF alors que Daniel Ducarme en avait la tutelle.

Et Écolo ? Oui, Bernard Wesphael a fait de ce dossier un cheval de bataille depuis 1997. Il n'empêche que Jean-Marc Nollet, qui applaudit des deux mains l'initiative gouvernementale actuelle, était également au gouvernement entre 1999 et 2004.

Quant au cdH, on n'a pas vraiment souvenir d'une croisade anti-daerden in illo tempore. La conclusion ? Ô tempora, ô mores : les temps ayant changé, il est facile de dézinguer aujourd'hui un système auquel on adhérait à une époque où tout le monde, ou presque, le trouvait normal.

lundi 1 mars 2010

"Wallonie"

"Grande opération marketing" de Rudy Demotte : pour redonner une "identité positive" la Région wallonne sera rebaptisée "Wallonie" ...

C'est vrai que l'idée est très ... "positive" ...
et le "concept" Wallonie-Bruxelles, abandonné ? Comment ils disaient, encore ?

Pour rappel, il y a juste deux ans, Demotte plaidait pour une fédération Wallonie-Bruxelles .

Spécialités nationales: la ligne claire et l'opportunisme politique crétin.



Lire aussi:
Belgique: lancement d'un débat sur "l'identité wallonne"
Après la France, la Wallonie, région francophone du sud de la Belgique, doit à son tour débattre de son "identité", a estimé lundi le chef de son gouvernement Rudy Demotte, alors que la Flandre voisine plaide depuis longtemps pour un développement de plus en plus autonome.
Après la France, la Wallonie, région francophone du sud de la Belgique, doit à son tour débattre de son "identité", a estimé lundi le chef de son gouvernement Rudy Demotte, alors que la Flandre voisine plaide depuis longtemps pour un développement de plus en plus autonome.
"Il manque à la Wallonie un projet identitaire et mobilisateur, un projet qui soutienne une conscience collective wallonne décomplexée", a déclaré aux journaux du groupe Sud Presse le ministre-président de la Région wallonne.
Cette initiative survient alors qu'un ex-Premier ministre belge, le libéral flamand Guy Verhofstadt, a fustigé en février le débat sur l'identité nationale mené en France par Nicolas Sarkozy, estimant qu'il démontrait qu'il y avait "quelque chose de pourri en République française".


Philippe Moureaux applaudit

Le vice-président du PS et président de sa fédération bruxelloise, Philippe Moureaux, accueille favorablement le plaidoyer birégional énoncé jeudi dans la presse par les ministres-présidents Rudy Demotte et Charles Picqué. Philippe Moureaux se félicite de ce que ce projet affirme clairement "l'identité" bruxelloise, et wallonne, tout en énonçant clairement le "lien Wallonie-Bruxelles". Le projet des deux ministres-présidents a le mérite d'apporter un "éclaircissement dans le débat", a indiqué jeudi le sénateur Philippe Moureaux dans les couloirs du parlement. Selon lui, il est bon d'énoncer la "primauté des Régions" tout en maintenant la volonté de "travailler ensemble" entre Wallons et Bruxellois. Les Régions sont les institutions "qui se sont le mieux installées dans le paysage", a estimé M. Moureaux.


Il reste 47 bâtiments à transférer du fédéral aux Régions
Le gouvernement fédéral doit encore transférer aux entités régionales 47 bâtiments et terrains, selon la réponse du premier ministre Yves Leterme à une question écrite du député de la N-VA Ben Weyts.