vendredi 26 mars 2010

Modri inculpé par Claise

Twitter Side

#Kiadi : "Je maintiens avec force que je n'ai commis aucun acte délictueux de quelque nature que ce soit dans le dossier Donaldson ou autre et je mettrai toute l'énergie et la volonté nécessaire à l'établissement de la vérité" ?

"Après cette confrontation et à mon étonnement, le juge Claise m'a toutefois indiqué qu'il m'inculpait, sur réquisitions expresses du parquet de Bruxelles"
"Etant aujourd'hui un homme public engagé dans la rénovation politique du pays, je veux montrer l'exemple de la transparence, en rendant cette information moi-même publique. Je réaffirme avec calme et détermination que rien ne me détournera du combat entamé pour la rénovation du pays"


Mischaël Modrikamen a été inculpé jeudi soir par le juge d'instruction bruxellois Michel Claise pour faux, usage de faux et complicité de blanchiment dans le cadre de l'enquête sur la faillite de la société Donaldson.

"Oublions le passé"

Il y a un mois

C’est ce qu’on appelle un dépoussiérage "express". Mise au placard depuis des années, la "concertation régulière" entre Régions flamande et bruxelloise en matière de mobilité a été remise au goût du jour ce mercredi par les ministres Hilde Crevits (CD&V, Région flamande) et Brigitte Grouwels (CD&V, Région de Bruxelles-Capitale). "Il faut être honnête, cette concertation n’a pas bien fonctionné durant ces dix dernières années, admet Brigitte Grouwels. Mais oublions le passé. Hilde et moi sommes des ministres pragmatiques et, croyez-moi, les choses vont bouger dans les mois à venir."

Afin d’améliorer la mobilité dans et autour de Bruxelles, cinq thèmes ont été mis sur la table: les aménagements du ring, une meilleure complémentarité entre les offres des sociétés Stib et De Lijn, le développement de pistes cyclables, le transport via voie navigable et une meilleure complémentarité entre les administrations et les cabinets ministériels. Selon Hilde Crevits, la distance moyenne séparant la plupart des communes flamandes de la périphérie du cœur de la capitale se situe dans une fourchette de 8 à 16 kilomètres. "Or, seul 1 % des 135 000 navetteurs flamands du Rand parcourt cette distance à vélo, regrette-t-elle. C’est beaucoup trop peu ".

Les deux ministres ont ainsi évoqué l’aménagement d’un "RER cyclable". "Il convient tout d’abord d’harmoniser nos itinéraires cyclables régionaux et d’apporter une solution aux connexions manquantes", explique Brigitte Grouwels. Au niveau des transports en commun, certains sujets, comme le prolongement d’un tram de la Stib jusqu’à Zaventem et l’aéroport de Bruxelles, ne semblent désormais plus tabous. "Les discussions sont ouvertes et beaucoup d’avancées sont possibles. Du moins tant qu’on reste dans un esprit de collaboration et non de quelconque fusion."

Quant au réaménagement du ring, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, la ministre Hilde Crevits se montre prudente. "A certains endroits, le ring est saturé et il faut le réaménager. Mais nous attendons les résultats de plusieurs études avant d’entamer le moindre chantier." Et quand on évoque l’aménagement de la ceinture autoroutière entourant Bruxelles, la ministre flamande préfère le consensuel terme "optimaliseren" à celui d’"élargir". "Différentes pistes existent, mais l’idée est de bien séparer le trafic de transit à celui entrant dans la capitale. Cela n’augmentera pas la pression automobile à Bruxelles et ce sera à la fois bénéfique pour les habitants de la capitale et pour les navetteurs".

On reste toutefois dans le domaine des grandes idées: hormis l’étude d’un éventuel raccordement direct de l’usine Audi de Forest pour les camions afin de diminuer la pression routière sur les riverains forestois, aucun dossier concret n’a été évoqué.


jeudi 25 mars 2010

Dachau Près de 32 000 décès

Entre le 22 mars 1933 et le 29 avril 1945, on estime que plus de 200 000 hommes, femmes ou enfants, issus de 38 nationalités différentes, sont passés par Dachau, camps, inauguré en mars 1933 et dont la création fut décidée un mois seulement après l'élection démocratique de Hitler, avec sa désignation à la tête du gouvernement allemand.

Le 22 mars 1933, la soixantaine des premiers prisonniers de nationalité allemande commençaient leur captivité au camp de concentration de Dachau ouvert la veille, et qui fut le premier camp de concentration construit en Europe, visant à incarcérer les opposants au national-socialisme: homme politique, intellectuel, mais aussi des juif, tziganes, militaires ou criminels de droit commun.



Lire aussi:
Prison à perpétuité pour un des derniers anciens SS jugés en Allemagne

Un ancien SS de 88 ans a été condamné mardi à la prison à perpétuité pour l'assassinat de trois civils aux Pays-Bas, dans un des derniers procès de criminels de guerre en Allemagne.

Soixante-six ans après les faits, le président du tribunal Gerd Nohle a estimé que "ces meurtres (avaient) été commis de façon totalement arbitraire" par Heinrich Boere, un SS d'origine néerlandaise.

M. Boere, qui vit depuis 55 ans en Allemagne où il réside aujourd'hui en maison de retraite, s'est présenté en fauteuil roulant à son procès, portant des lunettes, vêtu d'un chandail à rayures rouges et blanches et d'un pantalon gris. Il est resté impassible lors de la lecture du verdict.

Heinrich Boere est l'une des dernières personnes à être jugées pour des faits remontant à la seconde guerre mondiale.

Le procès le plus marquant s'est ouvert en novembre à Munich (sud) contre John Demjanjuk, 89 ans, accusé de complicité dans l'extermination de 27.900 juifs au camp de Sobibor, en Pologne, en 1943.

M. Boere avait déjà été condamné à mort par contumace par un tribunal d'Amsterdam en 1949, une peine ensuite commuée en prison à vie. Egalement déchu de sa nationalité néerlandaise à cette occasion, il n'a jamais purgé sa peine, l'Allemagne ayant refusé de l'extrader.

mercredi 24 mars 2010

Marcel, abattu au riot gun ...

Il y a près de 20 ans ....

Le 18 février 1991, Marcel Modrikamen, père de Mischaël, monte dans sa voiture après une réunion au siège des Mutualités socialistes, dont il préside la section de Charleroi depuis 1984.
Une entorse à ses habitudes : les après-midis sont traditionnellement réservées à l’institut Gailly, un hôpital dont il est également président. L’automobile file en direction du domicile familial de la rue de Loverval à Couillet. Vers 18 h 55, arrivé place de la Queue, à cinquante mètres de la demeure, le véhicule bifurque et s’engouffre dans un garage. Marcel Modrikamen en sort quelques secondes plus tard, baisse le volet métallique lorsqu’une voiture s’arrête à sa hauteur. Le riot gun ou l’arme de chasse qui sort de la portière, tire huit balles. Deux atteignent le président des mutualités qui, grièvement blessé, se traîne jusqu’à son domicile, avant d’être emmené à l’institut Gailly. Le doigt qui a appuyé sur la détente durant cette soirée hivernale n’a jamais été identifié. « Ca a été un choc », se souvient Mischaël Modrikamen.
« Mon père a toujours été un exemple pour moi. A seize ans, il avait été arrêté par la Gestapo parce qu’il faisait partie d’un réseau de résistants. Il a eu la chance d’en sortir. Ils ignoraient qu’il était Juif »

La tentative de meurtre de 1991 a déchiqueté le bras du sexagénaire : Marcel Modrikamen restera plusieurs jours entre la vie et la mort. « Il a beaucoup souffert. C’était un homme courageux », continue son fils, fier de cet homme qui travaillait chez Cockerill-Sambre. Son engagement syndical l’avait conduit en 1963 à prendre la présidence du Setca de Charleroi.
« Il avait aussi été échevin à Couillet, puis bourgmestre. Lorsqu’il avait pris la présidence de l’institut Gailly, il avait découvert des fraudes et s’était séparé des personnes incriminées »

avance Mischaël Modrikamen qui voit là une possible explication à l’agression contre son père. Marcel Modrikamen ne se releva jamais vraiment et décéda quatre ans plus tard.

Extrait d'un article du journal LeSoir.



Lire aussi:
Modrikamen perquisitionné et entendu par la Justice
Maître Mischaël Modrikamen a été perquisitionné et entendu par la justice lundi, confirme le parquet. L’enquête porte sur des faits de blanchiment d’argent liés à l’homme d’affaires Pierre Salik. L’avocat n’a pas été inculpé.

Manque de place dans les IPPJ

Twitter Side

Sacré @EricJanssens #Evelyne va-t-elle encore démentir ? RT @rtlinfo Toujours ce manque de places dans les #IPPJ http://bit.ly/a4bD4a


lundi 22 mars 2010

70 millions € pour les wallons exclus du chomdu

Twitter Side:
Phineas_Barnum

En #Belgique, au 31 octobre 2009, 4499 personnes sanctionnées par l'Onem --> CPAS wallons ( +70,6% / 2008)

4499 personnes, dont 43% santionnées de manière définitive par l'Onem et prises en charge par les CPAS wallons #grostricheurs

4499 personnes, dont 35% santionnées pendant au minimum 4 mois par l'Onem et prises en charge par les CPAS wallons

4499 personnes, dont 22% santionnées pendant - de 4 mois par l' #Onem et prises en charge par les #CPAS wallons

En #Wallonie en 2009, la fédération des #CPAS aura comptabilisé 11.187 personnes sanctionnées par l' #Onem, soit un coût de 70 millions €



Lire aussi:
Chômage: la province du Hainaut est la plus touchée



Le rapport annuel de l'ONEM a livré ses chiffres. Si le nombre de chômeurs complets indemnisés a davantage progressé en Flandre, la Wallonie détient toujours le "record" du plus haut taux de chômage.


Les provinces wallonnes et lBruxelles restent les plus touchées par le chômage, selon le rapport annuel de l'ONEM.

A l'échelle du pays, le nombre de chômeurs complets indemnisés a le plus progressé en Flandre (+15,3%) qu'en Wallonie (+2,7%) et Bruxelles (+5,4%). La Flandre a été la plus sensible à la conjoncture et à la récession. Le chômage temporaire a également été plus important au nord du pays. Toutefois, la progression moins importante en Wallonie n'a sensiblement pas réduit le taux de chômage malgré un "léger rattrapage".

Brabant Wallon et Luxembourg sont plus ou moins bons élèves

La province du Hainaut détient toujours le record de taux de chômage du pays (20,7%). Cette province est suivie par la région de Bruxelles-Capitale (20%), la province de Liège (17,5%), la province de Namur (15,7%) et la province de Luxembourg(11,4%).

La province du Brabant wallon a le moins mauvais taux de chômage de Wallonie (10,9%). A l'échelle du pays, seules les provinces de Brabant wallon et de Luxembourg se trouvent en dessous de la moyenne nationale (11,6%).

La province la moins touchée par le chômage en Belgique est celle du Brabant flamand avec un taux de 5%.

1,3 millions de personnes indemnisés par l'ONEM

Le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés a augmenté de 30.275 unités pour s'établir à 434.120 personnes (+7,5% par rapport à 2008).

En 2009, le chômage temporaire a explosé pour atteindre une hausse de 76.128 personnes soit un peu de 30.000 équivalent temps plein. Il a été particulièrement marqué en Flandre (+100% en équivalent temps plein). "S'il n'y avait pas eu de chômage temporaire, le nombre de chômeurs complets (hausse de 2009) aurait été deux fois plus important. Les mesures de crise ont été un bon amortisseur", a souligné l'ONEM.

Le nombre total de personnes indemnisées par l'ONEM (chômeurs complets, temporaires, crédit-temps etc...) a atteint le record historique de 1.309.930 personnes. Les dépenses pour le chômage complet ont atteint 4,036 milliards d'euros et 1,053 milliard d'euros pour le chômage temporaire.


Des "minimexés" en hausse brutale
Le nombre de personnes au revenu d’intégration sociale (RIS) a récemment augmenté plus que prévu. Philippe Courard demande 10 millions supplémentaires.
Entretien
On commencerait à sortir de la crise ? "Fort bien, mais elle est vraiment très loin d’être finie pour tout le monde. On est toujours en état d’insécurité sociale", réagit Philippe Courard.
Le secrétaire d’Etat (PS) à la Lutte contre la pauvreté et à l’Intégration sociale nous sort, à l’appui, les derniers chiffres des dispositifs d’intégration sociale (ex- "minimex" et aides sociales) : "Chaque année, on observait une croissance moyenne d’environ 2 % du nombre d’interventions. Les premières projections, qui ont servi à l’élaboration du budget 2010, tablaient sur une augmentation de 6 à 7 % sur 2009. En fait, on estime aujourd’hui la croissance à 9 ou 10 %." Et si on peut espérer désormais une certaine stabilité, ce sera à un niveau plus élevé.
On le visualisera ci-contre, l’évolution n’est pas uniforme. Comme pour le chômage, l’augmentation récente est plus forte en Flandre : 13 % de plus en un an. Mais tout est évidemment relatif : les effets de crise se font proportionnellement moins sentir là où les chiffres de départ sont plus lourds
Quant aux personnes vivant sous le seuil de pauvreté, leur nombre reste stable, dans les 15 %. "Mais il reste tout aussi indécent, commente M. Courard, puisqu’il concerne plus de 1,5 million de personnes en Belgique, vivant avec un revenu mensuel inférieur à 878 euros (isolé)."
La raison principale de cette précarisation, c’est l’absence d’emploi, qui peut se trouver aggravée par l’exclusion du chômage : "Même si des décisions doivent être prises dans certains cas, l’application des exclusions peut être excessive. Je demande plus de souplesse." L’humeur du temps ne va-t-elle pas en sens contraire ? "Je sais bien qu’il y a des niches d’emplois en pénurie. Mais qui pourrait soutenir qu’il existe 475 200 emplois vacants, à hauteur du nombre actuel de personnes sans emploi ? La chasse aux chômeurs n’est pas une bonne formule." D’autant, poursuit le secrétaire d’Etat, que l’exclusion n’a pour conséquence principale que de reporter les charges du chômage vers l’Intégration sociale et les pouvoirs locaux, tandis qu’il est impossible pour les CPAS d’entreprendre toute politique de réinsertion dans les cas d’exclusions temporaires.
Politiquement non plus, le message n’a rien de théorique Il s’inscrit directement dans le contrôle budgétaire 2010 qui accapare pour l’heure le gouvernement Leterme. L’automne dernier, le département avait reçu 15 millions de plus pour l’intégration et l’aide sociales en 2010, sur un budget de quelque 900 millions. Philippe Courard en demande 10 de plus : "On parle de 100 millions de marge. Est-ce scandaleux que de dire qu’on a besoin d’y consacrer 10 % face à l’augmentation des effets liés à la crise ?"
Par ailleurs, au titre des mesures de mise à l’emploi et d’activation qui relèvent de ses compétences, M. Courard demande pour chacune des huit grandes villes (Bruxelles, Schaerbeek, Charleroi, Liège, Namur, Anvers, Gand, Bruges) un supplément de 500000 euros pour la mise au travail de quelque 1 250 personnes. C’est que, pour rappel utile, le dispositif d’intégration n’est idéalement que provisoire, dans l’attente d’en sortir D’ailleurs, "le premier critère d’accès au revenu d’intégration sociale est la disposition du demandeur pour le travail. Il ne se donne pas sans condition !"
Serait-ce que M. Courard éprouve quelques difficultés à convaincre ses collègues de la pentapartite ? "Les marges sont limitées et chaque ministre a de bonnes raisons de demander des moyens supplémentaires. Mais ma demande est crédible par rapport à une population en détresse. Pour elle, c’est une question de survie. C’est beaucoup à négocier, c’est peu par rapport à sa situation."
Par-delà, "il faut continuer à revaloriser les allocations sociales les plus basses et les plus bas salaires. Je sais que certains émettent des critiques. Mais les allocations sont vraiment faibles par rapport aux besoins de se loger, se chauffer, se nourrir Nous sommes à la veille d’un nouveau round de liaison au bien-être, pour 2011-2012. Il faut profiter de cette opportunité et des recettes fiscales supplémentaires dont on nous fait part pour remettre en route la revalorisation du pouvoir d’achat des faibles et moyens revenus."

Réforme historique de l'assurance maladie

Barack Obama:

"Ce n'était pas un vote facile, mais c'était le vote juste"


La Chambre des représentants a approuvé par 219 voix contre 212 le texte d'une réforme historique de l'assurance maladie qui avait été adopté en décembre par le Sénat, envoyant ainsi le projet de loi au président Obama pour promulgation. Il fallait une majorité de 216 voix pour que le texte soit adopté.