vendredi 12 février 2010

Unifier le marché des Télécoms

Twitter Side:
davanac : Skypecast @VincentVQ "Il faut unifier le marché des Télécoms en Europe, comme l’euro pour la monnaie" http://bit.ly/9tP3Z1

Phineas_Barnum
@zariaurore @davanac @VincentVQ Et qui est la Grèce des Télécoms, alors ? http://bit.ly/9tP3Z1



Skypecast avec le ministre Vincent Van Quickenborne from Labs RTBF on Vimeo.

De wereld ethisch te verbeteren

Howard Gutman, de Amerikaanse ambassadeur in België (die wil dat vicepremier Laurette Onkelinx de regering overhaalt om meer manschappen naar Afghanistan te sturen) :


"Zij kan bijdragen om de wereld ethisch te verbeteren"


Oufti, rien que cela !



Twitter Side:

Phineas_Barnum
@eliodirupo Howard Gutman va-t-il placer L. Onkelinx à la tête du comité d'éthique du PS, qui obtiendrait une compétence universelle ?

@eliodirupo Après le scandale Daerden, S. Moreau et M. Mottard seront-ils entendus par le comité d'éthique ou "la page est déjà tournée" ?



Lire aussi:
Laurette deuxième personne la plus importante au monde et Mons est la ville de la reprise économique, c’est l’ambassadeur qui le dit

Est-ce de l’humour ou de la provocation ? Voici en tout cas un discours qui n’est pas passé inaperçu. Ce jeudi Howard Gutman l’ambassadeur des Etats-Unis était l’invité du cercle gaulois. Et il a parlé abondamment de …Laurette Onkelinx. Le nom de la vice-première ministre est cité au moins une douzaine de fois par l’ambassadeur : “ je lui ai dit que je croyais qu’elle pourrait être la femme la plus importante au monde. Je lui ai dit que si mon président était le premier, elle pouvait être la seconde personne la plus importante au monde. Elle a ri. J’étais tout à fait sérieux.”

Citta Verde à Farciennes

Qui veut la peau de Philippe Henry ? 12.02.10
Philippe Henry, ministre Ecolo de l'aménagement du territoire, est attaqué de toutes parts. On l'accuse de bloquer des dossiers de développement économique et de mettre des emplois en péril. La tension est vive au sein du gouvernement wallon. Ce matin il vient s'expliquer sur la Première.

"je ne pense pas que dans les communes les plus pauvres, c’est d’abord en multipliant les commerces, que l’on va forcément créer de l’emploi durable"


BH : Rudy Demotte a annoncé hier que ce dossier « Citta Verde », une promotion immobilière à Farciennes, que vous avez refusée, sera rediscutée en Gouvernement. Est-ce qu’en disant cela il ne court-circuite pas votre décision, Rudy Demotte ? Est-ce qu’il passe ce pas au-dessus de vous ?
- Mais non, parce qu’en fait la décision a été prise. On est au bout de la procédure, sur ce dossier-ci et ça a été bien acté au niveau du Gouvernement. C’est vrai qu’il y a une différence d’appréciation entre plusieurs ministres, sur ce dossier-là et c’est vrai que c’est un dossier qui est difficile. J’ai moi-même pris mon temps, pour prendre la décision et je vous avoue que ce n’était pas une décision facile. C’est une décision pour laquelle il fallait vraiment mesurer l’ensemble des aspects. Je pense simplement que ce que le Ministre-président a voulu dire, dans la mesure où il a en même temps tout à fait confirmé la confiance qu’il avait dans l’ensemble de ses ministres, c’est simplement qu’il était bien sûr utile que l’on ait des discussions au Gouvernement, sur un certain nombre de sujets à l’avenir et que l’on affine effectivement la discussion, sur un certain nombre de choses.
BH : Donc on va en rediscuter de ce dossier ?
- Et je l’ai moi-même dit au Gouvernement. Je n’ai aucun problème qu’on discute, qu’on s’explique, qu’on affine les choses, dans la mesure où dans le cadre de la déclaration de politique régionale, il est prévu qu’on travaille sur un schéma de développement commercial ; et donc on devra en parler. Mais ce dossier-ci…
BH : Mais de ce dossier-là, il est fini ou pas ? C’est ça que je voulais savoir. « Citta Verde » on va encore en parler en Gouvernement wallon ou pas ?
- On peut en parler, mais la procédure en tant que telle, est terminée…




Lire aussi:
Città Verde: le ministre Henry seul contre tous

La décision de casser le permis unique de Città Verde fait beaucoup de bruit. Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas l'attitude du ministre Ecolo, Philippe Henry, qui apparaît assez isolé dans ce dossier.



Philippe Henry : taper sur le maillon faible ?
Philippe Henry est clairement la cible de toutes les critiques depuis 48 heures. C’est vrai de la part de l’opposition. C’est le cas aussi de la part de la majorité. Tous les ministres du gouvernement wallon ont critiqués sa décision. Cela vaut la peine pour comprendre de revenir un peu en arrière. Nous sommes mercredi soir, un peu avant 19 heures, le conseil restreint du gouvernement wallon est réunit à Bruxelles. On décide dans l’urgence de convoquer Philippe Henry. Quelques heures plus tôt celui-ci a annoncé qu’il refusait le projet « Citta Verde », ce projet de méga complexe commercial à Farciennes.

Tollé des autres ministres, « tu ne nous as prévenus ». Réponde de Philippe Henry : « je suis dans mes compétences, c’est mon boulot d’arbitrer ce genre de dossier ». Sur le fond Philippe Henry déroule ses arguments : ce grand projet de 42 000 m2 n’est pas conforme à la déclaration de politique régionale, ou l’on parle de favoriser les centres urbains en perte de vitesse plutôt que les grands projets en périphérie. Et quand on évoque les 700 à 1000 emplois promis par les partisans du projet le ministre rétorquent que ces emplois auraient plus été déplacés que réellement crées.

jeudi 11 février 2010

"Un gros bébé narcissique"

Jacqueline Rémy, pour qui Frêche est "un gros bébé narcissique"


Qu'un bout de tissu ...

Isabelle Adjani :

« Je suis très fière d'être en jupe devant vous ce soir. Fière car cette jupe est un manifeste qui, plus que jamais, doit être portée. Cette jupe, c'est celle que portent des milliers de jeunes filles et de femmes pour affirmer qu'elles refusent que l'on confonde l'Islam avec l'aliénation et l'assujettissement des femmes »

« Une jupe, ce n'est qu'un bout de tissu mais qu'elle soit courte ou longue, son symbole peut nous aider à gagner une bataille contre l'obscurantisme, pourquoi pas. Et même contre ce qu'il faut bien appeler la haine des femmes. Alors, cette jupe, c'est justement l'anti-niqab, l'anti-burqua ».


Qu'un bout de tissu ... comme le voile ?


Lire aussi:
"La religion, ma sphère privée" (députée voilée belge)

"Il y a huit mois, Mahinur Özdemir devenait la première députée voilée d'Europe en accédant au Parlement régional de Bruxelles" rappelle Le Figaro qui l'a interrogée, en plein débat sur la présentation par le NPA, aux élections régionales, d'une candidate voilée.
"La religion fait partie de ma sphère privée. (...) Par exemple, un jour, un député de l'opposition m'a interpellée dans l'hémicycle sur un verset du Coran supposé démontrer l'inégalité entre l'homme et la femme. Je lui ai répondu que nous pourrions en débattre en privé, mais que ce n'était ni le lieu ni le moment d'évoquer cette question. (...) j'aimerais parfois représenter autre chose que les femmes voilées. (...) J'ai reçu beaucoup de messages racistes, haineux. (...) je dois faire face aux fantasmes de ceux qui ne connaissent pas l'islam et à qui cela fait peur d'un côté. De l'autre, je dois affronter des musulmans extrémistes qui pensent que mon élection est incompatible avec la charia."

6511 "éléves"

Marie-Dominique Simonet, ministre de l'Enseignement obligatoire (en Commission du parlement de la Communauté française) :
"Pour l'année scolaire 2008-2009, sur les 6.511 "élèves" répertoriés et "supposés non-inscrits" dans un établissement scolaire, 617 dossiers de mineurs soumis à l'obligation scolaire ont été transférés au Parquet mais celui-ci a refusé de les prendre en charge: le Parquet estime que les services de première ligne et les communes devaient entamer d'autres démarches avant d'envisager l'intervention du Parquet"

mercredi 10 février 2010

L'Europe oubliée

Elio Di Rupo, "trop fatigué pour bénéficier du bonheur de la décision" :


« Ce sont six années de travail qui ont été récompensées. Cinq autres nous attendent, encore plus dures, avant un an d'apothéose. Ça donne un sens à la vie et à la ville, pour la jeunesse et pour les citoyens qui ont souffert du recul économique.
Pour Mons, le Borinage, le Hainaut, la Wallonie, les francophones en général, c'est formidable. »

Ce n'est semble-il pas "formidable" pour l'Europe (dont ce devrait pourtant être la Capitale Culturelle), oubliée dans cette liste de gens censés se réjouir.
Le "Monde civilisé" manque peut-être aussi à cette liste ?


Twitter Side:

Et qui sera Capitale européenne de la culture de la médiocrité et de la camaraderie 0.nul en 2015 ?


#Mons2015 Une plainte au Médiateur Européen pourrait être déposée à propos de la non application de la décision no 1622/2006/CE du Parlement Européen et du Conseil du 24 octobre 2006 "instituant une action communautaire en faveur de la manifestation "Capitale européenne de la culture" pour les années 2007 à 2019", en son Article 3 : Candidatures 3. Le programme est en harmonie avec les stratégies ou politiques culturelles nationales de l'État membre concerné ou, le cas échéant, au titre de dispositions institutionnelles d'un État membre, avec ses stratégies culturelles régionales, à condition qu'aucune de ces stratégies ou politiques ne vise à réduire le nombre de villes pouvant être désignées "Capitales européennes de la culture" au titre de la présente décision.


"13 experts, dont six désignés par la Belgique et 7 par les instances européennes" Et qui, par qui, donc ? Donfut faisait partie du lot ?


ghinzu @Phineas_Barnum pas mal de proches de l'empereur du boulevard dans le tas... même en cas de candidature de Liège, c'était pas gagné!

#Mons2015 @ghinzu @Paminaaah Article 6 Jury de selection 3. Les membres du jury de sélection sont des experts (cont) http://tl.gd/84phd
#Mons2015 Je répète: "des experts indépendants qui ne se trouvent pas en situation de conflit d'intérêts par (cont) http://tl.gd/84poh

#Mons2015 1622/2006/CE (10) Il importe d'encourager la diffusion des bonnes pratiques, notamment pour garantir la valeur ajoutée européenne de l'action.

Signe des temps: 19H53 : 20 sec sans images au JT la #RTBF pour annoncer le lancement Barroso II #EU #fail

ghinzu Alain De Clerck se tâte, ira-t-il à Mons ce soir fêter la particratie? - http://is.gd/85ofe


eliodirupo Venez tous fêter Mons, Capitale européenne de la Culture !!! http://twurl.nl/d3bb0q
Phineas_Barnum @eliodirupo #Mons2015 est toujours et simplement candidate, en fait. Qqes points de règlement à vérifier : la mise en concurrence, par ex.

zeli Fête sur la Grand Place de #Mons2015 Décibels inversément proportionnels à la température et au public... http://twitpic.com/12fv1p

@zeli where decibels meet culture ?

Where "la chope à 1 euro" is Culture http://bit.ly/crzYhp - #Mons2015


tgeekwhisperer
@Phineas_Barnum attends et la St Feuillien est seulement à 2€


@tgeekwhisperer As-tu seulement goûté le sandwich 2015 ? C'est celui avec un gros cornichon au milieu qu ilui donne un goût amer ...


kattebel @Phineas_Barnum: oserai-je demander si tu comptes lancer une campagne Twitter contre cette heureuse nouvelle venant de Mons?

@kattebel Quelle heureuse nouvelle venant de Mons ? La St Feuillien à 2€ ou la chope d'Inbev à 1€ ? #culturedelorgeetduhoublon

Chaos_Theory_Be La Capitale Euro de la Biture (pardon Culture) http://bit.ly/crzYhp #Mons2015 le jury appréciera le coté cultureux... (via @Phineas_Barnum)

@Chaos_Theory_Be Chassez le naturel, il revient au galop

Est-il possible de payer son sandwich 2015 (celui avec un gros cornichon au milieu) avec un chèque-repas montois 1980 qui élude les cotisations sociales ? http://bit.ly/4HErnm

Exclusif: Lazlo Bölöni deviendrait le commissaire de la candidature de #Mons2015 - #douzesalopards

Des signes qui ne trompent pas : "Etre capitale européenne de la Culture est une responsabilité" est classé à la rubrique Hainaut, à laLibre
Lire aussi:

Un dossier de grande qualité

#Kiadi: "je sais que nous avons un dossier de grande qualité et que tout plaide pour le choix de Mons" ?


Di Rupo: "Etre capitale européenne de la Culture est une responsabilité"

Le Bourgmestre de Mons Elio Di Rupo a présenté mercredi, avec les forces vives de la cellule Mons 2015, les grandes lignes de l'ossature du programme de "Mons Capitale Européenne de la Culture 2015", après la validation par le jury européen.

Mons officiellement capitale culturelle européenne en 2015

mardi 9 février 2010

"Ta gueule" en vert


Dany Cohn-Bendit-Investiture de la Commission Barroso II
envoyé par EurodeputesEE.

Entendre aussi:
"C'est sur le Net" du 11 février 2010


Lire aussi:
Cohn-Bendit et « la coalition des hypocrites » : un discours choc
A l'occasion de l'investiture de la nouvelle Commission européenne de José Manuel Barroso, mardi au Parlement européen, l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie) s'est lâché. Jusqu'au « Ta gueule ! » final, déplacé mais bien placé.


Feu vert et dérapage

La Commission Barroso II a bien reçu le feu vert des eurodéputés. 488 voix pour, 137 contre et 72 abstentions ont scellé le débat.
Correspondante à Strasbourg

On s’attendait à la chronique d’une élection annoncée, on y a eu droit. Mais l’ambiance ne fut pas que ronronnante ce mardi matin dans l’hémicycle du Parlement européen de Strasbourg.

Si la commission Barroso II a bien reçu le feu vert des eurodéputés par 488 voix pour, 137 contre et 72 abstentions - un vote massif, plus confortable que celui qui avait marqué l’entrée en fonction de l’équipe Barroso I, il y a cinq ans - les débats ne manquèrent pas de piquant.

Tout débuta cependant de fort urbaine manière avec un José Manuel Barroso expliquant aux parlementaires que son équipe était à même de relever les défis économiques, sociaux ou climatiques qui l’attendaient et un Joseph Daul, président du Parti populaire européen (conservateurs), réitérant sa confiance en une Commission nouvelle largement composée de membres de sa famille politique.

Rien que du très attendu qui se pimenta avec l’intervention de Martin Schutz, président du groupe socialiste. En forme, celui-ci compara les vingt-sept commissaires bien rangés devant leur président lui-même flanqué d’une studieuse Catherine Ashton, future haute représentante de l’Union européenne, à l’ordre des Trappistes. "On dirait l’abbé José Manuel et ses novices" , ironisa Martin Schulz en se référant à la recommandation lancée par Barroso aux membres de son équipe avant leur audition respective par le Parlement européen et résumée en ces termes par le socialiste : "Ne dites rien plutôt que de dire des bêtises."

"La Commission sera forte si elle est collégiale. Nous avons besoin de synergie" , a-t-il alors lancé en avertissement avant d’annoncer un vote favorable de son groupe.

Même souhait et même annonce de la part de l’orateur suivant Guy Verhofstadt, président des libéraux.

Mais l’affaire se corsa avec l’intervention de Daniel Cohn-Bendit, bouillonnant président du groupe des Verts connu pour réveiller l’hémicycle plus souvent qu’à son tour, qui osa une interjection jamais encore lancée dans ce lieu solennel. Dénonçant "une coalition des hypocrites avant la Saint-Valentin" sur l’air de "Je t’aime moi non plus, on ne te croit pas mais on va voter pour toi quand même" , l’homme suscita une vive réaction du côté socialiste qui valut à Schulz un cinglant "Ta gueule, Martin !"

Martin ne s’y attendait pas à celle-là, mais prit le parti d’en rire cependant que le président du Parlement européen, Jerzy Buzek ne réagissait par aucun rappel à l’ordre.

La traduction polonaise avait sans doute zappé cette apostrophe peu protocolaire

"les effroyables imposteurs"

Arte diffuse demain mardi 9 février un documentaire qui fait déjà polémique avant-même sa diffusion sur les antennes et qui s'attaque très nettement à
une "face sombre du Net" qui "bruisse d'infos pas toujours fiables, parfois reprises dans les médias traditionnels"








Voir aussi:

Huit journalistes en colère






Lire aussi:
Désintermédiation et perte de pouvoir des journalistes

Avec Internet, on s'habitue à accéder à l'information de façon directe, sans l'aide d'intermédiaires. Le rôle de médiation des journalistes est remis en cause. Ce rôle ne disparait pas: il se modifie. Dans le même temps, d'autres médiateurs apparaissent. Cette désintermédiation est apparue très visible lors de l'émission « Parole de Français », où le président de la République répondait à 11 Français (plus 2 journalistes de TF1).

Un dossier de grande qualité

#Kiadi: "je sais que nous avons un dossier de grande qualité et que tout plaide pour le choix de Mons" ?

« Chaque ville a le droit de déposer une candidature : la prochaine ville belge qui pourra devenir capitale de la culture le sera en 2027… Dès que l’appel à candidatures sera officiellement lancé, chaque ville aura 10 mois pour déposer son dossier. Et le meilleur projet l’emportera. »



"Cette désignation est évidemment d’une importance cruciale pour Mons. Recevoir le titre de Capitale européenne de la Culture, cela signifie devenir un pôle d’attraction considérable non seulement en Belgique, mais à l’échelle du Continent. Comme le prouvent les expériences passées, tous les secteurs bénéficient des retombées d’une telle désignation : la Culture, cela va sans dire, mais aussi les commerces, les écoles, l’horeca, les lieux touristiques… Et le plus important, c’est que les investisseurs arrivent en nombre, créant un bouillonnement économique et dès lors beaucoup d’emplois. Dans une région comme Mons-Borinage, qui se redresse remarquablement mais qui connaît encore des chiffres élevés de chômage, cet apport sera providentiel. "

NB: Merci à nblanchart pour les illustrations

Mais qu'est-ce qu'il y connait en "bouillonnement économique", notre homme ?
Ne serait-ce pas plutôt "bouillon économique" ?


Lire aussi:
Chronologie

Bien des choses se sont passées depuis le lancement du mouvement, début mai. En voici un compte-rendu non exhaustif.

2 mai : lancement par Alain De Clerck et François Schreuer [1] d’une pétition sur le web, suivie d’un intense débat local. Ralliement en masse de personnalités et d’acteurs culturels liégeois. Il se trouve par hasard que paraît le jour même un entretien dans lequel Elio Di Rupo déclare à Sud Presse : « Chaque ville a le droit de déposer une candidature : la prochaine ville belge qui pourra devenir capitale de la culture le sera en 2027… Dès que l’appel à candidatures sera officiellement lancé, chaque ville aura 10 mois pour déposer son dossier. Et le meilleur projet l’emportera. »




Triomphe facile et fausse modestie
Elio di Rupo est auditionné en ce moment même par la Commission chargée de désigner la ville qui sera Capitale européenne de la culture en 2015. On ne va pas revenir sur l’historique de cette désignation, car c’est bien d’une désignation et non pas d’une élection qu’il s’agit. Toute velléité de concurrence a été soigneusement tuée dans l’oeuf.
Sur
son blog, Elio di Rupo dit se sentir un peu « comme un étudiant », plein d’appréhension à l’idée de présenter son dossier qu’il juge « de grande qualité », ce dont je ne doute pas un seul instant. La culture à Mons, et le Manège en particulier, ont la chance d’être copieusement arrosés de subsides dans un secteur où le manque de moyens est si criants pour l’essentiel des acteurs.

Yalta, 9 février 1945



Lire aussi:
Debout, les damnés de la terre ...

En décembre 1943, Radio-Londres annonçait triomphalement que le chant de l’Internationale ne reflétant plus les changements heureux qui se sont produits en URSS, ne serait plus l’hymne de l’Union Soviétique.

La bureaucratie russe, en détruisant le dernier lien symbolique qui pouvait subsister entre l’URSS et le prolétariat mondial, avait parachevé la dissolution de l’Internationale Communiste intervenue sept mois auparavant.

Certes, depuis fort longtemps déjà le Komintern de Staline n’était plus qu’une grotesque déformation de ce qu’il fut à son origine. Rejetant la politique révolutionnaire pour laquelle l’Internationale était la direction mondiale du prolétariat, dans sa lutte pour le renversement de l’impérialisme sur toute la surface du globe, la bureaucratie russe en fit un simple instrument de sa politique étrangère. Au nom du socialisme dans un seul pays et de la défense de ses privilèges, baptisée défense de l’URSS, le Komintern devint un instrument de marchandage, une sorte de moyen de pression pour obtenir la bonne volonté ou la compréhension des pays impérialistes. Les dirigeants du Kremlin s’en servirent pendant près de vingt ans pour ruiner toute une série de possibilités révolutionnaires. En 1925 le Komintern obligea le Parti Communiste Chinois à s’intégrer au parti bourgeois Kuomintang, ce qui aboutit au massacre de Shanghaï et à la dictature de Tchang Kaï Chek.

lundi 8 février 2010

La fable de Patrice Leconte


ZEMMOUR se fait traiter de porc chez Ruquier

Geert Noels à Matin Première

Geert Noels, auteur de "Econochoc" et fondateur d'Econopolis et l'un des plus fins analystes de la situation économique, à Matin Première, extrait:

GN - Je crois que les pays ont intérêt que la Grèce puisse elle-même résoudre le problème mais qu'il ne faut pas intervenir parce que le prochain domino peut être l'Espagne et bon, ça devient tôt ou tard, trop grand pour résoudre. Il y a des problèmes, ce sont des problèmes grecs, le problème est également que pour la Grèce, la devise est trop forte, que les taux sont trop bas et que ça n'amène pas à le discipline. Alors bon, disons, résoudre tout cela, c'est très difficile mais on peut renverser la chose aussi pour l'Allemagne qui finalement paie toute la facture, les Pays Bas et quelques autres pays qui suivent, la discipline, ceci devient aussi quelque chose qui pèse sur leurs populations. Parce qu'en Allemagne et aux Pays Bas, on dit, tiens finalement, est-ce que cet Euro est aussi notre devise ou que ça devient une devise Club Med?

BH - Oui, c'est ça, devise Club Med, oui, c'est une expression qui a fait fleurette. Il y a une autre expression qui a fait fleurette la semaine passée, c'était la "wallonisation" de la Flandre. Alors, on en a parlé dans tous les journaux, expliquez-nous, alors c'est de vous, cette expression, enfin, c'est vous qui l'avez remise au goût du jour. Expliquez-nous ce que vous avez voulu dire par là.

Ca veut dire quoi, "wallonisation" de la Flandre ?

GN - Mais je l'ai dit la première fois à une émission de télévision,

BH - A la VRT ?

GN - A la VRT, j'ai dit, dans les mêmes circonstances, dans la même situation, on réagit de la même façon, c'est-à-dire quand les grandes sociétés sont menacées, on réagit d'une même façon avec un nouvel étatisme, le Gouvernement qui veut résoudre le tout, avec un syndicalisme qui devient plus agressif, avec disons un vent de popularité des chefs d'entreprise, avec une certaine inertie, etc, etc. Regardons un peu plus loin parce que la Wallonie a déjà un peu plus d'expérience avec cet, disons, ce déclin industriel, tôt ou tard, la reprise va se faire via les PME, les spin off, les universités, regain de, disons d'optimisme via de petits projets et non plus via les très grands projets. Alors on peut dire qu'il y a beaucoup de parallèles entre le déclin industriel de la Wallonie et disons, l'étatisme qui a été créé et puis ce qui se passe aujourd'hui en Flandre.

BH - Est-ce que c'est la fin du miracle flamand ? Est-ce qu'aujourd'hui, la Flandre se réveille en se disant, tiens, c'est fini, le miracle flamand des années 90, c'est terminé ; on n'en est, je ne vais pas dire au même niveau que la Wallonie, puisque ce n'est pas du tout la même histoire économique mais voilà, est-ce qu'il y a un réveil, je veux dire, une prise de conscience, que la Flandre, elle n'est pas toute puissante face à l'économie mondiale ?

GN - Je ne veux pas aller aussi loin mais je crois qu'il y a aujourd'hui quand même des problèmes économiques, qu'on voit un peu partout, disons, si on prend le chômage dans le sens large, aujourd'hui, disons, c'est presque proportionnel entre la Flandre et la Wallonie.

BH - Il y a autant de chômeurs en Flandre que, par rapport à la population, qu'en Wallonie, quoi, à peu de choses près ?

NG - Si on prend ça dans le sens large, pas uniquement, les 700.000 chômeurs officiels, mais disons 1,4 million de l'ONEM, on voit que c'est presque en équilibre, côté Sud et Nord, déjà ça, c'est une constatation. Ca veut dire qu'aujourd'hui, on voit que les problèmes économiques touchent autant la Flandre que la Wallonie. Et que bon, dans ce contexte avec disons les problèmes industriels, la Flandre était très vulnérable pour la récession économique.


Lire aussi:
La VRT critique la gestion de Didier Reynders
L'émission "Panorama" diffusée dimanche soir sur Canvas a présenté un terrible réquisitoire contre la gestion du plus gros ministère du pays (30 000 agents, répartis dans 800 bureaux), celui des Finances, rapporte la presse.
Derrière le malaise de l'administration, la démotivation des agents ou la politisation du sommet de l'administration, c'est Didier Reynders, ministre des Finances au cours de la dernière décennie, qui se retrouve sur le banc des accusés.
L'émission se réfère à une étude relevant que l'économie souterraine représente chez nous 21,5 %du produit intérieur brut (PIB), situant la Belgique juste derrière la Grèce (28,3 %) mais très loin devant nos voisins français (14,8 %) ou néerlandais (12,8 %). Ce très mauvais classement a des conséquences pour le Trésor: des moindres recettes à hauteur de 30 à 35 milliards. Autre point noir stigmatisé dans le reportage: l'absence de contrôles. Henri Maus, professeur de Droit à l'Université d'Anvers, souligne que 32.000 entreprises n'ont pas rentré de déclarations en 2008, contre 28.581 qui l'ont fait et ont été contrôlées. Les assujettis à la TVA ne sont que 2,4 %à être contrôlés. Ce laxisme nourrit la fraude fiscale. Le même Maus ajoute qu'en dépit de son énorme pression fiscale (44 % du PIB), la Belgique (grâce au secret bancaire) est citée par l'OCDE parmi les paradis fiscaux que sont le Luxembourg ou Monaco.