samedi 4 avril 2009

(Nouveaux) Blogs "politiques" intéressants

Cela fait un certain temps que la toile du Grand Barnum semble un peu usée, l'ensemble faisant un peu Grand Foutoir, tout comme la blogoliste, qui a fait son temps également.

Un peu de fraîcheur donc, avec une micro-sélection de "nouveaux" aussi sympas, qu'intéressants :


Parlons Politiek



Je prendrai un grand congrès, sauce Flagey


Parlemento.com
débattre, discourir, discuter, palabrer, parler, s’entretenir

MR : Exit El Karouni ? “L’hypothèse la plus probable”
Mustapha El Karouni (MR), absent de la liste pour 2009 ?
Ce samedi (04/04/09), les dirigeants bruxellois du Mouvement Réformateur (MR) sont actuellement en train de passer des coups de fil pour informer les candidats de leur présence définitive sur la liste afin que ceux-ci puissent mettre à profit les vacances de Pâques pour se ravitailler en outils de propagande électorale pour affronter le scrutin régional du 7 juin 2009. Mais le “malaise marocain” continue de plomber la liste MR : après le rapide retrait de Mohammed TIJJINI de la 55e place, le parti n’a toujours pas réussi à offrir une place visible au député sortant Mustapha EL KAROUNI qui, d’après
la base de données du Parlement bruxellois, compte pourtant parmi les députés les plus actifs de l’hémicycle régional.
Suite au refus persistant de ce dernier d’occuper la 21e place effective, c’est Afaf HEMAMOU qui vient d’être confirmée à sa place après un long parcours sur la liste. Revendiquant longuement la 6e suppléance, Mustapha EL KAROUNI n’obtiendra finalement pas gain de cause et préfère encore, pour le moment, garder un silence mais du côté du parti, certains n’hésitent déjà plus à compter sans lui dans la bataille régionale.




Le bien commun
Et si nous devenions des citoyens politiques?


Pour qui je ne voterai pas
Dans la difficile tâche professorale qui consiste à tenir éveillés les étudiants (surtout quand vous donnez un cours de philo, dans la pénombre hivernale, entre 16 et 18h), je recours parfois à “l’incongru”, le “rebrousse-idées”, le “rebrousse-poil”. Aborder par exemple quelque chose d’aussi abscons que la théologie négative chez les mystiques rhénans peut parfois, c’est paradoxal, avoir un résultat. La théologie négative, c’est quoi? Parler de Dieu, non en définissant ce qu’il est, mais ce qu’il n’est pas: cela échappe au risque de limiter par une restriction à la définition, forcément incomplète. Application à la politique?

On vote pour eux
Avis politique, débat d'opinion, brèves, ce blog a pour vocation d'alimenter des réflections sur des sujets de société et de politique.


Coût de la Crise : un siècle de famine mondiale
Janvier 2009 le FMI (fond monétaire international) évaluait le cout de la crise financière et économique à 2.200 milliards de $
D'après différentes sources dont l'ONU, l'éradication de la faim dans le monde coûterait grosso modo 22 milliards de $/an

vendredi 3 avril 2009

Perquisitions chez Van Cau Jr

Brève: Le domicile privé de Philippe Van Cauwenberghe, le fils de Jean-Claude Van Cauwenberghe, a été visité par les enquêteurs dans le dossier Vandezande.

Lire aussi:
De nouvelles perquisitions à Charleroi - 14/03/2009

La Justice a ordonné de nouvelles perquisitions liées à la gestion des fonds de pension de l’intercommunale de Santé publique de la ville de Charleroi (ISPPC), a indiqué ce samedi soir la RTBF dans son journal. Les enquêteurs se sont rendus au siège régional namurois de la banque Dexia et au domicile d’un ex-chef de cabinet de Jean-Claude Van Cauwenberghe. L’une des perquisitions s’est déroulée vendredi au siège régional de la banque Dexia à Namur, lequel gère les relations entre les communes, l’analyse de leurs besoins financiers et la gestion des intercommunales. Les enquêteurs sont restés pendant plusieurs heures dans les locaux de la banque et ont emporté des centaines de documents qui concernent la gestion des fonds pensions. La perquisition ne visait pas la banque en tant que telle, mais bien une employée de la banque.

Fraude fiscale (III)

3ème extrait du Qalu du mercredi 18 février. Les paradis fiscaux et l'impact de la crise :

Peut-on lutter contre les paradis fiscaux ?




G20, suite:
Le G20 décide d'agir contre les "Etats fiscalement non coopératifs".

- La liste noire inclut les pays qui ne se sont jamais engagés à respecter les standards internationaux.

- La liste grise contient 38 pays dont Monaco, le Liechtenstein, la Suisse, le Luxembourg et la Belgique, qui se sont engagés à respecter les règles de l'OCDE mais ne les ont pas "substantiellement appliquées"

- Il existe aussi une liste blanche des pays qui appliquent "substantiellement" les règles internationales, dont la France, la Russie, les Etats-Unis et la Chine. ;;;;-----)))))

Lieberman interrogé par la police

Brève:
"M. Lieberman (ministre israélien des Affaires étrangères) a été interrogé aujourd'hui pendant sept heures et demie par les enquêteurs du Département des fraudes de la police. Il est soupçonné de "corruption, fraude, blanchiment d'argent et abus de confiance, et sera à nouveau interrogé dans le proche avenir".

L'inflation a diminué

Brève de Vincent Van Quickenborne:
L'inflation a diminué de 1,93% en février à 0,62% en mars 2009, soit son niveau le plus bas depuis décembre 1998.

"Une mission d'études" de très haut niveau

"Une mission d'études" pour 8 députés wallons (le président du Parlement wallon, le vice-président, et par parti, sauf Ecolo, le membre du bureau ou le chef de groupe)
11 jours à travers la Californie, l'Arizona et le Nouveau-Mexique, pour trois jours et demi de "travail" et un per diem de 150 euros non-taxé, (réduits de moitié pour les députés qui viennent avec leur conjoint) alors que tous les frais sur place sont compris dans le prix.
Prix total : 80 000 euros, incluant of course le voyage en classes affaires pour les longs courriers.


"c'est intéressant", "c'est le rôle d'un Parlement d'être ouvert sur le monde et de ne pas ignorer ce qui se fait ailleurs"
"ça se fait en toute transparence" et "c'est monnaie courante dans les autres parlements"...


Lire aussi:
Le Congo, chaos sous perfusion
Le Congo est un chaos total. La Wallonie et la Communauté française participent à relever le pays. C'est peu et beaucoup à la fois.
Quarante-huit heures au Congo, ça vous marque un homme. Rudy Demotte l'a constaté cette semaine en allant visiter sur place, à Kinshasa, les projets de coopération mis en place entre la Région, la Communauté et la RDC.
Une aide pas énorme en termes budgétaires : 1,4 million d'euros. Mais qui vaut surtout par l'expertise des gens de Wallonie-Bruxelles qui, à travers la culture, l'éducation et la formation, notamment, participent très modestement, mais fondamentalement, à tenter de relever un pays en plein chaos post-conflit(s).

Philip Hermann ... 2ème partie

Suite de L'interview de Philip Hermann ... 2ème partie.

Je demandais à Philip quels étaient les projets politiques principaux défendus par son parti et il avait commencé par nous expliquer qu'il fallait faire basculer le centre de gravité en région wallonne et à Bruxelles pas simplement pour prendre la place de ceux qui sont actuellement aux responsabilités mais pour apporter le changement auquel la population aspire.

- En matière de gouvernance publique: la vague de scandales, qui a emporté trois ministres-présidents successifs au cours de cette législature, exige de profondes réformes et pas un traitement au cas par cas pour étouffer les incendies lorsqu'ils se déclarent. Il est nécessaire de prendre les mesures qui permettront d'éviter durablement les conflits entre les intérêts privés ou particratiques, et l'intérêt général. Les mesures cosmétiques prises par la majorité PS-CDH actuelle, ne permettent, par exemple, toujours pas de régler les conflits d'intérêts révélés par l'affaire "Onkendaele", le cabinet révisoral Daerden, les nominations politiques récentes dans l'administration publique wallonne, les manques de gestion au Forem, ou encore le détournement de budgets publics à des fins de propagande électorale par André Antoine.

- Il s'agira également de remédier aux incompréhensibles lacunes dans la gestion du patrimoine public, sauf si on ose les attribuer au point précédent, ce que je me garderai de faire. On peut penser à la dégradation continue de notre réseau routier ou fluvial, à nos réseaux d'égouttage, qui sont les seuls à exploser en Europe dès les premières gelées prolongées. On semble préférer en Wallonie lancer de vastes et coûteux chantiers de rénovation après que les dégradations soient devenues irréversibles, voire se lancer dans de nouveaux projets, plutôt que de d'abord en assurer l'entretien quotidien en bon père de famille.


- En matière d'enseignement et plus généralement de formation: plutôt que d'imposer à des écoles où on se précipite d' accepter certains élèves plutôt que d'autres, il est urgent de relever le niveau des écoles où on ne se précipite pas et particulièrement de revaloriser l'enseignement technique et professionnel en lui permettant d'offrir des formations qualifiantes permettant une réelle chance d' insertion professionnelle à chacun de ses diplômés. L'objectif d'un cours de langue, par exemple, doit être de parler la langue et pas de donner une formation à une culture étrangère. Un mécanicien ne doit pas seulement être capable de démonter une deux chevaux mais surtout d'utiliser les outils logiciels nécessaires pour réaliser l'entretien d'une voiture d'aujourd'hui. Il faut pour y parvenir, associer plus les entreprises et les fabricants d'équipement avec l' Ecole et pas seulement avec certains centres de formation du Forem.


- Les enjeux seront particulièrement cruciaux en matière d'emploi. Il faut arrêter de croire et de faire croire que les solutions pourront provenir du public, surtout au niveau d'endettement et aussi de prélèvement que nous connaissons tant sur le plan fédéral que régional. Les solutions aux problèmes d'emplois ne pourront venir que des entreprises privées, qui visent à faire des profits, il est temps d'accepter cette réalité aussi en Wallonie. Il sera ainsi nécessaire de stimuler plus encore la création d'activités (statut des entrepreneurs, accès au capital-risque, coaching et accompagnement notamment en matière de transmission d'entreprises, soutien aux réseaux d'entreprises et animation, etc.) et d'attirer chez nous des entreprises, qui font des bénéfices, en renforçant encore la position concurrentielle de notre région, notamment par la qualité de nos infrastructures (routes, chemins de fer, aéroports, parcs industriels), grâce à la formation de notre main d'oeuvre mais aussi en utilisant de préférence l'outil fiscal plutôt que la subsidiation conditionnelle des entreprises, qui a révélé toute son inefficacité.

- Enfin et c'est un thème, qui me tient particulièrement à coeur, il faudra réorienter l'économie et la croissance vers des objectifs qui permettront de diminuer notre dépendance énergétique et de résoudre les enjeux climatiques.
Contrairement à ce que certains intellectuels à tricot prétendent, la décroissance, et son cortège de chômage, de pauvreté et de misère, n'est pas la réponse à ces enjeux. Les solutions à ces questions seront technologiques et devront être industrialisées, si elles veulent atteindre leurs objectifs. Jusqu'à preuve du contraire, on n' a encore rien trouvé de mieux que l'économie de marché pour réussir à industrialiser des technologies.
Certes, les pouvoirs publics peuvent et doivent contribuer à cette réorientation, notamment en assumant leurs responsabilités en tant qu'acteurs économiques, gestionnaires de parcs immobiliers (y compris de logements sociaux), automobiles, et aussi en tant qu'opérateurs de services publics. En dépit de tonitruantes déclarations d'intention, il s'agit aussi en priorité de rattraper le retard accumulé en matière de transposition dans la législation wallonne de dispositions, déjà décidées au niveau européen.

On peut citer, par exemple, la certification énergétique des bâtiments, la rénovation et l'isolation des bâtiments scolaires ou encore le fait que 5% des logements sociaux se chauffent encore avec des convecteurs électriques. Ces chantiers sont gigantesques, de même nature que l'adaptation de nos sociétés à la démocratisation de l'automobile, et capables de générer une croissance économique proportionnelle. Il est urgent de saisir cette opportunité de redéployer durablement l'économie wallonne et de remettre sa population au travail.


- La Belgique, la Francophonie et Bruxelles, dans tout cela ?

Comme beaucoup, les questions communautaires m'attristent plus qu'elles ne me passionnent. Je me réjouis pourtant que la fédération du MR compte une importante et influente composante FDF (même si je ne suis pas d'accord, pour le dire calmement, avec la manière dont celle-ci exerce parfois cette influence), qui a à cœur de défendre les intérêts de Bruxelles et aussi des habitants de la périphérie.

Pour le bien même de nos compatriotes flamands, il est important de ne pas céder sur un certain nombre de principes comme le respect du suffrage des électeurs et la nomination des trois bourgmestres de la périphérie, ou le refus de conditionner l'octroi de prestations sociales ou l'exercice de droits civils à des exigences linguistiques (Wooncode, achats de terrain, accès à une plaine de jeu, etc.), particulièrement dans les communes de la périphérie bruxelloise.

Ces questions, même si elles sont instrumentalisées avec verve par les chantres du mouvement nationaliste flamand, portent en elles les germes d'un repli identitaire nauséabond. Il ne s'agit donc pas d'un problème de communication mais de questions de principes, qui, vues de l'étranger et même si elles peuvent parfois s'expliquer par rapport à une histoire commune, où les francophones n'ont pas toujours eu le beau rôle, peuvent même apparaître comme de dangereuses et, en tout cas, inacceptables dérives.

Quant à une réforme de l'état profonde, qui transférerait de larges pans de compétences au niveau régional, il me semble urgent de parvenir à des compromis équilibrés si nous voulons éviter une séparation de notre pays dont chacun sortira d'ailleurs perdant.
Quelques bémols: cette réforme ne peut consister en une énième tentative de réaliser le grand rêve des nationalistes flamands, d'une flamandisation de Bruxelles en vue d'une indépendance à terme d'une Flandre, qui engloberait Bruxelles.

Octroyer des droits et avantages supplémentaires aux Bruxellois, qui feraient allégeance à la Flandre, est simplement inacceptable et justifie le renforcement de la région bruxelloise et de son indépendance financière.Ces compromis doivent être équilibrés.
Il est donc parfaitement illusoire de poser de quelconques préalables à la négociation. Tous les problèmes doivent être sur la table et seule une solution globale, où chacun devra faire des concessions douloureuses, peut être envisagée.

A la date anniversaire des précédentes élections législatives, j'ai créé un sondage sur internet comme un outil d'aide à la décision pour nos politiques: http://www.jevotepourlabelgique.be/, où les nœuds à trancher sont présentés et où chacun peut exprimer son avis. Il reste d'ailleurs encore aujourd'hui en ligne.


- Et Liège, aussi ...

Liège, c'est ma ville. Même si j'ai beaucoup voyagé, si j'ai habité, étudié, travaillé ailleurs, parfois durant de longues périodes d'ailleurs, je n'ai jamais perdu le contact avec "ma" ville. Quand je retourne dans le "carré" ou sur la place du marché, même si je suis resté longtemps absent, je suis toujours sûr d'y retrouver des amis et de passer une bonne soirée.

J'y suis viscéralement attaché et j'ai mal à ma ville !!! Elle m'a vu grandir, je l'ai connue joyeuse, trépidante, festive, j'en connais les secrets, les trésors aussi et j'ai malheureusement aussi assisté à son déclin, à sa paupérisation "inéluctable". Même si aujourd'hui, un timide frémissement semble se faire jour, je suis vraiment en colère contre la majorité PS-cdH aux commandes de celle-ci depuis plus de 25 ans. Je ne parviens pas à comprendre que sa population renouvelle ce mandat depuis si longtemps sans jamais sembler s'étonner d'un si pitoyable bilan.

A Liège, nous avons vécu d'incroyables feuilletons politico-judiciaires où d'anciens ministres se sont faits assassiner ou se sont suicidés après avoir été inculpés d'assassinat, où la place principale, au cœur de la ville, a été laissée à l'abandon pendant plus de 20 ans, où on a creusé des trous partout pendant plusieurs années pour un métro qui n'a finalement jamais existé, le reste est à l'avenant, les pouvoirs publics se sont tellement discrédités, que plus personne ne semble croire désormais qu'un changement soit même possible. Me battre contre une telle résignation, est au cœur de mon engagement en politique...il faut bien que certains s'y collent !!! ;-)


- En dehors de la politique …

Je ne suis venu à la politique que sur le tard et après avoir connu quelques réussites professionnelles. Mon existence, mon horizon ne se réduit donc pas à la politique. J'ai la passion de comprendre, d'observer, d'analyser. Je lis donc beaucoup et je m'informe constamment, j'adore le débat, la confrontation des idées, convaincre...mais je n'ai jamais cessé d'apprendre. J'aime également l'enthousiasme de la création, monter des projets, les réaliser, les voir prendre vie, et aussi se confronter aux innombrables difficultés. J'adore l'intensité des moments décisifs, déterminants, où la réalité bascule.
De manière plus anecdotique, j'aime aussi beaucoup jouer au poker avec des amis, aux échecs. Par dessus tout sans doute, j'aime la mer, la plongée sous-marine, la voile. J'ai longtemps skipper professionnellement des voiliers et leur équipage pendant mes vacances. J'ai aussi convoyé, avec un ami, un petit voilier de 12 mètres de Nieuwpoort jusqu'en Martinique au lendemain de mon service militaire, juste avant d'entrer dans la vie active. Une expérience inoubliable... et pas oubliée. Toujours au creux de l'âme, l'envie de reprendre la mer pour ne plus jamais revenir et... se dire aussi que c'est possible. :-)


-Je voulais aussi ajouter pour terminer que …

Même si cela a souvent été dit, même si la plupart des gens se désintéresse aujourd'hui de la politique, ce scrutin du 7 juin prochain sera déterminant. Faire basculer le centre de gravité n'est pas un vain mot, n'est pas une illusion. Jamais depuis plusieurs dizaines d'années, nous n'avons été aussi près d'un véritable changement en Wallonie et avec cette crise financière, qui n'est que le reflet de crises plus profondes (énergétique, climatique, eau, alimentaire), jamais ce changement n'a été plus nécessaire. Alors la campagne sera dure, nous assistons depuis plusieurs mois à une véritable chasse à l'homme contre Didier Reynders. Les attaques personnelles n'ont pas cessé depuis sa victoire au dernière élections fédérales alors que son action comme ministre des finances a certainement permis de sauver le système bancaire belge et aussi européen. Avant le sauvetage de Fortis, souvenons nous que les banques...on les laissait parfois faire faillite: Bear Stern, Northern Rock, Lehman Brothers ou encore Kaupthing.

Mais il ne faut pas avoir peur. Si ce changement est nécessaire et même si les adversaires politique du MR ne manqueront d'agiter les épouvantails, je suis convaincu qu'il est possible de sortir par le haut de ces crises. Cela exigera des efforts, du travail et ce ne sera pas facile...mais le désespoir n'est pas permis, ces crises sont aussi des opportunités qu'il nous faudra saisir. Le programme du MR se décline en propositions concrètes, qu'il est possible de mettre en oeuvre immédiatement. Il est réaliste et crédible, ce ne sont pas ses moindres qualités.Et encore merci de me donner l'occasion de me présenter sur ton blog.


C'est avec grand plaisir, Philip.

A bientôt !

jeudi 2 avril 2009

Une retraite à 800.000 euros par an

Brève: La pension de retraite du président de BNP Paribas, Michel Pébereau, atteindra 800.000 euros par an, dont 700.000 seront versés par la banque.
BNP Paribas a bénéficié d'une injection, d'un montant de 5,1 milliards d'euros, dans le cadre du plan de soutien au secteur bancaire.

NB: La révélation mardi que le président de la Société Générale Daniel Bouton aurait droit à une retraite de 730.000 euros par an a suscité une polémique, la banque ayant bénéficié d'une mise de fonds publics de 1,7 milliard.

Au cdH, on mouille, certains se noient

Après les «Zones humides» de Charlotte Roche", Jo-Mascara" (comme dirait le Général) va "se mouiller pour Bruxelles" ... mais Denis Grimberghs c,hef de groupe cdH au parlement bruxellois, quitte les instances de son parti ...

Extrait d'une interview parue dans la Libre

Mais pourquoi ne pas avoir pris la tête de liste à Bruxelles, dès lors?

Parce que Benoît Cerexhe a été un excellent ministre régional, je viens donc le soutenir. On m’a demandé de prendre la deuxième place. Je m’inscris à fond dans le programme que le CDH défend pour Bruxelles et nous allons nous battre pour défendre notre bilan régional ...


Ne faudrait-il pas obliger les personnes qui se présentent sur des listes à siéger dans les assemblées où ils sont élus?

Mais je n’ai aucun problème à prêter serment à la Région bruxelloise. Je suis juste empêchée le temps que je suis ministre fédérale. Charles Picqué aussi, quand il monte soutenir une liste au fédéral, il est empêché. Je voudrais, en revanche, qu’on regroupe les élections. Tout est mêlé: régional, fédéral, européen... J’aurais bien aimé qu’on regroupe les scrutins dès cette élection...

Voter pour le fédéral en juin, donc?

Je ne veux pas créer une crise politique. Mais s’il y avait eu un accord ,moi je n’avais aucune objection à fédérer les scrutins.

Est-il normal que des personnes se retrouvent le même jour sur deux listes différentes: régionale et européenne?

Si on a un système qui l’interdit pour tout le monde, je le soutiendrai. Mais tant que ce n’est pas interdit... L’important, c’est d’être transparent et dire aux gens où on va siéger. Tout le monde est confronté au problème: Jean-Marc Nollet quand il était à la Communauté française, il a été tête de liste au Fédéral en 2003. Isabelle Durant a été élue au Sénat, elle part à l’Europe deux ans après. Olivier Chastel aussi. C’est un scrutin important. Jean-Michel Javaux poussera une liste, Didier Reynders aussi. Tout est intimement lié entre fédéral et régional.

Mais le même jour, l'électeur aura le choix entre Anne Delvaux, candidate effective à l'Europe, et Anne Delvaux, effective à la Région wallonne...

La liste du Brabant wallon n’est pas encore arrêtée. Mais qu’elle vienne soutenir la liste dans le Brabant wallon dans une équipe, c’est bien. C’est bien de se mouiller pour l’équipe. En étant clair dans son discours.

La montée d'Ecolo dans les sondages, ça vous inquiète?

Non parce que nous montons aussi depuis dix ans. Moi je ne fais pas campagne en regardant les autres. Quand je commence une course, je ne regarde pas à droite, à gauche, derrière moi. On a un programme ambitieux pour gérer la crise, je ne m’occupe pas d’Ecolo, du PS et du MR. Je ne les critiquerai pas. Les Ecolos, ils sont dans l’opposition donc ils fédèrents les mécontents, ils font rêver. Mais il faut aussi savoir gérer. En 1999, ils étaient à 20 pc. Quand ils sont sortis du gouvernement, ils étaient à 7 pc. Il y a une capacité à gérer qui est reconnue chez nous: on continue de monter tout en étant dans les majorités.

Cela dit, les verts mordent sur votre électorat: le centre...

Les Ecolos, et ça en désespère beaucoup chez eux, oublient très fort de dire qu’ils sont à gauche. Ils essayent d’attirer, via des convergences avec le MR, un électorat centriste et de droite mais à qui ils oublient de dire qu’ils sont de gauche... Les gens ont oublié le bilan de leur gestion en Communauté française, bilan pour lequel ils avaient été largement sanctionnés. L’interdiction des devoirs à l’école, le poids des cartable,... Mais je respecte Ecolo. J’ai de bons contacts avec Javaux.

Philippe Moureaux appelle à reconduire l'olivier à Bruxelles. Qu'en pensez-vous?

Que c’est une coalition qui peut se targuer d’un bon bilan, sans couac, avec une vision plus sociale de la ville. Mais nous allons les mains libres aux élections.

Mais vous imaginez quand même plus facilement porter un projet politique avec le PS, Ecolo ou avec le MR?

C’est qui le MR? A Bruxelles, vous avez le FDF qui entre en conflit avec une autre faction. C’est très nébuleux. Il y a beaucoup de lignes, de tendances. On verra.


Lire aussi:
Halis Kökten (CDH) : “Je démissionne si je n’ai pas en plus la 4e suppléance!”
Le site de campagne de Halis Kökten annonce sa 10e place effective sur la liste CDH, page accédée le 27/03/09
L’annonce de la liste provisoire CDH hier soir n’a pas fait que des heureux parmi les candidats à la candidature. A peine la liste publiée sur Parlemento que des rumeurs de démission ou de retrait ont fait surface concernant deux candidats (Fatima Moussaoui et Halis Kökten) qui semblaient très en colère à la sortie du siège du parti centriste.
Certain qu’il obtiendrait la 10e place sur la liste, Halis Kökten avait déjà préparé son slogan “10 comme le Zidane du CDH” et affiché fièrement cette 10e place sur la page d’accueil de son site internet. Mais voilà, les dirigeants du parti l’ont relégué en 12e effectif, un perte de deux places qui ne change pas grand chose pour le célèbre candidat de la communauté turque de Bruxelles mais
La rose de Médine n’en décolère pas moins.

Hypocrisie électorale
Pour tenter d’emporter un maximum de voix, plusieurs partis politiques ont choisi d’envoyer au feu les gros faiseurs de voix tout en sachant très bien que ces gens, populaires, ne siégeront pas dans l’assemblée où ils ont été élus. Ils auront juste apporté leurs voix dans l’espoir que leur liste recueille un maximum de suffrages et participe ainsi au partage du pouvoir au lendemain du 7 juin.
Qu’une gloire nationale pousse une liste régionale ou européenne, à la dernière place des suppléants, cela peut à la limite se concevoir. Mais qu’un ministre ou un président de parti se propulse en ordre utile, tout en sachant très bien qu’une fois élu, ils tourneront les talons, cela n’est pas très glorieux. La même hypocrisie concerne les personnes qui seront à la fois candidats à la Région et à l’Europe. Quel est le sens de ces doubles candidatures ? Même les écologistes, qui semblaient échapper à ces pratiques politiciennes, semblent être tentés de placer Jean-Claude Defossé (ex-RTBF) sur les listes régionales et européennes.
Bien sûr, les grands stratèges des partis politiques assureront que "les autres" le font aussi et qu’à l’étranger, on pratique aussi ce genre d’ubiquité électorale. C’est regrettable. La règle devrait être celle-ci : on est candidat dans une seule assemblée; on siège là où on est élu. Et enfin, quand un ministre est candidat dans une autre assemblée que celle devant laquelle il est responsable, il démissionne.
Trop rigide ? Non. Simplement logique et respectueux de l’électeur.

Vingt ans après, Milquet veut à nouveau l'enseignement
La présidente du cdH Joëlle Milquet a affirmé samedi devant les militants de son parti que celui-ci revendique la compétence de l'enseignement en cas de participation au prochain gouvernement de la Communauté.

Milquet: "Ecolo de dire qu'il est de gauche"

“ Faux ” candidats, ça suffit!
Se présenter sur deux listes à la fois: tous le font, mais ce n’est pas normal
Il y avait déjà les candidats de fin de liste, ceux qui sont presque là “ par sympathie ”, à peine pour faire le plein de voix, car ce n’est pas donné à tout le monde d’être populaire, mon bon monsieur.
Il y a maintenant “ ceux qui se mouillent ”, des candidats en ordre utile pour être élus à l’Europe ou à la Région, mais qui n’ont évidemment aucune envie d’y siéger. Suprême coquetterie, ils l’annoncent d’emblée, par souci de transparence! Faute avouée...
Nous ne ciblons ici aucun parti, puisque tous se laissent tenter par ce péché mignon: de Milquet à Javaux, de Di Rupo à Reynders, en passant par les Magnette, Wathelet, Chastel ou Delizée.
Tête de liste européenne au cdH, Anne Delvaux nous l’avouait hier: ce n’est pas son choix de soutenir la liste régionale en Brabant wallon, mais elle fait ce que son parti lui demande.

Le «oui» l'emporte à 95,2%

Brève: Mayotte devient le 101e département français, le 5e DOM...

PS: Wallonie-Bruxelles le 102ème, après les élections ;-) ?

mercredi 1 avril 2009

1er avril et mauvaise(s) blague(s) ?

Réforme du livret d'épargne le 1er avril: la mauvaise blague de Reynders (PS)
Le PS a qualifié mardi la réforme du livret d'épargne du ministre libéral des Finances Didier Reynders de "corporatiste" et "conservatrice". Celle-ci sort ses effets mercredi, le 1er avril. Une "mauvaise blague", fustige le PS.

Lire aussi et surtout:
10% de Belges voteront par sms
Une grande nouveauté fera son apparition lors du scrutin du 7 juin. 10% des belges pourront voter par SMS. C'est une possibilité, ce n'est pas une obligation. La Suisse comme les Pays baltes, par exemple, l'ont déjà expérimenté à plusieurs reprise

Chat avec un prince du royaume
Exclusif, chat en cours Les régionales vont-elles sonner le glas de la famille royale? Faut-il affecter une dotation royale à la Wallonie? Nos princes devraient-ils travailler? Chattez avec un prince du royaume, dès 11 heures. Une rencontre animée par Frédéric Jannin et Gilles Dal.

Alizée Poulicek attachée de presse de Benoît XVI ?


Extrait du JT du 12 mars 2009 de la RTBF

«ViRé», pour «Virage Révolutionnaire»

Première audience au procès de "La Carolorégienne"
La première audience du procès de "La Carolorégienne" a eu lieu mercredi devant le tribunal correctionnel de Charleroi. Elle a duré moins d'une demi-heure, le temps d'accorder les agendas des différentes parties à la cause. Le tribunal consacrera pas moins de cinquante heures d'audience à ce dossier.

Bazardé, Bozar se change en Mooizar
On connaît le problème auquel sont confrontées nos institutions culturelles et scientifiques restées, tant bien que mal, dans le giron fédéral. Le bilinguisme officiel leur impose des appellations à rallonges et invendables, à l’inverse du marketing requérant des enseignes "peps".

Dedecker et Delpérée harponnent Laurent
« Des propos irresponsables et incitatoires à une conduite incivique »
Armand Dedecker (président du Sénat, MR) et Francis Delpérée (chef du groupe cdH du Sénat et ex-éminent constitutionnaliste) ont rédigé conjointement une proposition de résolution qu’ils déposeront au Sénat dans les prochaines semaines. Celle-ci incrimine la manière dont le Prince se serait vanté de « comportements inciviques ». Propos qui « desservent l’image du Royaume » et « incite à des comportements dangereux sur nos routes ». Le Sénat s’indigne…

Le capitaine (du Titanic)

Di Rupo: "Le capitaine (du Titanic) doit être sur le pont dans les moments difficiles"



Nous sommes un 1er avril, mais la vidéo et
les propos du Camarade Président sont bien authentiques .... si, si , si ...


Je dois être un directeur de cirque aberrant, car -paraît-il -, "Il serait aberrant de mettre en doute les capacités d'Elio Di Rupo". Ce dernier sera "sans poll des militants", ... mais à l'unanimité, la fédération socialiste de Mons-Borinage - allez comprendre -, tête de liste aux prochaines élections à Mons.

Il fut une époque où le cirque Bouglione installait déjà ses saltimbanques* , place Flagey ...
L'Histoire est un éternel recommencement, parait-il.



*Un saltimbanque: personnage obsessionnel (il voit des "crises libérales" partout, ayant disposé d'un poste "satin" comme administrateur de banque.



Lire aussi:
Je prendrai un grand congrès, sauce Flagey
En vrac : - Comment font-ils pour si bien la chanter ?

Elio, morceaux choisis
"savoir si oui ou non les progressistes, et principalement le PS dans notre pays, seront à même de protéger notre société des dérives libérales.""Qu'il commence d'abord à nous protéger des dérives socialistes, 80 % du travail sera fait."À l'échelle de l'Europe, l'idéologie libérale nous mène, si l'on n'y prend garde, au désastre social"Je reconnais que l'idéologie socialiste marche: voyez le nombre de travailleurs en Wallonie. Comme ils sont tous, soit au chômage, soit fonctionnaires, ils ne verront pas passer la crise.Ni la reprise d'ailleurs.

"Surveiller les marchés, ce n'est pas du bolchevisme"
Le rapport du PS sur la crise fina…
Le PS propose une batterie de dispositions pour en rétablir la primauté de l'économie réelle sur la finance. Parmi elles, le parti propose de réglementer de manière drastique la titrisation des dettes et organiser une surveillance des marchés au niveau européen et mondial, sous l'égide de l'ONU.Bruxelles (L'Echo) - Elio Di Rupo se contient généralement dans un langage châtié. Là, il ose l'expression "coup de gueule". D'une part, pour comparer le système financier à "un canard qui court sans tête", incapable de pointer les responsables et, dès lors, de les sanctionner.

Di Rupo: « L'idéologie libérale, ça suffit ! »
Elio Di Rupo révèle au « Soir » le slogan de campagne des socialistes pour le 7 juin. Le président du PS cloue au pilori l'« idéologie libérale », comme le ministère des Finances. Et récuse tout plan « austérité ».
Place Flagey, à Bruxelles, dimanche, le PS convoque son « seul et unique grand congrès de campagne » : programmes, listes électorales le matin ; « Rouge festival » l'après-midi. Martine Aubry en invitée du jour.
À deux mois des élections, le boulevard de l'Empereur se choisit un slogan ("Nos valeurs ne sont pas cotées en Bourse. Nos actions profitent à tous") qui colle de tout près à la crise. Le voici dévoilé. Et expliqué.
Elio Di Rupo est intarissable…
Votre slogan renvoie à votre leitmotiv : la « crise libérale »…
Car c'est l'enjeu des élections du 7 juin. Le problème n'est pas « PS versus MR », « MR versus PS », etc. Mais de savoir si oui ou non les progressistes, et principalement le PS dans notre pays, seront à même de protéger notre société des dérives libérales.
À l'échelle de l'Europe, l'idéologie libérale nous mène, si l'on n'y prend garde, au désastre social. Elle crée de grands oligopoles économiques, ne garantit pas la concurrence, ne profite pas aux citoyens, nuit à l'emploi… Le Parti socialiste européen (PSE) a un programme alternatif : contrôler le secteur bancaire et financier, le réorienter vers l'économie réelle ; interdire tous les fonds spéculatifs dans les paradis fiscaux…
Mais les partis socialistes, qui ont participé nombreux au pouvoir en Europe, ont été partie prenante à cette « dérive »…
Mauvais procès. Les socialistes et sociaux-démocrates ont agi pour le moindre mal, mais ils ont été piégés par l'idéologie dominante qui a conquis les âmes il y a 20 ans. Ce fut une rupture. Une idéologie ultralibérale a triomphé dès lors, qui prétendait annoncer la « modernité » ! En plus, ils ont été confrontés à la règle de l'unanimité dans la prise de décision européenne, qui a permis par exemple à un pays comme la Grande-Bretagne de refuser dès le départ toute contre-mesure, toute harmonisation fiscale, et le reste.
Vous parlez d'une « rupture » il y a 20 ans. Laquelle ?
Avant Reagan-Thatcher, l'Europe avançait dans un autre esprit, cela depuis 1957 : rapprocher les législations, envisager pas à pas des politiques communes… Puis, ce fut la rupture : il fallait réduire le rôle de l'Etat, « déréguler » au maximum. Des cercles d'affaires, des groupes de réflexion, des « think tanks » ont opéré. Cette période historique s'achève. Sur le terrible échec que l'on voit.
Cette idéologie libérale, chez nous, c'est…
… C'est d'abord le scandale de la fraude fiscale. Ce n'est pas le président du PS qui le dit, mais le professeur Michel Maus, de l'université d'Anvers : la fraude en Belgique est nettement supérieure aux pays voisins, et elle pèse sur les recettes de l'État. Le ministère des Finances est parmi les plus mal gérés du pays. Plus : depuis qu'il existe, il n'a jamais été aussi mal géré.
Mais vous êtes au gouvernement, responsable collectivement de ce qui s'y passe, notamment au ministère des Finances…
Allons, vous savez bien que les membres d'un gouvernement ont chacun leurs responsabilités, que chacun gère son département ! Non, les experts et les analystes sont formels aujourd'hui. C'est une catastrophe.
Didier Reynders doit, selon vous, quitter l'Hôtel des Finances ?
Je n'attaque personne. Je constate le problème pour l'État.
Un État promis à l'austérité…
L'austérité ? Une idée de la droite. Pour aider les banques, l'État a déboursé des sommes considérables, emprunté, s'est endetté, et maintenant, il faudrait des plans d'austérité pour faire payer aux citoyens les erreurs et la cupidité des fauteurs de crise ? Tant que les socialistes seront au pouvoir, il n'y aura rien de tel.
Un plan d'assainissement soutenable dans le long terme pour combattre les déficits budgétaires, d'accord, mais il faut surtout redonner la confiance, et dire aux gens : « On ne va pas vous plumer ! »
Mais les déficits ? Qui paiera ? Il faudra de la responsabilité…
Pas de confusion : l'irresponsabilité est dans le chef de ceux qui ont laissé se propager l'idéologie libérale qui a conduit à cette impasse. Quant aux déficits : progressivement, on peut rattraper tout cela en luttant contre la fraude fiscale et en faisant en sorte que le ministère des Finances fonctionne enfin.
Et cela suffira ?
Certainement. Cela suffira à résorber une grande partie des déficits publics. De meilleures recettes, sans impôts nouveaux.
Élections régionales : dans les poches de chômage en Wallonie, les libéraux du MR voient l'échec patent des socialistes.
Quand on pense d'où l'on vient !… Ceux qui se sont enrichis sur le dos des Wallons et qui sont partis avec l'argent !… Ajoutez que, tout un temps, beaucoup d'investissements ont été orientés vers le nord du pays. C'est fini. Là encore, ce sont les experts qui le disent, la Wallonie est devenue une « terre d'investissement ».
Mais ce message de la reprise wallonne passe-t-il ?
La réalité est là, quantifiée par les experts internationaux, le bureau de la KBC. Les gens prennent conscience de ce qui se passe.
Pour l'enseignement, en tout cas, ils comprennent mal…

«ViRé», pour «Virage Révolutionnaire»

Nouvelle idée de Rudy Aernout: créer le «ViRé», pour «Virage Révolutionnaire», avec Anne-Marie Lizin.


Ne ratez pas la vidéo ...

Le "cœur du mal wallon"

Et non, ce n'est pas un 1er avril et pourtant, la situation du Forem est tellement incroyable ...


"Nos valeurs ne sont pas cotées en bourse" et "Nos actions profitent à tous !"

"Des actions pour tous", même pour ceux qui ont déjà un emploi, avec des valeurs qui ne sont pas cotées en bourse, pour cause de nette toxicité ...


Scandalomyre au Forem, les réformateurs proposent au "plus mauvais ministre de l’Emploi que l’on ait connu", douze tâches "incontournables", dont :


- mettre le Forem sous tutelle;

- établir le compte (plus de 7,5 millions ?) des montants indûment versés par lui, singulièrement via les aides à l’emploi;

- publier le cadastre desdites APE; clôturer immédiatement toute relation contractuelle avec les prestataires de services dans les dossiers litigieux;

- communiquer au Parlement le ou les rapport(s) du comité d’audit;

- entendre au Parlement président du Comité de gestion, auditeurs, réviseurs, commissaires
M. Borsus :

"Je suis sidéré du nombre de personnes qui n’ont rien vu"

- suspendre tout engagement contractuel; communiquer les montants d’honoraires d’avocats consultés par le Forem sur son fonctionnement; clarifier la liste des personnes ayant bénéficié de "coaching" d’"assessment";

- les inviter à retirer leur candidature; clarifier les éléments liés aux centres de compétence et aux résidences administratives (déterminant les frais de déplacement);

- interdire à tout membre du comité de gestion de délibérer sur toute aide à laquelle il trouve un intérêt.

Lire aussi:
Forem: Méan reconnaît l'une ou l'autre erreur
L'administrateur-général du Forem, Jean-Pierre Méan, a reconnu, l'une ou l'autre "erreur", "maladresse" ou "approximation" dans la gestion de l'institution. Mais il a balayé les accusation lancées par l'opposition après la publication du rapport de la Cour des comptes.
Le Forem et Méan sous tutelle
Le gouvernement wallon procédera à une réforme importante de la structure de décision au sein du Forem. Le comité de gestion de l’institution recrutera un nouveau directeur du Forem support qui sera notamment chargé des marchés publics à la place de l’administrateur-général, Jean-Pierre Méan.

mardi 31 mars 2009

Petit bêtiser politique

Clin d'oeil à Olivier Salomé ...

Ce type doit vraiment se faire soigner

Après s'être présenté dans un mouchoir de poche, côté francophone, à Matin Première, Mise au point et son concurrent èrtéhèlien, .... Yves Leterme ne viendra pas à la commission parlementaire :


Ce microgonadoclaste ne témoignera pas devant la commission parlementaire qui analyse la gestion de la crise financière. Il dit suivre l'aimable recommandation d'Herman Van Rompuy, qui lui avait conseillé de ne plus s’exprimer dans le dossier Fortis … mais dans les médias, triple buse !

Ce type a un problème comportemental grave.


En fait il n'est pas le seul; à côté de la schizophrénie de l'ex-premier, il y a aussi les névrosés obsessionnels ... et médiatiques - « D’abord, comme à son habitude, le PS a de nouveau demandé à ce que les auditions se fassent en séance publique. Il y a eu un petit débat autour de la question. Le huis clos n’a pas été levé par les rares membres de la commission qui étaient présents, ce qui a permis plus de sérénité » -:


Laurette Onkelinx :
a affirmé lundi devant les parlementaires que l’idée d’utiliser les 125 millions d’actions Fortis aux mains de l’État pour le vote lors de l’assemblée générale des actionnaires, en février dernier, venait en direct du ministre des Finances. Elle s’est montrée catégorique. Selon la socialiste, qui s’y est opposée d’emblée soutient-elle, Didier Reynders a proposé cette formule en conseil des ministres, la veille de l’AG ; et Luc Coene ainsi que l’avocat de l’État ont aussi plaidé en ce sens en comité ministériel, le soir, mais se sont heurtés à l’hostilité du gouvernement. On connaît la suite : le dérapage en AG, où l’accord Fortis-Paribas est recalé, notamment parce que la velléité d’utiliser les 125 millions d’actions a braqué certains actionnaires.

Yvan Mayeur :
« Didier Reynders est venu nous répéter que c’est en assistant au match Standard-Anderlecht, le vendredi 26 septembre 2008, qu’il a appris les grandes difficultés de Fortis ; dans les loges, avec Yves Leterme, alors Premier ministre, et Guy Quaden, gouverneur de la Banque nationale. Je suis très sceptique ». Le krach bancaire n’avait pas été « prévu » ? Le ministre des Finances exonère la commission de contrôle des banques et des assurances (CBFA) de toute responsabilité, et son pilote, Jean-Paul Servais : « En revanche, il cite… l’Organisation mondiale du Commerce et Pascal Lamy, le Fonds monétaire international et Dominique Strauss-Kahn, la Banque nationale et Guy Quaden… Trois institutions pilotées par des personnalités socialistes ! Suivez mon regard. Jean-Paul Servais, lui, son ami libéral, le plus concerné par tout cela, n’a rien à voir… »
"Il nous a expliqué la crise pour les nuls, confirmant ce que l'on savait déjà"
Yvan Mayeur ne pouvait mieux résumer sa situation.

lundi 30 mars 2009

Le chômage temporaire coûte trois fois plus

Brève: L'ONEM a déboursé en février le montant record de 143 millions d'euros d'indemnités pour chômage temporaire, un montant trois fois supérieur à celui déboursé il y a un an. Après seulement deux mois, l'ONEM a déjà utilisé 29% du budget annuel, pourtant doublé, qui lui a été alloué à cet effet.


Lire aussi:
Le Forem, "symbole de la malgouvernance wallonne"
Le MR a été très dur en vers le Forem, l'organisme chargé de la promotion de l'emploi et de la formation. Le Forem symbolise la malgouvernance wallonne, estime le MR. Selon lui, le rapport de la Cour des comptes, rendu public la semaine passée, contient tout ce qu'il ne faut pas faire en matière de gouvernance publique.
La Commission de l'Emploi du parlement wallon examinera mardi l'audit de la Cour des comptes sur l'Office régional de l'emploi et de la formation. Les Réformateurs n'ont pas mâché leurs mots sur le contenu de ce document qui, d'après eux, révèle au long de ses 170 pages la méconnaissance voire la violation de la loi au sein de l'institution, le règne de l'arbitraire, quand il ne s'agit pas du clientélisme.
Le MR réclame l'adoption de 12 mesures, notamment la désignation immédiate d'un manager de crise investi de pouvoirs illimités pour mettre de l'ordre au Forem, l'établissement du compte total des indus et la récupération par le Forem des sommes versées sans justification via les aides APE, la fin immédiate de toute relation contractuelle avec les prestataires de service dans les dossiers litigieux, etc.
Les Réformateurs ne demandent pas la démission de l'administrateur général du Forem, Jean-Pierre Méan, tant celle-ci va de soi selon eux."Dans la situation actuelle, la question n'est pas de savoir s'il va démissionner mais quand et avec qui", a souligné le député Willy Borsus.

La Commission défend les indemnités de départ des commissaires
(Merci Chaos Theory)

A l'heure où les "parachutes dorés" des grands patrons font polémique un peu partout en Europe, la Commission européenne a été contrainte lundi de défendre le généreux régime d'indemnités de départ en vigueur pour les commissaire européens.
En vertu des règles en place, un commissaire européenne qui quitte ses fonctions à Bruxelles continue à toucher durant trois années une "indemnité transitoire" variant de 40 et 65% de son salaire de base, et ce même s'il retrouve immédiatement un autre emploi.
Le salaire de base d'un commissaire européen est actuellement de 19.909 euros mensuels avant impôt, montant auquel s'ajoute une indemnité de résidence ainsi que des indemnités de représentation. "Ce sont les Etats membres qui ont fixé cette durée ainsi que le niveau de salaire", s'est défendue lundi Valérie Rampi, porte-parole de la Commission européenne en charge des questions administratives. "Nous ne faisons qu'appliquer les règles".
Ces indemnités transitoires, qui visent à assurer la "réinsertion professionnelle" des commissaires européens, selon l'exécutif européen, sont versées durant une période de trois années, même si les bénéficiaires décrochent un autre emploi entre-temps.
Ce régime est actuellement d'application pour l' ancien commissaire chypriote Markos Kyprianou, ainsi que son collègue italien Franco Frattini qui, début 2008, ont tous deux volontairement quitté Bruxelles pour devenir ministre des Affaires étrangères dans leur pays respectif.
Le Britannique Peter Mandelson, ancien commissaire européen au Commerce, a lui quitté Bruxelles à l'automne dernier pour le poste de ministre du Commerce de Gordon Brown. Selon les médias britanniques, celui-ci toucherait actuellement quasiment un double salaire grâce à ses "indemnités transitoires" européennes.
Lancée à quelques mois des élections européennes par le think-tank britannique eurosceptique Open Europe, la polémique trouve un écho particulier à l'heure où les généreux "parachutes dorés" accordés aux dirigeants d'entreprises en cette période de crise font débat un peu partout en Europe.
Interrogée à ce sujet lundi, la Commission européenne a toutefois refusé la comparaison entre son régime d'indemnités et les "parachutes dorés".

Luc Van den Brande, secrétaire général du Conseil de l’Europe ?

Isabelle Durant est l'invitée de Matin Première

Question posée et répondue:

30.03.09 - 08:30 - himself
Madame, vous êtes candidate "à l'Europe" ...
Que pensez-vous de la candidature de Luc Van den Brande, officiellement présentée par le gouvernement belge du temps du Premier Ministre flamand Yves Leterme, comme prochain secrétaire général du Conseil de l’Europe, l'organisation intergouvernementale qui s’occupe principalement des droits de l’homme ... ?
N'est-ce pas un suicide déguisé des droits fondamentaux des francophones ?Merci.
répondre


En gros la réponse d'Isabelle Durant est la suivante:

Ce n'est pas moi, c'est le gouvernement.
Van den Brande, ce n'est pas très malin ... même si l'homme est charmant.


NB: Les propos exacts d'Isabelle Durant, c'est sur Matin Première.


Lire aussi (et surtout):
Luc Van den Brande et les idéaux du Conseil de l'Europe
Le prochain secrétaire général du Conseil de l’Europe, une organisation intergouvernementale qui s’occupe principalement des droits de l’homme (dont le siège est à Strasbourg), pourrait bien être le sénateur démocrate-chrétien flamand (CD&V), Luc Van den Brande, ancien ministre-président du gouvernement flamand (1995-1999) et président du Comité des Régions de l’Union européenne depuis le 6 février 2008 (Le Soir: "Le flamingant...Luc Van den Brande convoite le Conseil de l’Europe!"). Sa candidature a été officiellement présentée par le gouvernement belge du temps du Premier Ministre flamand Yves Leterme et elle est soutenue par le gouvernement d’Herman Van Rompuy. Luc Van den Brande bénéficie également de l’appui du PPE, le groupe parlementaire chrétien-démocrate au Conseil de l’Europe, dont Van den Brande est le chef de groupe depuis 2005 (Libération: "Quand l’Europe recycle les flamingants"). Avec les trois autres candidats (un Polonais, un Hongrois et un Norvégien), il sera auditionné le 15 avril prochain. Une source interne au Conseil de l’Europe a confié au journal Le Soir "Luc Van den Brande est à la fois très connu et très mal connu à Strasbourg. Et il ne s’agirait pas, dans son propre intérêt, que son passé le rattrape… ".

The Singapore way ...


L'interview de Philip Hermann

(1ère partie)
Notre infatigable bloggeur libéral de Liège se présente à nous et à l'électeur ...

- Philip Hermann, qui es-tu ?

Je suis le produit de la rencontre improbable entre deux étudiants en médecine dans une université de la côte Est des Etats-Unis dans les années 60. Ma maman venait des Philippines d'une famille de juristes, et mon père venait de Seraing, d'une famille de commerçants.
A la fin de leur spécialisation, ils sont revenus s'installer à Liège, où je suis né.

Après des humanités classiques (latin-grec) dans un pensionnat catholique près de Ath, j'ai obtenu une licence en philosophie (option philosophie des sciences-logique) à l'ULG. J'ai rédigé un mémoire qui traitait des problématiques liées à la logique dans les recherches en intelligence artificielle. Je l'ai défendu auprès du Professeur Paul Gochet, qui était notamment lauréat du prix Francqui. Je suis également l'un des premiers étudiants Erasmus de cette faculté, j'ai eu l'occasion de séjourner un an à l'université de Hull, où j'ai obtenu un BA en Philosophie. J'ai complété cette formation par un diplôme en gestion des HEC.

Point de vue professionnel, j'ai d'abord exercé différentes fonctions commerciales pour différentes entreprises (Encyclopédie Universalis, Trends, Banksys) puis j'ai créé en 1997 une première entreprise: city.be. Nous rendions disponibles sur internet les informations utiles aux habitants des villes (infos pratiques, agenda culturel, et répertoire des commerçants, qui pouvaient présenter leurs activités et promotions à nos visiteurs et qui finançaient la création et la gestion de ces sites). Cette entreprise, créée avec presque rien, a connu une croissance très (trop) rapide et a finalement été capitalisée par Suez et La Poste en France...puis ceux-ci ont décidé de recentrer les activités sur la France et de fermer la filiale belge à l'occasion de l'éclatement de la bulle en 2001-2002. J'ai réinvesti le cash obtenu à cette occasion dans une entreprise qui commercialisait des nouveautés technologiques (GSM, PDA, GPS, etc) sur le net, PrimeUser.
C'est aussi à ce moment que j'ai commencé à m'intéresser à la politique belge. D'abord en participant à des forums de discussion sur le net, puis comme militant de base au sein du MR, où j'ai commencé par coller des affiches lors de la campagne régionale de 2004... c'est aussi cette année là, que le PS liégeois a enfin décidé de conclure des accords avec les autres formations politiques pour répartir équitablement la présence sur les panneaux d'affichage électoraux. ;-)

En 2006, j'ai été désigné comme 27 ème candidat sur les listes MR de Liège. A cette occasion, j'ai créé un blog de campagne qui s'est poursuivi jusqu'à aujourd'hui.
Ce blog a rencontré un certain succès puisqu'il compte plus de 150 000 visites depuis sa création. J' y analyse essentiellement l'actualité politique mais pas seulement, je parle aussi souvent d'économie voire même de philosophie.

Toutes ces idées, qui sont avant tout les miennes - je ne consulte jamais personne avant de rédiger une note sur mon blog et elles restent consultables en ligne pour ceux qui voudraient mieux me connaître - même si je me sens parfaitement en phase avec la ligne politique actuelle du MR, sont en débat et les discussions y sont parfois animées.

- Quelles sont tes valeurs (et appliquées au quotidien) ?

Fondamentalement, un engagement politique ne peut se justifier que s'il vise l'intérêt général, même si dans d'autres partis, certains événements récents ont fait la démonstration du contraire. En ces temps économiques difficiles, il est plus important que jamais d'aborder les problèmes avec pragmatisme. La doctrine libérale se fonde sur la primauté de la liberté individuelle, elle fait confiance à l'individu, à l'initiative privée pour résoudre les problèmes posés à la société. Cela ne signifie pas l'absence de règles, la loi de la jungle ou encore la loi du plus fort. Il faut une réglementation et c'est le rôle de la puissance publique de fixer le cadre dans lequel ces initiatives peuvent s'exprimer.

La crise financière n'est pas une crise du libéralisme. Elle n'est pas le résultat d'une absence ou d'un manque de règle au niveau belge, même s'il faudra sans doute améliorer aussi notre régulation et pallier à certaines des défaillances qui se sont fait jour. Mais cette crise résulte surtout de l'absence d'une instance de régulation internationale alors que les marchés financiers sont mondialisés, d'une crise énergétique liée à l'augmentation de la consommation dans les pays émergents et du conservatisme d'une administration US, qui a préféré nier ces problèmes et maintenir artificiellement une croissance forte en maintenant des taux de crédit faibles et en octroyant des prêts hypothécaires à des personnes précarisées puis en les revendant à la planète entière sous forme de produits dérivés.

Pour pouvoir s'exercer pleinement, cette liberté doit avoir pour cadre une certaine sécurité d'existence: c'est la sécurité sociale, qui répond aux besoins fondamentaux des gens (droit à l'éducation, à des soins de santé, à une pension, à des allocations de chômage, etc)... C'est la spécificité même du modèle politique européen, ce que certains appellent "démocratie libérale" ou "libéralisme à visage humain" ou encore "libéralisme social". Simplement, il est également légitime de s'interroger sur la manière dont toutes ces prestations sociales sont organisées surtout en Wallonie, où de nombreux dysfonctionnements se sont faits jour et ont révélé une instrumentalisation de notre système de sécurité sociale à des fins partisanes. Il est également devenu évident qu'il serait possible d'organiser tout cela à moindre coût et de manière plus efficace sans d'ailleurs diminuer le niveau de ces prestations sociales. Pour y parvenir, il faudra sans doute oser le changement, le pragmatisme et aussi oser dépasser l'implacable logique partisane, les corporatismes, les barrières idéologiques, les archaïsmes...en un mot, lutter contre le conservatisme de ceux qui actuellement contrôlent tous les leviers de pouvoir en région wallonne et qui n'ont donc aucun intérêt au changement.

Enfin du point de vue des valeurs, il me semble aussi important de stimuler le gout de l'effort, la recherche de l'excellence, la prise de risque, quelque soit le domaine d'activité d'ailleurs, en les récompensant mieux. Car comment justifier l'effort, l'excellence, la prise de risque...si ceux-ci ne sont jamais récompensé? L'égalitarisme, pourtant souvent présenté comme vertueux, a pour principal effet de décourager ces valeurs motrices dans toute société et de les remplacer par le copinage politique, le clientélisme, la bureaucratie...en fait, l'arbitraire le plus absolu.

- Quelle est ton actualité politique actuelle

Je suis actuellement, selon la formule consacrée, candidat à la candidature sur les listes du MR liégeois pour ces élections régionales. Cette attente semble interminable et n'est pas feinte. Il est de tradition au MR de préserver le secret et les surprises aux candidats-candidats, cette incertitude est, dans mon cas, totale et réelle. Mon blog se poursuit par ailleurs et j'espère bien le transformer à nouveau en un blog de campagne, au rythme plus soutenu...bientôt.

- Quels sont tes/les projets politiques principaux (défendus par ton parti) ?
  • L'enjeu de cette campagne électorale, est clair: il s'agit de faire basculer le centre de gravité en région wallonne et à Bruxelles pas simplement pour prendre la place de ceux qui sont actuellement aux responsabilités mais pour apporter le changement auquel la population aspire.
    En matière de gouvernance publique: la vague de scandales, qui a emporté trois ministres-présidents successifs au cours de cette législature, exige de profondes réformes et pas un traitement au cas par cas pour étouffer les incendies lorsqu'ils se déclarent. Il est nécessaire de prendre les mesures qui permettront d'éviter durablement les conflits entre les intérêts privés ou particratiques, et l'intérêt général. Les mesures cosmétiques prises par la majorité PS-CDH actuelle, ne permettent, par exemple, toujours pas de régler les conflits d'intérêts révélés par l'affaire "Onkendaele", le cabinet révisoral Daerden, les nominations politiques récentes dans l'administration publique wallonne, les manques de gestion au Forem, ou encore le détournement de budgets publics à des fins de propagande électorale par André Antoine.


  • Il s'agira également de remédier aux incompréhensibles lacunes dans la gestion du patrimoine public, sauf si on ose les attribuer au point précédent, ce que je me garderai de faire. On peut penser à la dégradation continue de notre réseau routier ou fluvial, à nos réseaux d'égouttage, qui sont les seuls à exploser en Europe dès les premières gelées prolongées. On semble préférer en Wallonie lancer de vastes et coûteux chantiers de rénovation après que les dégradations soient devenues irréversibles, voire se lancer dans de nouveaux projets, plutôt que de d'abord en assurer l'entretien quotidien en bon père de famille.

  • ... la suite de l'interview plus tard dans la semaine ...



Lire aussi:
Elections : l'UCM et l'UWE questionnent les candidats
Le monde de l'entreprise s'intéresse aux élections régionales
L'Union Wallonne des Entreprises et l'Union des Classes Moyennes partent en campagne en vue des élections de juin. Les deux organisations patronales demandent aux candidats ce qu'ils proposent pour favoriser l'activité économique.
L'UWE et l'UCM posent aux candidats des questions sur 15 thèmes dont 4 essentiels et dont les réponses sont évidemment induites. L'économie, l'aménagement du territoire et l'énergie, l'emploi et la formation et le fonctionnement public sont quatre thèmes majeurs pour l'UWE et l'UCM qui changent d'attitude : on ne dit plus "voilà pour qui ne pas voter", mais on pose des questions. Et les réponses doivent induire un choix, mais aussi orienter un cahier de revendications post électoral. Marie-Anne Ronveaux de l’UCM explique : « ce que nous voulons surtout, c'est pouvoir, dès le lendemain des élections, présenter un vrai cahier de revendications qui aura été construit en ayant l'écho des parlementaires actuellement en place et l'écho des entreprises, c'est vraiment ça l'objectif ».

dimanche 29 mars 2009

Le degré zéro de la politique

Les personnalités médiatiques “attrape-voix” ou le degré extrême de la basse stratégie politicienne ...
"Ce n'est pas mon premier choix ... "


Au fédéral, endormie complète, comme d'autres: travail de mandataire : zéro
"pendant un an, on a pratiquement rien fait"

A l'Europe, alors et avec le PPE ?


Europe: 2 points, quant'mêêm ... même si le citoyen me semble particulièrement ...

Tout ça, pour aujourd'hui ...

Après les «Zones humides» de Charlotte Roche , Tout ça ... pour ça !!!

une variante de Martine à la montagne, du Mont de Vénus au Mont-Blanc ...

Magnette, tu dors

et ton moulin à fric refuse de payer la taxe de l'Etat

Brève:
Electrabel, filiale à 100% du géant français de l'énergie GDF Suez, a introduit un recours auprès de la Cour constitutionnelle belge contre la taxe de 250 millions d'euros imposée par le gouvernement belge sur les producteurs d'énergie nucléaire.

Updated (suite à la réaction de Mateusz Kukulka)

Pour lever toute ambiguïté possible: La taxe de 250 millions a bien été réglé par Suez.
Suivant les conseils bien avisés: d'abord payer et puis contester... mais cela n'empêche pas Magnette de continuer à dormir sur son portefeuille fédéral.

Il pourrait être minuit, Docteur Schweitzer