samedi 24 mai 2008

Le Gerfa introduit un recours

Il se passe immanquablement quelques chose. Comme un commencement d'odeur de fin de règne pendant laquelle on exécute le plus d'opérations possibles afin de ralentir l'ennemi, le tromper et essayer de sauver le plus possible de meubles, voire de fonctionnaires ou postes politisés.
Le GERFA (Groupe d'Etude et de Réforme de la Fonction Administrative) remet le couvert et a introduit un recours au conseil d'Etat contre le renouvellement du mandat de Marc Van Hemelrijck à la tête de Selor, accusé d'avoir "accumulé erreur sur erreur dans le recrutement des 'top managers' et avoir commis plusieurs fautes déontologiques graves dans la gestion et l'organisation des jurys de sélection".

Michel Legrand affirme dans son recours qu'il est "lui-même intéressé par la fonction et qu'il n'a pas eu l'occasion de s'y porter candidat"; un comble peut-être pour un organisme chargé d'organiser des recrutements ?

Le patron de Selor se défend et qualifie d'"hasardeuses" ces accusations.
Faits du hasard ?

« Dépolitiser l’administration », qu’ils disaient ! Loin de la vague éthique promise en Wallonie, l’administration et ses diverses institutions restent la chasse gardée des partis. Un an avant la fin de la législature régionale, le jeu de chaises musicales des nominations s’active comme à l’accoutumée. L’étiquetage politique pleut dans les fondations du pouvoir.
Dans la masse, quelques cas frôlent même le grotesque, tant ils sont caricaturalement symboliques d’un dysfonctionnement ancré. A qui la faute ? Le Selor, censé trancher impartialement sur la sélection des candidats, n’apparaît pas blanc comme neige !

avec le commentaire suivant auquel je ne résiste pas:

Bart Tagas dit : 23 mai 2008 at 10:30
Les mots manquent, j’ai donc consulté un répertoire :

Symptômes : abaissement, altération, avilissement, carie, charogne, concussion, contamination, corruption, décomposition, dégradation, déliquescence, dépravation, désagrégation, destruction, détérioration, gangrène, infection, moisissement, moisissure, ordure, perversion, pourri, pourrissement, purulence, putréfaction, putridité, rancissement, rancissure.

Réaction : abhorrer, abominer, aller au renard, chasser, cracher, débagouler, débecter, dégobiller, dégorger, dégueuler, dégurgiter, détester, dire, éructer, évacuer, exécrer, expectorer, expulser, fulminer, gerber, honnir, jeter son lest, , regorger, régurgiter, rejeter, renarder, rendre, rendre gorge, rendre tripes et boyaux, restituer.
Conséquence : abdiquer, casser, chasser, déboîter, débouter, démancher, démantibuler, démissionner, déplacer, déposer, désarticuler, destituer, détrôner, disloquer, donner congé, fouler, luxer, renvoyer, retirer, révoquer, suspendre.

Etat PS : abattre, achever, allonger, anéantir, assassiner, assommer, avoir, bousiller, brûler la cervelle, buter, casser, casser la tête, casser le cou, causer la mort, chagriner, chouriner, crever, décapiter, décimer, dégeler, dégringoler, démolir, dépêcher, descendre, désespérer, détruire, échiner, écraser, égorger, empoisonner, emporter, épuiser, éreinter, estourbir, étendre, étouffer, étrangler, étriper, excéder, exécuter, expédier, exténuer, exterminer, faire cesser, faire couler le sang, faire disparaître, faire la peau, faire mourir, faire sauter, fatiguer, faucher, flinguer, foudroyer, fusiller, gâcher, guillotiner, harasser, immoler, juguler, lapider, liquider, lyncher, massacrer, mettre à mort, meurtrir, miner, moissonner, navrer, nettoyer, noyer, occire, occuper, passer, passer par les armes, peiner, pendre, percer, poignarder, pourfendre, prendre, ratiboiser, refroidir, régler son compte, ruiner, sacrifier, saigner, se débarrasser, se défaire, servir, stériliser, supplicier, supprimer, suriner, tordre le cou, trancher la tête, trucider, user, vanner, verser le sang, zigouiller.


Lire aussi:
Politisation à la Région wallonne

je salue, avec un immense respect ce syndicat indépendant qu'est et que reste le Gerfa, le seul véritable vraiment encore syndicat de la fonction publique, le seul vraiment crédible ( et actif).

Le patron de Selor sur un siège éjectable
Le GERFA (Groupe d'étude et de réforme de la fonction administrative) réclame la démission de Marc Van Hemelrijck, patron de Selor.

«Il a désigné son jury!» (13/12/2005)
Grave accusation du Gerfa sur la nomination d'un top manager
C'est une grave accusation que lance le Gerfa dans la livraison de décembre de sa revue mensuelle, Diagnostic. Le Groupe d'étude et de réforme de la fonction administrative revient sur la nomination de Philippe Mettens à la tête du SPP Politique scientifique. Les SPP en question (diminutifs de Service Public de Programmation) sont les nouveaux noms donnés aux petits ministères lors de la réforme Copernic.

vendredi 23 mai 2008

Salir la Flandre !

Kris Peeters:
"Il est regrettable que les francophones fassent appel à des instances européennes pour leur donner raison. C'est anormal. Ce n'est pas correct"


"Je suis un Flamand sûr de lui, confiant et ambitieux. Je ne cède pas à la panique face à des critiques susceptibles d'égratigner l'image de la Flandre. Nous sommes économiquement très forts, nous disposons d'entreprises appréciées dans le monde. Même en sport, nos athlètes font des prouesses"

"Ce qui, au-delà de notre image, est essentiel, c'est de résoudre le problème des 20 % de chômage qui frappe Bruxelles. Faire en sorte que notre système de concertation, applaudi dans le monde entier et basé sur des constructions juridiques hi-tech (réglementation linguistique, protection des minorités, conflits d'intérêts…) ait tout de même pu générer chez nous une telle prospérité. Nous sommes un exemple pour le monde ; des délégations viennent de l'ex-Yougoslavie, de Palestine ou d'Irlande pour tenter de transposer notre modèle chez eux. Mais manifestement, certains tentent aujourd'hui de détruire, par masochisme, ce que nous sommes parvenus à construire après des années de concertations et de constructions intellectuelles subtiles. Et je m'y oppose."

No comment.

Lire aussi:
Et la Flandre découvrit la Belgique !
O rage, ô désespoir, la Flandre découvre la Belgique. Il faut se pincer pour y croire. Et pourtant ces mots-là sont dans la bouche du ministre-président flamand Kris Peeters : « Lorsqu'on abîme l'image de la Flandre, celle de la Belgique en souffre aussi. » Evoquant dans nos colonnes les recours des francophones contre des « pratiques flamandes », il dit regretter que « des Belges » utilisent ces méthodes pour « salir l'image de la Belgique ». La Belgique ? Mais comme c'est commode de la répudier quand elle dérange et de la ramener dans le jeu quand elle peut servir !

A.V. logements, non-néerlandophones s'abstenir
Marc Van Asch est bourgmestre de Vilvorde et successeur de l'ex-Premier ministre Jean-Luc Dehaene depuis le 1er août.
Sa commune vient de décider de mettre en vente 15 habitations avec des critères "de revenu, de propriété et de langue". Il s'agit de logements modestes, 14 d'entre eux étant mis en vente à moins de 100000 euros. Les candidats acheteurs doivent gagner moins de 35750 euros (davantage s'il ne s'agit pas de personnes isolées), ne pas être propriétaires ni usufruitiers d'un terrain ou d'un logement et... maîtriser le néerlandais.

Démocratie contre particratie

Nous avons vu fleurir récemment quelques candidatures spontanées pour concourir à la sélection toujours ouverte de "capitale européenne de la culture" en 2015.


Vous y apprendrez notamment que Fadila Laanan a vendu la mèche en affirmant que

Maintenant, il faut considérer que la procédure est partie pour quelques mois, si pas plus, avant que l’on ne désigne officiellement la capitale culturelle 2015 (...).
C’est vrai que Mons a déjà beaucoup investi dans cette capitale culturelle qui était déjà une décision prise en 1999 par le Président du Gouvernement de la Communauté française.

Soutenez l'appel public pour que Liège soit capitale européenne de la culture en 2015:


Et venez inciter la classe politique liégeoise à adopter une attitude constructive par
un rendez-vous ce lundi 26 mai, à partir de 18h, à la séance publique du conseil communal.

Et que le meilleur gagne !

jeudi 22 mai 2008

Crime contre l'environnement

Les crimes contre l'environnement seront passibles de sanctions pénales partout dans l'Union. La directive a été adoptée mercredi par le Parlement européen. Ces sanctions pourront aller jusqu'à l'emprisonnement pour les infractions les plus graves.

A Damas, à titre privé

Le gardien de la démocratie wallonne, c'est José Happart.



"Je me suis rendu à Damas, les 18 et 19 mai, à titre individuel, accompagné de mon Directeur de Cabinet et de mon Conseiller-Expert pour les problématiques du Moyen-Orient.
Il y a quelques mois, j’avais reçu, comme cela se passe très couramment, une visite de S.E.M. l’Ambassadeur de Syrie qui n’avait pas manqué de m'inviter.(*)


NB: invitation sur les deniers publics wallons; invité en retour en privé sur le compte de l'Etat Syrien, classé 114ème au PIB (nominal). Quelle vie d'artiste !


J’ai répondu, - à titre privé -, que j’acceptais celle-ci et que, dès que mon agenda me le permettrait, j’irais à Damas pour me rendre compte sur place de la situation.
En effet, pour ma part, je crois plus au dialogue qu’aux armes : seul le dialogue permet de cheminer vers la paix !
Préalablement, je m'étais ouvert de mon déplacement en Syrie au près du Commissaire européen, Monsieur Louis MICHEL, et j'en avais informé le Bureau du Parlement wallon."


Il croit plus "au dialogue qu’aux armes", c'est la raison pour laquelle il parle au Commissaire européen en charge de l'aide d'urgence et évite le dialogue avec le ministre des Affaires étrangères, au motif que


"c'est plus facile de parler à quelqu'un qui connaît vraiment quelque chose"

Après des politiques flamands qui méprisent les institutions internationales, nous avons le chef du Parlement des tous les wallons qui méprise un ministre fédéral ...

(*) Souvenons-nous aussi de la viste inopinée de l'ambassadeur de la Biélorussie, il y a quelques temps.
Don José semble être un habitué de ces invitations, qui permettent au pire de se faire offrir un petit voyage -privé of course- en retour, au mieux et le must , un grand voyage avec une grande chasse.

mardi 20 mai 2008

Cinéma: cartes d’essence namuroises

La problématique des cartes d’essence namuroises a été classée dans la rubrique loisirs/cinéma par le journal le Soir:


Un assesseur acquitté

Un peu consternant: La cour d’appel de Bruxelles a acquitté un assesseur qui avait refusé de siéger lors des élections fédérales du 10 juin 2007, dans un bureau de vote de Lennik, pour protester contre le maintien de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
"La Cour constate que le législateur n’a pas déterminé les causes légales permettant de ne pas siéger et s’octroie dès lors le droit d’en juger."
No comment.
NB: la critique d'un jugement n'est pas autorisée.

Les "méthodes agressives" du Selor

La Libre sort encore un article (T'as pas ta carte ?) sur la politisation de l'administration via les méthodes de recrutement du Selor. L'iceberg est en train de sortir de l'eau ... mais pas de fondre, malgré les rayons brûlants des critiques et des nombreux observateurs.

Quelques extraits:

  • "Les directeurs de l'administration ont la capacité de paralyser ou de booster l'action de leur ministre. Si après le scrutin de 2009, le PS quitte les majorités à la Région et à la Communauté, l'armada de directeurs socialistes constituera un gouvernement bis".
  • La composition des jurys, mélange de cadres du Selor, d'experts universitaires et de hauts fonctionnaires, suscite également des réserves. La "couleur politique" des hauts fonctionnaires est dénoncée par les candidats interviewés. Et à ce petit jeu-là, le PS, présent à tous les niveaux de pouvoir, rentre gagnant :
    "Le Parti socialiste est une machine de guerre à ce niveau, observe un CDH. Il place des hauts fonctionnaires dans tous les jurys même si ces hauts fonctionnaires n'ont absolument aucun rapport avec l'épreuve en cours."
    Rompu à la mécanique du recrutement public, le PS laisse encore (souvent) le CDH - pourtant également présent à tous les niveaux de pouvoir - sur le carreau...
  • "Qu'on cesse de lancer des appels d'offres publics alors que les gagnants sont finalement connus d'avance"
    "N'y aurait-il pas moyen de passer au-dessus des clivages politiques et de réellement ne retenir que le meilleur candidat ?"

Je suis une fille


Jungle sémaphore




lundi 19 mai 2008

Des crapules

Je me fais le relais d'un message reçu, dont je ne partage pas forcément les orientations, mais dont la sincérité et l'absence de haine justifie sa publication. Je suis également "interpellé" par l'atteinte aux droits de la défense et aux défenseurs.
Je n'ai pas vraiment d'avis tranché sur le sujet, autre que sur la forme: il y a des lois dans ce pays et il faut les respecter pour que la vie en société soit possible et donc vivable. Il est possible que des lois soient mauvaises ou à améliorer; mais si des lois ont été promulgées démocratiquement, il faut les respecter.
En clair, si des personnes doivent être expulsées, il faut les expulser et elles doivent se laisser expulser.


NOUS SOMMES DES CRAPULES QUI DEFENDONS DES CRAPULES

Certes, ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avons recours à ce langage peu châtié, mais nous nous sentons tout à fait à notre place dans la confrérie des insultés inaugurée lors de la manifestation des sans-papiers, à Bruxelles, le 29 avril, alors qu’un avocat qui s’inquiétait du droit des étrangers s’est vu traité de crapule qui défend des crapules par un commissaire de police.
Ce serait un honneur, vraiment, d’y figurer.
Comme ce serait un privilège également, de faire partie de la liste noire établie par Brussels Airlines, aux côtés de Serge Ngajui Fosso, qui a mérité cette place après s’être insurgé contre l’expulsion violente d’un non-Belge (si l’on veut bien considérer qu’appliquer un coussin contre la figure d’un expulsé récalcitrant pour le refouler tranquillement n’est pas de la plus extrême douceur, merci).
A ce propos, Ebenizer Folefack Sontsa, l’expulsé récalcitrant, est mort depuis, dans le centre fermé où il avait été reconduit, en attendant qu’une prochaine tentative d’expulsion eut pu se faire sans crapule pour la perturber. Il s’est suicidé, dit l’Office des Etrangers ; c’est à voir, disent ses proches et son avocat.
C’est curieux d’ailleurs, quand on y pense, qu’un sans-papier puisse encore avoir des proches et un avocat, qui vont même jusqu’à discutailler sur sa façon de mourir. Est-ce normal? N’y aurait-il pas moyen de simplifier tout ça, de faire en sorte qu’un sans-papier soit aussi un sans-proche et un sans-avocat, surtout quand il devient un sans-vie? Ce serait plus facile pour la police, pour l’Office des Etrangers et pour Brussels Airlines, de vaquer à leurs petites affaires d’expulsion, d’étouffement et de maintien de l’ordre, sur la voie publique et dans les avions.
On suggère, c’est tout.
En attendant, des hommes, des femmes et des enfants sont traqués, arrêtés, envoyés dans des centres fermés, étouffés parfois, acculés au suicide, ou déclarés morts, chez nous, et non pas dans une quelconque république africaine qu’irait sermonner un Ministre des Affaires Etrangères féru des droits de l’homme (c’est juste un exemple). Mais les droits de l’homme sont à géographie variable, n’est ce pas?
Et pour quelle raison sont-ils traités de la sorte? Parce qu’ils existent et parfois même tentent de vivre- nous avons beau nous creuser la tête, nous ne voyons pas d’autres raisons - et que cela dérange.
Ainsi faut-il dire, pour résumer, qu’un sans-papier est un sans-rien, un sans-droit, un sous-humain qu’on peut jeter comme une chose quand elle n’est pas utile, à la seule différence que, contrairement à la chose, ce sans-gêne peut crier, et qu’il est donc nécessaire de recourir au coussin pour le faire taire, c’est un peu plus ennuyeux. Et il est évidemment crapuleux de sa part de revendiquer le droit d’exister et d’être traité en n’importe quel endroit de ce monde comme un être humain (un quoi ? demandent les non-crapules), avec respect et humanité.
Et alors, oui, il est tout aussi crapuleux de défendre ces crapules qui se targuent d’exister, crapuleux de se battre pour qu’ils soient… ce qu’ils sont en réalité, des êtres humains pareils à nous (pardon, des crapules), et crapuleux de le proclamer comme une évidence, haut et fort, que ce soit dans la rue, dans cette lettre, ou dans un avion de Brussels Airlines.
Ca fait un peu bête, dit comme ça, plat, trivial, genre vérité crapuleuse : un être humain égale un être humain, on va finir par se répéter…
Voilà pourquoi nous sommes, oui, décidément, des crapules (c’est à dire des citoyens ordinaires), fiers de l’être, mais honteux de la politique scandaleuse menée par notre Etat à l’égard des étrangers indésirables. Si vous aussi vous vous sentez un peu en colère, un peu écœuré, ou beaucoup, mais un peu seul, bienvenue au club des crapules, on ne sera jamais trop : en ce qui concerne notre qualité élémentaire que l’on appellera, pour faire vite, l’humanité (encore un gros mot c’est sûr), et qui constitue notre patrimoine commun, si si, y’a du boulot ; un boulot crapuleux.

Les frères Daerden à Cannes

Il était totalement à prévoir que les *********** de la clique ******** et de ******** allaient se retrouver à Cannes pour faire les guignols de l'info.

Lire l'article de Damien:
Le non-star-system belge à Cannes
Je ne sais pas ce que JCVD a bien pu voir dans les yeux de Papa …


dimanche 18 mai 2008

Des nouvelles à l’AWIPH

Je parlais de Christiane Vienne, ici ; je parlais de nominations politiques .

et Pan parle de Christiane Vienne et de nominations politiques là-bas, avec l'inénarrable dessin de Johan en dessous:


Lire aussi:

Des nominations qui sentent le roussi
Un expert remet en cause la régularité des nominations en cours dans la haute-fonction publique wallonne. Pour deux vices de forme aux allures irréparables.
L a régularité de chaque processus de sélection des 21 mandats paraît pouvoir être mise en cause." C'est ce qu'écrit noir sur blanc un éminent spécialiste en droit administratif, dans une note jusqu'ici confidentielle qu'un vent fort a détournée sur "La Libre". Elle est relative aux nominations, en chantier, aux postes dirigeants de la Région wallonne. Triple rappel, pour mieux saisir.
1° L'enjeu est énorme : on parle pour des mandats de 5 ans du secrétaire général du nouveau Ministère fusionné, de ses 8 directeurs généraux, de 12 administrateurs ou directeurs généraux de pararégionaux - parmi lesquels rien moins que le Forem, l'Awex, l'Awiph ou la SWL.

La facture numérique et énergétique

Autrefois on parlait de fracture numérique, qui se résume aujourd'hui par facture numérique.
Je n'ai pas plus à dire sur le sujet qu'Alain Destexhe:
"on se demande où est la concurrence et on rit de ceux qui nous parle du grand marché européen"

On a affaire à une véritable mafia dans le secteur analogique et numérique, avec suspicion légitime d'abus de position dominante: Coupure d’ADSL pour tous les abonnés d’E-leven.

Toujours dans le secteur de la concurrence, la porte-parole d'Electrabel répondait à la dénonciation par la CREG de la facturation pour près d'un milliard d'€ aux clients, du coût des certificats verts pourtant reçus:
"le prix est basé sur le prix du marché de l'offre et de la demande"
(alors que qu'Electrabel possède 95 %)

Lire aussi:
Un procédé inacceptable pour Magnette
Le ministre du Climat et de l'Energie, Paul Magnette, a appelé samedi les producteurs d'électricité et les entreprises au dialogue, après la révélation que les deux principaux producteurs, Electrabel et SPE, ont fait payer trop à leurs clients professionnels.
Electrabel a facturé un milliard de trop aux entreprises

Electrabel: l'Open Vld souhaite plus de compétences pour la CREG
L'Open Vld s'est déclaré samedi partisan d'un renforcement des compétences de la Commission de Régulation du Gaz et de l'Electricité (CREG), l'organisme fédéral chargé de contrôler les marchés du gaz et de l'électricité, a affirmé samedi le chef de groupe des libéraux flamands à la Chambre. Il réagissait à la révélation que les deux principaux producteurs, Electrabel et SPE, ont fait payer plus d'un milliard d'euros en trop à leurs clients professionnels.

'Electrabel moet fout rechtzetten'

Dat de elektriciteitsproducenten aan de Belgische bedrijven tussen 2005 en 2007 meer dan een miljard euro hebben gefactureerd voor CO{-2}-uitstootrechten die ze zelf gratis hadden gekregen, omschrijft minister van Energie Paul Magnette (PS) als 'onaanvaardbaar'.
Reactie Electrabel: 'Markt is geliberaliseerd'

Plus d'un milliard d'euros de droits de l'Euro 2008 pour l'UEFA
L'Euro-2008 de football, que l'Autriche et la Suisse organisent du 7 au 29 juin, va générer 1,05 milliard d'euros de droits de télévision et marketing pour l'Union européenne de football (UEFA), contre seulement 743 millions lors de l'édition précédente au Portugal en 2004.

Telenet candidat à une 4ème licence GSM
Le groupe flamand de télécommunications Telenet est candidat pour devenir le quatrième opérateur de mobilophonie en Belgique, après Proximus, Mobistar et Base, rapporte samedi De Standaard sur son site internet.