samedi 10 novembre 2007

Le volet B de l'Affaire Trusgnach



Quel bouzouf, quelle buzz !


Aujourd'hui, après les événements du 150ème jour, suite auxquels une volée d'excités crédules et aveuglés crient à la "manipulation grossière", au "coup de mercredi soir" ou au "tour de passe-passe calculé", à la "la pièce qui s'est jouée mercredi", au "mauvais vaudeville" et au "jeu de dupes" ou encore à "la mascarade de mercredi" et "qui avait sans doute été convenu de longue date entre le MR et le CD & V",
bref au "vrai coup monté" qu'annonçait Di Rupo en provocation à sa frustration de ne pas être le roi, au 150ème jour:

"Elio Di Rupo (PS) propose une conférence nationale:
« Il faut tout faire pour que des hommes et des femmes d’État se mettent autour de la table. Il faut que des gens d’expérience se parlent afin de voir, ensemble, comment trouver un équilibre au sein de notre pays, mais aussi trouver la forme d’un gouvernement qui s’occupe des vrais problèmes de nos concitoyens », a-t-il dit."

"Je respecte la décision du Roi. Je suis comme lui : je voudrais qu'un gouvernement sérieux puisse rapidement se mettre en place. Mais je ne crois absolument pas en la capacité des libéraux et des sociaux-chrétiens à gouverner sérieusement notre pays. Ce qui s'est passé depuis 150 jours est un désastre, un gâchis monstrueux. Ce qui s'est passé hier est un affront qui doit être lavé. "
"La situation dans laquelle ils nous ont mis appartient à leur conscience. Je ferai cependant une distinction entre le MR, qui se comporte en moteur de l'orange bleue, et Madame Milquet qui a fait un effort appréciable."

Dans l'interview concédée par Elio Di Rupo à RTL-TVI et à la RTBF ce 10 novembre 2007, il semble sortir complètement groggy, suite à un échange avec les "modérateurs-dépanneurs"; lui a-t-on fait comprendre que l'excitation provoquée par ses insinuations étaient totalement déplacées et contraires à ses appels à "comment trouver un équilibre au sein de notre pays" ?

Finalement, tout ce bouzouf, n'est sans doute qu'un buzz pour annoncer le nouveau roman qui devrait faire fureur sous le sapin: "le BHV code", qui traite sans doute du volet B de l'Affaire Trusgnach.

NB: Pour rappel, Trusgnach est cet affabulateur qui avait accusé Elio Di Rupo d'être pédophile, à une époque où même les poteaux électriques étaient soupçonnés de pédophilie.

La DH nous annonce:

"Les partis socialistes ne sont pas prêts à dépanner l'orange bleue en crise dans le contexte actuel, ont indiqué samedi après leur entrevue respective avec les présidents de la Chambre et du Sénat, Elio Di Rupo, d'une part, et Caroline Gennez, d'autre part.
Le président du PS, Elio Di Rupo est sorti "abattu" de la réunion avec Armand De Decker et Herman Van Rompuy, a indiqué sa porte-parole.
Il se confirme selon lui que les partis flamands ne feront pas le geste d'apaisement demandé par les francophones.
Elio Di Rupo n'a pas souhaité indiquer aux deux réconciliateurs si le PS était disposé à soutenir, le cas échéant, de l'extérieur une réforme institutionnelle nécessitant la majorité des deux tiers.
Le président du PS laisse cette question à l'appréciation des instances de son parti. Elio Di Rupo ne voit cependant pas le PS jouer le jeu sous la menace de coups de force permanents des partis flamands, ceux-ci, au travers de récentes déclarations dans la presse, n'excluant pas de reproduire le vote unilatéral communautaire tel qu'il a eu lieu mercredi à la Chambre sur la scission de BHV."

De même, Karin Lalieux nous déclare aussi, mais sur son blog, être un peu perdue et déboussolée :« je ne sais pas du tout où on en est…plus du tout…. »
que je trouve furieusement inquiétant pour quelqu’un qui nous représente au sein de nos institutions. je lui ai proposé du "revigorant", afin de retrouver sa tête.

Fabrice Grosfiley nous libre aussi sa vue imprenable, mais pas sur la mer:
"J'ai également vu cette semaine un CD&V déboussolé. Voter contre l'autre communauté et s'en excuser presque le lendemain, pour finalement revenir à la position initiale deux jours plus tard manque singulièrement de cohérence. J'ai vu vendredi un président du CD&V qui m'a semblé réellement meurtri... et perdu."

Par contre, le journal Le Monde, nous livre ceci:

"Je suis prêt à discuter, notamment d'une redéfinition des rôles entre l'Europe, l'Etat et les entités fédérées. Mais pas des atteintes aux droits fondamentaux des francophones. Je ne transige pas sur les principes", réplique M. Reynders au Monde. Ce qui s'est déroulé mercredi 7 novembre dans une commission parlementaire, où les Flamands unanimes, extrême droite comprise, ont voté contre la minorité francophone le principe de la scission de l'arrondissement bilingue de Bruxelles et de ses environs, n'est pas "une simple péripétie", estime-t-il. Mais "un choc à haute teneur symbolique", une remise en question du "pacte des Belges"

et à paraître dans l'hebdomadaire Le Journal du Dimanche: Quelque 54% des Français se disent favorables au rattachement de la Wallonie à la France en cas d'éclatement de la Belgique.

En direct au JT de la RTBF du 10 nov 07

C'est quoi encore ce cinéma télévisuel voyeuriste et inadéquat ?

En direct au JT de 19H30 de la RTBF du 10/11/07, on a dépéché une journaliste (Isabelle Huysen?) pour couvrir l'arrivée (triomphale ?) du "héros national", Jacques Wilmart, qui reste inculpé au Tchad de complicité d'enlèvement de mineurs.
Une vingtaine d'amis et de membres de sa famille l'attendaient sur le tarmac de l'aéroport ainsi que de nombreux journalistes. L'avocat de M. Wilmart, Xavier Magnée et Anne-Marie Lizin étaient également présents à Melsbroek.

Ce pilote belge avait pris part à l'opération controversée de l'association L'Arche de Zoé, qui a tenté d'emmener du Tchad en France 103 enfants.

"jamais", a répondu M. Wilmart samedi avant son départ de N'Djamena et au lendemain de sa libération provisoire, prié de dire s'il regrettait sa participation à cette opération.

"J'ai suivi ma conscience, c'était pour moi sauver des enfants. On ne regrette pas quand un idéal vous habite, jamais. On peut emprisonner les gens, on n'arrête pas leurs idées et on ne casse pas leur idéal"

A son arrivée, M. Wilmart s'est refusé à toute déclaration sur cette "polémique". Il a néanmoins appelé, avant de partir en direction de l"hôpital d'Ottignies, les décideurs politiques à "mettre fin au démantèlement de notre pays".
Un nouveau commentateur politique ?

L'Arche de Zoé avait présenté les enfants comme des orphelins de la région soudanaise du Darfour, limitrophe du Tchad et en proie à la guerre civile, et avait affirmé réaliser une évacuation sanitaire. Mais, selon les premiers éléments d'une enquête menée par des organisations humanitaires internationales auprès des enfants, ces derniers viennent de villages tchadiens et ont tous au moins un adulte qu'il considèrent comme un "parent".

Mais qu'ont-ils donc dans la tête, parfois ces journalistes ? Même Nathalie Maleux, autrefois, la dépéchée pour le même type d'exercice dans l'affaire Stacy et Nathalie, disparues en juin 2006 , semblait quelque peu gênée; plus peut-etre pour le respect de son timing, que pour le fond ?


A la RTBF, ils sont capables du meilleur, comme du pire. Ce soir, c'était plutôt, sur ce coup, la deuxième option.

Accessoirement, de quoi encore illustrer deux belles faillites du système de notre joli Paysage Politique Belge:

"Un Embraer médicalisé du 15ème wing de l'armée est venu chercher samedi M. Wilmart, âgé de près de 75 ans et qui a été victime jeudi soir d'un malaise dû à la fatigue et au stress."

Un avion prêté par qui ?
Et la spécialiste de l'ingérence en matière de justice :

"La sénatrice socialiste et bourgmestre de Huy Anne-Marie Lizin est intervenue personnellement auprès du président français Nicolas Sarkozy, en visite-éclair dimanche à N'Djamena au Tchad, pour le sensibiliser au cas de Jacques Wilmart, le pilote belge retenu depuis une semaine au Tchad dans le cadre de la tentative de transport de 103 enfants vers la France par l'association Arche de Zoé."

A lire aussi :

http://promethee.blogspot.com/2007/11/chicon-dor-pour-reprendre-lexpression.html

http://www.lesoir.be/actualite/monde/tchad-jacques-wilmart-a-ete-2007-11-11-560381.shtml

http://www.lesoir.be/actualite/monde/tchad-francois-xavier-pinte-a-2007-11-06-559275.shtml

http://www.lesoir.be/actualite/france/sarkozy-en-premiere-ligne-au-2007-11-04-558961.shtml

http://www.lesoir.be/actualite/monde/arche-de-zoe-debut-des-2007-11-03-558937.shtml

http://www.lesoir.be/actualite/monde/tchad-l-interview-exclusive-2007-11-02-558863.shtml

Le Grand Barnum, J + 7

Au début était le chaos,

(j'ai extrait cette partie qui devenait "fleuve", pour faire un article distinct: Le volet B de l'Affaire Trusgnach)

...puis on a vu fleurir depuis pas mal de temps des « widgets » à la fleur d'oranger sur différents sites et blogs. Ils (dé) comptent les jours depuis le 10 juin dernier, jour des dernières élections législatives en Belgique; il faudra bientôt préciser l'année, les gars !

C’était fort présomptueux d’annoncer le fruit, avant la fleur, comme on annoncerait la couleur au bridge ; à quoi sert la frite, quand t’as pas les moules, nous chantait Bashung.





Le compteur à himself, c'est celui qui compte les entrées des spectateurs au Grand Spectacle du Grand Cirque. On peut dire que nous avons eu du grand et beau spectacle cette semaine … et cela ne semble pas près de se terminer ; gardez bien précieusement vos places, mesdames et messieurs !

Après mise en accès public, à J+7, le Grand Chapiteau compte plus de 1000 entrées et une bonne dizaines de réactions (soit beaucoup plus que le ratio 1/1000 standard- mais peut-être est-ce atypique pour le commencement des nouveaux spectacles ?), dont des « grandes pointures de la blogosphère » : Prométhée, Mateusz, Damien et d’autres aussi et parfois beaucoup plus illustres, mais restés fort discrets …





"débandade précipitée" par les Beatles


J’aborderai dans un prochain billet ce qui m’a motivé à lancer cette expérience intéressante, parfois malaisée, vu les rebonds des plus variés de l’actualité du Paysage Politique Belge (PPB).

vendredi 9 novembre 2007

Et si c’était une fiction?

Update du 09/11/07 à 13:00

C'est la question que nous pose le camarade Elio, mais Alain Gerlache nous rassure: Ceci n'est pas une fiction. Et en matière de fiction, il s'y connait !

Ce qui s'est passé avant-hier, est sans aucun doute la partie visible de l’iceberg d'une radicalisation des politiques flamands suite au déficit de gestion de l'économie francophone.

Celui qui nous la ramène avec ses « vingt ans de paix linguistique », dont il semble s'enorgueillir, nous relaie des rumeurs (*)...
Sans doute, celles qu’il a du subir il y a quelques années et qu’il a été très malheureux ? Que nenni, valet !



(*) rumeur (n.f.) nouvelle dont la vérité n'est pas établie, qui se répand dans le public. synonymes de rumeur: accusation, avis, bobard, bourdonnement, brouhaha, bruit, canard, confusion, écho, éclat, grondement, jugement, médisance, murmure, nouvelle, on-dit, opinion, ouï-dire, potin, qu'en-dira-t-on, racontar, ragot, renommée, ronron, tapage, tumulte, voix publique

A défaut de complot judéo-maçonnique, le ré- empapillonné pour l'occasion nous présente le pitch d’ « un scénario étudié entre les négociateurs CD&V et MR » ; « Ca aurait été une sorte de show libéral-chrétien pour arriver à une dramatisation »

Il ajoute : « J’entends le MR dire que le pacte des Belges est rompu et j’entends des observateurs dire que le MR aurait participé à la mascarade.
Si c’est le cas c’est une faute politique gravissime. Pour des stratégies de pouvoirs des négociateurs de l’orange bleue auraient manipulé la population et instrumentalisé le Roi. C’est inacceptable.
»

Pour conclure, il termine ainsi : «Si cette rumeur insistante devait se vérifier, les responsables devraient alors rendre des comptes devant les 4,3 millions de francophones. »

Et si cette rumeur ne se vérifiait pas, qui rendra des comptes ?




Le fait est que surtout, certains flamands se demandent, un peu tard il est vrai, comment ils on pu être aussi cons, à défaut d’être aussi ridicules et donc, que ce ne peut être qu’à cause de ces roublards de francophones qui chercheraient encore et toujours à leur nuire. CQFD. Bien mal acquis ne profite jamais, aurait pu dire ma grand-mère (qui était une éminente constitutionaliste)

Mascarade ou guignol ? Ce blog mérite correctement son nom !

Update du 09/11/07 à 13:00

Je découvre seulement l'article du "Grand" Soir et ses révélations à propos de la manœuvre du 150ème jour. Contrairement à ce que l'on essaie de nous expliquer, il n'y a pas eu tentative de pousser les flamands au vote et donc à la faute.
Des gens responsables ont essayé de prévoir des portes de secours, dans l'hypothèse d'actes "irrémédiables" ... voilà ce que j'en pense au vu de ces nouveaux éléments.


Extrait du Le Soir:


"L'Orange bleue résiste au choc ? A la gifle infligée aux francophones en commission de l'Intérieur de la Chambre mercredi ?
L'invraisemblable se produit ? Sauf à soupçonner qu'un préaccord liait les partenaires, qui pouvait croire que la majorité présumée resterait debout après cette rupture du pacte entre les Belges ?
Précisément, un tel préaccord existait bel et bien, nous assure-t-on à très bonne source dans l'Orange bleue.
Ce qui corrobore les rumeurs alimentées par des politiques de premier rang, et nombre de députés, aussitôt le vote intervenu en commission mercredi. Lorsque personne dans l'Orange bleue – à l'étonnement général – n'a renversé la table, ni le MR ni le CDH n'ayant jugé que l'agression dont avaient été victimes les francophones pour la première fois dans l'histoire politique du pays ne valait une crise de régime.
Le scénario sous nos yeux aujourd'hui aurait donc été prévu. Piloté. Comme un plan « B » qui s'est mué en option principale ces derniers jours, au détour du congé de la Toussaint.

Notre source soutient ceci : Yves Leterme, Jo Vandeurzen, Didier Reynders, Patrick Dewael, Bart Somers étaient convenus d'un emballement de la crise, jusqu'à son paroxysme, au parlement mercredi, et l'atterrissage en douceur ensuite. « Il n'y avait aucun scénario écrit, soutenait toutefois, hier, Didier Reynders. La meilleure preuve ? Jusqu'au dernier moment, quinze minutes avant la commission, Bart Somers et moi avons essayé d'en empêcher la tenue et donc le vote. »

En savoir plus:

http://rtlinfo.alinfini.be/index.php?option=com_vpl_videoplayer&task=play&mmo=14153#

http://www.catherinedoyenfonck.be/b2/?p=180

http://philiphermann.skynetblogs.be/archive-week/2007-45

L'Orange bleue avait tout prévu

Le Grand Bluff ou la Grande Arnaque ?

http://www.liberation.fr/actualite/monde/290259.FR.php

http://multiblog.vrt.be/christophedeborsu/2007/11/07/wat-een-bazaar/

http://lvb.net/item/5633

http://www.leblogdelio.be/index.php/2007/11/08/et-si-cetait-une-fiction/

L’édito d’Yves Desmet, rédacteur en chef du Morgen

jeudi 8 novembre 2007

Ces dictatures qui nous emmerdent




Il y en a encore pas mal des "dictatures qui nous emmerdent" de par ce bas monde, sur cette basse terre...
Le prochain Etat totalitaire fasciste sera-t-il la République Populaire des Flandres ?




"le 7 novembre est devenu une triste journée dans l'histoire de la fédération belge. Cela restera le jour où la Flandre s'est manifestée comme une puissance impérialiste. [...] La singularité de la Belgique est que majorité et minorité se sont mises d'accord pour tout régler dans le pays par la concertation et non par la dictature du nombre. Beaucoup de par le monde regardaient la Belgique avec admiration pour cette raison. Hier, le bourgmestre d'Aalter (Pieter De Crem - NdlR) a mis une fin à cet état de fait."



La junte birmane campe sur ses positions

Invoquant la "souveraineté" de la Birmanie, la junte militaire campe sur ses positions sans offrir la moindre concession apparente à l'émissaire de l'ONU Ibrahim Gambari qui a entamé mercredi sa quatrième journée d'entretiens dans le pays.
Le régime des généraux a rejeté une proposition onusienne de "rencontre à trois" entre M. Gambari, la célèbre opposante Aung San Suu Kyi et un intermédiaire nommé par la junte, ont indiqué les médias officiels.


Pakistan: les législatives repoussées jusqu'en février

Les élections générales au Pakistan auront lieu en février, a rapporte un média officiel, jeudi, en citant le responsable du parti au pouvoir.
Chaudhry Shujaat Hussain, le président de la Ligue musulmane du Pakistan-Q, a expliqué que ce scrutin est retardé au plus tard au mois de février, a rapporté l'agence officielle Associated Press of Pakistan (APA).
L'état d'urgence décrété par le général-président Pervez Musharraf remettait en question ce scrutin et avait provoqué de vives critiques internationales. AP

Retrait de la Corée du Nord des pays terroristes: Tokyo en colère

Le Japon a mis en garde les Etats-Unis contre une détérioration des relations nippo-américaines si Washington retire la Corée du Nord de la liste des pays terroristes. Tokyo exige au préalable un règlement de la question des disparus japonais.
Dix-sept Japonais ont été enlevés entre septembre 1977 et juillet 1983, au Japon et à l'étranger, par les services secrets nord-coréens pour former des espions qui s'infiltraient ensuite en Corée du Sud en se faisant passer pour des Japonais, selon les preuves rassemblées par le gouvernement japonais.



...





Dans son guide "Dans les pays de l'axe du mal", Tony Wheeler présente neuf pays qui satisferont vos désirs d'évasion: l’Afghanistan, l’Albanie, la Birmanie, Cuba, l’Iran, l’Irak, la Libye, la Corée du Nord et l’Arabie Saoudite....faites votre choix!

mercredi 7 novembre 2007

150 jours

La Belgique aime les chiffres ronds pour les grands faits qui marquent l'Histoire.

1830 pour son indépendance.
1960 pour l’indépendance au Congo
1980 pour son fédéralisme.

Aujourd'hui, 150 jours de durée pour la formation d'un gouvernement qui aujourd'hui deviennent une crise grave pour l'avenir du pays: BHV scindée, les francophones en état d’urgence.

"La commission de l'Intérieur de la Chambre a adopté la proposition de loi visant à scinder l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde..."

La crise politique, heure par heure
Un vote historique, minute par minute
"14h30. Tous les députés sont présents. 14h35. Pieter De Crem prend la parole. 14h36. Pieter De Crem, président de la Commission, précise qu’il n’y aura pas d’interventions. 14h38. La Commission passe au vote. 14h40. Les francophones quittent la salle. 14h42. Le vote se poursuit comme si de rien n’était. Les députés procèdent au vote des propositions d’amendements. La liste est longue… 14h51. Les députés flamands poursuivent leur vote contre les amendements déposés par François-Xavier de Donnea et Melchior Wathelet. Seule la député Groen T Van der Straeten s’abstient. 15h00. La salle est pleine à craquer. Les commissaires poursuivent religieusement le vote des amendements. Le tout, sous les yeux d’une vingtaine de caméras et de dizaines de journalistes. Les flashes crépitent dès qu’un article est voté. 15h14. La commission de l’Intérieur d ela Chambre vient d’adopter la proposition de loi visant à scinder l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde… Dix des onze députés néerlandophones (CD&V/N-VA, Open VLD, SP.A-Spirit et Vlaams Belang) ont voté pour ; l’élue Groen s’est abstenue. Les 6 députés francophones ont quitté la séance dès le début du vote."


"Toute remise en cause de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde ne peut s’envisager sans une consultation préalable de la population des six communes à facilités linguistiques de la périphérie au sujet de leur maintien en Flandre ou de leur transfert en Région bruxelloise, ont affirmé mercredi les bourgmestres des 19 communes de la Région bruxelloise et ceux des 6 communes à facilités linguistiques de la périphérie."

2010 pour une séparation de l'Etat fédéral ?

Quelle que soit la future formule qui sera adoptée, de grâce, qu’on en profite pour renommer ce ridicule qualificatif de « française » affublé à la "Communauté". "Communauté" en français, me semble amplement suffisant.
Quoi qu'il en soit, en octobre, 875 entreprises ont été déclarées en faillite en Belgique, ce qui fait de ce mois le pire jamais connu au niveau du nombre des faillites (+ 18 % par rapport à octobre 2006) et d'autre part, le prix du baril de brut de pétrole a battu des records mercredi, dépassant les 98 dollars.

BHV, outre son côté agression caractérisée inacceptable, est-il une réelle priorité ?


Arena - Don't Cry For Me Argentina
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Dès l'annonce du vote survenu en Commission de l'Intérieur de la Chambre, ce mercredi après-midi, le président du Mouvement Réformateur, Didier Reynders a convoqué les présidents des partis démocratiques francophones.

Communiqué commun des présidents de partis francophones

"Nous sommes indignés par le vote intervenu cette après-midi. Il constitue une agression politique grave à l’égard des francophones et rompt l’équilibre national. Nous ne pouvons l’accepter.
Vu la gravité de l’acte posé, la réaction commune des francophones se traduira dans le vote d’une motion relative à un conflit d’intérêts par le Parlement de la Communauté française ce vendredi.
Ce vote suspendra la procédure et imposera une concertation entre francophones
et néerlandophones.
Face à cette rupture de confiance, nous en appelons au sens des responsabilités de chacun. Les femmes et les hommes politiques du Nord et du Sud du pays doivent pouvoir restaurer la confiance et rétablir un équilibre indispensable au bon fonctionnement du pays.
Nous espérons que la raison va l’emporter pour rétablir la loyauté fédérale dans le respect mutuel."
Elio Di Rupo sur le site du PS explique:

"Aujourd’hui, pour Elio Di Rupo, la priorité est de restaurer la confiance et le respect. Ce respect existait jusqu’aux dernières élections entre tous les Belges, avec toutes les Communautés du pays. Le Président du PS demande qu’un signal politique fort soit envoyé aux citoyens. Il propose d’organiser très vite une conférence nationale réunissant l’ensemble des partis démocratiques du Nord et du Sud du pays. Cette conférence nationale devrait démontrer, rapidement, qu’il est encore possible de dépasser ensemble les antagonismes pour redonner des perspectives à notre pays.
Elio Di Rupo estime qu’une initiative nationale est un préalable indispensable à la reprise de négociations gouvernementales
."
avec une "Une" un peu moins fanfaronnarde que d'hab.

"Crise politique
C'est une fois encore un jour pas comme les autres.
Un jour où l'avenir tient en 3 lettres B-H-V. Le clash n'est peut-être plus très loin. La presse en tous cas n'est guère optimiste..."


et quand la réalité dépasse la fiction:


Un peu plus avec Philip Hermann

mardi 6 novembre 2007

Record du monde de Belgique

car la Belgique, "c'est un monde !"

Le ministre wallon des Affaires intérieures, Philippe Courard, n'ordonnera pas d'enquête administrative sur le dossier du Country Hall Ethias de Liège.
"il n'y aucune plainte dans ce dossier; il n'y a par conséquent aucune raison actuellement de mener une enquête administrative à l'encontre de la SLF"
So simple.
Circulez, y a rien à voir !

Pendant ce temps, de l'autre côté de la frontière linguistique, quand on demande aux béhachvéenaren, pourquoi à leur avis il faut découper BHV, ils répondent (en néerlandais dans le texte):
"on ne sait pas... mais si les politiques le veulent, c'est qu'il doit y avoir une raison ... on ne veut plus payer pour les francophones ..."
Zo eenvoudig.
Circulez, y a rien à comprendre !

La Belgique, plus tiraillée que jamais par la querelle communautaire entre politiques Flamands et francophones, a battu ce jour le record de la crise politique la plus longue de son histoire avec un gouvernement toujours improbable, près de cinq mois après les élections.
Ce type de record, on va encore en battre chacun des prochains jours.

Le précédent record de durée pour la formation d'un gouvernement dans le pays, 148 jours en 1988, vient d'être dépassé d'un jour ce 6 novembre 2007.


Pour affiner votre compréhension du dossier Country-Hall:




  • Country Hall : la controverse

    Bernard Wesphael :
    « Je suis offusqué. C'est Michel Daerden qui a lui-même conduit la gestion du Country Hall à la faillite en ne prévoyant pas de structure de gestion suffisamment professionnelle. Aujourd'hui, avec ses multiples casquettes, il trouve une solution qui hypothèque les finances de la Communauté française.
    Quevont devenir les budgets alloués à l'Adeps, aux petites organisations culturelles et sportives ? OK, il fallait sauver le Country Hall.
    Mais pourquoi ne pas avoir mis des professionnels du spectacle et des événements autour de la table quitte à nouer un partenariat public-privé.

    L'erreur est là :
    la gestion de la salle a été trop politique alors qu'il aurait fallu trouver un opérateur privé après avoir lancé un appel d'offres ».

Sept et demi, mais pas match !

Il y a environ un mois (le 4/10/07, exactement) , Matin Première , par l'entremise du très grand et excellentissime Jean-Pierre JACQMIN, recevait Charles MICHEL ainsi qu' Yvan MAYEUR.



J'en ai profité pour essayer d'approfondir un sujet qui m'interpelle depuis un bon bout de temps:
La gestion - pour le moins controversée-
de l' Interhospitalière régionale des infrastructures de soins (IRIS) .

Je proposais donc à l'intéressé:
"Sept et demi. C'est, sur dix, la cote que s'attribue Yvan Mayeur, pour ses deux années passées à la tête du réseau Iris (Interhospitalière régionale des infrastructures de soins), qui regroupe les 11 hôpitaux publics bruxellois.
Monsieur Mayeur pourrait-il expliquer son auto-évaluation en relation avec la gestion du réseau Iris, qui semblerait avoir échappé au contrôle parlementaire du Parlement bruxellois depuis 2003.
La création, en 1996, de l’association faîtière IRIS avait pour objectif de ramener l’équilibre financier des hôpitaux publics bruxellois à l’horizon 2000.
Pour cela, la région et les communes injectèrent quelques quatre milliards d’€.
Sept ans plus tard, l’heure de faire les comptes a sonné : un déficit abyssal (plus de 23 millions de déficit en 2006!

Même Charles Picqué avouait se perdre dans « les méandres de la psychologie de M Mayeur » pointant également l'« absence de projet stratégique clair ».

La mauvaise gouvernance des politiques francophones est le principal facteur qui attise le séparatisme flamand, dont BHV est un aspect. Un parti très précis et son président étaient pointés du doigt pendant la dernière campagne électorale.
"Non, non, rien n'a changé…"
"




Réponse écrite de l'intéressé sur le blog de Matin Première:

"Bonjour,Voici mes réponses aux questions et commentaires des auditeurs de matin première suite au débat de jeudi dernier.
(...)
A himself, je me permettrais humblement de l'inviter à ne pas prendre pour évidence les communiqués du MR notamment à l'égard de la situation des hôpitaux Iris.
Ceux-ci sont souvent réduits à des attaques personnelles et peu documentés sur le fond.Je l'invite d'ailleurs à se procurer le rapport de mon audition de mercredi dernier (3 oct.) devant les commissions sociales et santé du parlement bruxellois où j'ai pu exprimer pour la première fois qu'elle est la situation exacte des hôpitaux publics de Bruxelles dont la gestion est meilleure que quand j'en ai pris la présidence, en témoignent la progression du chiffre d'affaire et l'accord stratégique qui crée le premier bassin de soins à Bruxelles entre Iris et Erasme, l'ULB et le CPAS et la Ville de Bruxelles.
En 2001, après une présidence libérale de 6 ans, le déficit était de 23 millions d'euro pour 490 millions de chiffre d'affaire, en 2006, après 2 ans de ma résidence, il est de 23 millions, mais sur 649 millions de chiffre d'affaire.


Pas de leçon à recevoir donc.
D'autant, et c'est le plus important, que le nombre de personnes qui bénéficient des soins de haute qualité dans nos hôpitaux à augmenté pour atteindre par exemple en consultations, plus de 1 millions de contacts patients par an. Et ce, sans discrimination aucune sur les plans sociaux, éthniques, économiques, etc...
contrairement à ce qui se pratique dans certains hôpitaux privés où il n'y a parfois plus que l'argent qui compte.Je suis fier de ce travail là et fier d'avoir mis Iris avec le plan stratégique que j'ai fait adopter, sur les voies de la médecine publique du futur, avec la future implantation de Bordet à Erasme pour en faire un centre oncologique de référence au plan européen, ou en créant un Centre de dépistage global au centre ville pour permettre à tous d'accéder à la prévention médicalisée dans les traitements du cancer mais aussi des maladies cardio-vasculaires, ou d'autres pathologies graves.


Mon engagement social est le fondement de mon action politique. Je ne suis pas en politique par hasard. J'y suis pour changer le mode de vie calamiteux de nombre de nos citoyens confrontés à la misère (il faut appeler un chat un chat). (...)

Bonne journée à vous,Yvan Mayeur - Député fédéral PS
Rédigé par: Yvan Mayeur le 08 octobre 2007 à 09:20"


Réponse à l'intéressé:

"Je remercie Yvan Mayeur d’avoir essayé de répondre à mes questions et préoccupations, mais nous ne sommes malheureusement pas plus avancés que ce que nous pouvions déjà lire et apprendre dans la presse quotidienne ou télévisée.
Ce dernier n’a pas su saisir l’opportunité de documenter le fond du dossier IRIS et ainsi expliquer plus clairement la situation assez confuse qui semble y régner, si ce n’est de renvoyer à un rapport d’audition devant les commissions sociales et santé du parlement bruxellois.

Les outils d’informations électroniques du parlement étant plus complexes encore que nos institutions, ce rapport est simplement introuvable (à moins d’une âme charitable…)


Quoi qu’il en soit, ce ne serait donc que ce 3 octobre 2007 et pour la première fois que le parlement (en commission et non en Séance plénière ) s’inquièterait de la gestion de ce dossier plus qu’explosif !!On rêve ?? Est-ce faire preuve de légèreté, d’incapacité, d’incompétence, de démence,... ?
Quant aux communiqués du MR qui seraient sources d’inspiration (mais peut-être l’opposition fait-elle son travail ?), nous ignorions que Charles Picqué en faisait désormais partie, car c’est lui qui est cité :
« Charles Picqué avouait se perdre dans « les méandres de la psychologie de M Mayeur » pointant également l'« absence de projet stratégique clair ».
Le couplet des attaques partisanes est clairement à revoir, me semble-t-il dans ces conditions, alors que le bilan est malheureusement sans appels. Comprendra qui pourra ce qu’un endettement chronique – forcément à rembourser un jour par le citoyen lambda- changera le mode de vie calamiteux de nombre de nos citoyens confrontés à la misère … ??


Calamité et confronté à la misère ? Effectivement pas pour tout le monde…

Yvan Mayeur a dépensé pour ces dernières élections 13.315, 6 € en patrimoine propre sur 38.641,33 de dépenses électorales totales pour son seul compte.
A simple titre comparatif, Laurette en aura dépensé 2.876,27 en patrimoine propre sur 41.202 (total)
Sur Bruxelles, Yvan Mayeur est dépassé par le seul D. Ducarme(14.047,79) concernant ses dépenses sur patrimoine propre (comme quoi il lui est resté du flooze après paiement de ses impôts).
Le reste du peloton est très loin derrière ... dopé ?
Pour les autres aspects du dossier IRIS, népotisme, cumul interdit de mandats exécutifs et autres bidouilles, consultez par exemple :
http://www.lepan.be/?p=1321 "



Pour affiner votre information, votre réflexion:
  • Laurette Onkelinx au chevet d’Iris

    "La Vice-Première ministre socialiste Laurette Onkelinx, chef de file de l’opposition PS dans la commune de Schaerbeek, a été désignée ce lundi soir pour siéger au Conseil d’administration d’Iris, la structure en charge de la gestion des hôpitaux bruxellois."
  • http://blogonoclaste.blogspot.com/search/label/Yvan%20Mayeur

    La présidence d'Iris vacante - Faouzia Hariche devrait lui succéder à la tête de la faîtière chapeautant les hôpitaux publics - Mayeur jette un dernier regard à Iris

    "Il l'annonçait dans Le Soir voici plusieurs semaines déjà. Il l'a confirmé dans la DH de mercredi : Yvan Mayeur (PS) ne rempilera pas à la tête d'Iris, la structure faîtière des hôpitaux publics bruxellois. Mais il tient à apporter un correctif : « Je ne démissionne pas. Je termine mon mandat le 4 juillet et je ne suis pas candidat à ma succession. »"

    "Son principal échec, reconnaît-il cependant, reste la réforme des statuts d'Iris en vue d'une évolution institutionnelle. Elle supposait une gestion plus transversale pour l'ensemble des hôpitaux, avec un management commun et une responsabilisation des pôles ; un modèle, explique Yvan Mayeur, adopté à Anvers et Gand, mais qui n'a pas été validé par Iris-Sud et la Région."