L'option de l'Olivier, véritable marché de dupes, a été prise en dépit de signaux assez clairs pour un changement général de moeurs.
Un mandataire PS menaçait :
« Il est plus prudent de nous prendre dans la majorité que de nous reléguer dans l'opposition. »
On est évidemment toujours dans de belles logiques démocratiques et parfois très loin des axes du premier round des melons qui tablaient tout sur l'éthique, sans pour autant "en être".
Quoi-qu'en dise la majorité sortante à Bruxelles, le bilan est plus que mauvais.
Oserais-je dire, pire encore qu'en Wallonie, en terme d'emploi, d'enseignement/formation et de logement, pour parler de thèmes majeurs, chers à la coalition. Si on ajoute la politique des transports, le traitement des minorités, l'aménagement du territoire, Bruxelles capitale européenne, la durabilité financière et administrative... on peut parler de véritable catastrophe et de future bombe socio-économique bruxelloise d'ici moins d'une 20aine d'années.
Twitter Side (Updated):
doulkeridis est prêt pour les négociations
Phineas_Barnum @doulkeridis :Super ! je propose GuyCoëme comme ministre-prés ; Donfut, ministre des Fin; Daerden aux transports avec westphael com adjoint
doulkeridis entre en négociation conscient que le fonds et la méthode doivent changer à Bruxelles, comme ailleurs
Phineas_Barnum @doulkeridis : "On" disait le bilan si positif à BXL? On ne change pas une équipe qui gagne ! #comprendsplusrienetaituneblaguealors?
GeoffroyCoomans @doulkeridis Pour un changement de FOND et de METHODES, il aurait été plus simple de changer de partenaire... #coalitionfoireuse
doulkeridis @GeoffroyCoomans Je ne pense pas. Sincèrement. L'alternance et le changement sont deux notions très différentes
Phineas_Barnum @doulkeridis : L'alternance et le changement sont deux notions très différentes, ... mais souvent intimement liées.
Phineas_Barnum @olivierbaum : j'ai la très désagréable impression que c'est tout le contraire ; un vrai marché de dupes :-{
doulkeridis passe la matinée avec les représentants des syndicats et du monde patronal bruxellois
robertviseur @GeoffroyCoomans @doulkeridis: pour ce qui est du FOND, les METHODES du MR l'ont *malheureusement* touché depuis qq temps! Dommage :-(...
GeoffroyCoomans @robertviseur Visiblement, les reproches face à un olivier en manque de résultats ont du mal à passer...
robertviseur @GeoffroyCoomans: non, espoir d1 projet POUR qqch plutôt que CONTRE qqn. 1 peu - d'arrogance, d'arrivisme; un peu + d'idées, de convictions.
robertviseur @GeoffroyCoomans - En résumé: un peu + d'"à faire" et un peu moins d'affaires dans la communication du MR! Bcp de déçus du MR en rêvent...
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Un Olivier planté dans la bourrasque
Les partenaires de l'Olivier avaient choisi de rencontrer en premier lieu les interlocuteurs sociaux. La gestion de la crise a alimenté les échanges.
Côtés obscurs d'un olivier modérément désiré
Le système électoral en place à Bruxelles
La Région de Bruxelles-Capitale est l’une des trois Régions (Wallonie, Bruxelles, Flandre) qui composent la Belgique, la seule Région officiellement bilingue Français et Néerlandais. Elle dispose d'un territoire relativement réduit de 161 km², enclavée en Flandre par la loi du 8 novembre 1962 par laquelle les partis flamands ont fixé unilatéralement la "frontière linguistique", sans recensement linguistique ni consultation des populations concernées (La frontière linguistique en Belgique). La Région de Bruxelles-Capitale compte plus d’un million d’habitants dont 92% sont belges francophones. En effet, pour les élections régionales du 7 juin 2009, le nombre d'électeurs flamands dans les 19 communes de Bruxelles est de 49.540 par rapport à 538.148 électeurs de langue française (La Dernière Heure: "Sus au bilinguisme"). Il est important de signaler sur tous les électeurs bruxellois peuvent voter pour des candidats du collège francophone ou néerlandophone, seuls les candidats aux élections doivent choisir leur appartenance linguistique.
Bruxelles : Picqué forme
Le ministre-Président sortant est à la manœuvre à Bruxelles. Les négociations entrent dans le vif mercredi, autour du budget.
Il ne revendique certainement pas le titre, mais ne le rejette forcément pas non plus. C’est avec une casquette de formateur, adoubé peu auparavant dans cette fonction par les partis francophones qui ont opté pour un Olivier et par les partis néerlandophones enclins à former une Jamaïcaine - Bruxelles n’est-elle pas après tout la capitale du "half en half" ? - que Charles Picqué s’est présenté face à la presse après le premier tour de table avec les représentants des six partis appelés à composer le futur gouvernement régional.
Sans se fixer de "deadline", le ministre-Président actuel aimerait bien en finir pour le 10 juillet, question de mettre en place la nouvelle équipe pour la Fête nationale au plus tard. Pour ce faire, Charles Picqué, entouré de Philippe Moureaux (PS), Benoît Cerexhe (CDH), Christos Doulkeridis (Ecolo), Steven Vanackere (CD&V), Guy Vanhengel (Open VLD) et Bruno De Lille (Groen !) ont commencé par s’accorder sur une méthode et sur un agenda. En la matière, il n’y a guère d’alternatives : le premier tour de piste permet généralement de récolter les avis des différents acteurs régionaux, porte-parole de moult et éclectiques dimensions de la société plurielle bruxelloise.
Les interlocuteurs sociaux ouvrent le bal ce vendredi, mais Charles Picqué, qui installe ses pénates de formateur dans les locaux du parlement bruxellois, accueillera bien d’autres acteurs de la société civile jusqu’à mercredi prochain : les universités, les représentants des associations préoccupées par la défense de l’environnement, les opérateurs culturels et bien d’autres encore. Bref, tous ceux qui ont participé aux Etats généraux de Bruxelles à un titre ou un autre.
A noter aussi que les conclusions de ces Etats généraux seront également en bonne place parmi les memorandums envoyés au formateur. Charles Picqué sera aussi attentif aux priorités des autres niveaux de pouvoirs, notamment pour l’enseignement (les Communautés) mais aussi pour les thématiques transrégionales (les autres Régions).
Mais pas question cependant de prolonger indéfiniment ces contacts-là, d’autant plus que l’on négocie quand même la poursuite - avec une pincée verte flamande en sus - de la majorité sortante. Dès le mercredi 24 juin, le formateur Picqué entouré de délégations de trois membres de chacun des six partis concernés se penchera sur le cadre budgétaire. Un exercice rendu nécessaire quand on sait que l’on estime déjà que les recettes pour 2009 seraient inférieures à celles de 2008 de quelque 200 millions d’euros.
Pire, d’aucuns n’hésitent pas à doubler ce déficit car Bruxelles connaît pas mal d’arriérés de paiement. La dimension budgétaire marquera donc à l’évidence aussi les négociations gouvernementales bruxelloises, mais chaque parti peut toujours avancer ses priorités pour le non moins inévitable texte martyr qui lancera vraiment les pourparlers.
On sait que la majorité flamande est un peu étroite (9 élus sur 17), mais Charles Picqué a rappelé que ce fut aussi le cas dans le passé. Une certitude : il n’y aura pas deux programmes gouvernementaux parallèles. Les francophones et les néerlandophones se réuniront bien plus qu’à leur tour pour fixer des objectifs communs. Ce sera d’autant plus nécessaire que l’on déboulera tôt ou tard dans de nouvelles grandes négociations sur la réforme de l’Etat
Bruxelles, toujours prisonnière d’intérêts particratiques
Il y a plusieurs jours qu’une majorité s’est dessinée au sein du groupe linguistique néerlandais à Bruxelles : le libéral Guy Vanhengel a réussi à conclure très rapidement un accord avec le Cd&V et Groen qui lui permet de conserver hors du gouvernement le SP.A de son rival Pascal Smet.Et depuis hier soir, les dés semblent jetés du côté francophone aussi : à Namur, Ecolo a annoncé sa décision d’ouvrir des négociations avec, outre le Cdh, le parti socialiste, et cela, tant à Bruxelles qu’en Wallonie, et à la Communauté française.Pro Bruxsel s'insurge contre la façon dont la composition du futur gouvernement bruxellois se met en place.