"L'Europe a besoin de l'Afrique autant que l'Afrique a besoin de l'Europe"
a déclaré à l'ouverture du sommet le président ghanéen John Kufuor, qui assure la présidence tournante de l'Union africaine (UA).
Européens et Africains se réunissaient à Lisbonne à l'occasion d'un sommet pour consacrer une nouvelle relation, d'égal à égal. Cette motivation commune n'a cependant pas éludé plusieurs sujets de contentieux comme les négociations commerciales et le passif colonial.
Gordon Brown a décidé de ne pas se rendre au sommet Union européenne-Afrique, suite au fait que le président zimbabwéen, Robert Mugabe était invité (contre toutes attentes), car le Portugal, la France et l'Allemagne pensent qu'il faut discuter avec M. Mugabe et non l'ostraciser. Officiellement, le président Mugabe, frappé par des sanctions en raison de violations des droits de l'homme dans son pays, est interdit de séjour sur le sol européen.
Le 17 avril 1980, Bob Marley entonnait au stade d'Harare sa chanson "Zimbabwe", marquant dans la joie et le reggae la naissance du dernier-né des Etats africains, sur les décombres de la Rhodésie de la minorité blanche. Vingt-sept ans après, le pays est en perdition, avec une hyperinflation de 4 500% et un régime autoritaire et démagogique.
Yves Leterme compare la RTBF à Radio Mille Collines Dans l'interview qu'il donne ce samedi à Het Belang van Limburg, Yves Leterme s'en prend à la RTBF qui, dit-il, a un agenda politique propre. Il se réfère dans ce contexte à l'action de Radio Mille Collines au Rwanda avant le génocide de 1994...alors que les éditions Racine publient le second tome des "Grands dossiers criminels en Belgique" : "Ces crimes qui font l'histoire"
La RTBF stupéfaite des déclarations de Leterme Les journalistes de la RTBF disent avoir pris connaissance "avec stupéfaction" des déclarations de l'ancien formateur Yves Leterme dans la presse flamande de ce samedi, selon lesquelles la RTBF serait au service de la propagande de l'un ou l'autre acteur politique francophone, en particulier de Joëlle Milquet. Dans un communiqué, la Société des journalistes (SDJ) de la RTBF, dénonce "avec la plus grande fermeté" l'analogie qu'Yves Leterme a cru bon de faire entre la RTBF et "Radio mille collines", radio rwandaise tristement célèbre pour ses appels à la haine et au génocide.Enfin, la SDJ rappelle que les journalistes de la RTBF, tant en radio qu'en télévision, observent, en particulier dans le traitement des affaires politiques, tous les principes de rigueur et d'objectivité imposés par leur déontologie journalistique.
Dat ex-formateur Yves Leterme (CD&V) de Franstalige omroep RTBF vergelijkt met Radio Mille Collines kan voor Groen! niet door de beugel. "Onvoorstelbaar", zo noemt Groen!-kamerlid Stefaan Van Hecke de uitspraken van Leterme in enkele kranten. Hij eist dat Leterme zich verontschuldigt voor zijn uitspraken.Zwaar uit de bochtIn Het Belang van Limburg en de Gazet van Antwerpen vergeleek Leterme de RTBF met Radio Mille Collines, de Rwandese radiozender die tijdens de genocide opriep tot haat en geweld tegen de Tutsi's. Volgens Stefaan Van Hecke van Groen! gaat Leterme met die vergelijking zwaar uit de bocht. Weinig smaakHij noemt de uitspraken van Leterme respectloos en getuigend van weinig smaak en weinig historisch besef. "Dit is echt ernstig. We eisen dat Leterme zijn excuses aanbiedt, niet alleen aan de RTBF, maar ook aan de families van de slachtoffers van de genocide."
Leterme nuanceert sneer naar RTBF In een reactie benadrukt Yves Leterme dat hijzelf de RTBF niet vergeleken heeft met "Radio Mille Collines". Hij heeft slechts "aangegeven dat de programmamakers de effecten - van de RTBF-reportage afgelopen woensdag in "Questions à la Une" - in politieke middens niet mogen onderschatten", stelt zijn woordvoerder Peter Poulussen.In het interview met Het Belang van Limburg en Gazet van Antwerpen werd Leterme gevraagd of hij de reportage gezien had. Hij ontkende maar stelde dat anderen ze wel gezien hadden. Yves Leterme is de tolk geweest van wat hij in politieke middens hoorde, aldus nog zijn woordvoerder.
Source : site de la VRT en français: "La RTBF c’est Radio Mille Collines""La RTBF est une chaîne qui dispose de son propre agenda politique, c'est un vestige du passé", a encore déclaré l'ancien formateur dans un entretien accordé aux quotidiens Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen. Dans cette interview, Yves Leterme affirme également que la RTBF est aussi appelée "Radio Mille Collines", faisant ainsi référence à la radio du même nom, qui émettait au Rwanda en 1993 et 1994 pendant le génocide, appelant notamment aux actes de violence envers les Tutsis. "Savez-vous comment on appelle aussi la RTBF? Radio Mille Collines", déclare Yves Leterme. Yves Leterme est aussi très critique à l'égard de la chaîne publique francophone, à la suite de son émission "Questions à la Une", mercredi dernier, sur les coulisses des négociations gouvernementales. Il qualifie la RTBF de "chaîne de propagande de Joëlle Milquet".Ce samedi matin Yves Leterme a refusé d'accorder la moindre interview à la RTBF et a demandé à la VRT de ne pas transmettre de copie de son interview à la chaîne.
Leterme: "La RTBF est un vestige du passé" La RTBF est une chaîne qui dispose de son propre agenda politique, c'est un vestige du passé, a déclaré samedi l'ancien formateur Yves Leterme dans un entretien accordé à la presse flamande. Il affirme également que la RTBF est aussi appelée "Radio Mille Collines", faisant ainsi référence à la radio du même nom, qui émettait au Rwanda en 1993 et 1994 pendant le génocide. Ce soir, il revient sur ses propos.
Je n'hésite pas à faire la remarque régulière sur le Blog d'Alain Gerlache (excellente référence blogosphérique en matière de médias) de la présence anormalement fréquente de "La bande à Mercier" dans les émissions de ... Jacques Mercier et/ ou consorts.
Dimanche dernier, nous avions donc "MARKA" (et Laurence Bibot), dans "Bonnie & Clyde" qui incarne(nt) ... un (certain) style, mais aussi, concernant le premier une certaine simplification adminstrative wallone. Il est vrai que le gaillard me semble "assez simple", ce qui me semble donc être un bon choix pour la bonne cause. Si on pouvait simplifier aussi le Paysage Politique Wallon en ce compris son hyper-politisée administration elle-même, ce serait (vraiment) parfait.
Pour vos projets, votre PME Tout est en ligne, ça c'est bon signe Pour vous lancer, vous êtes guidés Elle est créée, votre société Simplifiée, simplifiée, simplifiée la vie,... en Wallonie! Spot 3
Les textes de grec ancien utilisent le mot "myriade" pour 10 000, souvent dans un sens figuré pour signifier un grand nombre indéfini.
Nous nous trouvons aujourd’hui dans un contexte d’affaiblissement de la démocratie, favorable à l’installation, dans le champ politique, de partis prônant une idéologie d’exclusion, répressive et populiste. Les succès de l’extrême droite sont le symptôme de cet état de fait, autant qu’ils y contribuent. Ils sont le signe patent d’un malaise profond dans la société, provoqué par les crises qui affectent les terrains socio-économique, politique et culturel. Il s’agit donc de se concentrer sur le renforcement de la démocratie tout en continuant le combat contre les partis d’extrême droite, que ce soit à travers l’arsenal législatif, la stratégie du démasquage ou le travail de mémoire.
Le terme démocratie désigne un corpus de principes philosophiques et politiques suivant lequel un groupe social donné organise son fonctionnement par des règles élaborées, décidées, mises en application et surveillées par l'ensemble des membres de ce groupe, a priori sans exclusive. Il s'oppose historiquement aux systèmes monarchiques ou oligarchiques où le pouvoir est détenu et transmis au sein d'un petit groupe. Dans son sens originel (dans la cité-État d'Athènes du Ve siècle av. J.-C.), la démocratie (du grec ancien dèmokratia, « souveraineté du peuple », de dèmos, « peuple » et kratos, « puissance », « souveraineté ») est le gouvernement de tous (de l'ensemble du peuple).
En 401, le second fils de Darius II se soulève contre son frère aîné afin de lui ravir le trône. Fort de plus de 10 000 mercenaires grecs recrutés par ses hôtes hellènes, il affronte Artaxerxès II à Cunaxa, en Mésopotamie. Cyrus y trouve la mort, son armée est vaincue. Désormais seuls en pays hostile, les Dix Mille tentent de négocier avec le satrape Tissapherne, qui fait assassiner les chefs des mercenaires. Conduits par Xénophon, ils fuient les troupes royales en direction de l'Hellespont, en passant par l'Arménie, les côtes méridionales du Pont-Euxin. Arrivés dans la région des détroits, ils s'engagent dans des luttes intestines entre Thraces.
Tout ceci pour informer que "Le Grand Barnum", un mois après son ouverture au public, vient d'accueillir sa 10000ème visite.
Merci pour votre intérêt, Phinéas Barnum, alias himself.
Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, Bali (3-14 Decembre 2007)
Des représentants de plus de 180 pays se réunissent en Indonésie afin de débattre de mesures internationales efficaces contre les changements climatiques. L'objectif est de définir une feuille de route pour un nouvel accord international de lutte contre les changements climatiques, afin de succéder au protocole de Kyoto, qui expire en 2012.
Evelyne Huytebroeck, la Ministre bruxelloise de l’Environnement décollait ce vendredi pour Bali. En tandem avec le ministre fédéral Bruno Tobback (SP.A), elle conduira la semaine prochaine la délégation belge à la conférence de l’ONU sur les changements climatiques, qui doit tracer la feuille de route de la Communauté internationale dans la lutte contre le réchauffement.
CompenCO2est fondé par un nombre d’organisations de l’environnement et d’organisations Nord-Sud. Nous vous offrons la possibilité de compenser vos émissions de CO2 en donnant un ‘dédommagement environnemental’ à certains projets qui d’une part évitent les émissions ailleurs d’autre part permettent aux êtres humains et à la nature à s’adapter aux conséquences des changements climatiques.
3000 personnes pour le climat La première grande manifestation en faveur du climat, organisée en Belgique, a attiré samedi à Bruxelles quelque 3.000 personnes, selon la police. L'action était menée à l'initiative de la Coalition Climat, un mouvement composé d'une septantaine d'organisations sociétales et environnementales.
Leterme : la RTBF est un vestige du passé La RTBF est une chaîne qui dispose de son propre agenda politique, c’est un vestige du passé, a déclaré samedi l’ancien formateur Yves Leterme dans un entretien accordé aux quotidiens Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen. Dans cette interview, M. Leterme affirme également que la RTBF est aussi appelée « Radio Mille Collines », faisant ainsi référence à la radio du même nom, qui émettait au Rwanda en 1993 et 1994 pendant le génocide, appelant notamment aux actes de violence envers les Tutsis. « Savez-vous comment on appelle aussi la RTBF ? Radio Mille Collines », déclare Yves Leterme au journaliste qui l’interroge. M. Leterme est très critique à l’égard de la chaîne publique francophone, à la suite de son émission « Questions à la Une », mercredi dernier, sur les coulisses des négociations gouvernementales. Au cours de ce reportage, Joëlle Milquet, présidente du cdH, déclarait que ces négociations se déroulaient de manière trop chaotique.
Quoi de neuf, docteur Leterme ?
"Moi, j'ai travaillé sur les conclusions de l'informateur (Reynders), du démineur Dehaene, de l'explorateur van Rompuy ... qui disaient que l'Orange Bleue était la seule voie ...
Le pauvre homme ne savait pas compter; il ne savait pas que cela ne faisait pas 2/3 des voies pour permettre d'éventuelles réformes institutionnelles... C'est sans doute Bart de Wever qui le lui a soufflé à l'oreille car, affirme-t-il, le cartel est toujours de mise: c'est une volonté de l'électeur.
Le programme politique du Cartel CD&V-NV-A ne désire pas la fin de la Belgique, certes, mais ceci n'est qu'une étape, juste le temps de réaliser une OPA sur Bruxelles, après avoir pourri la vie des francophones (pesterijen) à Bruxelles et dans sa périphérie.
En peut terminer avec l'élément le plus surréaliste de l'entretien: Yves Leterme réalise enfin qu'il semble y avoir un intérêt majeur ... pour former un gouvernement. Sacré farceur !
Voir aussi le coup de gueule de la rédactrice en chef du Journal Le Soir, Béatrice Delvaux:
Nous avons dû rater une date clé dans la saga d’Yves Leterme. L’ex-formateur a un frère jumeau, « Yves Leterme, l’Autre ». Incroyablement différents. Jugez plutôt. Le premier, Yves Leterme, a pendant 181 jours refusé toute autre formule que l’Orange bleue, incapable de proposer une ouverture au Roi pour sortir le pays du cul-de-sac dans lequel son manque de savoir-faire et son obstination l’avaient conduit. Le second, « Yves Leterme, l’Autre », vient de sortir de l’anonymat, annonçant dans des interviews tonitruantes qu’il est prêt à discuter d’une tripartite, classique ou non. Ce que la presse flamande et les observateurs considèrent comme la seule évidence depuis des semaines. En fait, on hallucine ! Car Yves Leterme et « Yves Leterme, l’Autre » ne font qu’une seule et même personne. Et cette sortie appelant à la tripartite ne manque ni d’indignité ni de mauvaise foi. En fait, elle ne manque pas de culot.
Yves Leterme était en direct sur RTL-TVI et Bel RTL C’est une exclusivité que RTL vous propose aujourd’hui ! ‘Monsieur 800.000 voix’ était l’invité de Katryn Brahy et Fabrice Grosfilley à l’issue du journal de 13 heures sur RTL-TVI et en simultané sur Bel RTL. On retrouvera l'essentiel des propos du double ex-formateur dans l’édition de 19h du journal de RTL-TVI, ainsi que l'interview intégrale sur le site internet après la fin de sa diffusion en direct sur RTL-TVI.Pas de gouvernement sans Yves lire la suite »
On ne devrait (peut-être) pas rater à la télé aujourd'hui:
Leterme au journal de RTL-TVI de 13H & 19H !?
Qu'a-t-il encore à dire, après son échec lamentable? Ces échecs lamentables, faudra-t-il bien dire et sa tactique du Zwarte Piet aussi grossière, que minable. Elle aura juste réussi à diviser encore plus les électeurs francophones pas très malins, plomber encore plus l'image de marque "belgique" et se ridiculiser encore plus...
On déstocke avant les fêtes !
Hier, la même RTL-TVI nous proposait "Une maman dans la crise"supposée nous montrer comment maman Milquet gère sa vie, entre politique et famille, suivie par Hakima Dharmouch durant les négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement... alors que ce n'est pas fini, ou sait-on déjà que Joëlle, comme Capri, c'est fini ?
Pourquoi cette émission maintenant, alors que la RTBF vient aussi de sortir de ses cartons une retrospective des arrières-coulisses des négociations ... qui comme souvent avec les émissions de "Questions à la Une", vient de faire l'effet d'une bombe ... ou ici encore , avec une brillante intervention de Laurette Onkelinx.
Uit de oude doos Het is nog maar eens hommeles tussen de MR van Didier Reynders en de cdH van Joëlle ‘Non’ Milquet. Rechtstreekse aanleiding voor dit nieuwste dispuut is het RTBf-programma ‘Questions à la Une’ van woensdagavond. Daarin zegt Joëlle Milquet het “onverteerbaar te vinden dat ze de enige echte Franstalige is rond de onderhandelingstafel.”
Didier Reynders reageerde gepikeerd en had het over een ernstige breuk in het vertrouwen tussen beide partijen en concludeert dat Milquet er voor gekozen heeft om niet met de MR in een regering te stappen maar zich daarentegen populair probeert te maken bij de Franstaligen op de rug van de MR.
Het programma ‘Questions à la Une’ van vorige woensdag staat symbool voor de manier waarop de RTBf het formatieberaad aanpakt. In het anderhalf uur durend programma van vorige woensdag kreeg men tot nu niet getoonde beelden achter de coulissen van het formatieberaad. De afspraak was dat deze beelden pas getoond zouden worden nadat het formatieberaad helemaal rond is en de nieuwe regering de eed heeft afgelegd. Daardoor konden de betrokken politici vrijer spreken. Maar de RTBf hield zich niet aan die afspraak.
Leterme renie l'Orange bleue - 08 décembre 2007 181 jours sans nouveau gouvernement. L'ex-formateur renie la coalition orange-bleue qu'il a voulu bâtir. Il plaide surtout pour d'autres formules, dont la tripartite. Au passage, il égratigne Joëlle Milquet, qu'il tient pour responsable du blocage actuel.
Après 174 jours de crise, Yves Leterme jetait l'éponge pour la deuxième fois, samedi dernier. Un échec. Et une désillusion de plus pour le Premier ministre potentiel. Une semaine plus tard, il s'exprime pour la première fois dans un entretien publié ce samedi matin par nos confrères du Standaard. Il le dit : l'Orange bleue est bel et bien morte. Avec, en responsable principal, Joëlle Milquet :
« Nous étions près d'un accord, mais le CDH n'a finalement pas voulu y aller. »
Quelle issue, alors ? Il pense à une tripartie classique (libéraux, socialistes, chrétiens humanistes) ou à « une autre formule élargie ». Les écologistes pourraient en être :
« Je suis prêt à parler avec tous les partis qui veulent prendre leurs responsabilités. »
Par contre, il exclut l'éventualité d'une « Violette » (l'actuelle coalition libérale-socialiste) élargie ou de toute autre formule sans le cartel CD&V/N-VA.
« Après 180 jours, nous devons évidemment prendre en main les problèmes urgents, explique-t-il au Standaard. Mais la mise en place de quelque gouvernement que ce soit devra prendre en compte le choix de l'électeur. Nous ne voyons aucun gouvernement susceptible de démarrer sans le cartel. Une équipe d'urgence violette serait un gouvernement contre la Flandre. Et d'ajouter, dur : La violette ne dispose que de 32 sièges sur 88 en Flandre. C'est sur cette base-là que l'on demanderait la confiance au Parlement ? Va-t-on permettre à la monarchie d'aller jusqu'à nommer Verhofstadt comme formateur ? »
Ce serait contraire à la démocratie, sous-entend-il. Une forme d'abus de pouvoir.
Reynders devrait payer cher… Yves Leterme est-il politiquement mort après ses échecs successifs ?
A-t-il renoncé à son ambition de devenir Premier ministre ?
Pas encore. Mais, précise-t-il, ce ne sera pas à n'importe quel prix. L'homme n'exclut même pas de devenir vice-Premier d'une coalition emmenée par le président du MR, Didier Reynders. Mais…
« il devra venir de loin », ajoute-t-il, perfide, car le cartel CD&V/N-VA « est de loin la plus grande formation et le MR a perdu deux sièges ».
L'homme est amer ? Sans doute. Mais il ne renonce pas. Et les 174 jours de négociations n'ont pas été inutiles, selon lui. « Nous avons pu transformer un “non” absolu du côté francophone en une conscience qu'aucune gestion du pays ne serait possible sans une réforme de l'Etat, et ce chez tout le monde, y compris le PS et Ecolo. »
Une responsabilisation des Régions s'impose, prolonge-t-il à l'adresse du Sud du pays. « Ce n'est quand même pas génétiquement inscrit que la Wallonie doive rester une telle région retardataire en Europe ? Il y a des régions qui travaillent de façon fantastique, comme le Brabant wallon. Mais seule une plus grande responsabilisation fournira le combustible nécessaire pour une reprise de la Wallonie. » Yves Leterme s'exprime ce matin dans deux quotidiens flamands. Ce samedi, il sera sur les plateaux de la VRT et de RTL-TVI. Le Premier ministrable aurait refusé que la chaîne flamande fournisse des images de l'entretien à la RTBF. Le leader du cartel, qui dit vouloir revenir, a décidément la rancune tenace.
Leterme wil geen noodregering zonder kartel - 08/12/2007CD&V-boegbeeld Yves Leterme zegt zaterdag in interviews met een aantal kranten nog steeds kandidaat-premier te zijn, maar niet tegen elke prijs. "Ik wil vooral woord houden", luidt het, waarbij hij verwijst naar de inhoud van het regeerakkoord en een staatshervorming. Leterme pleit ook voor een formule met "een zo breed mogelijke meerderheid", liefst een tweederde. Hij verzet zich absoluut tegen een noodregering zonder deelname van het kartel CD&V-N-VA.
De Wever: regering met tweederdemeerderheid - 07/12/2007 Voorzitter Bart De Wever van de N-VA geeft de voorkeur aan een regering met een tweederdemeerderheid. Het voordeel van een dergelijke regering is dat ze een staatshervorming in eigen schoot kan uitvoeren, zo zei hij vrijdagochtend op Radio 1. Een regering met een tweederdemeerderheid kan een klassieke tripartite zijn, maar dat hoeft voor de N-VA-voorzitter niet noodzakelijk. Voor oranje-blauw ziet De Wever geen grote toekomst meer. "Als je zes maanden hebt onderhandeld zonder resultaat, kan je moeilijk zeggen dat het nog een frisse en dynamische formule is".
"Verhofstadt geschikste premier" - 07/12/2007 De Vlaming heeft het meeste vertrouwen in Guy Verhofstadt als premier. Maar Yves Leterme volgt maar op 1 pct en is de populairste. Dat blijkt uit een nieuwe peiling. Naar aanleiding van de politieke crisis lieten de VRT en De Standaard tussen 4 en 7 december een extra peiling uitvoeren bij 751 stemgerechtigde Vlamingen. Daaruit blijkt een nek-aan-nek-race tussen Verhofstadt en Leterme. Van de ondervraagden vindt 41 pct Verhofstadt het meest geschikt als premier. Leterme volgt maar op 1 pct. Leterme wint dan weer de poppoll. 50 pct van de ondervraagden kan zich voorstellen voor hem te stemmen. Maar Verhofstadt haalt 49 pct en volgt dus op één pct van Leterme. Inge Vervotte (CD&V) is de derde meest populaire politicus. Daarna volgen Johan Vande Lanotte (SP.A), Patrick Janssens (SP.A), Herman De Croo (Open VLD), Herman Van Rompuy (CD&V), Karel De Gucht (Open VLD), Jean-Marie Dedecker (Lijst Dedecker) en Kris Peeters (CD&V).
Il fallait s'en douter et cela fait longtemps (in tempore non suspecto) que je le dis : Joëlle Milquet n'a jamais joué franc-jeu (au début des négociations de l'Orange Bleue) et était bien, comme l'a toujours affirmé Didier Reynders, "scotchée au PS", "La limite est franchie ! ", dit-il. Les flamands le sentaient très clairement et ont toujours affirmé que Milquet était un rempart aux négociations:
On le pensait, QALU l'a (de)montré et réalisé.
J'avais été aussi très étonné de la suite donnée aux fameuses "trois questions" pourries de Leterme, que j'ai abordé dans "On se fout de qui ? " On voulait présenter Milquet comme la dernière jeanne d'Arc et Reynders comme le dernier des vendus ... alors qu'ils disaient la même chose !
Joëlle Milquet n'a jamais été le dernier rempart francophone contre les liberticides, tout comme Elio Di Rupo n'a jamais été le défenseur des plus démunis.
Le président du MR, Didier Reynders, affirme vendredi dans La Dernière Heure que "la limite est franchie", à la suite de la diffusion, mercredi soir, sur la RTBF d'un reportage de l'émission "Questions à la Une" sur les coulisses des négociations de formation de l'orange bleue dans lequel Joëlle Milquet dit notamment qu'il est
"ingérable d'être la seule francophone autour de la table"
La présidente du cdH affirme dans le même extrait d'émission lors des négociations à Val Duchesse cet été:
"Ils veulent que les entités fédérées paient, et Reynders est avec eux".
Elle a réitéré ses propos dans une interview accordée au Vif L'Express de ce vendredi 7 décembre 2007. Dans La Dernière Heure, Didier Reynders affirme vendredi prendre "acte de cette attitude d'une présidente de parti à l'égard d'un partenaire avec lequel, au moment où elle prononce ces phrases, elle est en train de négocier. Cela pose désormais, à tout le moins, un sérieux problème de confiance", affirme le président du MR.
Des nouvelles du front:
Haro sur la tripartite classique L’idée d’une coalition élargie fait son chemin. Mais celle d’une tripartite bleu-rouge-orange boit la tasse.
Le SP.A s’oppose au gouvernement d’urgence Le SP.A demeure opposé à un « gouvernement d’urgence » et souhaite qu’un « vrai » gouvernement voit le jour, ont fait savoir les socialistes flamands qui ne veulent pas du scénario selon lequel le parlement accorderait sa confiance à un gouvernement violet minoritaire.
Reynders woedend op Milquet Het zit er bovenarms op tussen MR-voorzitter Didier Reynders en CDH-voorzitster Joëlle Milquet. Aanleiding is de RTBF-uitzending 'Questions à la Une' woensdagavond.
Leterme/ Milquet : crise ou tempête dans un verre d'eau? Le formateur Yves Leterme a pris ombrage du fait que la présidente du cdH Joëlle Milquet ne pouvait pas répondre à sa convocation de dernière minute pour une réunion bilatérale avec les présidents francophones ce jeudi matin.
«Ce n’est pas encore le Grand Soir»- lundi 10 septembre 2007 Joëlle Milquet, femme politique francophone de centre droit, analyse la crise actuelle : Baptisée «Madame non» par la presse flamande, Joëlle Milquet, 46 ans, présidente du CDH, le Centre démocrate humaniste, un parti de centre droit héritier de l’ancien Parti social-chrétien (PSC) francophone, a refusé fin août les demandes flamandes dépossédant l’Etat fédéral belge d’une partie de ses compétences au profit des régions. Depuis, c’est la crise. Elle s’explique pour Libération.
Milquet s’attire les foudres du MR Le torchon brûle une fois de plus entre Didier Reynders et Joëlle Milquet. En cause, les déclarations de la présidente du cdH dans un reportage de la RTBF sur les coulisses de l'orange bleue. Elle y expliquait « se sentir seule francophone à la table des négociations » ! Pour le MR, la limite a été franchie. lire la suite »
Climat de divorce entre Milquet et Reynders - Source:Info radio - 7 déc 2007 08:21 Le climat est tendu entre Joëlle Milquet et Didier Reynders. Les coulisses des négociations suivies par l'équipe télé RTBF de Questions à la Une, ont révélé quelques petites phrases qui ont fait mouche. Le climat est à nouveau très tendu entre les partenaires francophones de l'Orange bleue et pas seulement à cause de la situation politique. Didier Reynders n'a pas apprécié les petites phrases de Joëlle Milquet dans le Question à la Une de cette semaine.
Ce reportage sur les coulisses de la négociation a été diffusé avec l’accord de tous les partis et sa diffusion en pleine crise fait des vagues car on y entend la présidente du cdH, Joëlle Milquet, se plaindre d'être «la seule francophones à la table des négociations». Sous-entendu : le MR roule avec les partis flamands.
Et ce vendredi matin, Didier Reynders réagit dans La Dernière Heure : «la limite est franchie, dit-il, il y a désormais, à tout le moins, un sérieux problème de confiance.» Ce n'est pas la première fois que Didier Reynders marque son agacement devant la manière de faire de Joëlle Milquet, mais ici on frise le point de rupture.
Cela présage peut-être d'un nouveau positionnement de la part du MR. On sait que parmi les nombreux scénarios de sortie de crise, celui d’un tripartite asymétrique est sur la table. Un tripartite asymétrique qui verrait, côté francophone, le retour des socialistes. Et l'éviction du cdH est sur la table. Mais ce n'est qu'un scénario parmi d'autres.
Le Grand Barnum ne peut résister quand on lui décrit sa vision du "Belgian Circus" en fins de régime, tragique et comique troupier. Le Grand Barnum ne partage pas (forcément l'entièreté de) la vue de cette emblématique et peut-être pathétique figure de la politique belge, mais ce blog se plie à la norme standard "blog à facilités 2.0", voici:
La classe politique, usée jusqu’à l’absurde, se conduit comme un chien enragé cherchant à se mordre la queue dans un labyrinthe sans issue. Mais la bruyante cacophonie du « Belgian Circus » ne parvient pas à étouffer les premiers râles de l’agonie d’un État. Le feu est au bâtiment et les pompiers eux-mêmes en viennent aux mains, les uns se proposant d’éteindre l’incendie avec un bidon d’essence, les autres implorant le ciel pour qu’il pleuve ! M. Verhofstadt est sous surveillance méfiante des petits chefs rivaux de son propre parti, le VLD. M. Leterme s’est conduit comme un politicien grossièrement retors, manipulateur et piégeur. Avec l’aide de son cartel, il se prépare naturellement à saboter M. Verhofstadt et à contrarier Albert II, en attendant de pouvoir reprendre la main, dans une semaine ou deux… Les contradictions et les blocages sont plus que jamais présents, conduisant le fédéralisme belge à l’échec inexorable. Le lobby monarcho-belgiciste va s’employer à assouplir les dernières résistances francophones. Déjà nous entendons leur discours à la fois séducteur et menaçant : « Soyez raisonnables : si vous voulez préserver la Belgique, il faut la déshabiller et la dépouiller à travers une grande réforme de l’État ! » Olivier Maingain ? Complaisant ! Depuis plusieurs jours, on constate que les libéraux francophones (MR-MCC-FDF) sont manifestement disposés à avaler un certain nombre d’exigences flamandes, par exemple la régionalisation de la fiscalité des entreprises. Le comportement de MM. Reynders et Maingain ne laisse pas d’inquiéter, tant leur appétit de pouvoir semble illimité. Leur attachement servile au VLD leur a fait oublier quelques vérités. C’est tout de même Guy Verhofstadt qui avait menti aux francophones en juin 2001 en leur annonçant hypocritement son intention de faire ratifier par la Belgique la convention européenne sur la protection des minorités. C’est aussi le VLD qui a participé, le 8 novembre dernier, au vote unilatéral de la scission de BHV. Et c’est encore un libéral flamand, M. Marino Keulen, qui a déclaré que jamais, au grand jamais, il ne nommerait les trois bourgmestres francophones de la périphérie. On le constate : M. Maingain parvient de plus en plus péniblement à sauver la face et réussit surtout, jusqu’à présent, à maintenir sa posture de fier-à-bras. Son problème, c’est que le FDF n’a pas préparé l’électorat bruxellois à affronter et à assumer la crise existentielle belge. La complaisance du FDF à l’égard du régime belge a une conséquence : ses électeurs sont parmi les plus belgicistes. M. Maingain est bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert, la commune bruxelloise où on a vu le plus grand nombre de drapeaux belges… C’est aussi à Woluwe-Saint-Lambert qu’auront lieu de bien curieuses manifestations, vendredi prochain. Sur un conseil du cardinal Danneels – l’homme qui a imposé un évêque flamand aux catholiques bruxellois –, la paroisse de l’Assomption à Woluwe-Saint-Lambert organisera « une nuit de prières et d’adorations au Saint Sacrement pour l’unité de la Belgique ». Cela commencera vendredi à 18 h et durera jusqu’au lendemain à 14 h (jour de l’Immaculée Conception !). Qu’on se le dise ! Déjà La Libre Belgique, jamais à côté d’un bon coup, convoque, en page 2 de son édition du 4 décembre, les bons citoyens à cette cérémonie exceptionnelle, à ce marathon pieux, à ce « belgithon » de la dernière heure… Après les « marche-blanchistes tricolores » du 18 novembre, voici venu le temps des prières au ciel, des invocations, peut-être des pèlerinages. C’est que l’heure est grave. Pourvu qu’il n’y ait pas de scènes de pénitences collectives ! À quand un appel aux faiseurs de pluie et aux sorciers ? M. Maingain, pour complaire à ses électeurs, ira-t-il prier, lui aussi, vendredi à minuit, dans sa bonne paroisse de l’Assomption ? Ethnologues du monde entier, ne manquez pas le rendez-vous ! Vendredi à minuit, le président du FDF sera sans doute à son poste, assisté de la reine Fabiola, revêtue de la tunique blanche du Renouveau charismatique, de Monsieur Patrick Roegiers, écrivain d’État, et du Père Gilbert, aumônier du Royaume. Il n’est pas exclu que Madame Lizin, munie de son affiliation à B-Plus, soit également présente. Décidément, les fins de régime sont riches en rebondissements. Comme au théâtre, le tragique y côtoie le comique troupier.
Tant qu'à faire de la pub pour le journal Le Soir, il y avait également l' Edito de Luc Delfosse, son rédacteur en chef adjoint
Coup de barre, coup de blues, coup de mou... Ce n'est pas un sondage commun que nous publions aujourd'hui : c'est au fond un bulletin de l'état moral du francophone. Et il n'y pas de quoi pavoiser : le psychisme des « Wallobrux » est au plus bas. Cette dolence, ce découragement par rapport au drame qui s'éternise depuis 6 mois, se traduit d'abord par un agacement désormais palpable de l'opinion. Aujourd'hui, en effet, il se trouve quatre Wallons et Bruxellois sur dix pour refuser catégoriquement de donner non seulement leur perception ou leurs états d'âme sur le devenir éventuel du royaume. Pire : d'indiquer, basiquement, pour quel parti ils voteraient s'il fallait retourner aujourd'hui aux urnes. Du jamais vu de mémoire de sondeurs... Après le temps de l'angoisse – celle d'une Belgique qui semblait imploser – ; du questionnement existentiel – mais qu'allons-nous devenir ? – ; des manifestations plus ou moins massives d'attachement au « bon vieux pays » – les drapeaux, la manifestation unioniste... –, voici donc venu, comme on pouvait le redouter, celui de la lassitude et du rejet. Merci beaucoup, M. Leterme ? L'ectoplasme de la rue de la Loi (et toujours futur Premier ministre...) peut en tout cas se vanter d'avoir fait progresser par défaut de fermeté vis-à-vis de ses propres ouailles, par obstination partisane et par manque de génie, le rejet de la chose publique. Ce que l'on redoutait en suivant jour après jour la partie de bras de fer Nord-Sud et les errements des négociateurs de l'Orange bleue (ziguant un jour, zaguant l'autre, se crêpant le chignon le surlendemain...), est évidemment arrivé : l'antipolitisme gangrène à nouveau la société. C'est que tout le monde y a perdu son latin, des simples pékins aux observateurs les plus attentifs. La désignation de Guy Verhofstadt, le Premier sortant et... perdant, dans un rôle ambigu de démineur-informateur-réconciliateur (et formateur ?) n'a rien fait évidemment pour clarifier la situation. Il ne reste plus qu'à espérer qu'il réussisse le royal pari. Un ratage risquerait de porter un coup fatal à la démocratie et, sans doute, au pays lui-même. Gare au coup de sang.
Une étude publiée ce jeudi par l’Agence wallonne des télécommunications a mis sur le gril l’intégralité des sites web communaux, réalisée à la demande du ministre wallon des Affaires intérieures, Philippe Courard (PS).
"Lakshmi Mittal menace de ne pas relancer le chaud s'il n'a pas les quotas de CO2 promis. La Région wallonne nie avoir fait des promesses et appelle l'Europe et le fédéral à l'aide. Sa marge de manoeuvre est limitée. Le ministre Marcourt refuse la polémique."
Lakshmi Mittal est sorti de ses gonds et se démarque de son sourire légendaire pour se faire entendre. Le PDG et actionnaire à plus de 43 pc d'ArcelorMittal vient de signifier, par voie de presse, à la Région wallonne que s'il n'obtient pas les quotas de CO2 promis (à l'époque où le socialiste Elio Di Rupo était ministre-Président), il ne rallumera pas le haut-fourneau 6 (HF6) de Seraing (en région liégeoise).
"La Région a fait pression sur le groupe pendant des mois pour la relance du haut-fourneau. Après la fusion entre Arcelor et Mittal Steel, je suis allé à Liège dire que nous relancerions l'outil. Et maintenant, nous ne pouvons le faire faute de quotas nécessaires. Je constate qu'il (l'exécutif wallon) ne nous aide pas à avoir ces quotas. Si nous n'avons pas les quotas, je ne vais pas relancer Liège"
Quand les pouvoirs publics veulent devenir des opérateurs commerciaux ou industriels, avec de l'argent public pour des petits pauvres ... Merci Monsieur le Ministre Marcourt !
Mais aussi et pour mémoire:
Qui doit payer le CO2 de Mittal ? - 05/12/2007 La Région wallonne et le groupe sidérurgique ArcelorMittal sont actuellement dans une phase de négociation pour résoudre le problème des émissions de CO2 qui pourrait empêcher la relance de la ligne à chaud à Liège, a rappelé mercredi le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt.
ArcelorMittal: 800 emplois à la trappe - 16/11/2007 La relance du chaud au-delà de 2009 que va entraîner le rallumage du haut-fourneau 6 (HF6) à Liège s'accompagnera d'un effort pour garantir la compétitivité de l'acier liégeois, écrit vendredi La Libre Belgique . La réalisation d'une économie de 20 millions d'euros est à l'agenda et pour atteindre cet objectif, le groupe ArcelorMittal entend appliquer un plan de restructuration drastique. Il devrait entraîner la perte, d'ici 3 à 4 ans, de 450 à 600 emplois dans le chaud sur un total actuel de 1.780 travailleurs.
ArcelorMittal : Marcourt transfère le dossier CO2 au fédéral - 06/11/2007 Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l'Economie, a dit oui à Didier Reynders. Celui-ci proposait de porter la problématique des quotas en CO2, liés à la poursuite de l'activité du «chaud» d'ArcelorMittal à Liège, au niveau du gouvernement fédéral en formation. Et ce, «compte tenu de l'importance des enjeux en termes d'activité économique et d'emplois».
[06/11] Haut-fourneau 6: redémarrage le 21 janvier 2008 C'est officiel depuis ce matin: le haut-fourneau 6 de Seraing sera redémarré le 21 janvier 2008 par ArcelorMittal. Soit plus tard que prévu initialement. Trois justifications à ce changement de calendrier: la nécessité de former tout le personnel, la volonté de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires (une exigence de la FGTB Métal d'ailleurs) et l'arrêt de la ligne à froid durant un mois pour le couplage avec la décaperie. Pour rappel, le 20 janvier 2003, des rumeurs insistantes - qui allaient se transformer en certitudes - faisaient état de la non-réfection du HF6. Cinq ans plus tard, le monstre d'acier va revivre.
Les plus :Extraits de parcours de quelques champions :
1992 à 1994, Elio Di Rupo, Ministre de l'Éducation à la Communauté française.
1993-1995 : Laurette Onkelinx, ministre-présidente du gouvernement de la Communauté française, chargée de la Fonction publique, de l'Enfance et de la Promotion de la Santé 1995-1999 : Laurette Onkelinx, ministre-présidente du gouvernement de la Communauté française, chargée de l'Éducation, de l'Audiovisuel, de l'Aide à la Jeunesse, de l'Enfance et de la Promotion de la Santé
Juillet 1999-avril 2000 Michel Daerden Ministre régional de l’Emploi, de la Formation et du Logement et Marie Arena, Conseillère au sein du cabinet.
Avril 2000-2003 : Marie Arena, Ministre chargée de l'Emploi, de la Formation et du Logement.
2003- juin 2004 : Marie Arena, Ministre fédérale en charge de la Fonction publique, de l'Intégration sociale, des Grandes villes, de l'Égalité des chances et du Dialogue interculturel.
Juin 2004- … Marie Arena, Ministre-Présidente du gouvernement de la Communauté française en charge de l'enseignement obligatoire et de la promotion sociale (..-19 juillet 2007) et au gouvernement wallon avec le portefeuille de la formation. (..-19 juillet 2007)
Selon une enquête menée auprès de 177 écoles sur les 240 concernées, des files « anormales » ont été constatées dans environ 40 % des établissements d’enseignement secondaire du réseau libre catholique.
Des files « anormales » ont été constatées dans environ 40 % des établissements d’enseignement secondaire du réseau libre catholique, selon une enquête réalisée par le Secrétariat général de l’Enseignement catholique (SéGEC) et la Fédération des associations de directeurs de l’enseignement secondaire catholique (FéADI) auprès de 177 écoles sur les 240 concernées. Le SéGEC et la FéADI qualifient d’« anormales » les files qui se sont formées avant le 30 novembre, premier jour des inscriptions en 1ère secondaire, à 6 heures du matin. Dans 19 % des établissements, les files se sont formées avant le 30 novembre. Et dans 21 % de ces écoles, elles ont débuté le 30 novembre, entre minuit et 06h00, ont indiqué jeudi les deux organisations, lors d’une conférence de presse. Le matin même du premier jour des inscriptions, entre 6 heures et 9 heures, les files ont concerné 54 % des établissements, selon l’enquête. Seuls 6 % des établissements secondaires de l’enseignement libre catholique ont échappé au phénomène des files « plus ou moins longues » de parents. Les premières files ont démarré le mardi 27 novembre dans 1 % des écoles concernées. L’enquête révèle que le problème a non seulement touché les écoles de la région bruxelloise (65 %) et du Brabant wallon (70 %), mais également celles des provinces d’Hainaut (21 %), de Liège (26 %) et de Namur (22 %).
Inscriptions : Marie Arena reste sur sa position - 29/11/2007 La ministre de l'Enseignement obligatoire Marie Arena n'a pas l'intention de faire marche arrière sur son décret encadrant les inscriptions au premier degré de l'enseignement secondaire, mais elle a confirmé mercredi soir dans les journaux télévisés qu'une évaluation serait effectuée pour améliorer le système. Défendant son décret, Marie Arena a souligné qu'on ne pouvait généraliser les cas rapportés par les médias concernant certains étudiants payés pour faire la file dès mercredi, deux jours avant le début des inscriptions.
"Une école sur 6 affectée par des files nocturnes"Ils l'avaient annoncé. Le voici, le bilan de l'ASBL "Eleves" (Ecoles libres, efficaces, vivantes et solidaires) concernant les inscriptions dans les écoles secondaires à la fin de la semaine dernière. Vendredi, la ministre de l'Enseignement avait annoncé que seuls 3 pc des écoles de la Communauté française avaient connu de grandes files de parents devant leurs grilles.
Les leçons du décret Inscriptions « Premier arrivé, premier inscrit » : le 30 novembre dernier, une poignée d'écoles huppées ont été prises d'assaut par des parents en panique.
Sortis eux-mêmes par la porte ou par l'électeur par la fenêtre, inspirés sans doute par le Père Noël, ils tentent un retour par la cheminée.
Yves Leterme prêt à discuter avec le PS Une interview exclusive d'Yves Leterme aux journaux L'Avenir-Le Jour-Le Courrier de ce samedi montre qu'Yves Leterme ne jette pas l'éponge : il veut toujours conduire un gouvernement et il l'affirme sans ambiguïté. L'ex-formateur envisage également de discuter avec le PS. Votre avis ? Dans cette interview, Yves Leterme le clame haut et fort : il est incontournable. "Il faudra toujours parler avec moi si on veut donner un gouvernement à ce pays. À moins qu'on ne veuille discuter avec le Vlaams Belang?" L'ex-formateur évoque aussi la possibilité d'élargir l'Orange bleue, au PS notamment. "La famille socialiste a une responsabilité à prendre dans les jours qui viennent. Moi, je n'ai pas de tabou, pas d'exclusive." Leterme précise: "Je constate que le PS a évolué: il y a quelques mois, tout qui parlait d'une réforme de l'État était pour lui quelqu'un de dangereux. Aujourd'hui, il affirme que cette réforme est nécessaire pour assurer l'avenir du pays."
Updated 07/12/07
Quand Elio se montre encore plus opportuniste que quand il fout le bordel (en français dans le texte).
Di Rupo appelle à l’union francophone Alors que la polémique fait rage entre CDH et MR, le président du PS considère qu’il est inopportun de jeter des exclusives sur tel ou tel parti pour la constitution d’un gouvernement. Et d’insister, à l’instar du CDH, pour que les francophones restent unis. Par ailleurs, le SP.A demeure opposé à un gouvernement d'affaires urgentes.
Le PS avait appelé depuis au minimum le début de la semaine à la formation d'un gouvernement d'unité nationale, réunissant les partis démocratiques au nord et au sud du pays. Ce gouvernement veillerait non seulement à résoudre les problèmes que vivent les citoyens, en particulier sur le plan socio-économique, mais aborderait aussi les dossiers institutionnels. D'ailleurs, après sa rencontre avec Guy Verhofstadt, il avait indiqué qu'il allait être sage.
De retour avec pleins d'idées et de propositions plus honnêtes les unes que les autres ...
Il avait complètement disparu des médias depuis 6 mois et puis subitement ... on le voit et on l'entend partout et tout ce qui l'entoure prend soudainement une importance maximale !
Guy Verhofstadt a reçu ce mardi matin Donald Tusk, successeur de l'eurosceptique Jaroslaw Kaczynski et devenu le nouveau Premier ministre polonais faisait sa première visite à Bruxelles depuis son investiture, la semaine dernière.
Sans ses nouvelles attributions ou son nouveau mandat reçu des mains du Roi, on en aurait pas entendu parler ... seuls comptaient les commentaires sur les trottoirs bruxellois et des Flandres.
Selon Verhofstadt, le nouveau Premier polonais est un
"Européen convaincu, avec lequel nous pourrons travailler"
Je désire ici afficher tout le plaisir que nous pourrions avoir à travailler en plus parfaite et étroite collaboration avec tous ces européen(ne)s convaincu(e)s
A côté de ces slogans, Elio et consorts n'a plus qu'à aller se "rhabiller"
Pour la petite histoire, Verhofstadt s'est prononcé en faveur d'une entrée rapide de la Pologne dans la zone euro et a également exprimé l'espoir que Varsovie sera prêt à collaborer à la création d'une défense européenne. Il a insisté sur l'importance d'une ratification rapide du nouveau traité européen, mais ne s'est pas inquiété du fait que Tusk a renoncé à intégrer la Charte européenne des droits fondamentaux dans le texte du Traité européen.
"La chose la plus importante, c'est que le traité soit ratifié en Pologne. C'est aux autorités polonaises de décider de quelle manière c'est possible sans que cela ne pose de problèmes"
Tusk devait rencontrer aussi dans la journée le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, le président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, et le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer.
Les deux coprésidents, Antoinette Spaak (FDF) et Philippe Busquin (PS), sont partis de cinq grandes questions dans le cadre d'un projet pour les Francophones dans un Etat fédéral:
La façon de créer une dynamique la plus positive en matière économique et sociale et
Les interdépendances qui peuvent exister entre les Francophones de Bruxelles, de Wallonie et de la périphérie,
Les moyens pour améliorer le fonctionnement de l’espace francophone,
Les synergies avec la Flandre ou encore
La place des Francophones en Belgique et dans le monde.
Verhofstadt éclipse Leterme Guy Verhofstadt est la personne la plus apte à diriger le pays, estiment 51,1% des Belges, selon une enquête menée lundi par iVox à la demande du quotidien Het Nieuwsblad. Même en Flandre Guy Verhofstadt gagne des points sur Yves Leterme. Les résultats sont accablants pour Yves Leterme, écrit le quotidien. 72,8% des Belges estiment qu'il n'est pas apte à diriger le prochain gouvernement, un chiffre qui atteint d'ailleurs 98,6% chez les Francophones. Parmi eux, 68,7% estiment que Guy Verhofstadt est, lui, apte à cette fonction.
Et tout « ça » vient d'où ? La crise du jour ne plonge pas seulement ses racines dans le scrutin du 10 juin. Remontons aux sources. Pour bien saisir l'affaire… nous propose Pierre Bouillon du journal le Soir
Bien sûr, nos discordes sont aussi anciennes que le pays (le Mouvement flamand émerge peu après 1830, pour exiger que le néerlandais puisse être parlé dans les tribunaux, dans l'administration, etc.).
Mais coupons court. Et posons-nous en 1999. C'est une année d'élection. Et le scrutin va créer une terrible rupture dans la vie politique : les deux partis chrétiens (le flamand CVP et le francophone PSC) valsent dans l'opposition. Ce n'était plus arrivé depuis… 42 ans ! Au scrutin, ils se sont effondrés, usés, rongés par leurs conflits internes (c'est surtout vrai au PSC où le conflit Nothomb-Milquet pour la présidence a fait rage pendant trois longues années). Exit Jean-Luc Dehaene.
Le libéral flamand Guy Verhofstadt fonde un gouvernement « arc-en-ciel » (libéraux-socialistes-écologistes). Conséquences de l'épisode : en état de choc, les chrétiens vont mettre plusieurs années pour reprendre des couleurs. Le PSC va devoir se rajeunir et se rénover (en 2003, sa présidente Joëlle Milquet rebaptisera le parti en CDH pour Centre démocrate humaniste). Le CVP, lui aussi, changera de nom (il deviendra le CD&V). Mais surtout, il se radicalise. Désormais dans l'opposition, et en guerre ouverte avec ce Verhofstadt qui a gagné le scrutin, il va durcir le ton sur le plan communautaire pour ne pas laisser le monopole de la cause flamande au Vlaams Blok avec qui il partage les bancs de l'opposition.
Shi Tao purge une peine de dix ans de prison dans son pays pour avoir envoyé un courriel qui contenait des informations sur la réaction gouvernementale au massacre de la place Tiananmen. Shi Tao a envoyé ce courriel aux États-Unis à partir de sa messagerie électronique Yahoo!.
Yahoo! a admis avoir fourni aux autorités chinoises des informations ayant permis l'arrestation et l'emprisonnement du journaliste Shi Tao, qu'Amnesty International considère comme un prisonnier d'opinion. Les autorités chinoises l'ont accusé d’avoir divulgué des secrets d'État à l'étranger. Write To Free Shi Tao
"Ecolo n’est pas la machine incarnée par exemple par Philippe Moureaux, connu pour sa tolérance sans bornes"
"Le plus gros problème, aujourd’hui au PS, c’est qu’il n’y a plus l’animation, le débat d’auparavant. Jadis on passait par une formation militante intense: on devait même être encadré par deux parrains pour être admis et aller au cours d’encadrement le dimanche! Avant la fusion des communes, les débats en section étaient très intenses! Mais tout ça a été perdu par la déformation des militants et d’abord des candidat(e)s… Pour en attirer davantage? …Pour en enregistrer plus, on leur a demandé moins – sauf d’avoir un esprit de “complaisance” souple, une ambition pas trop scrupuleuse et une association dans le clientélisme.
Vous auriez pu devenir président du PS en 81, mais la procédure interne a été quelque peu malmenée… Guy Spitaels et Alain Van der Biest étaient aussi candidats, mais tout le monde savait que la candidature de ce dernier était “bidon”. La première entorse, c’est que les deux candidats restants n’ont pas eu un temps de parole, même limité à vingt minutes, pour exposer les raisons de leur candidature au congrès! On a dit “parlera celui qui l’emportera”, et on a voté d’abord, avant d’entendre! Ensuite, certaines fédérations ont changé leur vote pour “faits nouveaux” (=?), et ont voté pour Spitaels! Et je suis passé de 55 à 49 %. Ce qui ne m’empêche pas d’avoir des relations très correctes avec Guy Spitaels, dont j’adire le savoir géopolitique…
Le fait le plus scandaleux fut la pression exercée sur Isabelle Durant quand elle était vice-Première, pour l’affaire des vols de nuit. “Ils” voulaient en fait la peau d’Olivier Deleuze qui “emmerdait” Electrabel. Pour l’avoir, ils ont d’abord attaqué Isabelle Durant! Dès lors, Ecolo a justement décidé de ne plus se faire piéger.
Et Bruxelles? Bruxelles doit être une véritable “grande” région à part entière. Une Ville-Etat, comme Hambourg et en Europe, on y appliquerait bien sûr la convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la protection des minorités. La prédominance de la langue française serait irréversible.
Dans le cadre de l’année européenne pour l’égalité des chances pour tous, Bruxelles organise du 3 au 5 décembre un forum international intitulé « Dynamic Cities need Women », consacré à l’égalité entre les hommes et les femmes dans les métropoles.
Le forum, organisé à l’initiative du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale et de la secrétaire d’Etat bruxelloise de l’Egalité des Chances, Brigitte Grouwels, en collaboration avec la section Femmes du réseau international Metropolis, a été inauguré lundi matin au Bozar. Le principal objectif de ce forum international est la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les grandes villes ainsi que du rôle important des femmes dans le développement de ces métropoles.
Quelque 700 participants, dont des parlementaires, des dirigeants et des décideurs au niveau central, local et municipal, des représentants d’organisations internationales et des académiciens, présenteront et discuteront d’exemples de bonnes pratiques ayant court dans différents endroits du monde et qui assurent l’épanouissement des femmes comme citoyennes à part entière, voire comme décideuses.
En 2008, Bob conduit aussi (un hélicoptère ?) La nouvelle édition de la campagne Bob, qui se déroule jusqu’au 15 janvier 2008, a été présentée l par le ministre de la Mobilité Renaat Landuyt, la ministre de la Justice Laurette Onkelinx, l’IBSR, le groupe Arnoldus et Assuralia.
Le FDF refuse le jeu de massacres entre francophones La crise que traverse le pays est imputable au seul cartel CD&V/N-VA, estime le FDF qui appelle à l’union des Francophones plutôt qu’à un jeu de massacre entre eux, a-t-il fait savoir à l’issue de son bureau.
« La grave crise que traverse le pays n’est imputable qu’au seul CD&V/N-VA, incapable de trancher entre le respect dû à la loyauté fédérale et l’aventure vers le confédéralisme, antichambre du séparatisme » « le FDF considère qu’en réponse à cette incertitude, l’union des Francophones est plus indispensable que jamais. Le FDF refuse de participer à un jeu de massacres entre Francophones qui ne fait que servir les intérêts des extrémistes et séparatistes du pays »
Le FDF appelle donc les partis francophones à déterminer ensemble la structure fédérale qu’ils souhaitent et le périmètre des intérêts francophones qu’ils entendent faire respecter.
Le FDF rappelle à cet égard l’importance de Bruxelles et de sa périphérie qui sont au coeur, dit-il, du débat institutionnel à venir. Selon lui, les Francophones ne peuvent accepter ce débat que s’ils ont fortifié l’unité de la Wallonie et de Bruxelles, unité qui passe par un élargissement de la Région bruxelloise.
Le FDF répète également que, pour lui, la nomination des bourgmestres de la périphérie bruxelloise est un préalable à toute discussion « approfondie » sur la réforme de l’Etat.
Enfin, à propos de l’autonomie fiscale accrue réclamée en Flandre, le FDF a adressé une mise en garde aux partis flamands : les Francophones auront pour exigence le paiement de l’impôt des personnes physiques en fonction du lieu du travail, et non plus de résidence comme actuellement.
L'Orange bleue ne veut pas mourir.
Les sociaux-chrétiens flamands continuent à soutenir cette formule de gouvernement; bien plus, leur président affirmait aux micros francophones ce dimanche, qu'ils ne feraient pas partie d'un gouvernement ... si « Monsieur 800.000 voix » n'en était pas le Premier Ministre ... malgré son deuxième échec pour former une telle coalition et démission, dans les conditions que l'on connait (coincé par son cartel en début de semaine, il a posé un ultimatum aux partis de l’hypothétique Orange bleue ce vendredi). Son échec (comme Bart de Wever l'avait été en début de semaine par la NV-A) a été applaudit par son Cartel !! Mme Gennez, présidente du SPIRIT s'en est prise au CD&V qui ne connaissait que les mots :
« goed bestuur » « Six mois plus tard, il n'y a toujours pas de gouvernance. Pendant six mois, on a négocié avec un CDH qui croit toujours à une Belgique qui n'existe plus et avec un cartel flamand qui croit en une Flandre dont j'espère qu'elle n'existera jamais »
Mme Gennez a aussi qualifié les négociateurs de
« derviches qui ont tourné sans arriver à un résultat »
A la VRT , ce dimanche, le chef de groupe CD&V/N-VA à la Chambre, Pieter De Crem - le même qui avait mené la présidence de la Commission de l'intérieur au parlement et avait mené les débats, le vote ... et les applaudissements avec le Vlaams Belang pour la gifle infligée au francophones- a rappelé aussi son attachement à l'Orange Bleue et d'insister sur le fait que toutes les possibilités restent ouvertes, mais que l'Orange bleue reste la coalition pour laquelle tant les Flamands que les francophones se sont prononcés lors des élections du 10 juin.
« Dès le lendemain des élections, nous avons opté pour l'Orange bleue et cela reste notre choix pour l'avenir »
Sur RTL-TVI, d'autres flamands n'étaient pas en reste comme Eric Donckier, éditorialiste au "Het Belang Van Limburg", ou des Jean-Marie De Decker ou encore Guy Vanhengel qui déclaraient clairement qu'ils n'étaient pas dupes du Zwarte Piet du CD&V ... et que Bart De Wever en était son président. Seul Etienne Schouppe continuait à se ridiculiser et à accuser J. Milquet.
Faut-il rappeler que la stratégie des politiques flamands nationalistes et/ou independantistes vise à expurger tout ce que la Belgique peut leur apporter en ce compris une OPA sur la Capitale, même si Rudy Demotte rêve d'un Plan Marshall étendu à Bruxelles , car le ministre-président wallon Rudy Demotte estime que les partenaires sociaux devraient réfléchir à un Plan Marshall global, étendu aux compétences communautaires et élargi à Bruxelles.
Extrait du programme de la NV-A: 2. Vlaams-Brussel maakt deel uit van Vlaanderen Vlaanderen omvat ook de Vlamingen in Brussel; Vlaams-Brussel. Brussel wordt in onze visie een echt stadsgewest, uitsluitend bevoegd voor plaatsgebonden aangelegenheden. In dat stadsgewest en zijn gemeenten eisen we als Vlamingen onze rechtmatige plaats op. Wij moeten Vlaams-Brussel institutioneel opnemen in ons geheel-Vlaams beleid en er Vlaamse instellingen inplanten, eerder dan er eigen, lokale instellingen uit te bouwen. Op die manier kunnen we steeds meer inwoners van Brussel/Vlaams-Brusselaars ertoe aanzetten om te kiezen voor een volle deelname aan onze gemeenschap, ons Vlaanderen.
Vlaanderen bouwsteen van Europa Vlaanderen moet een eigen plaats krijgen in Europa en de wereld.
3. Vlaanderen lidstaat van de Europese Unie Alleen door een autonomie te verwerven - zoals die van volkeren als de Zweden, de Ieren, de Portugezen of de Grieken - kan Vlaanderen zich binnen de Europese Unie echt ontplooien. Dat betekent dat we moeten streven naar een onafhankelijk Vlaanderen. Vlaanderen moet ook voortdurend waken over zijn zichtbare aanwezigheid in een steeds groter wordend Europa. Dat kan door volwaardig te participeren aan alle Europese instellingen. Ook de talrijke Vlamingen in de wereld kunnen mee het beeld van Vlaanderen in het buitenland concreet vormgeven en positief invullen.
Faudrait-il rappeler à ces "braves gens" que pour adhérer à l' "Europe", la convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la protection des minorités nationales doit être ratifiée par les nouveaux Etats membres ?
L’échec du chef de file du CD&V Yves Leterme est à peine digéré que l’on se montre plus soudé que jamais du côté libéral. Les présidents du MR et de l'Open Vld, Didier Reynders et Bart Somers, demandent, dans un communiqué commun publié dimanche soir, qu'un gouvernement soit formé dans les meilleurs délais en vue d'apporter des réponses aux problèmes socio-économiques et de société que connaît la Belgique. Les deux hommes affirment s'être concertés à propos de la crise politique dans laquelle se trouve le pays à la suite de la démission samedi du formateur Yves Leterme. MM. Reynders et Somers concluent:
"Nous appelons nos collègues présidents du cdH (Joëlle Milquet) et du CD&V (Jo Vandeurzen) à trouver rapidement un point de vue commun sur les lignes directrices, le cadre et les méthodes de la nécessaire réforme de l'Etat"
Updated 03/12/07
Guy Verhofstadt démineur Guy Verhofstadt, Premier ministre du gouvernement sortant, est pressenti pour déminer la crise, suite à la démission du formateur Yves Leterme. Il serait nommé à la tête d'un gouvernement provisoire Verhofstadt III, chargé de préparer le budget et le cadre de négociation de la réforme de l'Etat. L'information n'a toutefois pas été confirmée officiellement. Il sera reçu par le Roi à 11h30.
C’est le moment de devenir adulte Une crise de régime ? Les puristes vous diront que non. Qu’elle viendra plus tard, lorsque plus aucune autre coalition ne sera possible. Et pourtant, à force de refuser de voir ce qui se joue – le sort de la Belgique – on risque tout bonnement de la précipiter, cette crise, et la Belgique avec.
Nieuw institutioneel evenwicht nodig 'Daar komt het nu in deze crisis meer dan ooit op aan: politici in het noorden en in het zuiden, in de regering én in de oppositie, moeten het belang van het land en de burgers boven hun eigen- en partijbelang plaatsen.'
Exit Leterme, Verhofstadt duikt op Na het ontslag van formateur Yves Leterme (CD&V) is het wachten op een initiatief van de koning. Die consulteerde dit weekend enkel zittend premier Guy Verhofstadt (Open Vld), wat de speculaties voedt over diens terugkeer. Al lijkt oranje-blauw nog niet helemaal begraven, Leterme wordt stilaan wel een probleem voor alle partijen. De liberalen roepen CD&V en cdH tot de orde en dreigen het roer over te nemen.
'N-VA beschadigt imago Yves Leterme' ”Het valt helemaal niet uit te sluiten dat Yves Leterme toch premier wordt van de volgende federale regering. Maar zijn legitimiteit is de voorbije maanden wel serieus aangetast. Als hij eerste minister wordt, zal het kartel daar een hogere prijs voor moeten betalen.” Dat zegt Dave Sinardet, politicoloog aan de Universiteit Antwerpen.
Appel commun du MR et de l'Open VLD Les présidents du MR et de l'Open VLD, Didier Reynders et Bart Somers, ont publié dimanche soir un communiqué commun. Un appel à leurs collègues présidents du CD&V et du CDH pour qu'ils trouvent un point de vue commun sur les lignes directrices, le cadre et les méthodes de la réforme de l'Etat.
Verhofstadt jusqu'en 2009 ? Plus de cinq mois après les élections législatives du 10 juin, le Premier ministre sortant Guy Verhostadt va rencontrer le roi Albert lundi en vue, peut-être, de la formation d'un gouvernement d'urgence destiné à sortir la Belgique de la crise politique qui oppose wallons et flamands.
Les partis francophones en front... et en pétard Les partis francophones ont beau montrer quelques signes de solidarité et s'afficher à l'occasion en front, ils ont tous des intérêts particuliers.Le MR paraît dans la situation la plus confortable.PS et Ecolo attendent leur heure. Mais quid du CDH ?
L'Open VLD se remet à cogner le cartel Les libéraux flamands dénoncent la fuite en avant du CD & V/N-VA sur le plan communautaire.Le cartel exige, plus que jamais, une réforme de l'Etat.
Le tir groupé des responsables libéraux flamands, dimanche, contre le cartel n'avait, assure un baron de l'Open VLD, rien d'une affaire concertée. Et pourtant, tour à tour, sur les plateaux de télévision, les Bart Somers et autres Guy Vanhengel se sont relayés pour descendre en flèche l'attitude du formateur Yves Leterme. "Se faire applaudir par son parti alors qu'on a encaissé un échec aussi cuisant, c'est vraiment déplorable", constate un libéral flamand.
Des affaires courantes élargies ? 176 jours sans nouveau gouvernement. Les libéraux (MR-Open VLD) sont favorables à un gouvernement d’affaires courantes aux compétences élargies. Didier Reynders attend également un signal des sociaux-chrétiens-humanistes pour poursuivre avec l’éventuelle Orange bleue.Pour le PS, cette formation est morte. Il appelle à un gouvernement d’unité nationale. PS : « L’Orange bleue est morte » Le PS a appelé lundi à la formation d’un gouvernement d’unité nationale, réunissant les partis démocratiques au nord et au sud du pays. Ce gouvernement veillerait non seulement à résoudre les problèmes que vivent les citoyens, en particulier sur le plan socio-économique, mais aborderait aussi les dossiers institutionnels. Cet exécutif, s’il voit le jour, ne doit pas durer le temps de résoudre un problème conjoncturel mais doit pouvoir travailler plus longtemps, a souligné le président Elio Di Rupo. Selon M. Di Rupo, une chose est en tout cas certaine : l’Orange bleue est morte.