: Le tribunal correctionnel de Paris a accordé un euro symbolique de dommages et intérêts au ministère belge des Affaires étrangères qui s'était constitué partie civile pour "atteinte à l'image et à la notoriété de l'Etat belge", dans l'affaire Pierre-Dominique Schmidt, l'ancien ambassadeur de Belgique en France poursuivi pour conduite sous l'emprise de stupéfiants et refus d'obtempérer.
Il circulait sans ceinture de sécurité, sur une voie de circulation interdite, avec des plaques d'immatriculation diplomatiques alors qu'il n'en avait plus le droit, et interpellé en possession de 0,5 gramme de cocaïne.
La chute de l'ambassadeur belge à Paris s'est accompagnée d'un déferlement médiatique. La justice tranchera sur le fond de l'affaire : une falsification présumée de signature.
C'est l'histoire d'un homme qui s'est carbonisé les ailes dans les feux médiatiques où brûlait sa passion. Juriste diplômé de l'UCL, diplomate depuis 1983, Pierre-Dominique Schmidt, 49 ans, n'est plus ambassadeur de Belgique à Paris. Recasé à l'administration centrale des Affaires étrangères comme directeur général adjoint des affaires européennes, il rumine son malheur. Car sa chute est vertigineuse.
Relevé de ses fonctions à l'ambassade de Paris par le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht (Open VLD), « dans l'intérêt du service », il sera remplacé par Baudouin de la Kethulle de Ryhove, inscrit au rôle linguistique francophone, mais issu de la noblesse belge catholique de Flandre. Un CDH, donc. Traditionnellement, c'est un néerlandophone qui est nommé ambassadeur aux Pays-Bas et un francophone, en France. Complot flamand ? Certes, l'affaire a éclaté dans le mensuel flamand P-Magazine . Mais qui aurait pu contenir longtemps un tel dossier, même couvert par une diplomatique discrétion et le souci de préserver l'honneur de l'intéressé et de sa famille ?
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C'est l'autre versant du personnage. Fidèle socialiste, il a aussi été le chef de cabinet de Laurette Onkelinx (PS), alors que celle-ci présidait la Communauté française, au début des années 1990, mais il l'a quittée en mauvais termes. Son coming out homosexuel, en rien un secret d'alcôve, s'est accompagné d'un comportement exubérant et d'un goût pour la « branchitude » qui s'est épanoui dans le monde audiovisuel. En 2002, il a été candidat malheureux au poste d'administrateur général de la RTBF, soutenu par Elio Di Rupo, qui, en même temps, plaidait pour Daniel Weekers. La déception a été profonde. Mais « PDS » a continué
à marquer un intérêt prononcé pour la culture et les paillettes. Il était devenu un « people » qui appréciait la fréquentation d'autres « people ». Comme Johnny Hallyday, dont il a « lancé
» la demande de nationalité belge. Il aimait aussi organiser des «
événements ». Comme cette soirée des DJ belges, sponsorisée par la régie publicitaire de la RTBF, et filmée le plus officiellement du monde sous les lambris parisiens. Les images, repassées dans les journaux télévisés, assaisonnées de commentaires douteux, lui ont fait du tort. La justice aura le dernier mot.
Philippe Suinen, CEO of AWEX
Dans le cadre du dossier le plus scandaleux de ces dernière décennies, mêlant politique, népotisme, économie, mauvaise gestion publique, je vous relatais que Jean-Claude Van Espen avait inculpé dans le dossier Sabena 9 personnes pour faux et usage de faux, blanchiment, fraude fiscale et sociale et abus de confiance fiscale ... le nom du « 10ème ministre wallon » serait souvent cité; normal, Philippe Suinen lauréat du Prix du Wallon de l'année 1999 et ancien chef de cabinet de Di Rupo était vice-président du conseil d'administration de la Sabena et représentant de l'Etat.En 2001, ce dernier s'exprimait comme suit:"«La situation me rend immensément triste et je dois m'exprimer» gémit Suinen dans une lettre au Soir. «M'exprimer pour dire aux sabéniens mes regrets et mes excuses.» Mais les sabéniens ne veulent ni regrets ni excuses. Ils veulent leurs emplois et leur entreprise. Et pour cela, ils demandent des comptes à tous ceux qui, comme Suinen, ont mené à terme la privatisation complète de Sabena.
Le nouveau Secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté
C'est Jean-Marc Delizée et depuis le dimanche 19 avril qui le voyait prêter serment devant le Roi ... le vide, le néant, ...Avec Laloux, l'irrésistible erreur de casting, il y a avait au moins du sport. Vous avez dit esbroufe et vacuité ?
Qui veut la peau de Di Rupo au PS ?
Le PS est au bord de la crise de nerfs. Et cela fait plus de deux ans que cela dure, des affaires carolos jusqu'au mauvais résultat de juin 2007. Dans Le Soir de mardi, Philippe Moureaux a demandé à Elio Di Rupo, son président, de se ressaisir. Sa sortie ne fait pas l'unanimité au PS. Mais le malaise est désormais sur la place publique.
De la crise de la carolo aux polémiques autour de Laloux : Dans le jus des « affaires »
Tout commence le 5 septembre 2005, à Charleroi, lorsqu'Olivier Chastel (MR) divulgue l'« affaire » de la Carolo, la gestion désastreuse de la société d'habitations sociales dans la métropole wallonne. Le feu s'étendra à l'ICDI, emportant plus tard le Collège de la ville. Un feuilleton de deux ans, qui plombera le PS aux communales de 2006, puis aux législatives de 2007. Les inculpations déboucheront sur un procès, prévu… au printemps 2009. En pleine campagne des élections régionales ! Un calendrier ravageur.
José Bové prend un an de prison avec sursis... mais évite l'inéligibilité
Le député européen a été condamné pour une action anti-OGM en novembre 2006.
Bové a été condamné ce mercredi à un an de prison avec sursis sans inéligibilité, par la cour d'appel de Bordeaux. Le député européen d'Europe-Ecologie a également écopé d'une amende de 12.000 euros.La raison de cette condamnation? En novembre 2006, José Bové avait mené une action anti-OGM, dégradant 2.000 tonnes de maïs transgénique avec 11 faucheurs volontaires, en Gironde.Les 11 co-prévenus sont eux condamnés à trois mois de prison avec sursis.Cette nouvelle condamnation "n'aura pas d'incidence sur son immunité parlementaire", a réagi l'avocate de José Bové, après l'énoncé de la peine.