samedi 21 février 2009

Un singe est mort

Lire aussi:
Ce dessin est-il raciste ?

"Ils vont devoir trouver quelqu'un d'autre pour rédiger le prochain plan de relance". La polémique enfle de l'autre côté de l'Atlantique: ce dessin du "New York Post", signé Sean Delonas, est-il raciste ?

«Le Sénégal poursuit une stratégie du bluff »

Brève: Après quatre ans de tergiversations, la Belgique a déposé une plainte contre le Sénégal devant la Cour internationale de Justice. Elle reproche à Dakar de ne pas juger l’ancien président du Tchad, Hissène Habré, poursuivi pour torture et crimes contre l’humanité et demande à la Cour de l’Onu d’ordonner au Sénégal de juger Hissène Habré ou de procéder à son extradition vers la Belgique.

Les dernières déclarations du président sénégalais, lors du sommet de l’Union africaine, début février à Addis Abeba, ont donné le signal à l’initiative de la Belgique. Abdoulaye Wade menaçait de remettre le dossier Habré à l’Union africaine et de lever la mise en résidence surveillée contre l’ancien président du Tchad. Depuis plusieurs mois, Bruxelles envisageait de déposer une requête contre le Sénégal devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Le 19 février, elle a demandé aux juges de cet organe des Nations unies, chargé de régler les différends entre Etats, d’ordonner au Sénégal de juger ou d’extrader Hissène Habré vers Bruxelles.
Poursuivi pour torture et crimes contre l’humanité depuis le printemps 2000, suite à des plaintes déposées par plusieurs victimes et organisations au Sénégal, où il est exilé, et en Belgique, Hissène Habré alimente un long feuilleton politico-judiciaire.

Le « cas » Rudy Aernoudt

Didier Reynders est convaincu que le laisser se présenter sous la bannière LiDé aux élections du 7 juin coûterait de précieux pour cent (ou dixièmes de pour cent) dans sa lutte électorale avec le PS.

Vendredi soir, après une réunion de deux heures clôturée par un vote, Aernoudt devient le bienvenu au MR, dans le cadre d'un contrat en trois points:

1- la troisième place sur la liste européenne lui est réservée.
2- son adhésion et celle de ses acolytes se feront à titre individuel :Ce n'est pas LiDé qui entre au MR.
3- seul le programme du MR compte ; pas question du manifeste en dix points.


Lire aussi:
Reynders accusé par le Conseil d’Etat d’avoir bâclé la réforme des Finances
Dans un arrêt récent, le Conseil d'Etat a annulé la composition du comité de direction du SPF Finances. Dans cet arrêt, il juge insignifiante la manière dont s'est attaqué le ministre des Finances à Coperfin, la réforme de l'administration des finances.

Lidé, c'est (déjà) fini
Emballez, c’est pesé. Pour prix de son adhésion au Mouvement réformateur, Rudy Aernoudt empoche un moelleux siège au parlement européen, soit un CDD de 5 ans assorti d’une plus que confortable rémunération et de quelques avantages extra-légaux. Ce sera certes un peu plus dur pour lui, depuis Strasbourg, de rendre aux Wallons l’espoir et la fierté qu’il leur avait promis, mais faut bien vivre, non?

vendredi 20 février 2009

A côté de la plaque

Paul Magnette à côté de la plaque avec son "Plan Climat"

Le Conseil fédéral du développement durable a rendu un avis extrêmement critique envers le "Plan Climat" du ministre du Climat et de l'Energie Paul Magnette. Le ministre aurait en quelque sorte confondu "plan pour l'avenir" (personnel?) et "état des lieux"

L'homme au portefeuille ministériel le plus important ... attend, mais donne son avis sur 1001 dossiers, mais en ses compétences fondamentales pour notre avenir: NADA !

Il était l'invité de Matin Première, ce matin. Pas moyen de laisser un commentaire ou question ... outre le répondeur téléphonique

Extrait dans lequel Magnette dit clairement qu'il n'a rien foutu, que ses résultats sont un zéro pointé, qu'il en est conscient ... et surtout qu'il ne fera rien jusqu'aux élections

BH : Alors, d’autres dossiers… le plan climat… Vous avez reçu une fameuse gifle, cette semaine. Le Conseil fédéral du Développement durable a recalé votre plan climat. Alors ce n’est qu’un inventaire disent-ils, il ne contient pas d’évaluation individuelle des mesures, pas de visions stratégiques pour l’après 2012 et le Conseil vous demande un véritable plan climat. C’est le zéro pointé ça… Paul Magnette ? - Je suis entièrement d’accord avec cet avis… c’est moi qui ait sollicité cet avis, je le partage totalement, parce que si j’ai fait le Printemps de l’Environnement, il y a un peu plus d’un an, c’est précisément parce que je disais, à ce moment-là déjà, avant même d’avoir le plan climat, exactement la même chose. On a un système aujourd’hui… le système du plan climat, c’est simplement prendre les plans des trois régions et le plan du Fédéral et les compiler. Alors c’est un inventaire… en tant qu’inventaire c’est utile, cela permet de savoir un peu ce qu’on fait, mais c’est totalement insuffisant. Je pense que l’urgence climatique appelle des mesures beaucoup plus fortes. Je crois qu’il y a là aussi un énorme potentiel en matière de création d’activités économiques, en matière de qualité de vie, de qualité de l’air, de l’eau etc…
BH : Donc vous ne le prenez pas personnellement cette critique, du Conseil central ? - Non, d’abord le plan climat il est en cours d’élaboration depuis 2002, donc c’est un vieux machin, si vous me permettez l’expression. En plus c’est le plan de l’ensemble des niveaux de pouvoir, donc de l’ensemble des ministres de l’Environnement et on savait par avance que ça ne répond pas à l’urgence et aux besoins. C’est bien la raison pour laquelle j’avais fait ce processus de Printemps de l’environnement : mettre ensemble et mieux coordonner les politiques des régions et du Fédéral et pour laquelle, je pense, qu’on a besoin d’une loi climat… donc pas seulement un plan et un inventaire des règles…
BH : Après les élections… la loi… ? - On commence déjà à y travailler parce que c’est un long processus… ça a mis plusieurs années en Angleterre… et je pense que ça mettra aussi quelques temps pour aboutir en Belgique. On commence déjà à y travailler, mais c’est évident que les régions ne vont s’engager qu’après que de nouveaux gouvernements seront en place dans les régions.

Réaction:
20.02.09 - 09:46 - Dechamps
M. Magnette
Les socialistes wallons détestent le libéralisme mais ils roulent en grosse voiture et sont administrateurs rémunérés de beaucoup d'organismes. Où est la logique?
Vous voulez la fin du libéralisme. Mais concrètement par quoi voulez-vous le remplacer? logements sociaux insalubres pour tous (sauf les membres du parti!)? Collectivisme? SVP epargnez nous le slogan creux de votre président "il faut recentrer l'économie sur l'homme".
Privatisation. Je suis étonné que vous regrettez le 'bon temps' des monopoles publics: RTT (avant Belgacom) = attente d'un raccordement téléphonique de 6 mois à 1 an, SNCB dans les années 80 = recul phénoménal des parts de marché par rapport à l'auto, pas d'investissements, fermeture de lignes et de gares.Pitié pas de retour vers ces grands monopoles publics du vide.
Environnement. Votre parti a développé 2 aéroports et faisait encore dernièrement la promotion d'une nouvelle autoroute (CHB). Avez-vous compris ce que signifie protection de l'environnement et défi climatique? Ou comme beaucoup de vos électeurs: d''accord si ce sont les autres qui paient!
Europe: mauvaise foi. vous savez pertinemment bien que c'est le parlement européen démocratiquement élu et les ministres de gouvernements issus d'élections libres qui prennent les décisions. Arrêtez de rejeter la faute sur les autres, fini la politique caliméro

20.02.09 - 08:50 - Ben Deffense
Bonjour Monsieur Magnette,Est-ce vous faire injure de dire que vous êtes plus un théoricien qu'un homme d'action ?Avec le Printemps de l'environnement, vous avez dressé un inventaire, il semble que votre dernier plan manque de corps et de vision concrète et malgré votre présence les divers services de l'Etat, y compris vos collègues ministres, continuent à rouler avec de lourdes berlines allemandes polluantes alors qu'il existe des voitures hybrides ?Autre exemple ? Je me suis fait jeter comme un malpropre par une de vos collaboratrices à qui je présentais un projet de promotion des producteurs locaux concret, peu coûteux et facile à mettre en place, sous prétexte que vous aviez des projets non seulement tout à fait utopiques, mais en plus défavorables aux petits producteurs au profit des grands groupes internationaux ? Bravo, avec le travail gigantesque devant vous, vous trouvez le temps d'écrire un bouquin. Manifestement, vous êtes plus à l'aise dans cet exercice.Boenne journé et...bonne chance !


20.02.09 - 08:50 - Anonymous
Monsieur,Pouvez-vous me dire depuis combien d'années le PS se trouve aux commandes de la Walonnie ? Cette période est-elle le modèle de bonne gouvernance ?La confusion du Capitalisme outrancier des grands financiers n'est pas à confondre avec le libéralisme qu'on le nomme social ou non. C'est une véritable dérive de confondre un indépendant qui ne se rémunère pas car la situation de sa société ne le permet pas avec des responsables de sociétés à qui l'on attribue des salaires et des avantages alors que les résultats de leur gestion est désastreuse. Là est le véritable problème. A cela s'ajoute que la négligence de TOUS les politiciens qui ajoute à leur incompétence une indolence et un absentéisme plus qu'habituel.Que feraient les ouvriers sans les petits indépendants qui eux prennent des risques sur leur propre patrimoine ?Mettez d'abord de l'ordre dans l'état et supprimez les inutiles gouvernements, provinces et autres. Nous ne pouvons plus nous permettre ce genre de gaspillage.Le baby boom prépare le Papy boom. Profitez de cela pour éviter le nombre plétorique de fonctionnaires.Daniel de Villeroux


20.02.09 - 08:25 - Anonymous
Je vous croyais universitaire éclairé et différents des autres : quelle déception !Après une main mise totale du socialisme sur la Wallonie depuis si longtemps, si ce système avait un avenir, il aurait fallu le prouver durant tout ce temps de gaspillage....le résultat du plan Marshall ne se voit pas sur des affiches, mais au nombre de nids de poules sur nos routes et la quantité croissante de friches industrielles....même si on encourage les vocations tardives d'artistes, comme Vancau....

Force et vigueur

Ecrire la nouvelle Histoire

Brève: Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a promulgué jeudi à Caracas l'amendement constitutionnel approuvé dimanche par référendum, qui pourrait lui permettre de briguer un nouveau mandat en 2012.

Un instrument politique pour mouiller

Une douche ?
Non, une Commission d'enquête parlementaire mise sur pied pour "porter sur le fonctionnement du système judiciaire stricto sensu et sur les éventuelles pressions du pouvoir politique sur la magistrature".

Le 14 février, dans une entretien accordé à la Libre Belgique, le ministre fédéral des Finances laissait clairement entendre qu'il ne doutait pas que la commission sur la séparation des pouvoirs soit un instrument politique pour le mouiller personnellement:
"Si vous me demandez si je sens autour de moi une solidarité sans faille, c'est que vous êtes très mal informé".

jeudi 19 février 2009

"Philosophie Bêtise" (II)

Suite de l'exceptionnel Philosophie Bêtise (I)
Nous sommes un vendredi 20. Et alors ?

Voir aussi:
LE JOUR SE LEVE, LEOPOLD!
de Serge Valletti.
Mise en scène de Michel Didym.
Du 17 au 21 février 2009. Du mardi au samedi à 20h30. Le mercredi à 19h30. Grand Varia. Réserver
Avec: Olivier Achard, Quentin Baillot, Alexandra Castellon, Jean-Claude Durand, Guillaume Durieux, Alain Fromager, Mathias Lévy, Catherine Matisse, Christophe Odent, Jean-Paul Wenzel.
Michel Didym (metteur en scène de Les animaux ne savent pas qu’ils vont mourir d’après Pierre Desproges, et acteur du Dépeupleur de Samuel Beckett) nous fait goûter aux saveurs épiques et poétiques de Serge Valletti, un auteur qui a gardé l’accent de Marseille.
La pièce, malgré son titre et hormis le fait d’être jouée au Varia, à Bruxelles, n’a rien à voir avec la Belgique. L’auteur qui manie le verbe en digne héritier de Rabelais, nous livre une fable de bord de mer dans laquelle l’homme ressemble à une épave échouée sur le sable.

Soirées spéciales En bord de scène
Le jeudi 19 février 2009, rencontre avec l'équipe artistique à l'issue du spectacle.

Serge Valletti a beaucoup écrit pour le théâtre. Il est un des auteurs contemporains les plus joués en France, de Marseille à Paris, et il est méconnu, sinon inconnu en Belgique. Par la force de son imaginaire et la vitalité de son écriture inventive et profondément théâtrale, il entraîne spectateurs de tous âges et de toutes espèces, dans une fantaisie jubilatoire communicative.
Pour preuve, une étude très sérieuse1 faite par des professeurs universitaires de ce qu’il convient d’appeler "
l’homo valletticus", un spécimen aussi éloigné que possible des héros du grand répertoire, mais qui mérite – pour sa fantaisie, sa poésie, son humanité – un instant d’attention, voire un essai d’analyse… On y apprend que "l’homo valletticus" a le sens de l’ellipse ; qu’on aurait tort de prendre ses idiotismes pour des idioties ; que le noyau familial n’est pas son élément structurant ; qu’on le rencontre plutôt dans des lieux squattés ou de passage ; que gagner de l’argent honnêtement, il ne l’envisage guère ; qu’il traite volontiers son prochain d’imbécile ; qu’il est un brin paranoïaque ; qu’il rejette sur autrui la responsabilité de ses méfaits ; que pour conjurer la souffrance spirituelle comme pour se procurer de la bière et des brochettes, il a besoin d’expédients ; que malgré son usage de mauvais coups, il est un animal grégaire ; qu’il n’y a pas que le vin dans sa vie, mais également le jeu, les jeux et la fête qui peut prendre une forme de rituel ; et que justement la cinquième fête assez délirante lui permet de régler leur compte aux grands concepts (la liberté, le travail, le temps, la vie même),de décider une bonne fois pour toutes du bien et du mal, de l’acceptable et de l’inacceptable. Et que soit dit en passant, la scène en question est intitulée "Les penseurs"…

Conflit d'intérêt flamand

Brève: Une première dans l'histoire politique de notre pays, le plan de relance est gelé par la Flandre, via son parlement avec un vote à l'unanimité des 104 députés présents, qui a adopté mercredi soir une motion de conflit d'intérêt un aspect du plan de relance de l'économie concocté par le gouvernement fédéral en concertation avec les interlocuteurs sociaux.
La Flandre, depuis plusieurs mois, n'a cessé de dénoncer une mesure qui a pour effet de réduire les moyens destinés à certains groupes-cibles de travailleurs, comme les plus de 50 ans.


Lire aussi:
"Les
Wallons, c'est du caca" : pas raciste, selon B. De Wever

Bart de Wever était l'invité de Matin Première

Bart De Wever, le président de la N-VA, il n'y avait pas d'intention raciste de la part des supporters de Genk lorsqu'ils ont scandé un chant anti-wallon. Selon lui, cela fait partie de la culture des supporters de football de chanter des insultes lors des matchs.
Lors du match de football Genk-Tubize, le 1er novembre dernier, les supporters du club de Genk avaient chanté "les Wallons, c'est du caca". Le manager de Tubize, Louis Derwa, était monté sur le terrain afin d'attirer l'attention de l'arbitre sur ce chant anti wallon. Pour l'Union belge de football, ces propos "ne sont pas blessants ou injurieux, mais doivent être pris dans un contexte ludique, moqueur et taquin".
Interrogé ce mercredi dans Matin Première, Bart De Wever, le président de la N-VA, déclare que dans les stades de football « on ne montre jamais de respect pour les adversaires. Quand l’équipe d’Anvers joue, les adversaires chantent qu’on est des juifs, qu’ils sont anti-juifs et qu’il faut rouvrir les chambres à gaz. Les supporters de foot ont cette culture assez particulière de chanter des choses très insultantes. Avec le racisme, il faut toujours voir quelle est l’intention : ici, l’intention n’est pas sérieuse. Mais ce serait mieux de vivre dans un monde où on ne s’insulte plus. »

3,4 millions de Wallons

Brève: ... dont 51,5 pc de femmes

Selon une étude du Conseil Economique et Social de la Région Wallonne, au 1er janvier 2008, la population wallonne atteignait 3.456.775 habitants.
La population wallonne a augmenté de 20.896 unités en un an.

Le clan Dehaene

Article surprenant à la DH qui dévoile quelque peu ce clan méconnu , côté francophone ....

Tom Dehaene, le "fils de" :
“Je m’intéresse aux problèmes sociaux. Comme président de CPAS, j’ai visité en Wallonie l’observatoire de l’endettement et des crédits. J’ai déposé une proposition en ce sens au Parlement flamand et c’est passé.”
Votre avis sur BHV ?

“Je suis favorable à une solution négociée. Beaucoup de Flamands affirment que la scission va résoudre bien de problèmes. Et si elle intervenait, ceux qui le veulent pourraient toujours voter pour la liste Union francophone, même s’il n’y aurait plus de PS, de MR etc.”
Et la menace de certaines communes d’empêcher le déroulement des élections européennes ?


“Si elles le font, le gouverneur les organisera. Ces élections auront donc bien lieu.”

Tom Dehaene, en 2004, en tant que deuxième de la même liste avait déjà récolté 44.000 voix, soit 12.000 de plus que la tête de liste, Eric Van Rompuy.
Le père est ministre d’Etat; la mère a eu 78.000 voix au Sénat en 2007; la plus jeune sœur est échevine à Merchtem ; le frère et une autre sœur se sont présentés aux élections sociales: la politique est une affaire de famille.

mercredi 18 février 2009

5.000 enfants sans école

Brève: Encore 5.000 enfants sans école à Bruxelles et en Brabant wallon
Selon Christian Dupont, 5.000 places restent à attribuer dans l'enseignement secondaire à Bruxelles et dans le Brabant wallon, soit 30% des places disponibles.
Mais tout devrait s'accélérer en fin de semaine ...

Défaillance de Banco Santander

Nouvelle défaillance de Banco Santander dans la gestion collective

A croire que Banco Santander gère décidément mieux son argent que celui de ses clients ! Après avoir vendu à ces derniers des produits structurés de Lehman Brothers, via son pôle de banque privée Banif, et confié une partie de l'argent investi dans ses fonds Optimal à Bernard Madoff - ce qui lui vaut des poursuites judiciaires -, le champion espagnol de la finance connaît de nouveaux problèmes avec l'un de ses outils de gestion collective. Débordé par la demande de retraits de Banif Inmobiliario, le plus gros fonds immobilier du pays avec 3,4 milliards d'euros d'actifs, Santander a, en effet, été obligé de demander, hier, à la Commission nationale du marché de valeurs (CNMV), le gendarme de la Bourse de Madrid, de pouvoir suspendre tout paiement pendant une période de deux ans.

« Le fonds manque actuellement des liquidités nécessaires pour affronter la totalité des montants demandés », explique la banque dans une lettre à la CNMV. Une grande partie des 51.382 investisseurs de Banif Inmobiliario ont décidé d'en sortir, au début de l'année, pour un total de 2,6 milliards d'euros, soit 80 % d'un patrimoine composé pour grande partie d'immeubles de logements (67 %) et de bureaux (18 %). Mais les intéressés ne pourront se partager, dans un premier temps, que les 340 millions d'euros de liquidités disponibles, représentant 10 % du total, comme l'exige la réglementation espagnole en matière de fonds immobilier. Santander, qui explique avoir pris la décision la « plus adaptée pour la défense de l'intérêt général des participants », utilisera les deux ans qui viennent pour céder des actifs et générer de la liquidité. La banque remboursera au fur et à mesure les investisseurs. Au bout de ce délai, Banif Inmobiliario pourrait être liquidé.

Puissant

et controversé, à en juger par les nombreux commentaires.
Je me souviens d'une époque pas si lointaine, où j'étais l'un des rares à commenter les articles du Pan.

La publicité pour enfants ? (III)

3ème extrait du QALU du 7 janvier 2009, sur la Une.

Règle N° 6: une collection ....

the Islamic Republic with the famous S-300

Brève: Russian missile defence to Iran on hold till meeting with Obama
Russian authorities have put on hold a secret contract with Iran. The contract, which is believed to have been signed in 2005, planned to arm the Islamic Republic with the famous S-300 air-defence missile systems. The latest move comes ahead of talks between the Russian and American presidents set for April 2009.

Un homme "entaché"

Après avoir balayé d'un revers de la main le cas de la despote de Huy: affaire classée, circulez, yarienàvoir .... Elio s'en prenait au président de LiDé, Rudy Aernoudt, qui était invité à venir s'entretenir de la politique de l'emploi avec les élus socialistes locaux à l'invitation du désespérant Paul Furlan, qui dans la lignée de son chef, nous avait réalisé une Grande démonstration de bêtises superlatives il y a qqes temps sur Matin première ....



Rudy Aernoudt a refusé finalement de se rendre à Thuin, suite aux accusations lancées par le président du PS, Elio Di Rupo, sur le plateau de "Mise au Point" dimanche dernier.

Au cours de cette émission, le président du parti socialiste avait affirmé que Rudy Aernoudt était un homme "entaché", faisant référence au fait que le gouvernement flamand l'avait remercié pour cause de "mauvaise gestion". Rudy Aernoudt exige des excuses d'Elio Di Rupo




"Di Rupo ment et je demande qu'il s'excuse pour diffamation. Il sait très bien que si le gouvernement flamand m'a remercié, c'est pour éviter que les pratiques de mauvaise gouvernance que je dénonçais n'éclatent au grand jour"

Rudy Aernoudt précise qu'il avait à l'époque dénoncé des pratiques frauduleuses qui avaient lieu au sein d'un cabinet ministériel, ce qui a entraîné la démission du ministre en question.



"Le ministre a ordonné un audit interne au sein de mon administration dans le but de trouver une raison pour me licencier. Quatre personnes ont mené des fouilles intenses pendant quatre mois, sans rien trouver de concret. "

Rudy Aernoudt ajoute avoir finalement été remercié à la suite d'une déclaration au journal Le Soir, selon laquelle



"des structures dont personne n'avait besoin ont été créées dans le seul but de placer des amis".
Le tribunal du travail, saisi d'une plainte de Rudy Aernoudt, ne s'est pas prononcé sur le fond et a conclu que le secrétaire général d'une administration n'avait pas le droit de dénoncer de tels agissements. La procédure d'appel est en cours.
Rudy regrette:



"J'étais pourtant content que des membres du parti socialiste acceptent finalement de discuter sur le fond de mes propositions"

NB: J'avais réagi sur le site Medium4you (qui reprend régulièrement des posts de ce blog) à l'article de Sébastien Strazzer annexé et connexe, de la façon suivante:


Premiers dérapages chez LiDé par himself Voir le commentaire
Pour ma part, étant poujadiste notoire, je souligne positivement le discours de R. Aernoudt qui n’a rien de populiste - c’est juste du libéralisme bon ton, ce qui n’est pas encore une insulte, en ce qui me concerne. D’une manière générale, je suis effaré par toutes les énormités qui peuvent se véhiculer à son sujet et je ne vise justement pas cet article qui apporte des éléments factuels et non de vains fantasmes.
Les éléments cités par Sébastien Strazzer sont donc intéressants – je n’en connais pas la valeur, mais je suis certain qu’ils sont « sourcables », mais ils méritent aussi d’être recadrés.Aernoudt a été licencié par son employeur, la Région flamande, pour "motifs urgents". Deux choses lui sont reprochées, jugez du peu : une interview au "Soir", dans laquelle il dénonce notamment la politisation des nominations au sein de l’administration flamande, et son concours à une pétition ludique sur internet le réclamant, lui, comme Premier ministre. »Quand on connaît le sort final de Mme Moerman, suite aux accusations fondées du même, on peut comprendre que les Politiques se méfient beaucoup du personnage … et s’ils n’ont « trouvé » que ça pour « alourdir » le dossier … et essayer de s’en débarrasser définitivement et plus, si plus d’affinités avec la goed bestuur..Quand on connaît maintenant les raisons qui permettent à un tribunal du travail de Bruxelles de valider une éjection pour faute grave … on se dit qu’on a eu le Fortisgate qu’on méritait.
Concernant ResistanceS, j’ai déjà eu l’occasion de débattre dans la vraie vie avec Manuel Abramowicz ... et d’avoir certains points de convergence avec lui. Il est très clair qu’il défend une ultra-gauche et c’est son droit le plus strict – il s’illustre surtout par une traque du fascisme et du nazis.Pour rester fidèle à mon côté poujadiste, on pourrait généraliser abusivement de la façon suivante : l’extrême droite se base souvent sur des faits réels pour en tirer des conclusions nauséeuses. L’extrême gauche se base souvent sur des faits tronqués pour en tirer des conclusions louables … mais sur base d’éléments faux.
Les extrêmes sont donc généralement peu crédibles (ce qui explique peut-être aussi, qu’on essaie souvent de classer Aernoudt dans le droite … extrême)
En l’espèce, j’ai vu le reportage de la RTBF sur ResistanceS Vs Lidé, avec les explications foireuses de Manuel Abramowicz, basant tout le discrédit voulu sur un personnage (Pascal De Roubaix), se basant sur une et une seule petite phrase dans un et un seul articulet d’il y a peut-être 20 ans ?… Vrai, mais plus qu’extrêmement léger pour condamner définitivement l’homme visé qui expliquait (vrai ou faux ?) que le rédacteur s’était trompé dans la retranscription de ses propos et qu’il l’avait copieusement enguirlandé pour cette erreur.


Updated:
Articles et enquêtes de RésistanceS.be mis en ligne ce 17 février : => PASCAL DE ROUBAIX (tout) contre l'extrême droite ?Le coordinateur bruxellois de LiDé, Pascal De Roubaix, a été suspendu de ses fonctions pour quatre semaines par Rudy Aernoudt, le président-fondateur de ce parti populiste d'ultradroite récemment fondé. Olivier Maingain, le président du FDF, et RésistanceS.be avaient remis en cause le passé politique de M. De Roubaix. Ce membre-fondateur de LiDé affirme pourtant qu'il est bien «heureusement» contre l'extrême droite. Tout contre ? RésistanceS.be fait le point.


Lire aussi:
Premiers dérapages chez LiDé
Contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, je ne m’acharne pas sur ce parti qui bénéficie aujourd’hui des multiples tribunes que lui offre la presse … sans aucune légitimité. Les casseroles arrivent bien toutes seules …

Luc Van den Brande convoite le Conseil de l’Europe
Le Conseil de l’Europe a accouché d’une convention-cadre pour la protection des minorités nationales, que la Belgique n’a pas ratifiée en raison de l’opposition de la Flandre. Parmi les adversaires radicaux de ce texte : Luc Van den Brande (CD&V). Or, voilà le sénateur favori au poste de secrétaire général du Conseil de l’Europe.

Le sénateur CD&V Luc Van den Brande va-t-il devenir, en juin prochain, secrétaire général du Conseil de l’Europe, l’organisation qui regroupe 47 pays du continent, et dont le siège est à Strasbourg ? C’est très possible.
« Il est maintenant presque incontournable, nous dit le socialiste francophone André Flahaut, qui siège également à l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. C’est l’aboutissement d’un long processus de lobbying intense de sa part. Il a des airs polis, rassurants, affables, il sait y faire en protocole, et il faut reconnaître qu’il s’est montré très dynamique dans l’institution. »

mardi 17 février 2009

Une nouvelle dictature en Europe ?

Il y avait un an ...

Kosovo: Euphorie dans les rues de Pristina

L'ambiance est électrique à Pristina quelques heures avant la proclamation d'indépendance du Kosovo. Sirènes, klaxons, cris de joie et pétards résonnent dans la ville. Partout des drapeaux kosovars et américains.

Les colons et les esclaves

Yves Jégo ne mâche plus ses mots:
"Le conflit entre les colons et les esclaves nous remonte à la figure"


Alors que le conflit dans les Antilles s'intensifie et que l'Élysée a repris le dossier en main , le secrétaire d'État à l'outre-mer accuse l'extrême gauche de "politiser le conflit". "Quand M. Besancenot annonce qu'il prend un billet pour la Guadeloupe, il ne se grandit pas", a regretté mardi sur RMC l'ancien porte-parole de l'UMP, prévenant :
"Ce n'est pas avec une stratégie du chaos qu'on pourra s'en sortir."

Au revoir Lizin, à bientôt ...

Brève: Anne-Marie Lizin a démissionné de ses fonctions de bourgmestre de Huy.
Elle a annoncé qu’elle sera candidate lors des prochaines élections communales et que d’ici là, elle resterait sénatrice indépendante.


Un dédouanement trop facile, qui donne l'air de régler les choses rapidement et facilement ... trop facilement. C'est le PS qui a permis à pareil monstre de naître, de se développer, de se maintenir pendant plusieurs décennies... et de ne pas mourir, vu qu'elle compte revenir sans nous donner des détails, par exemple sur ses comptes douteux. C'est pourtant le moindre des reproches que l'on pourrait lui faire, le pire étant sa gestion despotique et médiévale de ce qui est une jolie petite ville.
Et aussi, un Big Loulou, finalement très correct et moins Luky Luke que son ex parti. Peut-être un peu à l'image de la faible opposition à Huy qui n'a jamais contrecarré le tyran local.


Lire aussi :
Lizin, une batterie de casseroles

Violence

Brève: Une réunion MR sur la violence annulée à cause d'une bagarre ...

Charles Michel sur MAP

Bertrand Henne reçoit Charles Michel, MR, Ministre de la Coopération au Développement.

Le choix de Didier Reynders imposant Armand De Decker à Bruxelles est difficile à accepter pour le FDF. Est-ce le début d'une scission du cartel ? Le Président du MR compte-t-il également sortir la carte "Aernoudt" de son chapeau? Et puis, en ces temps de crise, que penser du budget fédéral qui prend l'eau ? Qu'espérer pour Fortis ?


Lire aussi:
Au MR, des places au chaud pour Lidé

Didier Reynders fait bloquer des places sur les listes MR pour Rudy Aernoudt et ses proches. Le président du MR craint le facteur de perturbation que représenterait Lidé. Le FDF et le MCC traînent les pieds. D’autres aussi.

Peeters met fin au dialogue communautaire
Le ministre-président flamand Kris Peeters a enterré le dialogue communautaire, après les propos du président du MR, Didier Reynders, qui avait déclaré auparavant qu’aucun accord ne serait signé avant les élections de juin prochain.

Didier Gosuin : "On ne voulait pas casser la baraque"

lundi 16 février 2009

Un autre financier contrarié

Brève: Le ministre japonais des Finances Shoichi Nakagawa est la risée des médias après une conférence de presse à Rome à l'issue du G7, où il est apparu dans un état second, apparemment sous l'emprise de l'alcool. Le secrétaire général du principal parti d'opposition, le Parti démocrate du Japon, Yukio Hatoyama a déclaré:
"Cela mérite un limogeage immédiat. C'est scandaleux"

Le porte-parole du gouvernement Takeo Kawamura a estimé qu'il s'agissait d'un incident "extrêmement regrettable" et a relevé que le ministre s'était excusé par téléphone.

A son retour au Japon, M. Nakagawa a démenti avoir été sous l'emprise de l'alcool.


"J'ai un rhume et honnêtement, les médicaments ont été trop puissants" "Je n'ai pas bu avant le G7"

Je ne sais pas vous ... mais ceci me fait furieusement penser à quelqu'un ...

Crise du libéralisme ?

“Aaaaaah ! Di-di-er Rey-n-ders ! Ce n’est pas encore le gouvernement, que je sache, hein ! C’est encore une déclaration qui crée de l’inquiétude alors qu’on a déjà dépensé tant d’argent – plus de 20 milliards – pour aider les banques en pensant au sort des épargnants ! Ce qui importe, aujourd’hui, c’est de travailler avec la discrétion voulue sans ajouter à cette crise libérale un climat d’incertitude…”


Belgacom Invest lux

Brève: Belgacom a perdu le recours qu'il avait introduit auprès du fisc à propos de sa filiale luxembourgeoise Belgacom Invest. Le groupe belge de télécoms doit verser une centaine de millions d'euros d'impôts à l'Etat belge.

(pas) question d'en faire "un outil de campagne"

C'est ce qu'assure Joëlle Milquet, à propos de cette Commission d'enquête parlementaire sur la séparation des pouvoirs qui, toujours selon elle, n'aurait
"aucune visée politicienne"

et "doit continuer le travail avec de nouveaux experts, des magistrats " C'est ce que le cdH appelle "une voie médiane"; Joëlle Milquet, professeure de nouvelle géométrie politique.


Elio, qui s'inquiète soudainement "de ces gens qui ont perdu beaucoup d'argent" "par la faute de la crise libérale", sans prendre la tangente, nous fait une démonstration sin xy², sans inconnues.
Il n'a jamais rien vu dans les Affaires du PS, dans la gestion de la ville de Charleroi, dans les manières du clan Daerden, ni dans la comptabilité d'Anne-Marie Lizin, mais sur Fortis, il a tout vu, tout su et possède déjà les conclusions de la Commission d'enquête, en affirmant:

"et puis; on s'est rendu compte que ces gens [petits actionnaires Fortis] ont été trompés - trompés par qui, on le verra, la Commission d'enquête le diront (sic)"


"j'ai préféré un dialogue plus transparent" - "l'absence de transparence" - "aujourd'hui on se rend compte que c'est véritablement catastrophique pour tous les citoyens" - "on aurait du éviter de mettre tant de milliards" - "on aurait pu, on aurait du éviter ce qui s'est produit"

On ne se demande même plus qui est le professeur qu’il débite à longueur de semaine des couillonnades ! Quel populiste, cet Elio.

dimanche 15 février 2009

Le 4ème volet: les suites des AGE Fortis ...

J'ai attaqué le 4ème volet du Fortisgate sur wikipédia - voir ci-après ...

Ce dimanche ... surprise...MISE AU POINT ... surprise ....EMISSION SPECIALE FORTIS
PREMIERE PARTIE: DEBAT : " Quel avenir pour Fortis?"

Les actionnaires ont dit non au démantèlement du groupe Fortis.
Un rejet aux allures de rébellion qui ouvre une nouvelle période d'incertitude et qui engendre un flot de questions.
Pourquoi le vote des actionnaires a-t-il basculé ? Le gouvernement, et en particulier son ministre des Finances, ont-ils commis des erreurs ? Aujourd'hui, quelle est la situation de Fortis banque ? Ses clients doivent-ils s'inquiéter pour leur argent ? La vente à BNP Paribas est-elle remise en cause ? Fortis pourrait-elle fonctionner seule ou faut-il lui trouver un nouveau partenaire?
Quelles conséquences pour les finances de l'Etat? Les contribuables vont-ils payer pour les actionnaires?

Deuxième partie-Points de vue: Didier Reynders, Ministre des Finances, Président du MR


7e JOUR : dès 13h15, Elio Di Rupo

Lire donc
Chronologie (IV) : Les suites des AGE de fév 2009
Les suites de l’« Affaire », après la mise en place des Commissions « Fortis » et la tenue des Assemblées Générales des actionnaires des 11 et 13 février 2009.
ou
Comment gérer les conséquences des décisions majeures prises par les actionnaires lors des AGE de février 2009 ...


Le 13 février 2009 à Utrecht, Jozef De Mey, Georges Ugeux et Jan Zegering Hadders ont été élus au conseil d'administration de Fortis holding jusqu'en 2011.
Georges Ugeux démissionne à l’issue du premier conseil de Fortis Holding avec les administrateurs élus à l’issue des assemblées à Utrecht et à Bruxelles, car il n’est pas été choisi comme président, une place qu’il briguait.
Jozef de Mey est choisi le 13 février 2009, comme président du Conseil d'Admnistration qui compte trois personnes. Il est l’ancien patron de Fortis Insurance et avait été présenté par le groupe d’assurance chinois Ping An. Le jour de son élection et désignation, il déclare vouloir entamer le plus rapidement possible des négociations avec les autorités belge et néerlandaise ainsi qu’avec le groupe bancaire BNP Paribas "Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du temps".


Le 12 février, Melchior Wathelet, le secrétaire d'Etat au Budget exprime à la Chambre qu'à court terme, la décision des actionnaires de Fortis aurait un double effet, l'un positif, l'autre négatif. D'une part, l'Etat ne devra pas débourser les 2 milliards d'euros d'intervention en capital dans le véhicule financier chargé d'abriter les actifs structurés dits toxiques (SPV). D'autre part, le budget prévoyait des dividendes pour l'investissement dans BNP Paribas qu'il ne recevra donc pas.A moyen terme, l'Etat est plus exposé dans la situation actuelle, puisqu'il est propriétaire à 100pc d'une banque dont la valeur équivaut à plus de deux fois son PIB.
Tout élément affectant, en bien ou en mal, la situation de la banque, devra être supporté pleinement par l'État puisqu'il n'y a plus d'adossement, donc plus d'aide pour gérer, accompagner, recapitaliser, cautionner cette banque au niveau interbancaire, comme il était prévu avec BNP Paribas.L'État se voit dès lors plus exposé: en cas de recapitalisation, l'État devra agir en tant qu'actionnaire directement. Il en va de même pour offrir des garanties pour l'interbancaire.



"Tout cela risque d'influencer la situation de l'État en tant que tel. Fortis Banque représente plus de deux fois notre PIB. C'est en ce sens que les finances publiques risquent d'être affectées. Évidemment, le meilleur moyen d'avoir le moins d'influence possible est de chercher une nouvelle vision et de faire en sorte que l'État subisse le moins d'impact négatif"
Melchior Wathelet s'expliquait sur matin première ce vendredi.

13.02.09 - 07:27 - Jean-Louis Leroy
Les propos de votre présidente suite à l'AG de Fortis (*) transpirent la xénophobie et le populisme. Est-ce cela l'"humanisme" selon le CDH ? Ça me fait plutôt penser au discours de Degrelle et consorts.
* "Il s'agit donc avant tout d'un vote très serré dans lequel l'actionnariat étranger, sur base des ses propres intérêts, a in fine imposé sa loi au mépris de l'intérêt général de la Belgique et de ses citoyens"


13.02.09 - 07:40 - himself
Monsieur,
lors de l'AGE du 11 février à Bruxelles, les actionnaires de Fortis ont dit "non" à tout.Etait-ce téléguidé par Joëlle Milquet ?
Vous semble-t-il clair, que le cirque Fortis est à l'image du cirque institutionnel de l'Orange Bleue et consorts ?


Fortis: le nouveau CA contesté en justice
Un petit actionnaire de Fortis, Philippe Delville, a décidé de contester en justice la désignation du nouveau Conseil d'administration de Fortis.
M. Delville, 71 ans, est un petit actionnaire Fortis, mais aussi juriste et économiste de formation. Il introduira dans les prochaines heures une action en référé devant le tribunal de commerce de Bruxelles pour contester la nomination de membres du CA, selon RTL.


Commission Fortis: "je ne suis qu'un petit joueur" déclare Leterme
L'ex-Premier ministre Yves Leterme souhaite que la commission Fortis entame son travail, a-t-il fait savoir. "Je ne suis qu'un petit joueur marginal", s'est-il justifié.

Quel avenir pour Fortis?

André se carresse ..

...ça fait du bien de temps en temps, nous précise André Sur-la-Montagne qui frise le priapisme, je cite:
Luc Van Der Kelen dans son édito du Laatste Nieuws :
"Les tentatives de réforme et de modernisation de la Justice réalisées de l'intérieur ont toutes échoué. Il est temps qu'un chef extérieur fasse le ménage et la révolution.
Qui avait réussi cela à l'armée ?
André Flahaut. Il a subi les pires critiques mais a mené sa révolution jusqu'au bout."

C'est Laurette qui appréciera son juste bilan cata à la Justice.

322.548.747.424,22

Brève: D'après le SPF Finances, Trésorerie, la dette de l'Etat fédéral s'élevait fin janvier à 322.548.747.424,22 euros et a augmenté de 11,7 milliards d'euros au cours du mois de janvier. En janvier, l'Etat a repris notamment à sa charge des dettes du Fonds de l'Infrastructure Ferroviaire, qui se chiffre à 4.268.587.588,48 euros.