Taxe professionnelle : vers une suppression progressive
Le gouvernement a confirmé son intention de réformer la taxe professionnelle, mais la mise en œuvre devrait attendre 2010. L'impact des futures mesures sera particulièrement important pour les industriels, principaux contributeurs par le biais de leurs investissements matériels.
La crise n’est pas seulement financière, elle est aussi et d’abord politique
La crise que nous traversons est certes d'abord et en première apparence une crise technique. Mais elle est aussi et plus profondément une crise anthropologique et politique. L'emballement du système s’est fait non pas en dehors des hommes politiques mais au contraire avec leur complicité. Et même avec leur bénédiction. Sucesseurs de François Mitterrand et Jacques Chirac communiant dans le même européisme béat, Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy ont beau jeu de réclamer chaque jour de nouvelles têtes. Car ces têtes, ce sont eux qui les ont installées au pouvoir. Et les traités nous faisant renoncer aux instruments de la souveraineté, ce sont eux qui les ont acceptés.
L’État doit intervenir pour se porter au secours du secteur automobile. Simplement parce qu’il n’a pas d’autre choix !
Il faut sauver l’ouvrier Jan, comme il fallait sauver le Soldat Ryan. Il s’appelle Jan, Wim, Paul ou Guido. Il travaille sur les chaînes de montages de Ford Genk, d’Audi Brussels, de Volvo Gent ou de GM Antwerpen. Ou dans les usines et ateliers des nombreux sous-traitants qui gravitent autour des quatre grandes unités de production automobile dans notre pays.
Comme à leur habitude, les politiques ont toujours deux trains de retard sur la réalité du marché… Le texte du Grenelle de l’environnement voté avant-hier n’apporte aucune précision sur le secteur de l’informatique. Notamment pas d’extension du principe de bonus-malus. C’est regrettable.
Heureusement, le plan France numérique 2012aborde, mais seulement en filigramme, la notion d’informatique durable.