samedi 5 décembre 2009

Des djeuns ...

Vraiment zarbi sans la moustache : http://bit.ly/70kxWk #Bové

Régionales : Marie Bové tête de liste Europe-Ecologie en Gironde
Verts et non-Verts sont parvenus mercredi soir à Bordeaux à un accord sur les têtes de listes départementales pour les régionales en Aquitaine, aux termes duquel Marie Bové mènera la liste Europe Ecologie en Gironde, a-t-on appris auprès des instances locales des Verts.

"Nous avons désigné par consensus nos têtes de listes départementales. Marie Bové sera tête de liste en Gironde"

La petite-fille Le Pen se lance aux régionales

Le FN a officiellement lancé en politique Marion Maréchal-Le Pen, 19 ans, lors de l'inauguration de la campagne pour les élections régionales en Ile-de-France.
Après Marine, voici Marion. A 19 ans, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen sera numéro 2 sur la liste FN dans les Yvelines pour les régionales en Ile-de-France.

«J’ai baigné dans la politique depuis que je suis toute petite. C’est pour moi une formidable opportunité de faire mes classes»


Aurore Daerden regrette des clichés choc




Jules César Daerden, la polémique
Les clichés du ministre Michel Daerden suscitent une polémique. Et une condamnation plus ou moins sévère dans les 4 partis francophones.

Alea jacta est. Les clichés du ministre des Pensions Michel Daerden mimant l’empereur romain César et de sa fille dans des positions suggestives, publiés dans "Paris Match" cette semaine parallèlement à une émission de la RTBF qui sera diffusée mardi, ont suscité un engouement hors du commun vendredi - notamment au sein de la sphère politique francophone. Où des responsables - y compris du Parti socialiste - ont condamné l’attitude du ministre liégeois.

vendredi 4 décembre 2009

Ave Daerden ! Roma caput Walloniae

«L’idée était de représenter ce que Jules César serait aujourd’hui, avec son côté empereur, son empire et son entourage. Soit Papa avec toute sa puissance et l’autorité qui l’habite, malgré un physique qui ne laisse pas penser à un leader!»



Et bientôt l'affligeant "Les 12 travaux de Michel Daerden" sur la RTBF et Armelle qui pourrait plutot être envoyée à Paris pour y créer un guide sur "les bonnes petites brasseries Bruxelloises à prix d’ami" ?


Twitter Side:
GeoffroyCoomans

Consternant, en plus c'est dans le cabinet de #Thielemans que ces photos ont été prises ! http://bit.ly/6cFgpY #Daerden
A quand la sortie d'un "#Dikkenek II", avec Michel #Daerden dans le rôle de Claudy Focan ?! ;-) http://bit.ly/4MjLiV
On m'apprend qu'Aurore #Daerden courait en ptite culotte dans les couloirs de l'hôtel de Ville durant le shooting, lamentable! #pipolitique



Allo Daerden ?


L’empire Daerden
C’est avec une série de photos plutôt lascives que notre ministre endosse la fonction de César impérial en compagnie de sa (plutôt jolie) Aurore.

Au delà de ces sympathiques clichés, on ne peut que se demander l’opportunité d’un tel étalage alors qu’il est quand même Ministre du gouvernement belge et donc qu’il nous représente tous.


Daerden pousse-t-il le bouchon trop loin?

Edito: Quand le grain de folie devient mégalomanie...

Ave Michel, que de perles…

Edito: Carton rouge

Il ne s’agit pas d’être bégueule, rigide, austère, prude, pudibond. Rien de tel que le plaisir et l’audace pour échapper à la grisaille ambiante partout où elle sévit.

Mais le spectacle, vulgaire, qu’offre Michel Daerden dans les médias ces derniers temps est affligeant. Les photos le représentant en César wallon en compagnie de sa fille confinent au ridicule fini. Les 12 travaux qu’il a réalisés pour la RTBF donnent une image pitoyable de ce que doit faire, aujourd’hui un homme politique [?] pour assurer sa popularité.

On s’étonnera, au passage, que la RTBF, service public, consacre du temps et des moyens aux idioties de Michel Daerden. Alors qu’aux mêmes heures France 2, par exemple, offre souvent des émissions politiques qui ne bêtifient pas le public mais cherchent tout simplement à l’informer, à le faire réfléchir.

Michel Daerden constitue un vrai problème dans notre paysage politique. A supposer qu’il soit compétent, comme on l’affirme même chez les non socialistes, rien ne justifie qu’il se donne ainsi en spectacle. Ceux qui lui pardonnent ces égarements, au motif que "ça n’est quand même pas si grave" doivent se rendre compte que Daerden et ses pitreries, plutôt que réconcilier le citoyen et la politique, ne font que creuser le fossé qui les séparent. Du pain bénit pour les populistes. Daerden tire vers le bas l’ensemble de ses collègues et réduit le champ politique à un cirque où ce qui compte, ce n’est plus le fond, les idées, les principes, mais la capacité de se mettre en avant, de se vendre, de se prostituer.

Updated:
Michel Daerden et Paris Match, Césars du mauvais goût

On a les « stars » que l’on peut mais surtout celles que l’on mérite. La Wallonie a la sienne qui mélange allègrement et sans vergogne la politique, son métier, et le pipole de bas étage, sa vache à lait électorale : Michel Daerden.

Aurore Daerden regrette, Michel Daerden accuse (et nous on s'esbaudit)

Nous vous parlions, vendredi, de la polémique suscitée par les photos de Michel Daerden publiées dans Paris-Match.
L'hebdomadaire y montrait le ministre des Pensions posant avec sa fille (parfois « chichement » vêtue) dans les décors somptueux de l'Hôtel de Ville de Bruxelles. À l'avant-plan de certaines photos, des grappes de raisins, signe d'opulence. Michel Daerden en pince d'ailleurs un, tel un angelot maniéré.

Aurore Daerden dit aujourd'hui regretter cette parution (Sudpresse). « Je suis très ennuyée d'avoir proposé cette idée à mon père. J'espère que cela ne va pas lui causer du souci ».

Selon Aurore Daerden, son père est passé en coup de vent entre deux réunions pour cette séance de photos. Dont, tenez-vous bien, elle dit avoir tout ignoré du scénario avant le « shooting ».

Sacré Michel Daerden va... Se faire berner de cette façon, alors que voici peu tout le PS louait encore sa créativité et sa remarquable sagacité de grand argentier de la Région et de la Communauté !

C'est d'ailleurs bien marri (enfin... c'est juste une expression) que Daerden s'est expliqué sur RTL TVI, dimanche.

« Quand j'arrive dire bonjour à ma fille, on me demande si j'accepte de me déguiser en Jules César, y a raconté le ministre des Pensions. Je me demande si on est fou ; je refuse de me déguiser en Jules César. »

Et d'ajouter que « Certains ont voulu faire un coup et un peu de vente. C'est ça la réalité . » (NDLR : mais alors, pourquoi avoir accepté de poser ?)

Enfin, bref, Aurore regrette, Michel accuse. Et nous, on s'esbaudit devant pareille mauvaise foi.

Plan Marshall 2.vert à 2,7 milliards d'euros

Twitter Side:

Le Plan marcheMal.2.envers et contre tout:
http://download.saipm.com/pdf/libre/planmarshall.pdf

Phineas_Barnum

@Himad PlanMarshall 2.vert : 7 pages ... sur papier recyclé ?

Axe I : "Chacun PEUT, UN JOUR, dans son parcours, avoir besoin de se former "... #viventsurquelleplanete ? #parlentpasdécoles !

"Nous avons les cartes en mains" Bataille ou poker (menteur) ?

Henri Capron (ULB) doute que le pôle de compétitivité des technologies vertes" soit "l'outil adéquat" http://bit.ly/8bHqxh

Chaos_Theory_Be @Phineas_Barnum les economistes s'accordent que le ".vert" aurait du etre un cluster et pas un pole. Nous n'avons pas la taille critique...

Axe 4: "l’esprit d’initiative et d’entreprendre devra être redevenu le véritable fondement du dynamisme régional" #pourmémoire
Axe 4: La création de son propre emploi par la création de son entreprise = troisième voie en matière de mise à l’emploi
... l’obtention d'un emploi dans la fonction publique, restant la deuxième voie pour l'emploi #PlanMarshall2.vert

Chaos_Theory_Be @Phineas_Barnum en France je crois que 70% des jeunes revent de devenir fonctionnaires... #Xarethelostgeneration


Lire aussi:

Les réactions au Plan Marshall 2.vert

Le MR wallon estime que le Plan Marshall 2.vert est un « Plan sons et lumières qui relève plus de la communication que de la relance ».

Les réformateurs dénoncent ainsi le flou dans le volet budgétaire. Ils relèvent que le budget 2010 ne prévoit qu’une somme de 224 millions d’euros pour les plans 1 et 2.vert. ; et que les budgets 2011 et 2012 annoncent respectivement des sommes de 274,7 millions et 293,6 millions. « Il faudra vraiment faire très fort en 2013 et 2014 pour respecter les promesses et atteindre le 1,6 milliard annoncé », remarquent les réformateurs wallons, se posant également des questions sur le recours au financement alternatif, pourtant dénoncé par Ecolo sous la précédente législature.


Le plan Marshall 2.vert : est-ce que ça marche ?

Tout est dans le titre. Le plan Marshall, version numéro 2, teinté de vert. Un nom en 3 temps qui signifie qu’on bien dans la ligne de ce programme ambitieux de relance de l’économie wallonne lancé en 2005, il y a donc déjà 4 ans. Version numéro 2 parce qu’il s’agit bien n’un nouvel épisode, avec de nouveaux investissements. Le point renvoie au 2.0 du web, histoire de montrer qu’on est modernes et orientés nouvelles technologie et enfin le vert souligne l’entrée des écolos dans la majorité wallonne et annonce que les politiques environnementales font désormais parti de la préoccupation wallonne. Hier en conférence de presse il y avait d’ailleurs 2 ministres écolos (Jean-Marc Nollet et Philippe Hnery) pour 1 PS (Rudy Demotte) et 1 cdh (André Antoine). Ce nom n’est pas né du hasard, il a été négocié lors de la formation du gouvernement, et passe pour un joli cadeau d’entrée offert aux écolos. Ca c’est pour la com. Vous savez qu’en politique, surtout quand il s’agit de mobiliser les acteurs économiques, la communication c’est essentiel. Ce n’est pas par la communication que vous créer de l’emploi, certes, mais c’est bien par cette communication que vous donnez envie aux investisseurs d’investir, que vous aidez les chefs d’entreprise à se mobiliser, il y a même des communications réussies qui permettent aux ménages d’avoir confiance et donc envie de consommer.


Forem: Le MR accuse Marcourt d'avoir vidé la caisse
L'opposition MR au parlement wallon accuse, selon des articles parus mercredi matin dans "Le Soir" et "La Libre Belgique", l'ancien ministre wallon de l'Emploi Jean-Claude Marcourt d'avoir vidé presqu'entièrement les 124 millions d'euros de réserves du Forem (service public wallon de l'emploi et de la formation), juste avant les élections de juin 2009.
Vide, la réserve du Forem ?
Ainsi, ce fonds serait passé de 124 millions d'euros le 2 juin à 1 million le lendemain. L'argent aurait été consacré à des projets immobiliers liés à la politique de l'emploi, des crédits d'embauche dans des asbl d'insertion, des projets concernant des maisons de l'emploi, au Plan langue, etc.
Le MR, et particulièrement la députée Véronique Cornet, contestent la légalité de ces décisions, soulignant que le ministre ne pouvait s'engager pour plus de 10 millions. Les réformateurs subodorent que ces sommes ont été opportunément distribuées à des associations proches du Parti socialiste, à la veille des élections.
Selon M. Marcourt, il ne s'agirait pas de dépenses effectives mais d'autorisations d'engagements. Il aurait aussi été autorisé par le gouvernement à engager ces dépenses urgentes pour lutter contre la crise. Le cabinet du ministre estime par ailleurs que celui-ci était habilité à utiliser l'argent, même si le gouvernement était alors en affaires courantes.
En outre, les décisions ont été prises en avril parce que le Forem clôture ses comptes à la fin du premier trimestre, dit-on encore. Quant à l'actuel ministre de l'Emploi André Antoine, il a souligné que l'affectation de cet argent ne compromet pas sa politique actuelle.

Le Fonds de l'économie sociale et durable a perdu 25 millions investis via KBC

Le secrétaire d'Etat ayant la tutelle sur le Fonds, Philippe Courard (PS), a expliqué lundi en commission parlementaire que les pertes s'élevaient à 25,5 millions d'euros, d'après M. Van Biesen, qui exige une clarification à ce sujet.Le Fonds de l'économie sociale et durable, créé par le gouvernement fédéral en 2003 pour investir dans des secteurs vertueux, a essuyé une perte de 25,5 millions d'euros dans le cadre d'investissements réalisés au travers de la banque KBC. C'est ce qu'ont indiqué mardi dans un communiqué les députés Luk Van Biesen (Open Vld) et Stefaan Vercamer (CD&V). Les deux élus s'indignent que le Fonds ait pu investir dans des placements douteux et veulent connaître les responsables de cette décision. Placements douteuxSelon MM. Van Biesen et Vercamer, le Fonds travaille en collaboration avec des banques et des gestionnaires de fortune, qui placent son argent dans des produits d'investissement éthiques. Cette philosophie semble avoir été pervertie, puisque des investissements auraient été réalisés dans des obligations de type CDO, des crédits hypothécaires titrisés dont la déroute est au coeur de la crise bancaire. Le secrétaire d'Etat ayant la tutelle sur le Fonds, Philippe Courard (PS), a expliqué lundi en commission parlementaire que les pertes s'élevaient à 25,5 millions d'euros, d'après M. Van Biesen, qui exige une clarification à ce sujet.

Le fonds de vieillissement lésé de 738 millions d'euros
Le fonds argenté n'a jamais vu venir un montant de 738 millions d'euros qui lui était destiné. L'Etat a utilisé cet argent pour éponger son déficit, écrit mercredi La Libre Belgique. Le député Ecolo Georges Gilkinet l'a appris du ministre des Pensions, Michel Daerden.

Avant 2006, le gouvernement avait choisi d'affecter au fonds de vieillissement des recettes non fiscales. Avant d'arriver dans le fonds, ces recettes transitaient par un fonds transitoire. Une partie des recettes qui y ont été versées n'ont pas atterri dans le fonds de vieillissement. Il s'agit de la vente des licences UMTS en 2003 (2,1 millions), le dividende Belgacom de 2004 (197,5 millions), du produit de la vente d'actions de l'Etat dans Belgacom en 2004 (538,6 millions).
Au cabinet du ministre des Pensions, on avance que cette somme a été utilisée à l'époque pour éponger les déficits publics de l'Etat. Pour la Cour des comptes, la loi n'a pas été respectée. C'est le sens d'un article de l'actuelle loi budgétaire: il vise à régulariser après coup une opération contraire à la loi. A partir de 2006, le gouvernement a décidé de ne plus affecter des recettes non fiscales au Fonds de vieillissement mais plutôt le surplus budgétaire.

Le Flagey fait face à un gouffre financier
Le centre culturel bi-communautaire Flagey a dû prendre des mesures de restrictions budgétaires en raison d'un important déficit, rapporte samedi La Capitale. "En septembre, nous avons constaté qu'il y aurait un déficit de 250.000 à 300.000 euros", indique le président de Flagey, Jean-François Katz. Il souligne que "cinq ou six facteurs différents" l'expliquent. Le conseil d'administration, qui se réunira la semaine prochaine, devra d'abord élaborer un budget d'austérité pour 2010. Quatre personnes seront licenciées ou n'obtiendront pas de renouvellement de contrat. Des choix devront être faits en matière d'activités. "On veut conserver l'orchestre et le choeur" précise M. Katz. D'autres activités de musique classique (comme le festival Ars Musica) pourraient être sacrifiées.Le Flagey devrait se recentrer sur ses activités de cinéma, de jazz et de musique du monde, dit un administrateur.

mercredi 2 décembre 2009

MRAX: expulsion d'un allochtone

Twitter Side

Le #MRAX expulse la presse de son AG avec la #police http://bit.ly/8CpGaW http://bit.ly/7l1Qe3 #Bouhlal - Plse RT

"
La soirée a débuté par un incident : plusieurs membres du Conseil d’administration (CA) ont exigé l’expulsion de la salle d’un journaliste indépendant (Mehmet Koksal, non membre du MRAX) en invoquant le fait qu’il n’était pas membre de l’association et qu’il ne pouvait dès lors assister aux débats sur base d’une interdiction prévue par la statuts. Malgré l’intervention de Michel Staszewski (administrateur démissionnaire du MRAX) précisant, texte à l’appui, qu’une telle interdiction n’existait pas dans les statuts, malgré les protestations énergiques de Josy Dubié (ex-parlementaire Ecolo) et Anne Morelli (professeur à l’ULB), malgré une tentative de médiation d’Abderrahmane Cherradi (ex-administrateur) demandant à l’assemblée de se prononcer sur le sujet, le Président Radouane Bouhlal, soutenu notamment par le député régional Ahmed Mouhssin (Ecolo), Nordine Saïdi (Egalité) ainsi que des membres du CA (Elisabeth Cohen et Hamel Puissant), a préféré appeler les services de police de la zone afin de faire expulser le journaliste récalcitrant. Celui-ci a invoqué le droit à l’information du public, la transparence et le droit d’exercer son métier sur base d’informations recueillies de première source par rapport à une association “qui n’a rien à cacher” et financée par les pouvoirs publics."




Lire aussi:
Destexhe demande la suspension du financement public du MRAX
Au cours des débats dominicaux, tant sur la RTBF que sur RTL-TVi, les échanges ont été vifs entre d'une part M. Destexhe et l'essayiste Claude Demelenne, co-auteurs d'un livre dénonçant la complaisance de certains milieux de gauche avec l'islam radical, et le président du MRAX, Radouane Bouhlal.
Le sénateur Alain Destexhe (MR) a réclamé dimanche la suspension du financement public du Mouvement contre le Racisme, l'Antismétisme et la Xénophobie (MRAX). Il dénonce la présence dans le bureau de cette association d'un certain Nordine Saïdi, qu'il accuse d'être un militant de l'islam radical.


Destexhe, MRAX et Liberté d'Opinion

Je cite, avec une certaine surprise, l'agence Belga. "Le sénateur Alain Destexhe (MR) et l’essayiste Claude Demelenne réclament la suspension du financement public du Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie (Mrax). Ils dénoncent la présence dans le bureau de cette association d’un certain Nordine Saïdi, qui serait un militant de l’islam radical. Lequel aurait déclaré : "Je comprends les attentats suicides ou terroristes sans nécessairement les justifier. En tout cas, je m’interdis de condamner des faits sans parler des causes. Si on veut éviter les attentats, il faudra un moment accepter de discuter même avec Ben Laden." Je pense que ce blog ne fait pas exactement preuve de complaisance envers le MRAX, plus exactement avec l'évolution du MRAX, on le constatera ici ou ici N'empêche...

Arrêté du 13 décembre 2007, article 5

Suivant un rapport de la police fédérale:

"la Stib ne peut pas exiger l'identité de ses usagers et la police ne peut pas la lui fournir"
"Les agents de sécurité de la Stib ne peuvent pas retenir une personne qui refuse de s'identifier et qui n'est pas en possession d'un titre de transport valable


La Stib se base sur l'arrêté du 13 décembre 2007, dont l'article 5 faisant référence aux amendes administratives:

"Mais comment infliger des amendes si l'on n'obtient pas l'identité de l'usager qui fraude?"
"Des lois édictées toutes deux par le Ministère de l'Intérieur se contredisent. L'une sur la fonction de police, l'autre sur la sécurité privée et particulière"

mardi 1 décembre 2009

"C'est un petit garçon ou une petite fille ?"

La domination masculine

"Un centimètre au pénis de plus, c'est un kilomètre de pouvoir en plus"

Michel, le bourlingueur

Extrait de "Répondez @ la Question!" de la RTBF du 30/09/09





Lire aussi:
Louis Michel, l'encombrant sauveur?


Lors de la première émission de la saison de "Répondez à la question", le député européen, ancien ministre et ancien commissaire européen Louis Michel n'a pas dissimulé son différend avec le patron du MR, Didier Reynders. Se posant un peu là, il se ménage toutes les possibilités.

Lorsqu'on lui demande si oui ou non Didier Reynders doit quitter la présidence du Mouvement réformateur, Louis Michel ne répond pas directement "C'est à lui de répondre à cette question-là. C'est difficile de répondre par oui ou par non. Il a la légitimité jusqu'en 2012". Mais il précise très vite : "Lorsqu'en 2004, je n'ai pas été à même de conduire le parti dans les majorités régionales suite à ce qui s'est passé avec M. Di Rupo ; et bien je suis parti parce que j'avais le sentiment que quelqu'un, et qui d'autre que le président, doit prendre la responsabilité rédemptrice d'assumer". Peut-on mieux montrer le chemin à l'actuel président? "Je crois que c'est un signal que bon nombre de personnalités au parti attendent. Ceci étant dit, c'est lui qui a le pouvoir du dernier mot".

Louis Michel est fin politique. Il comprend que le style et le ton de Didier Reynders indispose une partie de l'opinion mais il sait aussi que l'affrontement direct avec le Liégeois pourrait déservir sa cause autant que celle de son fils. Il se dit "disponible pour reconquérir l'opinion", ce qui laisse la porte ouverte à bien des perspectives même s'il ne se dit pas "tenté" par la présidence. "Je suis très bien là où je suis mais je suis évidemment disponible pour aider". Pas tenté mais disponible, ça sent le sacrifice...

Didier Reynders, "pas un atout pour le MR"

Celui qui fut président du MR avant 2004 ne dit pas que Didier Reynders est directement responsable de l'échec. "Nous avions un bon programme, le même que celui qui avait permis la victoire triomphale de 2007", souligne-t-il, rappelant au passage que la stratégie d'affrontement de Didier Reynders avait alors fonctionné. "Cette stratégie de bipolarisation offrait un choix très clair à l'électeur". Alors ce qui n'a pas marché cette fois-ci? "Peut-être l'affaire Fortis, même si je prétends qu'il a fait exactement ce qu'il fallait faire, et il a assumé sa mission d'homme d'Etat."

Mais après les fleurs, les épines : "Ici et maintenant, on ne peut pas dire que [Didier Reynders] soit un atout pour le MR. Manifestement, il y des courants contraires". Mais il ne faut pas s'attendre de sa part "à des coups fourrés, à des coups sordides". "Il n'y a pas de clan Michel ! ", tranche-t-il à destination de ceux qui en douteraient. Il nie d'ailleurs fermement avoir téléguidé les attaques contre Didier Reynders émanant de personnes proches, comme Jean-Paul Wahl, député wallon et son successeur sur le trône mayoral jodoignois.

S'élevant du reste avec une certaine majesté contre ceux qui le penseraient coupable de tels forfaits, il tonne, indigné : "Est-ce que vous croyez vraiment Louis Michel assez stupide pour envoyer au casse-pipes pour attaquer Didier Reynders celui qui est son successeur à Jodoigne? Je dois d'ailleurs vous dire que j'ai dit à Jean-Paul Wahl que ça m'embarrassait, sa démarche, parce que si quelqu'un d'autre le fait, bon soit, mais que ce soit mon successeur à Jodoigne qui est un ami proche qui le fasse, ça donne évidemment à supposer... (...) Ceci étant dit, ils ont exprimé tout haut ce qu'ils entendaient autour d'eux, pas seulement dans l'opinion publique mais aussi dans le parti". Même pas vraiment fâché, quoi.

Une affaire de "body langage"

Pas de réelle différence à ses yeux entre le MR façon Louis Michel et le MR dirigé par Didier Reynders. "Didier Reynders n'a pas modifié la ligne politique". "Il n'est pas plus à droite", et si certains le disent, c'est seulement "l'impression qu'il donne ; et il est évident que le style de Didier Reynders, son vocabulaire, sa sémantique, même son 'body langage' donnent le sentiment qu'il est beaucoup plus carré, moins empathique". On a connu des compliments moins ambigus. Persistant à ne voir aucune différence entre le MR d'hier et celui d'aujourd'hui, il relève toutefois que "dans la manière de porter le message", le style de Didier Reynders est "évidemment différent".

Pour un "libéralisme à visage humain"

Louis Michel refuse de se positionner sur un axe gauche-droite, contrairement à la volonté affirmée de Didier Reynders de positionner le MR au centre-droit. "Je suis pour un 'libéralisme à visage humain' ", souligne le Jodoignois, qui manie manifestement les références historiques avec un humour tout particulier. Il serait donc, lui, le mieux placé pour animer le 'printemps des réformes', même s'il ne dit pas -l'humour à ses limites- que Didier Reynders jouerait alors le rôle du gardien de l'orthodoxie.

L'homme qu'on annonce à la tête de l'Assemblée générale des Nations Unies pour la prochaine session n'insiste pas trop sur ce départ éventuel. Au contraire, n'ayant de cesse de manifester sa disponibilité à l'égard de son parti et de la scène nationale, il répète -convoquant les mânes de son prédécesseur à ce poste, le socialiste Paul-Henri Spaak- qu'il est un homme politique à part entière.

Et il se délecte, tous comptes faits, d'avoir amené les vice-premières Laurette Onkelinx et Joëlle Milquet à lui rappeler son devoir de neutralité. Car qui pourrait douter de sa loyauté ?

Sida-day

Conformément à son article 6, le traité de Lisbonne «entre en vigueur le 1er janvier 2009 ... alors qu'il entre en vigueur ce 1er décembre 2009.
Mais ce 1er décembre, c'est aussi la journée mondiale de lutte contre le sida.


Minaret, je te vois

Des réactions planétaires
Le rejet des minarets par les Suisses fait l’objet de vives réactions dans le monde musulman et en Europe. Genève se retrouve sous le choc: volonté de comprendre ce non et surtout attente de ses retombées.

Olivier ROY est l'invité de Matin Première à propos des Suisses qui se sont exprimés par votation ce dimanche contre la construction de minarets sur leur sol.




Lire aussi:
Les minarets? «Un débat ridicule et dangereux» - 05.03.2009

L’initiative de l’UDC pour interdire la construction de minarets passera devant le peuple. Ainsi en a décidé le Conseil national hier, après un débat très émotionnel.

Attention, sujet chaud. Près de six heures de débat hier au National ont permis de prendre la température de l’initiative antiminarets lancée par l’UDC. Inutilement insultante envers la communauté musulmane, dangereuse, provocatrice… Les adjectifs forts n’ont pas manqué pour qualifier un texte qui sera finalement soumis au peuple, en principe cette année encore.

La gauche aurait voulu stopper net l’initiative et la déclarer irrecevable. «Une bombe à retardement qui multiplie les amalgames vicieux», selon Josiane Aubert (PS/VD). L’initiative pourrait porter atteinte aux droits des minorités et à la liberté de culte, pensent de concert Carlo Sommaruga (PS/GE) et Andreas Gross (PS/ZH).

Quelques élus du centre emboîtent le pas, tel Jacques Neyrinck (PDC/VD), qui exprime toute sa «répugnance devant un débat ridicule, odieux et dangereux». Malgré tout, la majorité du parlement se rallie à l’avis du Conseil fédéral: l’initiative ne viole pas de droits fondamentaux puisqu’elle s’en tient à vouloir interdire les minarets, et pas les mosquées ni la pratique du culte musulman.

«Tous les partis y sont opposés, hormis l’UDC; le peuple saura voter en conscience, pense Hugues Hiltpold (PLR/GE). Il y a une dimension symbolique derrière ce minaret qui réclame de lancer une bonne fois le débat de l’islam dans la société.»

Les Suisses votent massivement contre les minarets

Sur les 26 cantons de la Confédération helvétique, seuls quatre ont rejeté la proposition soutenue par le parti UDC de la droite populiste et le petit parti chrétien de droite UDF.

Les Suisses ont créé une "immense surprise" en votant dimanche à une majorité écrasante de 57,5% l'interdiction des minarets à l'appel de la droite populiste, qui dénonce un "symbole politico-religieux".

"La construction de minarets est désormais interdite en Suisse", a annoncé le gouvernement helvétique dans un communiqué officiel. "Les quatre minarets existants ne sont pas concernés", ont précisé les autorités.

lundi 30 novembre 2009

"les dérives flamandes"

Damien Thiéry, bourgmestre élu mais non nommé, de Linkebeek :


"Face à ces dénis de démocratie répétés auxquels nous sommes confrontés, nous allons écrire au président du Conseil européen. Nous voulons connaître sa position alors que la Commission européenne, par exemple, a de nombreuses fois condamné les dérives flamandes dans la périphérie bruxelloise.
Qu’en pense Herman Van Rompuy?
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a clairement demandé que les trois bourgmestres de la périphérie soient nommés, et ce n’est toujours pas le cas !
On ne peut pas, d’une part, se targuer d’être au sommet de l’Europe et, d’autre part, cautionner ces manœuvres flamandes qui bafouent les règles les plus élémentaires de la démocratie!"



Lire aussi:

Les maïeurs non nommés lui demandent d’acter “le déni de démocratie”…
Le Rassemblement Wallon dénonce la « flamandisation » de l’État belge
Réuni ce samedi à Charleroi, le Rassemblement Wallon (RW) constate que l’État Belge poursuit son « inexorable flamandisation ». Il regrette ainsi que le Premier ministre et les ministres « principaux » soient flamands, de même que les « démineurs nationaux et autres débroussailleurs ». B.H.V. n’est pas une querelle de village, estime le RW, qui remarque qu’après la « flamandisation » forcée des Fourons, il s’agit de « flamandiser » sournoisement 120.000 francophones de la périphérie bruxelloise déjà comptés comme flamands pour les élections européennes et les subsides scolaires.


La Belgique, le pays où le français devient une langue étrangère

Advertentie-van-rompuy-cmyk
Qui saura, dans le vaste monde, qu’il y a encore plus de 40 % de Belges francophones ? Car, désormais, le visage de la Belgique, à l’extérieur, est clairement néerlandophone, presque tous les postes internationaux étant détenus par des Flamands

C’est vrai du gouvernement belge : alors que la logique parlementaire aurait voulu que le poste de Premier ministre revienne à un libéral francophone, la majorité parlementaire étant formée en majorité de francophones et les libéraux du MR dominant cette majorité, c’est une nouvelle fois un Néerlandophone, Yves Leterme, qui l’obtient après le départ d’Herman Van Rompuy. Il faut remonter à 1979 pour trouver un chef de gouvernement francophone en la personne de Paul Vanden Boeynants qui ne resta en place que 4 mois… Même chose pour le ministère des affaires étrangères, à nouveau dévolu à un Flamand, pour le ministère de l’Intérieur, de la Justice, de la Défense… Seul francophone à occuper un poste à dimension internationale, Didier Reynders, ministre des Finances et président du parti libéral.

Incidents électoraux à Hal et Drogenbos

Le 22 mai dernier, quelques candidats et militants de la liste Union des Francophones (UF) s'étaient rendus à Hal pour y coller des affiches électorales en français, commune flamande qui avait interdit la présence de telles affiches sur ses panneaux officiels. Ils n'y étaient pas parvenus, étant pris à partie par des activistes flamingants (Lien). Le tribunal de première instance de Bruxelles siégeant en référé a jugé que ce règlement enfreint les principes constitutionnels d'égalité et de non-discrimination. En effet, il incombe à un bourgmestre de garantir la liberté d'expression des démocrates face aux méthodes d'intimidation et d'agression des nationalistes et extrémistes flamands. Au lendemain de cette décision de Justice, le bourgmestre Dirk Pieters (CD&V) de Hal avait ordonné le retrait de tous les panneaux électoraux de la commune, sous prétexte de maintien de l’ordre public, ce qui est parfaitement illégal (La Libre Belgique: "Plus de panneaux du tout à Hal !").


Vanhecke quitte la direction du Vlaams Belang
L’ancien président du Vlaams Belang Frank Vanhecke a démissionné de la direction du parti, confirmant ainsi la persistance des querelles internes sur lesquelles le parti d’extrême droite avait tenté de tirer un trait la veille encore.
Frank Vanhecke dénonce l’emprise du « conseil communal anversois » sur le Vlaams Belang, visant ainsi le clan plus radical emmené par Filip Dewinter.

Il reste membre du Vlaams Belang et soutient le plan programmatique adopté samedi pour « un parti populaire radical, nationaliste et républicain pour la Flandre », mais il refuse d’appuyer la nouvelle direction du parti.

swissinfo.ch - Analyse et couverture du débat sur les minarets

Le peuple suisse a décidé ce week-end que les minarets devaient être interdits. Pendant des mois, swissinfo.ch a suivi de près et relaté tout le processus qui a conduit à l'acceptation de cette initiative populaire.

La démocratie directe permet à chaque citoyenne et citoyen d'avoir le dernier mot sur d'importantes questions politiques. Ce week-end, le peuple a décidé par 58% des voix d'accepter l'initiative demandant l'interdiction des minarets.

Le dossier de swissinfo.ch propose des réactions ainsi que des analyses sur les résultats de ce vote ainsi que sur ses conséquences. Par ailleurs, il livre bien d'autres informations sur ce thème - en mots et en images: articles de fond, analyses, reportages, interviews avec des politiciens et des représentants religieux. Ces informations sont disponibles en anglais et en arabe.