Phineas_Barnum
Di Rupo et BDW mettent en place un groupe de travail "de très haut niveau" ... Remis en selle !
On fait appel à la Belgique RT @ Tokyo appelle à des "discussions de haut niveau" avec Pékin
: "En fait, les négociations n’ont pas repris. On a juste créé un comité qui examinera les conditions de la reprise ..." ? OPA du PS et de la N-VA sur le pays- qu'en dit le Roi ?
Outre les deux coprésidents - Jan Jambon de la N-VA et Jean-Claude Marcourt -, le groupe sera également composé du sénateur
Ahmed LAAOUEJ (PS), un ancien de l'IEV spécialisé en fiscalité, du ministre flamand des Finances Philippe Muyters (N-VA), du secrétaire d'Etat fédéral Melchior Wathelet, de Pierre Crevits (chef de service à la Banque nationale et chef de cabinet de Melchior Wathelet), de Philippe Donnay (chef de cabinet de Joëlle Milquet), du ministre wallon et de la Communauté française Jean-Marc Nollet (Ecolo).
Le CD&V enverra le député flamand Koen Van den Heuvel, le sp.a déléguera le sénateur Frank Vandenbroucke. Pour Groen! siégeront le député de la Chambre Stefaan Van Hecke, André Decoster (spécialiste en finances publiques) et Anton Delbarre, économiste au sein du centre d'étude du parti écologiste flamand.
Lire aussi:VIVES :Le séparatisme à la sauce académiquePour faire des discours, Bart De Wever est l’un des meilleurs. Mais qui fournit les munitions à la N-VA ? Faisons donc plus ample connaissance avec le think-tank VIVES.Fin août, quand la préformation battait encore son plein, toutes les rédactions flamandes ont reçu dans leur messagerie un rapport dans lequel les auteurs Dirk Heremans et Annelore Van Hecke expliquaient pourquoi les négociateurs devaient absolument scinder la dette publique. Pour ceux qui en doutaient encore, une telle régionalisation de la dette publique constitue la dernière étape avant l’enterrement de la Belgique.
Heremans et Van Hecke sont des chercheurs de l’Institut flamand d’économie et de société (VIVES, en flamand), un « groupe de spécialistes indépendants » qui mène des recherches « sur le développement économique et social des régions et, en particulier, de la Flandre ».
O. Maingain: contrer la N-VA qui souffle le chaud et le froidLe président du FDF Olivier Maingain prône une concertation entre tous les partis francophones pour contrer la N-VA. En privilégiant leur intérêt partisan, les négociateurs ont fait trop de concessions au parti de Bart De Wever.
Au micro de Bertrand Henne, le président du FDF Olivier Maingain déclare qu'il est persuadé que la N-VA veut un accord, "mais elle veut un accord à ses conditions. Et elle souffle le chaud et le froid, elle mène une procession d'Echternach pour faire en sorte que les partis francophones associés à ces négociations entrent dans sa logique. Et ça marche pas mal en définitive : la N-VA veut faire de la loi de financement le sujet numéro un de la négociation. C'est fait. Aujourd'hui les francophones qui, pendant tout l'été, ont dit que ce n'était pas leur priorité, ont accepté que le sujet de conversation numéro un soit la loi de financement. En somme, les francophones ont cru que, pour échapper au débat sur la loi de financement, il fallait déjà faire beaucoup de concession sur les autres sujets. Aujourd'hui cette logique, de ligne Maginot en ligne Maginot, est une logique perdante. Et, tant que Bart De Wever verra qu'il peut avancer de cette manière-là, il continuera à souffler le chaud et le froid".
12 principes pour un accord sur la loi de financement
Les membres du groupe de haut niveau chargé de plancher sur la réforme de la loi de financement ont « explicité » comment ils voyaient les douze principes qui ont fait l’objet d’un accord le 24 août. Une nouvelle réunion est prévue vendredi.
Les représentants politiques et les experts membres du groupe de haut niveau chargé de plancher sur la réforme de la loi de financement ont « explicité » mercredi comment ils voyaient les douze principes qui ont fait l’objet d’un accord le 24 août dernier sous l’égide du préformateur. Ces principes visent notamment l’accroissement de l’autonomie financière des entités fédérées, la nécessité de ne pas appauvrir une entité et de ne pas créer une concurrence déloyale entre entités, le maintien de la progressivité de l’impôt, le refinancement du fédéral et de Bruxelles.
Les divergences de vue sur un certain nombre de points sont connues, entre certains partis flamands, singulièrement la N-VA, et les partis francophones. Il s’agit notamment de l’ampleur de l’autonomie financière et fiscale. Elles ont été confirmées mercredi mais l’esprit de la réunion était constructif et le climat serein, a-t-on assuré. Il n’y a pas eu d’anicroches.
La réunion était relativement technique. Les deux co-présidents du groupe se revoient demain jeudi pour l’organisation des travaux. Une nouvelle réunion du groupe comprenant des représentants des sept partis engagés dans la discussion institutionnelle aura lieu vendredi.