samedi 13 novembre 2010
vendredi 12 novembre 2010
S'il a menti délibérément au parlement ...
"La création de la CIW est une des mesures prises par les autorités wallonnes pour lutter contre la crise"
"Ce fonds permet une mobilisation des citoyennes et des citoyens wallons autour du renforcement stratégique d'une économie durable au sein de la Région wallonne et, par-delà, avec un effet bénéfique pour l'économie belge tout entière"- 6 mars 2009
Pierre-Yves Jeholet :
"S'il s'avérait que le ministre wallon de l'Economie Jean-Claude Marcourt a menti sur la Caisse d'investissement de Wallonie (CIW) et les projets qu'elle soutiendrait, il faudrait qu'il tire les conséquences de son mensonge et démissionne"jcmarcourt
"Qui y gagne? Pas les PME, pas la Région, mais les souscripteurs", "Sans parler des frais de fonctionnement générés: 500.000 euros par an pour le personnel; des frais d'émissions obligataires (450.000 euros de commission de management), et 600.000 pour la campagne de 'com'"
"Le ministre avait annoncé plusieurs projets avec la banque Triodos ou pour la rénovation de maisons de repos. Mais dans le mémorandum adressé à la CE, le ministre confirme que pas un euro n'a été prêté ou investi par la CIW et que les affirmations précédentes avaient pour but de rassurer les souscripteurs en leur montrant que la banque fonctionne"
"S'il a menti délibérément au parlement, alors que le gouvernement où il siège met en avant la bonne gouvernance et la transparence, c'est grave"
Une question qui fait pschttt...
??
Jean-Claude Marcourt a affirmé qu'il avait bel et bien informé les parlementaires du problème qui se posait au niveau européen.
Où, quand comment ?
Une référence ?
Jean-Claude Marcourt : "En attendant que la Commission européenne donne son feu vert à l'intervention de la Caisse, la Société Régionale Wallonne d'Investissement (SRIW) a préfinancé les prêts accordés aux PME"
"Suite à la décision du Gouvernement wallon du 5 décembre 2008, j’ai déposé un avant-projet de décret visant à la création d’une caisse d’investissement de Wallonie.(...)
L’ambition du Gouvernement est de mettre en œuvre rapidement la Caisse d’investissement de Wallonie comme en témoigne d’ailleurs la rapidité avec laquelle nous avons déposé un avant-projet de décret le 19 décembre 2008."
"Il est vrai que le calendrier de mise en œuvre légale de la caisse est « serré », mais la crise impose des mesures urgentes. La volonté du Gouvernement est donc de clôturer le plus rapidement possible les procédures de concertation et de lancer au plus tôt l’appel à l’épargne, soit avant la fin de la législature pour permettre au prochain gouvernement de disposer des moyens nécessaires pour poursuivre sa relance industrielle." - 30 janv. 2009
@jcmarcourt Dossier SRIW : 17 millions / 80 millions investis ... alors qu'il faut encore l'autorisation de l' "Europe" - moi pas comprendre
Encore la faute à la crise libéraaale ?
Lire aussi:
Caisse d'Investissement de Wallonie
L'exercice 2009 de la CIW
L'exercice 2009 de la Caisse d'investissement de Wallonie s'est soldé par un déficit de 1,355 million d'€ ... #olé
La " Caisse d'Investissement de Wallonie "
Section 11. Divers
La SRIW a créé plusieurs filiales et pôles sectoriels:
- ECOTECH FINANCE : qui a pour objet la prise d'intérêts dans des sociétés oeuvrant dans le secteur de l'environnement;
- TECHNOWAL : qui a pour objet la prise d'intérêts dans des sociétés actives dans les technologies nouvelles;
- WALLONIE TELECOMMUNICATIONS : dont l'objet est de prendre des intérêts dans le secteur des télécommunications à savoir la téléphonie fixe ou mobile et ses applications ainsi que la transmission de sons, d'images, de données par tous moyens y compris satellitaires;
- CD TECHNICOM : dont le but est d'accélérer le processus de développement de nouvelles entreprises dans le domaine des technologies de la communication;
- SIAW : société de financement issue d'un partenariat entre la Fédération Wallonne de l'Agriculture et de la S.R.I.W. et dont la mission est d'apporter un soutien financier à des projets développés par des PME/TPE wallonnes actives dans les secteurs de l'agro-alimentaire;
- SOWECSOM : qui intervient dans des sociétés du secteur de l'économie sociale marchande;
- IMMOCITA : qui a pour objectif de contribuer au financement de construction de logements de type moyen.
- SOFIPOLE : dédiée aux pôles de compétitivité et aux incubateurs de haute technologie;
- SOWAFINAL : pour l'accélération de l'assainissement et l'équipement de zones d'activité.
jeudi 11 novembre 2010
Regard critique des assises de l’interculturalité
Lire aussi:
Guy Haarscher : un regard critique sur les conclusions des assises.
Le professeur Guy Haarscher (ULB) avait été convié à participer aux travaux du comité de pilotage des assises de l’interculturalité.
Il en a démissionné en chemin pour diverses raisons, ayant notamment trait au fait qu’il a trouvé assez peu "convaincantes" les modalités de rédaction (au cours d’un seul week-end, sans tenir compte de l’avis des absents n’ayant pu se libérer) et de correction (exigée dans un délai d’à peine 48 heures, alors que de sérieuses questions de fond étaient en jeu) du rapport.
Pour autant, en connaisseur qu’il est d’une problématique tout sauf neuve, il a pu jeter un regard critique sur le travail final.
Y a-t-il dans le rapport du comité de pilotage des recommandations auxquelles vous souscrivez ?
Oui. Celles qui portent sur la lutte à mener contre le racisme, qui encouragent l’apprentissage des langues ou un monitoring socio-économique, qui vont dans le sens d’une meilleure intégration sont bonnes à prendre et elles devraient être mises en application par les politiques.
D’autres, au contraire, ne rencontrent pas votre assentiment ?
En effet. Je crois qu’on a commis l’erreur de mettre sur le même plan les propositions de nature à lutter contre le racisme en tant que tel, à savoir le rejet des autres pour ce qu’ils sont, et l’acceptation ou non des revendications d’ordre religieux. Cela me dérange.
Ainsi de la proposition d’autoriser le port du foulard pendant les trois dernières années du secondaire. Les écoles doivent pouvoir mener des politiques d’intégration mais sans que les ouvertures qui ont fait progresser la société et qui sont, précisément, liées à une certaine "discrétion" de la religion, soient remises en question.
L’expression publique de la religion est difficile à gérer, elle s’accompagne souvent de régressions à l’égard des droits des femmes par exemple, de critiques à propos de la liberté sexuelle, de l’homosexualité, etc.
En ce sens, les recommandations qui font la part belle aux revendications religieuses ostentatoires et conservatrices me semblent critiquables.
C’est pour les mêmes raisons que je suis hostile au port du foulard et des signes convictionnels dans les services publics.
Le rapport préconise leur interdiction uniquement si les fonctionnaires sont investis d’une fonction d’autorité.
Cela me semble aller dans la mauvaise direction, parce que, quand on travaille pour l’Etat, on doit, quelle que soit la fonction occupée, pratiquer une neutralité absolue.
Quid d’une extension éventuelle des accommodements raisonnables ?
Il faut sur ce point absolument distinguer la question du handicap de celle des convictions religieuses. Une chose est de permettre à une bibliothécaire infirme de pouvoir travailler dans de bonnes conditions, une autre est de répondre aux revendications identitaires en dérogeant à certaines règles générales.
La confusion entre les deux problèmes est délétère et risque de servir la cause des fondamentalismes ou des conservatismes religieux. Et ça, ça m’inquiète.
Y a-t-il eu chez certains participants aux assises des velléités de verrouillage du débat ?
Il y a eu parfois une sorte de "Sainte-Alliance" entre les représentants des différentes confessions religieuses.
Il est dommage qu’on n’ait pas ouvert le rapport de façon systématique à l’expression d’éventuelles opinions dissidentes même si certaines voix critiques se sont exprimées, dans des sens opposés, en fin de rapport.
Lire aussi:
Matin Première : assises de l'interculturalité
C'est aujourd'hui que se terminent officiellement les assises de l'interculturalité. Pour faire le point sur ces réflexions, Bertrand Henne reçoit Marie-Claire Foblets, professeur de Droit et d'Anthropologie à la K.U.Leuven, co-présidente du comité de pilotage des assises.
Des assises et des résignations
Billet radio pour la Première (RTBF), 9 novembre 2010 - Ecoutez le podcast
Les assises de l’interculturalité ont donc remis leur rapport hier. Comme d’habitude – c’est au moins le 3ème exercice du genre -, il y a du travail de qualité. Mais sa philosophie grève une grande partie des acquis : se baser sur la gestion d’un pluriel résigné, et non sur la confection de valeurs communes. Il est difficile de réduire ce débat, complexe, mêlant aspects sociaux, culturels, économiques, symboliques.
mercredi 10 novembre 2010
"Le Grand Direct"
RTL TVI offrait une véritable tribune (électorale) à Elio Di Rupo hier soir.
Waldorf_be
D'habitude les tribunes électorales durent moins longtemps....
GeoffroyCoomans
@Haulotte A ce stade, on ne parle plus d'entretien mais de tribune électorale ou d'émission concédée, non? ;-) #RTL
ChC007
C'est une interview ou une émission concédée? #RTL #DiRupo
ksavje
Persconferentie Di Rupo gaat beginnen op #RTL
Elio Di Rupo reconnait implicitement qu'il n'a rien compris au fonctionnement de son "alter ego" - par contre, il ne s'excuse pas pour le temps perdu par son manque de sagacité, aveuglé qu'il était par sa vanité et son irrésistible envie de devenir Premier, quel qu'en était le prix !
"Je ne pouvais pas imaginer que le dialogue serait aussi dur avec Bart de Wever. . Je n'avais jamais eu l'expérience de négocier avec un parti nationaliste. La manière de travailler n'est pas la même dans un parti nationaliste que dans les autres."
Et puisque l’idée de l’échec (sa mission de préformation) est viscéralement insupportable à l’homme, ce “prime time politique” a surtout permis à Di Rupo de reprendre politiquement la main. Et pas qu’un peu puisque sa com’ au culot le faisait se positionner comme celui qui mènerait finalement le jeu, affichant presque une responsabilité de chef de l’Etat. ” On parle du pays, du pays !”, martela-t-il d’un ton qui se voulait un brin dramatique de la trémole.
Le_Bux
Elio Di Rupo: "Un parti nationaliste a toujours le sentiment qu'un compromis est presque un echec". #RTL
Lire aussi:
Nos experts: “ Di Rupo? Un prof fatigué ”
Di Rupo n’a pas choisi la discrétion comme Vande Lanotte. (RTL)
Di Rupo n’a pas fait de révélation sur RTL-TVI qui lui a consacré une heure d’interview. André Jacques et Pierre Efratas, les spécialistes du coaching qui ont regardé l’émission pour nous, ont vu un prof fatigué, répétant pour la millième fois la même chose.
Oui le président du PS croit que les Flamands veulent, tout comme lui, une solution. Oui, le dialogue est renoué et respectueux avec De Wever. Tout le monde, il serait donc beau et gentil?
Di Rupo se l’est jouée modeste, multipliant les termes comme “ humilité ”, “ simplicité ” ou “ abnégation ”. Elio, le sauveur? Oui, mais sans trompettes, ni tambours. Qui a répété son credo avec professionnalisme (“ pas d’accord sans compromis ”).
Il a su esquiver les rares obstacles. C’est à cause du MR que ça s’est gâté avec De Wever? “ Laissons cela aux historiens!”. Prêt à accepter les conclusions des experts si elles vous sont défavorables? “ Travaillons dans la transparence et ayons un débat ouvert. ”
Le discours, c’est bien, mais il y a aussi la gestuelle et là, nos experts de “ Le Soleil Consult ”, spécialisés dans le coaching, s’en sont donné à cœur joie. “ C’est un grand professionnel, mais il n’y a en général rien d’émotionnel dans son discours ”, expliquent André Jacques et Pierre Efratas. “ Regardez son œil droit, il est toujours ouvert. Cela montre son côté rationnel: il veut convaincre. ”
Ça va jusqu’à l’hypnose quand Di Rupo écarquille des yeux ou bat des paupières, ce qui est quasi systématique quand il annonce qu’il va être franc.
Elio Di Rupo au “Grand Débat” (RTL-TVI): et si le positivisme-optimisme de rigueur laissait plutôt entrevoir un sombre réalisme ?
La posture de retenue est un des grands classiques de la com’ politique. On annonce, mais on n’insulte pas l’avenir. On délivre un message dont chaque mot a juste été prudemment soupesé.
C’est d’évidence la technique qu’avait adoptée le “supercommunicateur” Elio Di Rupo face à Laurent Haulotte pour la première du “Grand Direct” politique de RTL-TVI. L’assortissant d’un chapelet dont tous les grains se voulaient immuablement positifs voire – et c’en était presque étrange dans le climax d’enchevêtrement totalement inédit dans lequel on se trouve- carrément optimiste. Si.
L’homme n’avait d’ailleurs pas d’autre choix tactique, sinon à perturber la mission, qui est sans doute celle de la dernière chance, de Johan Vande Lanotte. Pas d’effet d’annonce spectaculaire donc: plutôt, comme on le prévoyait au micro de Fred Cauderlier dans ”Sans langue de bois-radio”, une séance de pédagogie. Histoire de vendre et vulgariser la position du PS dans la crise.
Jacques Chirac en correctionnelle
Il avait été mis en examen le 18 décembre dernier en sa double qualité d’ancien président du RPR et maire de la capitale dans cette enquête sur le financement illicite du RPR.
mardi 9 novembre 2010
40ème anniversaire
RTBF: Cela s'est passé aussi un 9 novembre (1938) : La nuit de cristal
Une nuit qui marque le début de la Shoah ... http://bit.ly/ddLARw
Naturalisation.be : 52% de réponses positives
69.102 personnes ont obtenu la nationalité belge sur 132.509 demandes de naturalisation, entre 2000 et 2009.
"Faux !" dit Milquet:
'"en dix ans, sur 175 000 demandes, il y a eu 61 000 acceptations. Ce qui fait 35%"
Qui croire ?
Lire aussi:
PDF: assises de l'interculturalité - le rapport
Le nombre de régularisations atteint un niveau record
De janvier à juillet, 16.353 personnes sans papiers ont été régularisées en Belgique. C'est plus que sur l'ensemble de l'année 2009, déjà considérée comme une année record avec 14.830 régularisations, indique le Morgen mardi. Durant les sept premiers mois de l'année, 14.444 dossiers ont été traités. 9.830 d'entre eux ont été approuvés. On compte en moyenne 1,7 personne régularisée pour chaque dossier approuvé, ressort-il de la réponse du secrétaire d'Etat Melchior Wathelet (cdH) à une question écrite de la députée CD&V Sonja Becq. Plus de la moitié des dossiers approuvés concernent des personnes ayant introduit une demande sur base de la formule de régularisation unique. Le nombre de demandes de régularisations pour raisons médicales a fortement baissé. L'an dernier, une demande sur trois était introduite sur cette base. C'est aujourd'hui retombé à 13% des demandes.
Stigmatisations
Il est vrai que la Constitution prévoit seulement deux Communautés à Bruxelles. Néanmoins, sociologiquement et démographiquement, la situation est tout à fait différente.
Bien que m'exprimant plus facilement en français qu'en néerlandais, je ne me sens aucunement impliqué dans les querelles linguistico-communautaires belgo-belges et je ne me sens pas obligé de choisir une communauté linguistique qui serait contre l'autre.
Originaire de Turquie et vivant dans ce pays depuis plus de 43 ans déjà, naturalisé Belge et père de deux garçons nés à Bruxelles, ni Wallon, ni Flamand, ni francophone de naissance, je me sens Bruxellois et Belge à part entière tant que ce pays qui s'appelle Belgique existera.
En conséquence, je demande, et ce malgré mes différences, respect et compréhension pour les "nouveaux Belges" que nous représentons aux yeux de beaucoup. Je sais que le problème du déficit démocratique ne sera pas résolu du jour au lendemain mais il est urgent que les partis démocratiques belges renoncent à leur mauvaise habitude de se souvenir des "étrangers" lors des campagnes électorales en choisissant des candidats "allochtones" ramasse-voix à double langage. Car il ne faut pas oublier que l'intégration est un processus à double sens de circulation.
Recommandations pour mieux aborder la diversité
lundi 8 novembre 2010
The Lady from Shanghai
Lire aussi:
extraits liu xiaobo
« Cette année est celle du centenaire de la constitution chinoise, elle est également le soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, le trentième anniversaire de l’apparition du «Mur de la démocratie» et le dixième anniversaire de la signature par la Chine du Pacte international des droits civiques et politiques des Nations Unies. Après avoir fait la longue expérience d’une situation désastreuse en matière de droits de l’homme et de difficiles luttes, le peuple chinois se rend compte plus clairement chaque jour que la liberté, l’égalité et les droits de l’homme sont des valeurs universelles de l’humanité ; et que la démocratie, la république et un gouvernement constitutionnel sont le cadre fondamental d’un système politique moderne. Une « modernisation » qui s’éloigne de ces principes universels et de ces éléments fondamentaux revient à dépouiller les gens de leurs droits, à dégrader les rapports humains, à supprimer la digne lutte des hommes contre le malheur.
Les critiques de l'ONU d'E. Van Rompuy seraient "ridicules"
Eric Van Rompuy a estimé dimanche, dans l'émission "L'Invité" sur RTL-TVI, que le récent rapport du comité des droits de l'Homme de l'ONU sur la politique des communes flamandes avait fait l'objet d'un jugement "totalement faux" de la part du porte-parole francophone de ce comité.
Le comité du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme a pointé du doigt dans un rapport certaines limitations imposées dans des communes de Flandre, vis-à-vis du Traité sur les droits civils et politiques. Le ministre-président flamand Kris Peeters n'a pas encore réagi à cette information sortie le 31 octobre dernier, indiquant qu'il procédait à une "analyse en profondeur".
Dimanche, le député flamand Eric Van Rompuy a cherché à relativiser la portée de ce rapport, relevant que le porte-parole du comité des droits de l'Homme de l'ONU était "un francophone, M. Van der Meerschen". Ce dernier "porte un jugement sur la politique des communes flamandes qui est totalement faux", a affirmé Eric Van Rompuy, qui est aussi échevin à Zaventem. Dans cette commune de la périphérie bruxelloise, les candidats à l'achat d'un terrain lié au logement social doivent déclarer au préalable leur intention d'apprendre le néerlandais.