Le MR a annoncé samedi le lancement d'une "tournée" en deux phases qui doit conduire en septembre à la rédaction de propositions concrètes en vue des élections régionales et communautaires de juin 2009.
Cette tournée est annoncée par un logo: "De vous à nous".
Cette tournée est annoncée par un logo: "De vous à nous".
Selon le président du Mouvement réformateur, il n'est toutefois pas encore question pour son parti de lancer officiellement la campagne électorale.
"Il s'agit du lancement de ce que nous faisons chaque année, à savoir, aller au contact direct avec la population", a indiqué Didier Reynders. Il était accompagné pour l'occasion de la députée Florence Reuters et du député Pierre-Yves Jeholet, porte-parole du parti.
Il s'agira notamment alors de "présenter les propositions concrètes en vue des élections régionales et communautaires", a indiqué samedi Didier Reynders. La consonance plutôt fédérale des sujets abordés lors des soirées ouvertes ne doit pas nécessairement être interprétée dans le chef du Mouvement réformateur comme un signe annonciateur d'élections anticipées.
"Qu'il y ait des élections ou pas, la vie d'un parti s'organise", a indiqué Didier Reynders."Cette tournée était préparée de longue date", a précisé Pierre-Yves Jeholet.
Samedi, la conférence de presse n'aura d'ailleurs pas permis d'en savoir plus sur l'actualité du gouvernement fédéral, le président du MR ne tenant pas à s'exprimer à cet égard. Visiblement échaudé, Didier Reynders a d'ailleurs coupé court à une interview de la RTBF-Télévision, tournant les talons et laissant cois les journalistes présents.
Samedi, la conférence de presse n'aura d'ailleurs pas permis d'en savoir plus sur l'actualité du gouvernement fédéral, le président du MR ne tenant pas à s'exprimer à cet égard. Visiblement échaudé, Didier Reynders a d'ailleurs coupé court à une interview de la RTBF-Télévision, tournant les talons et laissant cois les journalistes présents.
Reynders flingue Leterme et le CD&V
"On nous dit sans cesse que quelqu'un a fait 800.000 voix. Très bien. Mais s'il n'amène avec lui que 24 sièges et pas 30, ça change la donne".
"On nous dit sans cesse que quelqu'un a fait 800.000 voix. Très bien. Mais s'il n'amène avec lui que 24 sièges et pas 30, ça change la donne".
Pour Patrick Dewael, Didier Reynders se met le doigt dans l'oeil. Le 16 doit revenir à Yves Leterme.
"Il faut un rassembleur pour prétendre au 16"
Yves Leterme a gâché de nombreuses chances.Selon Laurette Onkelinx (PS), "pour être Premier ministre, il faut être un rassembleur", a-t-elle confié dans une interview à La Libre publiée samedi. Elle confirme l'existence d'un accord stipulant que c'est Yves Leterme qui doit devenir Premier ministre. "Il a commis de grosses gaffes, mais on a intérêt à le soutenir pour l'avenir de ce pays", ajoute-t-elle.
Yves Leterme a gâché de nombreuses chances.Selon Laurette Onkelinx (PS), "pour être Premier ministre, il faut être un rassembleur", a-t-elle confié dans une interview à La Libre publiée samedi. Elle confirme l'existence d'un accord stipulant que c'est Yves Leterme qui doit devenir Premier ministre. "Il a commis de grosses gaffes, mais on a intérêt à le soutenir pour l'avenir de ce pays", ajoute-t-elle.
Le MR reste le premier parti en Wallonie, avec 27,6% des intentions de vote mais recule de 3,5% par rapport aux élections du 10 juin 2007.
Le PS est deuxième, avec 26,2% et recule lui aussi de 3,3% par rapport au dernier scrutin.
Le cdH et Ecolo profitent de ce recul: Le premier recueille 19% des intentions, soit un gain de 3,3% par rapport au 10 juin. Le second récolte 16,2%, soit un gain de 3,5%. Le Front National reste stable avec 5,4%.
L'enquête d'opinion porte également sur la satisfaction des Wallons à l'égard des ministres et présidents de parti. Le premier ministre Guy Verhofstadt est, de loin, jugé le plus efficace avec 81% d'opinions favorables. Il est suivi par le co-président d'Ecolo, Jean-Michel Javaux (70,9%) et la présidente du cdH, Joëlle Milquet (67,1%). Le vice-premier ministre Yves Leterme ne recueille quant à lui que 33% d'opinions favorables.
1 commentaire:
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http://www.lesdoigtsdanslacrise.info/index.php?post/2008/02/06/Les-vieilles-ficelles-budgetaires-du-federal#c27
J’ai relayé un article du journal Le Soir, d'un intérêt extrême à propos du bouquin "Les privatisations en Belgique. La mutation des entreprises publiques 1988-2008", de Jacques Moden, Collaborateur extérieur du Crisp que voici:
« Les privatisations n’ont guère contribué à la réduction de la dette publique » 28 février 2008
L’article inclus une approche du « sale and rent-back » : les ventes d’immeubles publics en vue de leur relocation ont suscité plus de controverses…
Les opérations de vente puis de relocation d’immeubles – l’essentiel des ventes d’immeubles par l’Etat – ont rapporté deux milliards d’euros. Mais selon la Cour des comptes, elles coûteront plusieurs milliards sur le long terme.
Pourquoi les avoir réalisées ?
Parce qu’il fallait boucler le budget de l’État. Ainsi, il est symptomatique que les ventes d’immeubles aient généralement été décidées au mois de décembre !
- j’ai inclus également un autre commentaire, mais l’auteur précise autre part dans l’article :
- En règle générale, l’État, incapable de recapitaliser ses entreprises, a dû rechercher des partenaires privés.
Ouvrage à lire d'urgence, donc !
http://www.lesoir.be/forum/a_bout_portant/article_580672.shtml
http://grand-barnum.blogspot.com/2008/03/les-privatisations-en-belgique.html
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