jeudi 28 février 2008

Le CD&V menace de mort

Ce mercredi, le CD&V a tenté de faire revenir Bart De Wever et les siens sur leur décision.
En vain.
Mais le parti d’Yves Leterme s’est aussi signalé par des déclarations tonitruantes au parlement flamand : « Sans deuxième paquet substantiel de réformes, pas de gouvernement fédéral », a dit le chef de groupe.

« Nous demandons à la N-VA qu’elle donne forme avec nous, au sein du gouvernement, au deuxième paquet », a déclaré M. Schouppe.

"Il faudra chercher un autre parti flamand"
Après le refus de la N-VA, le président du MR estime qu'il faut veiller à ce qu'un autre parti flamand "monte" au gouvernement, afin que chaque groupe linguistique dispose de la majorité. Concernant le poste de premier ministre, Didier Reynders a indiqué qu'il était normal que son nom soit cité mais qu'il n'avait jamais revendiqué la fonction.
Il a précisé qu'il faisait l'objet d'un veto du côté francophone.

Le président de la N-VA, Bart De Wever, a déclaré que Didier Reynders commettait une "erreur de calcul" en indiquant que, les nationalistes s'abstenant sur la confiance, il n'y aurait plus de majorité du côté flamand.

Pour le moment, la N-VA n’entend pas répondre positivement à l’appel du président du CD&V. « Nous avons pris une décision lundi sur la base des textes de l’accord », a rappelé le porte-parole du parti. Il a précisé que la N-VA ne recherchait pas un portefeuille ministériel mais qu’elle souhaitait collaborer de façon constructive à une réforme de l’Etat et qu’elle évaluera cet été ce qui se trouvera sur la table.

Le retrait de la N-VA chamboule les majorités
Le Bureau du parti de Bart de Wever a décidé de ne pas entrer dans le gouvernement définitif. Sans les 6 députés N-VA, le CD&V ne compte plus que 24 sièges, soit à peine un de plus que le MR (23 sièges). La famille libérale prend une large avance avec 41 sièges, loin devant les sociaux-chrétiens et leurs 34 sièges.

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Schouppe: "L'Etat fédéral est en train de crever"
Le président du CD&V, Etienne Schouppe, estime qu'une réforme institutionnelle est nécessaire pour soulager l'Etat fédéral. Le président du CD&V espère que les négociations permettront d'aboutir à un nouveau pacte communautaire. Au sujet des rapports avec le cdH, il déclare vouloir renouer de bons contacts.

Le CD&V n’a pas de plan B sans Leterme
Evoquer ne fût-ce que la possibilité d’un non-retour d’Yves Leterme est très mal vu au CD&V. Si vous osiez le dire tout haut au parti, vous vous feriez presqu’éjecter ! » La situation est délicate quand il s’agit de la santé d’un homme public. Et pourtant, l’état d’Yves Leterme et les contraintes en termes de stress et de travail que représente la fonction de Premier ministre amènent inévitablement à se poser la question : l’homme fort du CD&V pourra-t-il physiquement assumer le job et, dans le cas contraire, son parti songe-t-il à un « plan B », lui qui avait tout misé sur Leterme, relève de la génération Dehaene - Van Rompuy ?

Le dernier exercice de Guy Verhofstadt
Priorité à l’emploi et au pouvoir d’achat. Deuxième accord en deux jours pour l’équipe intérimaire. Le Premier ministre n’est pas peu fier d’avoir rempli sa mission. On n’attend plus qu’Yves Leterme.

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