dimanche 6 janvier 2008

Un "Confédéralisme" verrouillé


plutôt que le séparatisme, estime Moureaux

Le vice-président du PS Philippe Moureaux estime que les Francophones ont intérêt à accepter le confédéralisme, afin d'éviter le séparatisme. En échange de cette concession aux demandes flamandes, il faut obtenir un verrou, qui exige une majorité parlementaire des trois quarts pour toute modification constitutionnelle ultérieure, explique le chef de file des socialistes bruxellois dans une entrevue publiée vendredi par l'hebdomadaire "Le Vif L'Express".

Et le Soir de surenchérir: Finalement, Philippe Moureaux et Didier Reynders sont faits pour s'entendre.
Début novembre, le président du MR déclarait au Monde : « La logique à l'œuvre en Belgique est celle d'une confédération. » Cette semaine, le patron du PS bruxellois y va d'un « il faut accepter d'aller très loin dans le fédéralisme. Les Flamands nomment cela le confédéralisme. C'est un usage impropre : le confédéralisme est l'union d'Etats indépendants. Mais soit… ».


"Pas question, pour autant, de lâcher sur l'essentiel, comme l'élargissement des frontières de la région bruxelloise. A priori, pour les partis flamands, c'est tabou. Mais cela passerait mieux dans un large paquet thématique, explique Philippe Moureaux, paquet incluant notamment la scission de Bruxelles-Halle-Vilvorde."

"Une fois la grande réforme bouclée, Philippe Moureaux veut un verrou solide pour éviter la lente glissade vers le séparatisme. Comme une majorité des trois quarts au parlement avant toute autre réforme institutionnelle, et les deux tiers dans chaque groupe linguistique."

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