L’Agence wallonne pour l’intégration des personnes handicapées est un organisme public créé par le décret du 6 avril 1995 relatif à l’intégration des personnes handicapées.
Elle peut être assimilée à un organisme public de la catégorie B de la loi du 16 mars 1954 relative au contrôle de certains organismes d’intérêt public.
Dans le 19ème Cahier d’observations adressé par la Cour des comptes au Parlement wallon, on peut y lire que:
Au cours du premier semestre de l’année 2007, la Cour a procédé à l’examen des comptes des années 2004 et 2005. Les conclusions de ce contrôle ont été soumises à la direction générale de l’Agence qui a fait part de ses commentaires par lettre du 18 juin 2007.
La Cour a adressé au ministre du Budget, des Finances, de l’Equipement et du Patrimoine et à la ministre de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des Chances son rapport
de contrôle par lettres du 26 juin 2007, auxquelles il n’a pas été répondu à ce jour.
En date du 5 avril 2007, le service informatique a transmis une liste de 67 éléments n’ayant pu être localisés, ce qui représente 4 % du matériel en exploitation, dont 36, acquis entre 2001 et 2006, qui ne devaient pas faire l’objet d’un déclassement.
Au moment de l’audit, le montant total des avances en aide matérielle aux personnes handicapées s’élevait à 427.144,34 euros et concernait 60 bénéficiaires distincts.
Quinze bénéficiaires totalisaient à eux seuls près de 80 % de ce montant.
Le caractère récupérable de ces créances et leur suivi sont assurés par le service juridique de l’Agence depuis seulement septembre 2005. Avant cette date, les dossiers
étaient gérés par les bureaux régionaux. Le service juridique a constaté le caractère incomplet de bon nombre de dossiers et est amené à réclamer au bénéficiaire les informations ou documents manquants.
Absence de comptabilisation de 43 créances dans les comptes de l’organisme pour un montant total de 1.502.535,02 euros, absence due essentiellement à des problèmes de communication entre services de l’Agence.
Durant la période du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2005, la Cour a constaté que la procédure prévue pour le remboursement des dépenses exposées dans le cadre des missions cofinancées par la D.R.I. n’avait pas été respectée.
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