A lire:
En priorité: Flagrant délit d’Irresponsabilité politique
par la Anne Roumanoff belge (*).
(*) Je fais référence à son physique; bien que sur des modes différents, les propos des deux dames sont souvent pertinents.
« Les citoyens comme les journalistes ont l’impression de vivre l’histoire en direct »
La crise politique fait l’objet depuis quelques mois d’une intense couverture médiatique. Peut-on parler de surmédiatisation voire même de dramatisation des événements par la presse ?
Certainement. La crise était un phénomène annoncé. Il y a eu un choix de surmédiatiser. C’était d’autant plus réalisable qu’il y avait des personnages qui s’y prêtaient.
Comme Yves Leterme ?
Oui. Mais aussi les Flamands contre les francophones. C’est bloc contre bloc. Il y a des bons et des méchants. La dramatisation apparaît dans la manière de mettre en scène les événements. La crise est traitée comme un feuilleton depuis le 10 juin et les mentions « autant de jours sans gouvernement » ponctuent les épisodes.
« L’électeur » n’existe pas
Depuis les premières heures suivant l’élection du 10 juin 2007, les commentaires de tous bords ne cessent d’interpréter les résultats en se référant à « l’électeur », à son message, à son signal. Après ces longs mois de négociation infructueuse, le procédé atteint des sommets qui frôlent l’escroquerie intellectuelle et contribuent à rigidifier une situation déjà bloquée. La méprise est le résultat de deux aberrations qui, en se combinant, pervertissent radicalement notre représentation de la situation.
D’abord, les commentaires ont immédiatement corrompu les notions de « gagnant » et de « perdant ». Depuis le 10 juin, certains partis s’affichent comme ayant gagné les élections et ils se plaisent à souligner le fait que d’autres les ont perdues.
Knoop ligt in het zuiden
Een oranje-blauwe coalitie in Vlaanderen en een uitgebreide formule met de PS in Franstalig België? Voor Guy Verhofstadt maken exclusieven en persoonlijke vetes het ontwarren van de knoop niet eenvoudiger.
Une malédiction Leterme
"Il" va encore dire qu'on exagère. Qu'on le cherche. Qu'on ne lui passe rien. Et de bonne foi, encore bien ! Mais comment l'énigme ne tarauderait-elle pas chaque citoyen eu égard au rang et aux ambitions répétées de l'intéressé...
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