mercredi 17 juin 2009

Le quotidien de l'Iran (III)

Le quotidien de l'Iran, vu par la réalisatrice Soudabeh Moradian, née en Iran.

Une jeune femme de 24 ans et son petit ami décrivent les problèmes rencontrés par la jeunesse iranienne. Par « crainte de l’avenir », le couple a décidé de ne pas se marier pour le moment. Tous deux tentent de vivre avec insouciance et de faire la fête avec leurs amis en évoquant l’avenir de leur pays.


Lire aussi:
Ahmadinijad sucks at Photoshop

Téhéran accentue la pression sur les médias étrangers

Interdiction de couvrir les manifestations "illégales", arrestations de journalistes, brouillage des communications, photos et vidéos confisquées... Les autorités iraniennes entendent contrôler l'information diffusée par les médias internationaux.
Les autorités iraniennes ont interdit à la presse étrangère de couvrir les manifestations qu'elles considèrent comme illégales. Une décision qui vise implicitement le rassemblement des partisans du candidat malheureux à la présidentielle,
Mir Hossein Moussavi, ce mardi après-midi. Mais aussi la contre-manifestation organisée par le pouvoir et tout événement qui ne serait pas "au programme" du ministère de la Culture et de la guidance islamique.

Twitter, dernier espoir des Iraniens révoltés
Ceux qui ne sont pas encore convaincus de l’importance des médias sociaux et de leur puissance grandissante seront probablement intéressés d’apprendre une des dernières initiatives de l’administration américaine. Elle vient en effet de demander aux responsables du réseau social Twitter de postposer une maintenance de leur système pour permettre aux Iraniens de continuer à informer le reste du monde de ce qui se passe dans leur pays. Le dernier né des médias sociaux qui permet de communiquer des micro messages de 140 caractères à plusieurs destinataires à la fois est une sorte de micro blog qui permet à son utilisateur de rester en permanence en ligne avec son réseau professionnels et/ou privé. La puissance de l’outil est impressionnante. Dans le cas de L’Iran, on se rend compte que Twitter est le seul fil qui reste aux contestataires des dernières élections pour communiquer leur frustration et informer le monde entier des fraudes qui auraient bénéficié au président sortant.
De manière plus générale, le phénomène des médias sociaux dont les deux plus médiatisés sont aujourd’hui Facebook et Twitter n’a pas attendu pour envahir régulièrement nos médias tellement ils suscitent l’interrogation en matière de concurrence des médias traditionnels et de marketing. Depuis le début de l’année, la presse quotidienne francophone a évoqué Twitter dans 271 articles et facebook dans 978 articles.
Dans la presse néerlandophone, la tendance est la même.

Aucun commentaire: