vendredi 12 juin 2009

"le petit prince de Waremme"

Updated 14 juin 09




Juillet 1991, assassinat d'André Cools et commencement de mise au grand jour d' "affaires" au PS, à n'en plus finir jusqu'à aujourd"hui, encore ...

"Un pour tous, tous pourris", comme dirait l'autre ?

En avril 1996, "le petit prince de Waremme" était condamné pour faux, usage de faux, escroquerie et corruption passive dans l'affaire Inusop, cet institut de sondage proche de l'ULB.
Alors ministre de la Défense à l'époque, il écopait de 2 ans de prison avec sursis et 5 ans de privation des droits civils et politiques.
En décembre 1998, il était acquitté dans l'affaire Agusta, mais épinglé dans le volet Dassault et était condamné une nouvelle fois à 2 ans de prison avec sursis et l'interdiction d'exercer une fonction publique pour une durée de 5 ans."

Il tirait visiblement une carte de chance, car il était donc condamné 2X avec sursis ... sans "passez par la case départ, allez directement en prison". De novembre 1981 à avril 1996, il avait été député fédéral et sa carte de chance était de le redevenir suites aux élections du 10 juin 2007.




Plus récemment, il s'illustrait à nouveau dans le cadre de "la crise libéraaale" Fortis en s'appuyant sur tout le poids de son intégrité légendaire et de sa fine connaissance de la finance :
Le 8 octobre 2008, Jean-Paul Servais, le président de la CBFA défendait longuement en commission de la Chambre et du Sénat, les actions de son organisme au long de la crise bancaire. "La CBFA a disposé des moyens suffisants pour réagir de manière correcte" affirmait-il, relevant qu'il n'était pas question d'un manque de budget ou de personnel. Il défendait également le système de contrôle financier belge - "un des meilleurs au monde d'après le FMI" - et la coopération étroite entre la CBFA et la Banque nationale.
Jean-Paul Servais soulignait le caractère fulgurant et exceptionnel de la crise.

Guy Coëme de son côté critiquait le "plaidoyer pro domo" de M. Servais, pointant du doigt le "mimétisme" qu'opèrait la CBFA sur un système ultracapitaliste !

Selon Actu24, de janvier 2008 à mars 2009, Guy Coëme aurait facturé 60 000€ à une ASBL financée par des intercommunales liégeoises. Une ASBL dont il était directeur jusqu'à fin 2007.
Le 12 mai dernier, Guy Coëme aurait mis un terme à la convention qui liait sa société de consultance (Canyon International) avec l'APRIL, l'association chargée de la promotion des intercommunales liégeoises.
De janvier 2008 à mars 2009, le député-bourgmestre de Waremme a donc été consultant pour une ASBL qu'il connaissait particulièrement bien: il en était le directeur jusqu'à octobre 2007. Pour l'ensemble de sa prestation, Guy Coëme a facturé 60 000€, à charge de l'ASBL qui est financée par les deniers publics des intercommunales.




"Que cette histoire sorte aujourd'hui n'est pas anodin, on veut déstabiliser le PS. Je n'ai rien à me reprocher."


En fait, on connait la chanson.

Guy Cöeme était devenu directeur de l'Association pour la Promotion des Intercommunales Liégeoises en 1996 à l'époque pendant laquelle il était privé de ses droits politiques suite à sa condamnation dans l'affaire Inusop. D'où la légitime impression de certains de pouvoir se servir dans la caisse publique, bien qu’en ayant été écartés par la puissance publique - cela s'était passé de la même façon pour Jacques Van Gompel chez Igretec. On peut prendre la mesure de toute l'ampleur de ces Intercommunales, dont le seul but premier est de pouvoir fournir at libitum des postes rémunérés à des camarades.
L'ASBL APRIL est une association destinée « à promouvoir les intercommunales liégeoises » dont il avait été le directeur. Le comble du comble : le "machin" inutile qui doit faire la promotion de tous les autres "machins" inutiles ...

Le consultant "intéressé" évoque un mauvais procès. Il est vrai qu’en huise de « bons procès », guy Coëme en sait quelque chose …Il estime que certains cherchent à nuire au Parti Socialiste. Je crois que les Camarades s'en chargent tout seul.

Il aurait quitté la direction d'APRIL fin 2007, mais de janvier 2008 à mars 2009, il a continué à travailler pour l'ASBL, comme consultant indépendant. Cela me rappelle quelque chose ....

Il était chargé, dit-il, d’encadrer temporairement le nouveau directeur, l'ancien bourgmestre faisant fonction d'Ans, Fernand Gingoux, ou comment fabriquer des générations de parvenus, par des parvenus.

Un "Système Socialiste" ? Jamais !

Lire aussi:
Le passé e(s)t l'avenir de la Wallonie ?

Coëme : « Une attaque politique désolante »
Guy Coëme est l’objet d’accusations dans certains médias. On lui reproche d’avoir touché 60.000 euros pour une mission de consultance auprès de l’ASBL April. « Tout est clean, légal. C’est une attaque politique désolante », se défend le député bourgmestre de Waremme.

Vanbrabant (président de l'APRIL): 48 000€, ce n'est pas cher du tout pour un an
Éric VANBRABANT est président du conseil d'administration de l'APRIL, l'association financée par des intercommunales et qui a payé Guy Coëme comme consultant.
Lire aussi:
M. Vanbrabant, vous êtes président du conseil d'administration de l'APRIL, sur quoi portait le travail de consultance de Guy Coëme ?
Il s'agissait d'un travail préparatoire. La volonté est de donner une autre image à l'APRIL, de lui donner un travail complémentaire. Vu que les intercommunales sont très décriées, l'APRIL pourrait devenir une sorte de syndicat de défense des intercommunales.M. Coëme était chargé des relais avec les autres instances de pouvoir mais aussi avec les intercommunales. Il a organisé, entre autre, des sondages pour connaître la perception que les gens ont des intercommunales, des jeux...
Il remettait aussi un rapport annuel et avait pris des contacts avec des députés européens.
Et ce travail ne pouvait pas être réalisé par l'équipe de l'APRIL ?
Non car c'est une équipe de 4 ou 5 personnes qui doit déjà gérer les revues de presse, l'édition d'un magazine...
Mais 48 000€, ça fait quand même beaucoup, non ?
Ce n'est pas cher du tout. Cette somme est basée sur un barême mais je ne sais pas vous en dire plus car ça a fait l'objet d'une discussion lors d'un conseil d'administration avant que je ne devienne président (ndlr : le 1/1/2008). Il s'agit d'une consultance classique.
Pourtant les 48 000€ ont mis le compte 2008 dans le rouge...
Cette mission ne savait pas être faite en interne mais cela a un prix. Il fallait donc que les cotisations des intercommunales soient revues à la hausse. Mais toutes ne l'ont pas fait. On a donc décidé d'arrêter la consultance car ce n'est pas normal que certains paient pour d'autres.
Ha bon ! Ce n'est pas Guy Coëme qui a mis fin au contrat ?
Si, également. La convention entre l'APRIL et Guy Coëme portait sur 3 ans. Finalement, son travail arrivait déjà à terme. Et puis Guy Coëme ne voulait pas mettre en danger la survie de l'APRIL.
Comment Guy Coëme a-t-il été choisi comme consultant ?
Je ne sais pas vous dire, il faudrait voir avec l'actuel directeur Fernand Gingoux (qui ne savait pas non plus car il affirme n'être pas encore à l'APRIL lorsque cela s'est décidé)
Lorsque les comptes de l'APRIL seront assainis, vous repartirez sur une nouvelle consultance ?
Il n'est pas dit que nous ferons une nouvelle consultance.

Reynders aux Ecolos : "On n'attend plus que vous !" - 29/05/2009 09:00
Le président du MR, Didier Reynders, piaffe de virer le couple PS-CDH du pouvoir en Wallonie, voire d'éjecter le PS du fédéral. Didier Reynders formule sans ambages une demande en mariage à Ecolo. En s'impatientant du refus des Verts de se positionner... au mépris de leur propre programme électoral.
Le Vif/L'Express : La cuvée électorale 2009 est du même tonneau que le scrutin de 2007 : une guerre totale au PS ?
Didier Reynders : C'est l'aboutissement de l'effondrement d'un système englué entre camarades. Depuis vingt ans, ce parti est incapable de faire le ménage en son sein, il est sans cesse rattrapé par des affaires. Cela dure depuis l'assassinant d'André Cools (NDLR : en juillet 1991).
Ça suffit ! Le PS dérape chaque fois qu'il se sent dans son système de majorité absolue, sans contre-pouvoir. Je ne crois pas en la possibilité de ce parti de changer la Wallonie en profondeur. Une cure d'opposition serait la seule façon pour lui de se régénérer.
Les camarades sont-ils vraiment incorrigibles ?
Nous avons eu droit aux affaires INUSOP, Agusta, Dassault, avec à la clé de lourdes condamnations en Cassation pour corruption. Puis sont venues les affaires à Charleroi, et à présent le cas Donfut. Faut-il rappeler que c'est ce même Donfut, lorsqu'il était ministre régional de l'Action sociale, qui trouvait normal qu'il y ait des crèches étiquetées PS et d'autres CDH ? Jusqu'où va-t-on ? A chaque affaire, le PS clame : « plus jamais ça, nous allons remettre de l'ordre ! ». Ce n'est pas moi qui ai un jour décidé de vouloir « chasser les parvenus »...

Guy Coeme, une consultance à 60 000 euros pour l'asbl des intercommunales liégeoises
Entre 2008 et 2009, le socialiste Guy Coëme a touché 60 000 euros comme consultant à l'ASBL APRIL, une association destinée à promouvoir les intercommunales liégeoises dont il avait été le directeur . L'intéressé évoque un mauvais procès. Il estime que certains cherchent à nuire au Parti Socialiste. .
Guy Cöeme était devenu directeur de l'Association pour la Promotion des Intercommunales Liégeoises en 1996. Il était , à l'époque, privé de ses droits politiques suite à sa condamnation dans l'affaire Inusop. Il a quitté la direction d'APRIL fin 2007, mais de janvier 2008 à mars 2009, il a continué à travailler pour l'ASBL, comme consultant indépendant. Il était chargé, dit-il, d' encadrer temporairement le nouveau directeur, l'ancien bourgmestre faisant fonction d'Ans, Fernand Gingoux.
Il a également travaillé pou accroître le rayonnement d'APRIL en Wallonie et même en Europe. Ce travail lui a valu une rémunération brute mensuelle de 4000 euros.

Guy Coëme : des mesures drastiques ! - 18/04/2009
Les membres PS de la Commission "crise financière" s’expriment. Ils ont émis des recommandations avant le rapport d’experts.
Avant même que ne soit transmis ce samedi, aux membres de la Commission spéciale chargée d’examiner la crise financière et bancaire, le rapport reprenant les recommandations des experts, les membres socialistes de cette Commission ont tenu à diffuser leurs propres recommandations prophylactiques. Le député fédéral PS Guy Coëme nous en a exposé les grandes lignes.
Pourquoi devancer la diffusion des recommandations des experts ?
Parce que cette commission a travaillé à huis clos, ce qui lui a donné moins de portée médiatique malgré quelques fuites, mais surtout parce que ce qui y a été dit était prodigieusement intéressant ! Je tiens à souligner à ce propos la grande qualité du travail des experts qui ont rendu un rapport très lisible, vulgarisé. Enfin, nous voulions donner un éclairage spécifique pour nous positionner avant le débat sur la question en Commission.
Notamment sur la structure des institutions bancaires ?
Oui, nous sommes favorables à une mesure drastique: la séparation des activités bancaires de dépôts et de banque d’affaires.
N'est-ce pas une attitude révolutionnaire face à un secteur en grande difficulté?
Mais qu’est-ce qui est encore "révolutionnaire" aujourd’hui face à ce qui s’est passé dans cette crise? Les experts eux-mêmes évoquent une nationalisation des agences de notation. Ça ne vient pas du PS!
Vous avez aussi des propositions en matière de gestion financière et comptable?
En effet, nous souhaitons, comme en Espagne, que les banques provisionnent de manière dynamique en fonction de la capacité de crédits distribués. Nous voulons que la Commission relève les exigences européennes en matière de liquidité et de régulation.
Vous évoquez aussi les rémunérations dans le secteur financier?
Bien sûr, nous nous opposons à la rémunération liée purement et simplement à la performance: pas de bonus sans malus! Attention, nous restons favorables à la performance, mais il faut que la rémunération soit liée à la vie de l’entreprise. Nous faisons une distinction entre le gestionnaire et le trader, avec un cautionnement lié au risque financier et à celui d’une fraude éventuelle, avec le concours des partenaires sociaux dans les entreprises. Nous avons déposé une série de propositions de loi récemment en ce sens, qui seront amendées en fonction des résultats de ces travaux.
Quid des autorités de contrôle? Vous souhaitez notamment une intégration de la CBFA à la BNB?
Ici aussi, nous souhaitons une intégration technique de ces entités pour des raisons d’efficacité. En intégrant la Commission bancaire, financière et des assurances à la BNB, on redistribuerait aussi certaines compétences qui pourraient être exercées différemment. Mais nous voulons aussi intégrer les partenaires sociaux au conseil de surveillance de la CBFA. Nous voulons donner aussi aux autorités de contrôle la possibilité de refuser la mise sur le marché de produits trop complexes ou trop risqués à destination des investisseurs.
C'était déjà une prérogative de la CBFA que de valider ces produits, avant la crise financière?
Oui, mais nous insistons sur une plus grande transparence: nous avons, à cet égard, vu témoigner des patrons de grandes banques qui nous ont avoué ne pas avoir été capables de mesurer le risque lié à certains produits.


Coëme / Canyon International, une société bien pratique
Depuis 2005, les élus doivent déclarer les mandats, fonctions et professions qu'ils occupent. Idem au niveau de leur patrimoine. La déclaration 2008 de Guy Coëme pose question.
Lire aussi:
Rétro acte. En décembre 2006, après une longue traversée du désert, Guy Coëme redevient bourgmestre de Waremme. Il doit dès lors se conformer à la loi et déposer la liste des mandants qu'il occupe ; dont celui de directeur général de l'APRIL.
Ce qu'il fait : dans la déclaration de 2007, publiée en août, ledit mandat est clairement mentionné pour le mois de décembre 2006. Dans la case jouxtant, il est précisé que ce dernier est rémunéré. Bref, tout est en ordre d'un point de vue légal.
Une case vide en 2008
Malgré ses promesses (avant les élections communales d'octobre 2006) de choisir entre mayorat et gérance de l'APRIL s'il était élu et désigné bourgmestre, Guy Coëme reste finalement directeur général de l'APRIL les trois premiers trimestres de l'année 2007.Or, dans sa déclaration de mandats 2008 parue au Moniteur en août - celle qui porte sur l'année 2007 - on ne trouve aucune trace de ce poste qu'il occupait.
Curieux : en 2006, le mandat est mentionné en toute lettre, et en 2007, il n'y est plus.Par contre, est (toujours) mentionné une autre profession de Coëme : celle de consultant pour la société de son fils, Canyon International.
C'est donc probablement par ce biais que son salaire 2007 de directeur général de l'APRIL lui a été versé. Un système certes légal (à première vue) mais très pratique aussi : il permet à Guy Coëme de camoufler aux yeux du public un de ses mandats - celui de directeur d'APRIL.


2 commentaires:

Li Lidjeu a dit…

Cher himself,

je me demande parfois pourquoi vous semblez préférez le sombre daerden à notre gloire locale didier reynders ?

Ditees moi donc pourquoi dans votre article vous ne dites pas que les mérites de ces éclaricissements et de la découverte de toutes ces forfaitures PS (à commencer par l'assassinat d'un des leurs) est due à la perspicacité du liégeois bientot plus connus que nos tchanthès j'ai nommé le bin nommé didie reynders.

Je ne comprends décidément pas pourquoi l'auteur de ce bloc, vous, ne reconnaissez pas les mérites du sieur Reynders ?
Pourquoi faites vous la publicité du sinistre homme au noeud papillon à toutes les pages de votre superbe blog ?
Le PS a perdu, reconnaissez le et ce n'est pas les gesticulations d'écolo de du nain cdh qui empecheront l'éclatante victoire écarlate de Didier Reynders !!!

Mzais bien sur, vous vous en redrez coppte trop tard et vous en mordrez les doigts de ne pas avoir pour une fois été suffiameent clairvoiyant : Didier Reynders sauera la wallonie, malgré vous et vos publicités pour di rupo !!!

himself a dit…

@Li Lidjeu

Je vous remercie pour votre commentaire.