jeudi 18 juin 2009

Toit, toit, mon toit pour un assistant social de luxe

Despiegeleer se décrit comme un "assistant social de luxe" , "400.000 euros, c'est le prix de la villa à Carcassonne où le prévenu se prélassera dans quelques semaines", répond le le substitut Sanhaji.

Phineas_Barnum #lacarolo Claude Despiegeleer a demandé que le tribunal déclare les poursuites irrecevables, n'ayant pas les moyens de se défendre ...

Chaos_Theory_Be #lacarolo @
phineas_barnum Camarades Socialistes, aidez le plus faible! Un logement et des sous pour Despi! #avotboncoeur

Non panic, camarade Claude: à Jamioulx, tu seras nourri et logé dans le quartier VIP (very important parvenu), entretenu, blanchi (blanchi ?!?); un vrai "assisté social de luxe".
On espère que les camarades ne t'oublierons pas pour que tu puisses cantiner à l'aise (chaudière pour les hivers rudes, vinasses pour accompagner ta pitance, T-shirt neuf et propre aux couleurs de Charleroi-la-sportive-sur-prurit pour les parties endiablées de pétanque, ... )

Pas la peine de demander l'abandon des poursuites, camarade, fais comme le camarade Guy qui bien que condamné 2X avec sursis ... n'est pas allé en prison.

Lire aussi:
Procès la Carolorégienne: audition de Claude Despiegeleer

A Charleroi le procès de la Carolorégiennne a débuté ce mercredi. Après une suspension, le procès a repris en début d'après-midi avec l'audition de Claude Despiegeleer.
L'affaire a éclaté à l'automne 2005 et a coûté leur carrière à trois échevins carolos qui comparaissent aujourd'hui aux côté de sept autres prévenus. Tout est parti d'un audit de la Société Wallonne du Logement révélé par Olivier Chastel.
L'audit constate à l'époque la mauvaise gestion de la Carolorégiennne, la plus importante société de logements sociaux de Charleroi, mauvaise gestion et négligences manifestes de ses dirigeants.
Au fil du temps, des pratiques étonnantes sont mises à jour: passe-droit et budgets utilisés à des fins peu avouables. Ce sera le point départ d'un véritable feuilleton politico juridique car le directeur de la Carolorégienne est Claude Despiegeleer, alors échevin des bâtiments communaux et homme de confiance de Jean-Claude Van Cauwenberghe.
Rappel des faits de l'affaire "Carolo"
Compte-rendu d'audience
17/06: les faits du procès de la Carolorégienne (F. Baré & H. Van Peel)
17/06: Maître Luc Misson (C. Loriaux)


Woluwe-Saint-Pierre : les habitations sociales inculpées
Ca y est. La tension monte d'un cran du côté des Habitations sociales à Woluwe-Saint-Pierre. Le juge d'instruction Van Espen vient d'inculper la société locale des logements sociaux, suite à la 1ère plainte déposée par la Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (S.L.R.B.) en octobre 2008 (révélé dans le Soir du19/11/08).

José Happart réagit après les perquisitions

Phineas_Barnum Perquisitions chez Happart : aurait-on retrouvé les preuves de remboursements waliforniens ? #elionouslapromis

Les domiciles de José Happart ainsi que les bureaux de Liège Airport ont été perquisitionnés en ce moment par la justice. Une plainte a été déposée, on évoque des fausses factures. José Happart est en ce moment entendu par la brigade financière de Liège.
La procureur du Roi de Liège, Danièle Reynders, l'a confirmé: des perquisitions ont été effecutées au domicile de José Happart ainsi qu'aux bureaux de Liège Airport, et au Parlement wallon. On comptait une dizaine d'enquêteurs dans les locaux de l'aéroport principautaire. Le juge d'instruction Philippe Richard enquête sur des soupçons de fausses factures, suite à une plainte déposée par un entrepreneur à l'encontre du président sortant du Parlement wallon.
Ces perquisitions concerneraient l'attribution d'un marché public à un entrepreneur lié à Liège Airport, dont José Happart est président. Il s'agirait de trouver des fausses factures: on parle du prix très écrasé d'une maison construite par la société Benelux Master Binet (BMB) à Esneux pour une connaissance de José Happart. La justice essaie de savoir qui a payé la différence.

Despi ne peut payer ses avocats
Ses frais s'élèveraient à 400.000 euros : Me Misson pourrait se déporter
Le procès de La Carolorégienne a débuté par un premier incident d'audience, hier matin. Dès l'entame des débats, Me Luc Misson, conseil de Claude Despiegeleer, a plaidé l'irrecevabilité pour la simple raison que son client ne peut assumer les frais de d'avocat(s) et, donc, se défendre équitablement.
Pour prouver ses dires , Me Misson s'est lancé dans une démonstration arithmétique : Despi est pour l'instant concerné par 4 procédures sur les 9 instructions qui le concernent. Ce qui représente d'ores et déjà l'équivalent de 255 heures d'audience. "À cela, il faut ajouter l'étude des 33.000 pages de dossier" , poursuit l'avocat.
"Au total, il y en a pour 3.570 heures de travail. Mes honoraires sont de 112 euros de l'heure, ce qui fait un montant total de près de 400.000 euros. La maison de mon client est saisie. Il ne touche plus qu'une pension de 2.800 euros par mois et La Carolorégienne lui réclame 15 millions d'euros au civil."
Me Misson constate en outre que, vu le montant de sa pension, Despi n'a pas droit à l'aide juridique. L'avocat a donc demandé à la juge de poser des questions préjudicielles à la Cour constitutionnelle à propos de cette législation qu'il trouve décalée par rapport à la réalité.
Du côté du parquet et de la scrl Carolorégienne, on trouve un peu saumâtre que Despiegeleer, qui est soupçonné d'avoir détourné des milliers d'euros, invoque l'indigence.
"400.000 euros, c'est le prix de la villa à Carcassonne où le prévenu se prélassera dans quelques semaines" , a clamé le substitut Sanhaji.
Me Misson pourrait se déporter dès la prochaine audience, laissant Despi sans avocat.



TC Charleroi : jugement le 17 juin dans le dossier Wagner
La défense de Bernard Wang, l'ancien haut fonctionnaire de la Région impliqué dans le dossier Wagner a également réclamé son acquittement mercredi devant le tribunal correctionnel. Le jugement sera rendu le 17 juin.
Après l'acquittement demandé par la défense de Robert Wagner lors de l'audience de mercredi matin, la défense de Bernard Wang, le haut fonctionnaire de la Région wallonne impliqué dans le même dossier a conclu elle aussi par une demande d'acquittement.
Me Marc Denève a expliqué que son client ne réclamait pas la clémence du tribunal, mais bien un acquittement pour l'ensemble des préventions mises à sa charge.
Il s'est tout d'abord penché sur sa complicité supposée dans le fait, pour Robert Wagner, de ne pas avoir restitué les 855.000 euros de subventions reçus de la Région wallonne. A l'époque, a-t-il plaidé, et alors qu'était mis en place l'Objectif 1, Bernard Wang n'avait pas de directeur général, parti sans être remplacé, et sa supérieure directe était régulièrement absente.
Le tribunal correctionnel de Charleroi a remis à huitaine le jugement qu'il devait rendre mercredi dans le dossier relatif à l'homme d'affaires carolorégien
Robert Wagner et à Bernard Wang.

Aucun commentaire: