vendredi 5 septembre 2008

Vlaamse regering speelt het hard

"patat"
Kris Peeters ignore visiblement la mission confiée par le Roi aux "médiateurs" ...

Que le premier des flamands aille se faire fxxxx avec son chantage et ses exigences mono maniaques et anticonstitutionnelles.



De nota die de Vlaamse minister-president Kris Peeters vandaag voorlegt over de communautaire dialoog tussen de taalgroepen, bevat sterke N-VA-klemtonen, onder meer over de splitsing van BHV.

Updated
Les plans du ministre président flamand Kris Peeters ne passent pas la rampe, y compris dans la presse flamande ce matin. L'attaque la plus dure vient du Morgen, où Liesbeth Van Impe écrit simplement: patat.
Kris Peeters n'a raté aucune provocation communautaire: la Belgique étant comparée à d'autres états "confédéraux", l'agenda des négociations devant être ouvert, sauf pour les tabous flamands. Et BHV sera scinbdé au parlement. Si les francophones avalent cela, Kris Peeters aura engrangé un résultat historique. Et nous nous inclinerons devant lui. Mais les chances sont minces.Il ne s'agit pas, poursuit Liesbeth Van Impe, d'une tentative honnête de sortir du bourbier. Mais plutôt d'un exercice dans lequel le CDenV est passé maître: soigner son image avant de passer la patate chaude aux autres. Finalement, le plan Peeters n'illustre qu'une chose: la campagne électorale a commencé en Flandre aussi.


Dans le Standaard, Bart Sturtewagen se demande quelle mouche a piqué le ministre president flamand. A vrai dire, pense l'éditorialiste, il s'agit pour Kris Peeters de se positionner face à Yves Leterme. Des élections fédérales à l'automne feraient porter tout le poids sur le premier ministre. Mais ce serait un mauvais calcul: Kris Peeters a plutôt intérêt à créer les conditions pour que le cartel CDenV -NVA demeure au gouvernement. En fait, le premier flamand est devant un choix cornélien: il n'y a pas vraiment de bon scénario: Kris Peeters n'a pas le choix: soit il doit se battre et s'impliquer dans le dialogue interinstitutionnel, soit il est condamné à sombrer, estime encore Bart Sturtewagen.

Luc Vanderkelen fulmine dans le Laatste Nieuws: le pays ne va pas sombrer parce que les négociations sur la réforme de l'état prennent un an ou deux. Une réforme profonde aurait d'ailleurs besoin de temps. Mais l'économie, l'emploi, la sécurité sociale, le pouvoir d'achat ne peuvent pas attendre, eux. C'est Maintenant qu'il faut agir. Et le commun des mortels pensera que les chefs d'entreprises sont les premiers à en être conscients. Mais non, Urbain vandeurzen, le patron du VOKA, l'organisation patronale flamande, préconise le retrait de tous les partis flamands de la majorité gouvermentale. Ce type, constate Luc Vanderkelen, propose donc de précipiter le pays dans la non gouvernance à un moment crucial. Ce n'est pas grave, c'est criminel, pour les entreprises et pour les gens. Luc Vanderkelen parle de stupidité sans limites.


Lire aussi:
Un plan flamand pour la périphérie
Alors que quelques milliers de piétons et cyclistes flamands s'apprêtent à revêtir leur t-shirt siglé "Splits BHV, nu !" et à pédaler autour de Bruxelles à l'occasion du Gordel de ce dimanche, "La Libre" s'est procuré une note de 40 pages estampillée "confidentielle" rédigée par la "Task force Vlaamse Rand".

Une seule voix francophone en réponse à Peeters
Une délégation francophone formée par les quatre présidents des partis répondra à la note de Kris Peeters sur le dialogue communautaire. C'est ce que déclarent le CDH, le PS et le MR suite à l'approbation de cette note par le gouvernement flamand ce vendredi.
Lire aussi la note de Kris Peeters

9 commentaires:

Anonyme a dit…

L'édito du De Morgen est assassin envers la note. Alors pire encore, le patron de la VOKA qui ordonne aux partis flamands de quitter le gouvernement fédéral ce qui écoeure Luc Van Der Kelen qui parle de propos criminels en ces temps économiques difficiles.

A lire : http://www.ambafrance-be.org/article.php3?id_article=2103

Une chose est certaine, tout cela va radicaliser la population côté francophone (enfin) parce que c'est mou. Je ne veux pas d'affrontement mais quand même là où on frise la psychiatrie avec les flamands et surtout le CD&V.

(mais ça n'empêchera jamais de continuer à améliorer mon néerlandais pour des raisons purement personnelles)

himself a dit…

@Guillaume, merci.
J'avais entendu la revue de presse de la première, mais je n'avais pas trouvé l'article sous format électronique ... j'ai fait un updated du post avec l'extrait de la revue de presse de la RTBF ...

Les flamands commencent aussi à en avoir marre de leurs crétins de ministres.

Je ne comprends pas tes propos "tout cela va radicaliser la population côté francophone (enfin) parce que c'est mou."

Anonyme a dit…

Bah quand on lit que ça convient à Picqué ce matin, je comprends plus rien.

C'est mou parce qu'on sait bien que côté flamand on n'est pas loin de faire un coup de force

Réponse entendue à la radio des partis francophones : on doit se réunir entre nous pour répondre ...

himself a dit…

Guillaume, Picqué je l'ai lu dans un journal flamand (seulement ?)

Suis pas si sûr .. le coup de force en l'état, c'est la meilleure façon pour les flamands de perdre irrémédiablement Bruxelles, qui est un élément majeur dans leur stratégie.

Ø a dit…

http://www.ambafrance-be.org/article.php3?id_article=2103

C'est du flamand traduit en français par un flamand.
C'en est risible et montre le sérieux avec lequel ils prennent leurs interlocuteurs français
Ca leur ferait mal aux tripes, aux flamands, de payer un vrai traducteur de langue maternelle française (de l'argent qui sortirait de Flandre pour engraisser un "fransquillon", impensable).
Essayez maintenant de leur fourguer une traduction flamande (quel flamand d'abord) du même niveau et ils hurleront à l'arrogance francophone qui est incapable de respecter la noble langue du noble mais néanmoins opprimé peuple flamand.

himself a dit…

@ Ø

je comprends mal les critiques émises au sujet du service de presse de l'ambssade française.

Les traductions proposées sont de bon niveau et à mon sens réalisées par un francophone, qui est peut-être aussi simplement français.
Je ne sais si c'est réalisé en interne oùissu d'un service de presse externe, mais je ne vois pas où est le problème.
A l'occasion je demanderai à mon contact à l'ambassade ce qu'il en est, mais pour ma part, je ne vois pas où se situe le problème.

Anonyme a dit…

A lire

http://francoisquinqua.blog.lemonde.fr/2008/09/06/poteaux-et-panneaux-de-circulation-au-pays-des-rhinoceros-1/

Ø a dit…

Au temps pour moi...

Je n'avais pas vu qu'il s'agissait du site de l'ambassade de France.
J'ai eu l'impression, pas totalement dissipée, que cette revue de presse flamande émanait de la cellule du gouvernement flamand chargée d'expliquer combien ils ne sont pas méchants comme le prétendent les "franse raten".

himself a dit…

@ Ø

"J'ai eu l'impression, pas totalement dissipée"

Bon, je demanderai à mon contact s'il sait ce qu'il en est; cette personne était proche collaborateur de l'ancien N°uno; je ne sais finalement si elle est toujours à Bruxelles, maid de la même façon que pour la RTBF qui nous réalise une revue de presse "internationale" dès potron minet, il doit certainement y avoir une agence de presse de journalistes qui fournit des traductions en masse des (extraits d') articles principaux des grands quotidiens.