Un rapport officiel, interne à la police fédérale de Charleroi et frappé du sceau de la confidentialité explique noir sur blanc le déroulement et l'ambiance particulière des perquisitions, les premières, menées le 11 juin dernier chez Jean-Claude Van Cauwenberghe. Des documents, des lettres jugées capitales par les enquêteurs, auraient été laissés sur place. Robert Wagner, ami de trente ans de Jean-Claude Van Cauwenberghe et homme d'affaires, y demanderait tout simplement le remboursement d'un voyage aux Maldives pour un montant de 17.000euros. Le courrier, retrouvé derrière une table de nuit et ignoré, date de 2005-2006, aux plus forts du début des affaires.
Pour les enquêteurs, en guerre ouverte avec la juge d’instruction Jacqueline De Mol, les perquisitions ont été bâclées : des papiers ont été abandonnés sur place. La juge d’instruction, pourtant bien notée, est clairement mise en cause par des enquêteurs, au point qu’ils rédigent ce rapport, qui met surtout en lumière certaines tensions dans les enquêtes les plus médiatisées du pays.
Et aussi, Robert Wagner, proche de Van Cau, au coeur de la tourmente
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"Le CPAS de Charleroi n'a jamais payé les travaux de Francine Biot"
"Le CPAS de Charleroi n'a jamais payé les travaux de Francine Biot"
Michel Wilgaut, ex président du CPAS de Charleroi, s'est exprimé au sujet des informations parues mardi dans "La Nouvelle Gazette". Selon celles-ci, le CPAS aurait payé la facture des travaux effectués chez la commissaire en chef de la police locale de Charleroi, Francine Biot. Une facture qui, selon le quotidien, aurait été présentée par l'entrepreneur Michel Vandezande.
Robert Wagner dément tout blanchiment
Robert Wagner a tenu à démentir mercredi, dans un communiqué, "les accusations et allégations rapportées par différents organes de presse" à la suite des perquisitions effectuées mardi.
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