vendredi 5 septembre 2008

"Un avocat de Marcel Habran"

Le spectacle passe en premier par les avocats ...


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Le procès Habran suspendu jusque vendredi
Le procès de Marcel Habran et consorts a connu jeudi matin un premier gros incident qui a nécessité la suspension des débats devant la Cour d'assises de Liège : l’acte d’accusation lu par le procureur général n’était pas celui signifié aux accusés. L’incident sera instruit dès 13h30. Tandis que la détention a été confirmée par la chambre de mise en accusation pour trois accusés qui réclamaient la liberté.

La justice contre Habran et les truands
Dix arrestations liégeoises pour de sanglants hold-up et des règlements de compte dans le «milieu». De nouveaux éléments amenés par des témoins.
A 71 ans, il peut parfaitement donner l'impression du truand-gentleman. Il peut aussi être redoutable. Et nul, hormis lui-même, ne sait si Marcel Habran est assez violent pour avoir participé à la meurtrière attaque commise sur l'autoroute E 40, à hauteur de Waremme, le 12 janvier 1998.
Un fourgon de Brink's Ziegler avait été intercepté par le tir de cinq hommes ayant fait feu à l'arme de guerre à soixante reprises au moins. Le blindage avait été perforé. Le chauffeur et l'un des convoyeurs avaient été tués. Koen Meirens (36 ans) et Benny De Meester (39 ans) étaient mariés et pères de famille. Pourtant, les truands n'avaient pu s'emparer du butin, faute de réussir à faire détoner les explosifs prévus. Avec d'autres, moins sanglantes, cette attaque avait donné lieu à une grève historique du secteur, à l'introduction de la «valise intelligente» pour le transport de fonds ainsi qu'à la généralisation des paiements électroniques.

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