Pauvre victime de la civilisation qui nous explique qu'en 2003, nous étions loin des "affaires". Il veut dire quand elles ont éclaté, car cela fait 20 ans (et plus, mi pti fi !) que Charleroi était une zone de non-droit démocratique.
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Van Cau: "j'ai jeté la lettre"
Jean-Claude Van Cauwenberghe a-t-il été invité aux frais de l'homme d'affaires Robert Wagner aux iles Maldives, en mars 2003?
Un procès-verbal établi par la justice de Charleroi indique qu'une lettre a été trouvée chez Van Cau le 11 juillet dernier. Dans cette lettre qui datait de 2005, Wagner demandait le remboursement. Mais ce vendredi après-midi, face à la presse, Van Cau a dit que le magistrat avait sans doute mal lu la date. D'après lui, il s'agissait d'une lettre de 2003.
Étrange : hier encore, pour lui... il n'y avait pas de lettre. Bombardé de questions, Van Cau a fini par lâcher ceci:"cette lettre, j'ai dû la jeter après la perquisition". Étonnant : ce précieux document lui permettait pourtant d'afficher une défense plus convaincante.
Van Cauwenberghe dénonce un acte politique
La révélation dans la presse d'un rapport interne de la police carolorégienne sur une perquisition menée au domicile de Jean-Claude Van Cauwenberghe est un véritable "acte politique", a-t-il dénoncé vendredi, précisant qu'il porterait plainte pour violation du secret de l'instruction.
Van Cau aux Maldives : "Remboursez !" écrit Wagner
Un rapport confidentiel de police dévoile le contexte particulier des perquisitions menées chez Jean-Claude Van Cauwenberghe, le 11 juin dernier. Un document aurait été laissé sur place : l'ami d'affaires de Van Cau, Robert Wagner, solliciterait le remboursement d'un voyage aux Maldives. Une « bagatelle » : 17 000 euros. Dans le contexte des scandales de Charleroi, c'était préférable, dixit Wagner.
Il est 9 heures 10, le vendredi 11 juin. Un petit groupe s'est formé devant le 50, boulevard Joseph II, en plein cœur de Charleroi. La maison de maître de Jean-Claude Van Cauwenberghe, ancien chef du gouvernement wallon. Munie d'un mandat de perquisition en bonne et due forme, la juge d'instruction Jacqueline De Mol appuie sur la sonnette. Le chauffeur de « Van Cau » vient ouvrir. Surprise : il claque la porte.
Le deuxième essai sera plus concluant. Quoique. Van Cau impose directement « ses » règles. Il limite l'accès à son domicile. La demi douzaine de policiers venus en « visite », à l'appel de la juge De Mol, devront, eux, patienter à l'extérieur. Seize minutes sur le trottoir. Onze autres dans l'escalier.
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