mercredi 19 décembre 2007

Tous dans le bateau !

Ce n'est plus un bateau qu'il faudrait, mais c'est une baleinière (les requins et les cachalots sont hissés à bord) ou un paquebot pour plaisanciers habitués aux croisières de luxe (ces fameux parvenus, dont on nous a pas encore présenté les trophées) , car Elio désire charger la barque et il a un avis sur tout, mais fallait-il le préciser, il n'est pas formateur.


"Pince-mi et pince-moi sont dans un bateau", qui reste-t-il dans le bateau ?

- La seule et principale famille politique unie au fédéral (MR- Open-VLD)
- Le CD&V et son cartelisé N-VA insupportable
et côté francophone:
- le CDH et son cartelisé PS insupportable.



On peut dire en final "merci" à madame Milquet du CDH; après avoir bloqué pendant 6 mois la constitution d'un gouvernement fédéral, elle nous ramène une formule avec des gens indésirables.



1: une N-VA qui se hisse sur la plus haute marche, afin d'organiser la chute finale en essayant de dépiauter Bruxelles et périphérie pour la rendre présentablement flamande avant une scission définitive.
2: un PS qui a prouvé son incommensurable mauvaise gestion et sa grande capacité de nuire à la démocratie et à l'économie.

Bravo, madame Milquet !
"Non" à tout, sauf visiblement aux conneries ...

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Voici un joli déni de démocratie, car madame Joyelle a réussi son coup : remettre le PS en selle.
La démocratie est bafouée une fois de plus. Dimanche, lorsque Antoine dit face caméra que les élections, il s'en fout, nous avons compris pourquoi.
PS-CDH, même combat pour faire couler un peu plus la wallonie.
Fort triste.

Anonyme a dit…

Comme toujours c'est le PS qui sauve le monde !
Quelle rigolade tout de même. Comme quoi on ne pourra jamais se passer d'eux hein ? Faut croire que tout est couru d'avance... Pourquoi voter puisque la seule coalition possible aujourd'hui était la seule a être rejetée il y a 6 mois en regard des résultats électoraux ?

Anonyme a dit…

Mme Milquet a dit "non" à bcp de choses pour arriver au blocage définitif de l'orange bleue.
Elle a fait semblant que le CDH n'était pas lié au PS tout en faisant le max pour le faire revenir....
Ayant vécu dans la région de Charleroi 20 années et maintenant à Liège , je peux vous assurer que le PS est la gangraine de la Wallonie...

Anonyme a dit…

Les électeurs ont voté pour le changement. Et voilà le PS de retour.
Un vrai désastre pour la Wallonie et la Belgique.

Anonyme a dit…

Dans un système avec un parlement représentatif comme le nôtre, parler de partis victorieux ou défaits trouble l'analyse. En effet, on n'est pas dans la logique d'un scrutin majoritaire où avoir 51% ou 75% ne changent pas grand chose. Chez nous, c’est l’inverse, ça change tout. Or le PS est le troisième parti le plus important au parlement fédéral. Sa légitimité est donc réelle. Ce n’est pas parce que les libéraux dépassent pour la première fois les socialistes que la légitimité démocratique de ces derniers disparaît. Les voir revenir au pouvoir suite à l’échec de l’orange bleue n’est donc pas antidémocratique.
Ce qui importe c'est que des partis arrivent à s'entendre pour former une majorité. Au fond décréter que ce sont les partis qui ont "gagné" qui doivent aller au pouvoir n'est pas forcément opportun. D’ailleurs, l'openvld a perdu beaucoup plus de sièges que le PS. Dans cette logique, leur présence est donc moins légitime. Ce n'est que parce-que le MR a acquis une véritable victoire électorale (il n'a pas pour autant fait basculer le centre de gravité en Wallonie qui est toujours au centre-gauche) que l'openvld a sa place dans la nouvelle coalition. C'est fort heureux, d'ailleurs, qu'aurions nous fait si les "vainqueurs" que sont DeDecker ou le Belang devaient se retrouver à la table.
Je n'ai jamais voté pour Milquet, mais je trouve qu'on la lapide un peu trop facilement. Depuis le début, elle dit que l'orange bleue n'a pas la majorité pour faire des réformes institutionnelles. C'est tellement emprunt de bon sens que je ne comprends pas pourquoi l'orange bleue a passé 6 mois pour arriver à la même conclusion. Et c’est l’aigreur (que je peux comprendre) de Reynders de voir revenir le PS aux « affaires » alors qu’il s’était préparé à l’opposition qui lui fait perdre son bon sens.
Le citoyen est fatigué des batailles politico-politiciennes. Le citoyen, 2009, il s’en fout. Et il a bien raison. Les derniers mois de tergiversation ont relevé une chose : la nécessité d’une réforme de l’Etat. Et face à cette nécessité, il y a un élément de bon sens qui saute aux yeux : si tous les partis francophones montent au pouvoir, ils auront bien plus de poids face aux flamands que s’ils se tirent dans les pattes comme ils le font maintenant.
Que le MR pense d’abord à cette réforme de l’Etat et après il pourra faire du socio-économique. Je le vois promis a un bel avenir : la société (et la Wallonie) se « droitise » l’heure du MR arrive. Qu’il soit patient !

himself a dit…

@leolelego

Vous parlez de légitimité démocratique du PS, suivant le résultat des urnes.
J'en conviens, même si – encore une fois- il faut observer une famille politique trans-frontière linguistique assez soudée, avec sa branche francophone en tête en Wallonie et à Bruxelles et qui a progressé en nombre de voix, même si cela s'exprime par un recul de sièges. Le recul du PS est très net et sa légitimité ne repose pas sur son incommensurable mauvaise gestion et sa grande capacité de nuire à la démocratie et à l'économie.

A cette seule vue, faire monter le PS au gouvernement (un peu comme on descend ses poubelles), c'est faire entrer le loup dans la bergerie… et le CDH en est fortement responsable.

Lire ici (http://grand-barnum.blogspot.com/2007/12/les-ailes-ou-les-cuisses-du-palmipde.html), mon analyse de J. Milquet, la pseudo-Jeanne-d'Arc des francophones.

Anonyme a dit…

Quelle stratégie diabolique: DiRupo-Milquet.

Les derniers jours sont clairs: un lien unit Milquet et Di rupo.

Milquet seule ? On ne sais pas si tous les autres membres du CDH sont d'accord avec cette alliance .

Tactiquement, Milquet et Di Rupo ont bien manigencé leur coup. Comme la N-VA, Milquet a réussi à barrer les négociations de l'orange bleue.

Elle obtient un véritable Oscar de la meilleure francophone dans la tête de beaucoup de francophones qui ont une lecture à court terme et avec très peu de recul de l'actualité, bien aidés par la presse francophone.

Elle a réussi à bloquer un gouvernement de droite qu'elle et Elio ne voulaient pas.
Perversion, quand tu nous tiens.

Anonyme a dit…

Cher himself,
Au vu de votre décision de ne pas publier et répondre à mon dernier post, je ne peux m'empêcher de penser que vous supportez mal qu'on ne soit pas d'accord avec vous.
Je vous laisse donc continuer à filtrer les messages qui vous intéressent et refuser le discours contradictoire.
Croyez bien que je le regrette.
Bien à vous,
leolelego

himself a dit…

Alloleolelego ????

Le seul message reçu de votre part (avant ce dernier auquel je reponds (aussi) est celui du 19 décembre 2007 à 10:15 ...

Sur ce blog, il n'y a pas de censure, (sauf pour ce qui serait illégal, mais ce n'est jamais arrivé).

Chaque opinion est la bienvenue et le débat contradictoire est de mise...

La seule explication pourrait être un problème technique et/ou de manipulation.
Je ne puis que vous suggérer à nouveau de poster vos commentaires et opinions.

Merci, à bientôt.

Anonyme a dit…

Ce gouvernement en CDD, c'est pousser les poussières sous le tapis. Joêlle Di Rupo et Elio Milquet sont là où ils voulaient être, au mépris des électeurs, et espèrent y rester le plus longtemps possible. Leur union nationale ou front des francophones, c'est de la couardise politique en prévision des concessions ou des refus dogmatico-catégoriques qu'ils savent inévitables et qu'ils ne veulent pas assumer seuls devant leurs électeurs. D'après Joëlle, ne pas répondre oui aux 3 questions de leterme, c'était sauver la Belgique ! C'est aussi affirmer stupidement que le MR qui a dit oui veut la fin du pays ! En étant lucide et courageux, Joëlle et Elio accepteraient l'idée qu'à partir du 23 mars, le pays se dessinera tel que les flamands le voudront : ils sont plus nombreux que nous, et ils en ont les moyens financiers.

view without a name a dit…

"Chez nous, c’est l’inverse, ça change tout."

Beste Leolelego daar zeg je in essentie waar het over gaat. Er is geen echte democratie in België. Want de meerderheid moet altijd het akkoord krijgen van de minderheid. En in het slechtste geval, saboteert men via "hogere sferen" de formateur. Hetzij legt men hem "kluisters" aan de enkels. Je mag toch niet vergeten dat Leterme consequent de conclusies gevolgd heeft van de informateur en zijn opgelegde opdracht proberen uit te voeren heeft. Eigenlijk heeft hij helemaal niet gefaald : de opdracht die hij gekregen heeft was niet uitvoerbaar.

Na zes maand "non" heeft men langs Waalse kant ineens beginnen kermen over het gebrek aan beleid. De volgende stap was de "nood voor een tijdelijke regering".

Eens daar de opdrachtgever toe overtuigd werd dit al schaamteloos omgebogen tot een (vermoedelijk) permanente definitieve regering.

Als Reynders daarin meespeelt, moet hij niet verwonderd zijn dat hij dezelfde weg opgaat als Verhofstadt. Hij moet zijn "verstand" gebruiken en een "verstandshuwelijk" sluiten. Hij mag wel in het bed liggen, het huwelijk consumeren, maar uiteindelijk mag hij de kroost van een vreemde opkweken.

Zijn programma zal hij dus niet realiseren. Net zoals Verhofstadt zijn programma in de loop der jaren keer na keer heeft moeten ombuigen.

Ik stel je dan de vraag :"Waartoe dienen de verkiezingen dan nog?"

Maar niet geklaagd, de jaren dat Verhofstadt de verkiezingen gewonnen had in Vlaanderen werd hij ook overtuigd dat hij moest opteren voor een verstandshuwelijk. Waar staat hij nu politiek ? Hij is de echte verliezer in Vlaanderen. Dat hij weer als premier aan bod komt, wordt met totaal ongeloof aanzien vanuit het buitenland. Maar niet geklaagd, nog enkele van die ingrepen en de EU zal overtuigd zijn dat er grondige hervormingen nodig zijn om te voorkomen dat het separatisme de bovenhand haalt en de instabiliteit veld wint.

"C'est fort heureux, d'ailleurs, qu'aurions nous fait si les "vainqueurs" que sont DeDecker ou le Belang devaient se retrouver à la table."

a) les vainqueurs ? Het Vlaams Belang heeft de verkiezing 2007 verloren, maar ze slagen er samen met de SPa en CdH in om de staatshervorming die nodig is voor Wallonië tegen te houden, want zijn verkiezen de splitsing. Als er een grondige staatshervorming gerealiseerd wordt is hun programma voor 80% uitgevoerd en verliezen ze tal van "Vlaamse" kiezers en verworden ze tot politiek onschadelijke extremisten. het is toch verwonderlijk dat Di Rupo dat niet nastreeft.

b) LDD is wel een democratische partij; wie ben je wel om je veto te verkondigen tov een democratische partij ? Moet ze misschien uitgesloten worden omdat JMDD niet zo plooibaar is als Verhofstadt ? Ben je dus voor de anti-democratie ?

c) ook de N-VA is een democratische partij. Waarom wordt ze gedemoniseerd als ze nog maar steun verleent aan de CD&V om een confederale staat uit te bouwen ? Ook die partij weet dat haar separatistisch programma nauwelijks realiseerbaar zal worden als er een grondige confederatie ontstaat.

Maar die partij probeert enkel haar programma zo veel als mogelijk te realiseren, via democratische weg. En daarom steunt ze de CD&V. Is dat ook al anti-democratisch ? Is dat ook al verwerpelijk ?

d) Milquet en Co worden in Wallonië opgehemeld omdat ze het "Belang" en de antidemocraten tegenhouden. Maar is dat wel zo ? De Winter en Co schoten permanent Leterme en De Wever in de rug. Ze hebben geen steun verleend aan het Kartel. Di Rupo en Milquet hebben dus duidelijk in de kaart gespeeld van het VB. Waarom ? Voor het "Waalse Belang" ? Is het voordelig om de toestand te behouden waarbij de Belgische staat opgesoupeerd wordt zo lang de Vlamingen de zaak financieren ? En daarna ? Overstappen naar Frankrijk ? Geloof je dat echt ?

e) de Waalse politici begrijpen niet dat ze door in de hetze van het Cordon te stappen, hun eigen belangen beschamen. Ze ondergraven de democratie. Als Reynders de verkiezing gewonnen heeft, dan was het in ons staatsbestel logisch dat hij de leiding zou nemen van de Franstaligen in de volgende regering en dat de PS (de verliezers) naar de oppositie zouden verhuizen.

Alleen, zat je dan met een probleem : er kon niet voldaan worden aan de wens van het "Kartel", een staatshervorming.

Waarom ? Omdat men het "cordon" in stand houdt. Doordat het Kartel niet uitgebreid mag worden met de kiezers van het VB kan je geen staatshervorming realiseren. Met als logisch gevolg dat ook Reynders zijn succes verliest. Dat de Waalse burger te "kakken gezet wordt" (sorry voor deze uitdrukking, maar het geeft het helemaal weer waar het over gaat).

Conclusie : het in stand houden van het Cordon ondergraaft het democratisch proces in Wallonië. En de Waalse burgers zullen daarvan het slachtoffer worden. Want er is geen echte democratische controle meer. De Waalse burger zal er het slachtoffer van worden. Ook hij zal zich uiteindelijk afkeren van de democratie, want het heeft uiteindelijk toch geen zin om je stem uit te brengen.

Erger : het democratisch systeem werkt niet meer, want de verliezers van de verkiezingen blijven toch aan de macht. Is dat beter dan het Vlaams Belang in het beleid opnemen en ze daarmee hun politiek harnas ontnemen ? Of verkiest men langs Waalse kant een sterk VB om zodoende de PS aan de macht te kunnen houden ? En de MR af te blokken ?

Extra : hoe langer men het VB ongemoeid laat hoe meer ze een kern kiezers ontwikkelen die niets anders kent dan zich afkeren van de democratie.

Wie neemt daarvoor op termijn de verantwoordelijkheid op zich ?

Vijftig jaar geleden heeft men geweigerd amnestie te verlenen. Nu zit men met een partij met 800.000 kiezers die zich afkeren van het democratisch proces. Zij weigeren in een regering te stappen !

Je suggereert dat ook LDD moet uitgesloten worden : dus 800.000 + 268.000 kiezers, samen 1,068 miljoen stemmen.

Ter vergelijking : PS + Ecolo hadden samen "maar" 1,065 miljoen kiezers.

Wat de Walen voorstellen staat gelijk alsof de Vlamingen zouden vragen om de gehele Waalse linkerzijde uit het politieke debat te sluiten, want het gaat over evenveel kiezers.

Hoe democratisch zijn de Walen (Franstaligen) als zij dergelijke retoriek blijven hanteren ?

Ongelooflijk wordt het als Bart De Wever gedemoniseerd wordt, terwijl hij juist een staatshervorming vraagt in het belang van de kiezers :

hier

De Waalse media zijn misdadig als ze dat negeren.