dimanche 16 décembre 2007

Coupons les pattes à ces vilains canards

Actuellement, diverses discussions à caractère communautaire et/ou institutionnel s'amorcent sur la toile à propos de la "Belgique et de ses contrées. Elles dégénèrent régulièrement et ressassent éternellement les mêmes crétineries. Je vais essayer d'en extraire et démonter/expliquer quelques-unes.

Ce post a comme vocation de s'étoffer au cours des discussions et en fonction de l'actualité. Il est évidemment ouvert à la discussion, aux améliorations et à son enrichissement par les visiteurs, comme par moi-même (foi de himself!)

S'il n'y a pas de membres actifs de Gaia dans les parages, c'est parti : brisons de la béquille de cet affreux palmipède afin qu’il ne devienne pas boiteux, mais bien enchainé !

1- Le "territoire flamand"

Il n'y a pas de territoire flamand, car il se trouve en Belgique et il est belge avant tout (voir aussi Pt 2). Cette notion du droit du sol est une vue « terre-à-terre », (si on me concède l’expression) qui relève d'une longue tradition paysanne encore bien ancrée dans les mentalités de nos voisins du nord. Par contre, il y a effectivement des territoires dont la gestion a été confiée à des administrations néerlandophones (cfr la Région flamande) qui est supposée s'en occuper en "pater familias" dans l'intérêt de tous en ce compris des minorités.

2- Nous respectons/il faut respecter les Lois flamandes

Il existe des décrets promulgués par le Parlement Flamand qui règlent les matières dont la Région flamande possède la compétence.Néanmoins ces lois doivent être en accord avec les textes, lois, conventions internationales et accords dives des "échelons" supérieurs. Un texte législatif "flamand" ne peut être en contradiction et donc contraire à la Constitution belge qui garantit le droit à l’expression, par exemple ou à des directives européennes ou à la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union européenne, pour autre exemple.
Dans notre pays démocratique, les lois servent à décrire nos droits et devoirs envers la Communauté, afin de leur garantir des libertés individuelles et non afin de brimer des individus.

Une technique pour éviter d'être en contradiction avec des lois internationales est de ne pas les signer. La non ratification de la Convention-cadre du Conseil de l'Europe sur la protection des minorités nationales est le plus bel exemple qui permet de nier et brimer les francophones de la périphérie, de la même façon que les USA refusaient de signer le protocole de Kyoto, afin de pouvoir continuer à polluer sans limites.
Egalement toujours en 2001, la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires (STCE 148) du 5 novembre 1992 n'est toujours pas signée par la Belgique, Grèce, l'Irlande et le Portugal et non ratifiée par la France et le Luxembourg c'est à dire qu'elle ne s'applique donc pas dans 6 Etats membres.

Faut-il aussi tordre le cou ou casser les pieds à cette oie blanche, type Poulicroc (Alizée Poulicek, 20 ans et Miss Belgique 2008), au motif qu'elle devrait être normalement bilingue et a eu quelques difficultés à répondre aux questions lors de l’interview personnalisée. Interrogée en néerlandais, elle a demandé qu’on lui reformule la question en français ce qui lui a valu quelques huées du public du Lotto Arena d’Anvers.




Bruxelles, le 10 septembre 2003
Hôpitaux publics bruxellois et Conseil de l’Europe :

les partis flamands pris au piège…

Le président du FDF,
Olivier Maingainconstate avec intérêt qu’en demandant au Conseil de l’Europe de s’enquérir de la situation linguistique des hôpitaux publics bruxellois, les partis flamands découvrent l’importance du Conseil de l’Europe pour arbitrer les problèmes linguistiques et communautaires en Belgique.
Ils donnent ainsi raison aux mandataires de la périphérie qui, par deux fois, ont fait condamner par le Conseil de l’Europe les autorités politiques flamandes pour leur politique discriminatoire à l’encontre des Francophones de la périphérie.
En conséquence, leur démarche auprès du Conseil de l’Europe ne peut être crédible
que s’ils veillent à respecter les résolutions adoptées par le Conseil de l’Europe, notamment la résolution faisant suite au rapport de Mme Nabholz-Haidegger qui a exigé le respect de la Convention-cadre sur la protection des minorités nationales en Flandre.





3- C'est "notre argent"
3a- Généralités

La Flandre critique (à juste titre, me semble-t-il) la mauvaise gouvernance des « wallons », mais souvent les flamands confondent wallons et francophones.La Flandre tire un revenu assez conséquent de Bruxelles et de sa périphérie à grande majorité francophone. Actuellement, les impôts sont payés sur le lieu d’habitation et non sur le lieu de travail. Les revenus des communes à facilités (parmi les communes les plus riches de Belgique) sont comptabilisés comme « revenus flamands » ; les habitants et leurs enfants sont également comptabilisés comme flamands. Les redistributions fédérales ne pondèrent pas les calculs en fonction de cet élément.
Au vu de ceci, les « fameuses » redistributions entre régions sont plus nuancées qu’il n’y paraîtrait au premier regard.

3b- L'Enseignement
Au niveau scolaire, la Flandre ne paie pas ses écoles avec son argent, elle ne fait que redistribuer l'argent fédéral qu'elle reçoit pour cela. La situation est assez surréaliste à Bruxelles où la communauté néerlandophone a implanté une foultitude d’écoles néerlandophones dans lesquelles on retrouve un nombre extrêmement faible de flamands (10% (grand) max ?). Néanmoins ces écoliers sont comptabilisés comme néerlandophones, ce qui déforme aussi légèrement la capacité à évaluer la vraie représentation néerlandophone à Bruxelles.

Notons par contre que l'inspection de la Communauté germanophone est responsable de l'inspection administrative et pédagogique des écoles et sections francophones en Communauté germanophone. Cela ne crée pas de problèmes: ni administratifs, ni pédagogiques, ni même linguistiques.
La Loi du 30 juillet 1963 « concernant le régime linguistique dans l’enseignement » prévoit par ailleurs que des écoles maternelles et primaires dans la langue minoritaire doivent être reconnues.
Cependant, chaque communauté a encore une fois une approche différente. Ainsi, les écoles francophones dans les communes flamandes sont subsidiées par la Communauté flamande (par principe d'autonomie territoriale), tandis que les autorités francophones ne subsidient pas les écoles néerlandophones en Wallonie (par principe d'autonomie culturelle).
La Flandre part du principe d’autonomie territoriale, établi implicitement par la constitution belge, et essaye aussi de s'assurer un minimum de contrôle pédagogique sur ces écoles francophones (en imposant par exemple aux enseignants de ces écoles de passer un examen de bilinguisme et en insistant que le niveau d'enseignement du néerlandais doit permettre aux élèves de continuer des études en Flandre et, ultérieurement, de s'y épanouir professionnellement).
Tout en acceptant le principe retenu du bilinguisme pour les enseignants des écoles francophones, la Cour d'arbitrage a récemment censuré[1] les exigences trop élevées de la Flandre à cet égard.
Inversement, la Communauté française et les communes concernées refusent de subsidier les écoles néerlandophones des communes wallonnes. Elles considèrent en effet que chaque communauté devrait, au-delà de la frontière linguistique de 1963, subsidier elle-même les écoles et autres activités culturelles de sa propre communauté au nom du principe d’autonomie culturelle. Par contre, la Flandre de son côté subside bien les écoles francophones à facilités sur son territoire à rato de presque 10 millions euros par an (2004), et par absence des subsides francophones (bien que imposées par la loi) elle finance en plus la seule école néerlandophone à facilités (Comines-Warneton)

"lundi 17.12.2007- 5 échevins de l’enseignement veulent un décret francophone
Cinq échevins de l’enseignement francophone des communes à facilités de la périphérie bruxelloise ont demandé lundi au parlement de la Communauté française de prendre un décret pour confirmer sa compétence en matière d’inspection scolaire dans les établissements francophones de ces mêmes communes à facilités. Ils ont également demandé que la commission Wallonie-Bruxelles, chargée de se pencher sur le futur des institutions francophones du pays, de réfléchir à une solution permettant à la Communauté française d’être pleinement compétente pour organiser et financer l’enseignement francophone dans ces communes."

4- Les « facilités » ont été données pour permettre aux francophones de s'intégrer

C'est évidemment totalement faux.
Le régime de facilités linguistiques a été instauré en Belgique par la loi du 8 novembre 1962. Dans les textes légaux, il est question de communes "dotées d'un statut propre (...), considérées comme des communes à régime spécial" pour ce qui concerne les "communes périphériques" (les 6 communes à facilités de la périphérie bruxelloise), et de communes « dotées d’un régime spécial en vue de la protection de leurs minorités » pour ce qui concerne les autres communes à faciltés :"communes de langue allemande","communes malmédiennes" (aux alentours de Malmédy) et "communes de la frontière linguistique" (le long de la frontière linguistique entre la Flandre et la Wallonie).

Il s'agit de communes caractérisés par un unilinguisme des services internes (l'administration travaille dans une seule langue) et un bilinguisme externe (l'administration utilise deux langues dans ses relations avec le public). Lors de la réforme constitutionelle de 1970 fut voté un article 3 bis à la constitution (24 décembre 1970), élevant au rang d'une disposition constitutionelle l'existence des quatre régions linguistiques prévue dans la législation sur l'emploi des langues en matière adminstrative. Il fut également précisé dans cet article que "Chaque commune du Royaume fait partie d'une de ces régions linguistiques". Alors que ce n'était auparavant pas toujours le cas pour chacune d'elles, les communes à facilités, au statut hybride, appartinrent dès lors toutes à une région linguistique unilingue: celle correspondant à la langue de travail de l'administration . Le régime des facilités constitue donc désormais une exception au principe que les relations entre les habitants d’une région et l’administration se fait obligatoirement dans la langue de la région. En effet seule la région linguistique de Bruxelles-Capitale est officiellement bilingue français-néerlandais. Les trois autres régions linguistiques sont unilingues: la région de langue française, la région de langue néerlandaise et la région de langue allemande.
Dans un petit nombre de communes de ces régions unilingues, les habitants peuvent obtenir leurs documents administratifs et entrer en relation avec l’administration communale et nationale dans une seconde langue, déterminée selon les communes. L'administration y est en effet soumise à un certains nombres d'obligations concernant l'usage de cette deuxième langue dans ses contacts avec un particulier qui utilise celle-ci. Elle doit aussi rédiger entre autres ses avis et communications destinées au public dans les deux langues. L’ampleur précise de ces facilités linguistiques n’est pas identique pour toutes les communes à facilités.


To be completed and continued ....

10 commentaires:

view without a name a dit…

Je maakt enkele denkfouten :

a) Vlaams grondgebied : België is opgedeeld in gebieden door de grondwet. De taalwetgeving bepaalt de te gebruiken taal in functie van de locatie.

http://www.senate.be/doc/const_nl.html

Er is wel degelijk een opdeling van het grondgebied. Er zijn trouwens regeringen in Vlaanderen, Brussel en Wallonië. Nu op dat punt terugkomen is nogal doorzichtig. De Waalse politici hebben in het verleden voor die optie gekozen om te voorkomen dat de tweetaligheid nationaal zou opgelegd worden.

b) goedkeuring van de bescherming der minderheden; die zijn niet nodig want er zijn geen minderheden in Vlaanderen. En als je de Franstaligen als minderheden beschouwt, wel die zijn vooreerst Belgen, en dus geen inwijkelingen en per definitie ook geen minderheid. Inzake de taal zijn er uitgebreide faciliteiten verleend.

Mijn standpunt is dan ook dat de faciliteiten afgeschaft zouden moeten worden, en die gemeenten dan best overgeheveld zullen worden naar Brussel. De vraag is dan maar wat de Walen daarvoor als compensatie willen geven. Dus hoeveel van de staatsschuld willen ze daarvoor overnemen ?

c) ons geld ? De belastingontvangsten in de faciliteitengemeenten maken geen onderdeel uit van die discussie.

De Vlamingen innen zelf geen belastingen dus is het hun geld niet. Zeer terecht. Ten minste die centen die door de overheid geïnd worden, zijn wel bij wet verdeeld over de gewesten. Dus maak je weeral een denkfout : Vlaanderen maakt integraal deel uit van België, dus kan je niet spreken van Vlaams, Waals of Brussels geld. In dezelfde benadering versta ik ook niet hoe Milquet altijd maar de belangen van de Walen wil verdedigen. Er zijn geen Waalse centen. Dus hebben de Walen daar ook geen recht op.

De misbruiken bestaan bij de Waalse politici die de Belgische belastingen aanbesteden voor eigen politiek gewin (zie Flahaut) en hun kiezers in andere delen van Wallonië in de kou laten staan.

Zij verdedigen zich door te stellen dat de Vlamingen dat geld opeisen. Wat dus helemaal niet juist is. De Vlamingen verlangen enkel dat de Waalse politici (net zoals de Vlaamse) rekenschap geven van hun bestedingsgedrag en dit in het belang van de Waalse kiezers.

"Confondre les Wallons et les francophones" ? Ze verenigen zich nochtans telkens opnieuw tegen de Nederlandstaligen. De denigrerende uitdrukking "les Flamands" om daarna te stellen dat ze geen eigen taal hebben is even dubbelzinnig. In Vlaanderen spreken we Nederlands en schrijven we dat ook. We behoren tot de taalunie met Nederland.

Wij maken er geen punt van dat de Fransen beweren dat ze de Belgen niet verstaan. Nochtans laat dat niet bepaald veel heel, van dat superioriteitsgevoel van onze buren de Walen op taalkundig vlak.

Beste Barnum, je moet eerst eens goed luisteren wat de Vlamingen vertellen, ipv te luisteren naar de Waalse politici die u vertellen wat de Vlamingen eisen.

De wensen van de Vlamingen komen eenvoudig uit de wens tot meer democratie. Zij verlangen dat als ze kiezen voor "dit", dat de Waalse burger en hun politici niet moet beslissen dat het "zo" wordt.

Als Milquet haar veto stelt en geen compromis aanvaardt, dan is het toch logisch dat Leterme dat ook doet ? Leterme heeft met zijn partij en binnen het Kartel 1.2 miljoen kiezers overtuigd. Milquet enkel 400.000.

Als Milquet (net zoals andere Waalse politici niet akkoord zijn met de visie van de Vlamingen) kunnen ze toch hun eigen verantwoordelijkheid nemen ?

Leg misschien eens uit waarom de Walen (Franstaligen) eisen dat ze macht behouden in Vlaanderen via het Belgische systeem ? Hun regeringen zijn toch bevoegd in hun respectieve gebieden ? Zijn ze op federaal niveau niet akkoord, dan kan dat eenvoudig opgelost worden, door die bevoegdheden over te hevelen naar hun eigen regering. Dan volstaat het dat de Waalse burger zijn eigen politici controleert.

En dan moet Reynders niet klagen dat hij moet optornen tegen Di Rupo. Dan moeten de verkiezingen maar beslecht worden tussen de Waalse politici. Dan moeten zij maar naar de gunst dingen van hun eigen kiezers, met hun eigen belastinginkomsten.

himself a dit…

@I am NoName a)

a) Je ne dis pas autre chose, mais je fais la nuance entre le droit de propriété/possession et le droit/devoir de gestion.

b) "er zijn geen minderheden in Vlaanderen"

Nier l’existence de minorités est encore plus simple, c'est vrai; à ma connaissance vous anticipez ; les camps d'extermination ne sont pas encore opérationnels. Par contre les "pesterijen" montrent déjà leurs effets: la périphérie bruxelloise nord commence déjà à se déserter.
A noter la confusion classique entre francophone et wallon. Je vois comme un acte positif le fait de penser qu'un rattachement naturel à Bruxelles puisse s'imposer, contre compensation, dites-vous.

himself a dit…

@I am NoName

c) Il me semble que vous avez une idée très approximative et personnelle de ce qu’est la fiscalité et le budget. Un point sur lequel je vous rejoins : le clientélisme dans le sud du pays qui est une véritable plaie.
Le terme « flamands » n’a rien de dénigrant à l’attention des « flamands » du moins. Vous avez fusionné la Région et la Communauté, que je sache, pas du côté francophone.
Au niveau de la constitution d’un gouvernement fédéral, je suis plutôt d’accord avec vous sur le fait que madame Milquet a été un élément bloquant.
Ceci n’est peut-être pas étranger au fait qu’elle ne soit pas invitée ce soir par monsieur Verhofstadt.

Ø a dit…

Il est bizarre de remarquer que lorsque quelqu'un demande à tout le moins des précisions sur une modification unilatérale d'un document de synthèse approuvé par l'ensemble des négociateurs se voit traité d'élément bloquant.
Déjà que les textes ne disent pas la même chose lorsqu'ils sont rédigés en flamand ou en français...
Je vois également qu'à cette réunion ne sont convoqués ni le SPa, ni la NVA, ni le VB, ni Ecolo, ni Groen...

Ø a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

"quelqu'un demande à tout le moins des précisions sur une modification unilatérale d'un document de synthèse approuvé par l'ensemble des négociateurs"

Je ne connais pas cette information. Une référence, peut-être ?

Vu qu'il est fait référence à un "élément bloquant" dans la négociation au gouvernement, je suppose qu'on fait référence à Milquet.
Cfr une précédente discussion sur ce blog, je persiste à dire que Milquet n'a pas démarré les négociations avec les coudées franches: par peur/solidarité avec le PS et par inexpérience; il suffit de visionner à nouveau les multiples interviews aux grilles de Val Duchesse, d’entendre les déclarations de Michel Daerden sur RTL le 12/12/07 et le reportage de QALU du 5/12 (bientôt disponible en version vidéo sur le site QALU)

Concernant les invités de ce soir chez Guy, il semblerait que cela soit réservé aux présidents des 4 grandes formations politiques. Pour ma part, je n'ai pas plus d'informations.

Ø a dit…

Il semble me souvenir qu'un compromis sur lequel les négociateurs s'étaient mis d'accord un vendredi a été représenté le lundi avec une toute autre formulation.
Je ne suis pas journaliste, vous trouverez certainement différentes sources à ce sujet.

C'est vous qui parlez de Milquet comme élément bloquant.

Excepté Reynders (et j'en doute au vu des résultats) aucun des négociateurs autour de la table n'avait d'expérience de négociation au niveau fédéral.
Il n'y a pas plus de conclusion a en tirer que de l'inexpérience de Leterme lors de ces négociations. Ce n'était certainement pas le rôle de Milquet de créer un climat de confiance entre partenaire dont jamais Leterme n'a réussi à même planté la graine (s'il par hasard il l'avait trouvée).

Je ne tire pas plus de conclusion que vous sur cette réunion

himself a dit…

@ Ø (Alias Sirius ?)

Je n’ai rien relevé de particulier/intéressant sur des compromis modifiés; il me semble l’écrire à nouveau, si on amène des éléments factuels il faut être en mesure de pouvoir l’étayer- un simple hyperlien vers une référence sérieuse me semble suffisante, mais nécessaire.
Je n’ai jamais rien dit d’autre : l’inexpérience de Milquet est aussi valable et encore plus vraie pour Leterme qui, seul de la bande, possédait une mission de formateur.
Que je sache, Reynders avait eu une mission d’information fort complète et réalisée extrêmement correctement.

Ces missions ne sont pas décidées par le vulgus pecum, mais par le Roi.

Les appels actuels et publics d’Elio Di Rupo et de Joëlle Milquet me semblent déplacés, surtout dans le chef du premier.

Je développerai prochainement ma vue de Joëlle Milquet dans ces négociations.

view without a name a dit…

"Il n'y a pas de territoire flamand"

Wat wil je nu juist vertellen ? Je schuift het standpunt naar voor dat er geen Vlaams grondgebied bestaat, en daarna breng je "een nuance" aan ? Kom zeg, ben je een leerling van Maingain de annexateur of impérialist ? Meer dan zestig jaar geleden werd er op dezelfde manier een discussie gevoerd ...

;-)


"les camps d'extermination ne sont pas encore opérationnels. "

Het zijn maar ruziemakers die dergelijke zinsneden gebruiken. Daarmee verbeter je het debat niet.

De "pesterijen" zijn maar minnetjes met wat men in Canada als normaal beschouwt.

"fiscaliteit en budget" wel dat loopt naast elkaar, het ene dient om het andere te spijzen. Dus zonder in detail te treden gaat het in wezen over dezelfde problematiek.

Wat je doet is er één aspect uit benaderen zonder het in het geheel te passen en te kaderen. Zo kan je elke simpele burger misleiden en bedriegen.

In essentie wordt het debat moeilijk gemaakt doordat men juist al die begrippen door elkaar haspelt. Natuurlijk als men termen gebruikt als "Brussel-Vlaams" voor de faciliteitengemeenten is het evident dat je daarmee de retoriek van het Vlaams Belang nadoet. Maar als je dat doet, wel dan gebruik je laag bij de grondse methoden die door iedere weldenkde mens als "anti-democratisch" bestempeld worden.

De wezenlijke vraag die moet gesteld worden is :"Met wie ga je liever in debat : met een democratisch N-VA of een anti-democratisch VB ?"

Het antwoord zegt veel over de houding van degene die antwoordt.

Een andere benadering is :

"In een politiek debat en / of een situatie waarbij tegenover elkaar gestelden meningen tot een oplossing moeten komen, is het meestal wenselijk dat iedereen wat water in de wijn doet. Als men langs Waalse kant, dat weigert, wil dat dan niet zeggen dat de Walen de democratische regels verwerpen ?"

himself a dit…

@Iam No name, à qui il manque non seulement un nom, mais aussi une partie de cervelle.

Les régions ne sont pas propriétaires, mais simples gestionnaires des régions qui leur sont attribuées.
De toute évidence, tu ne connais pas le Canada et encore moins le Québec – pourrais-tu me lister des « pesterijen » canadiens ?
Tu penses que je ne comprends rien à la problématique linguistique belge ? Libre à toi de faire un exposé clair et détaillé, mais il me semble connaître l’ensemble de l’argumentaire extrémiste ou populaire flamand. Il est aussi peu réaliste que du côté francophone.

Pour ma part, je n’ai pas de problèmes à discuter avec des séparatistes ; les racistes et fascistes du VB sont représentatifs de leur électorat.
Quand une partie désire changer une situation existante, c’est à elle à être la plus pragmatique et conciliante, si l’autre partie n’est en demande de rien.