samedi 23 octobre 2010

Conflit d'intérêt(s)

Le conflit d'intérêt(s) est vraiment mal connu en Belgique http://bit.ly/99hBTe

#Wisda:
"Décider de subsides sur base de mon choix politique et de ma responsabilité n'est pas une irrégularité"


Lire aussi:
Le rôle du refus


Geert Bourgeois pointé du doigt pour sa politique de subsides
Geert Bourgeois, Ministre flamand du Tourisme (N-VA) est pointé du doigt par la Cour des comptes. Il semble avoir attribué certains subsides aux villes flamandes d'art avec un peu trop de légèreté.

Retraites : Malakoff Médéric s'estime injustement attaqué

"Si notre délégué général ne s'appelait pas Guillaume Sarkozy, il n'y aurait pas eu cette polémique", souligne le groupe, qui met en avant son fonctionnement mutualiste à but non lucratif.
Malakoff Médéric, cheval de Troie des fonds de pension en France ? Mis en cause la semaine dernière par le site Médiapart, le groupe dément vouloir tirer profit de la réforme des retraites pour favoriser un système par capitalisation.

"Si notre délégué général ne s'appelait pas Guillaume Sarkozy, il n'y aurait pas eu cette polémique", a déclaré à Nouvelobs.com un porte-parole de Malakoff Médéric, vendredi 22 octobre. Le groupe s'estime victime d'une "tactique de l'opposition" dans son combat contre la réforme des retraites.

Mediapart a montré comment Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'Etat, s'est allié avec des acteurs publics ou semi-publics pour se lancer à la conquête d'un marché prometteur, la retraite complémentaire privée. "Une stratégie concertée en famille", estime le site d'information : "l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation".

Fonctionnement mutualiste
Ridicule, réagit Malakoff Médéric. Le groupe de protection sociale ne conteste pas les informations de Médiapart, mais s'indigne de l'interprétation qui en est faite. Il met en avant son statut associatif à but non lucratif et son fonctionnement mutualiste : "pas d'actions, pas de dividendes, pas de stock options", insiste-on. Le groupe souligne également qu'il est "gouverné par des administrateurs issus tant des cinq grandes confédérations syndicales de salariés que des organisations patronales". Bref, "on est loin de la World Compagny."

Malakoff Médéric rappelle aussi qu'il réalise l'essentiel de son chiffre d'affaire dans le secteur de la retraite complémentaire par répartition, "pour le compte des fédérations Agirc et Arrco", et qu'il est à se titre "un acteur majeur de la retraite par répartition".

Corruption massive dans des marchés publics belges...

vendredi 22 octobre 2010

Logements sociaux bruxellois

La République Socialiste Triomphante est en marche : 1.000 logements sociaux bruxellois livrés ... le dernier trimestre 2011 - Info capitale à transmettre aujourd'hui, quand des élections sont déjà en vues ...


Lire aussi:
Bruxelles-plan logement: 1.000 unités devraient être livrées d'ici la fin 2011
Le seuil des 1.000 logements livrés dans le cadre du plan de création de 5.000 logements publics du gouvernement bruxellois sortant pourrait être atteint durant le dernier trimestre 2011, et celui des 2.000 à la mi-2013, a affirmé mardi le secrétaire d'Etat bruxellois du Logement Christos Doulkeridis, interpellé en commission du parlement bruxellois.Selon lui, 50 projets immobiliers sont en cours de développement. Tenant compte de la durée des marchés publics non compressible et de la durée moyenne des chantiers, le véritable coup d'accélérateur sera perceptible dès le dernier trimestre de 2014, moment où le seuil de 3.000 logements livrés serait franchi. Les 50 projets sur le métier totalisent un potentiel maximal de 4.454 logements. Parmi ceux-ci, 211 logements sont occupés; 33 ont été acquis par le Fonds de logement sur le marché privé; des chantiers sont en cours pour 884 logements; 286 logements disposent d'un permis d'urbanisme; 481 logements sont actuellement en procédure de demande de permis d'urbanisme. Enfin, 2.059 logements font l'objet d'études préalables au dépôt d'une demande de permis. Christos Doulkeridis a par ailleurs indiqué qu'il avait apporté plusieurs modifications au Plan logement au niveau de la programmation, de la performance énergétique, de la participation citoyenne et de l'innovation et de la concertation avec les communes. Le projet d'acquisition de 500 logements par le Fonds Logement sur le marché privé, en vue de les transformer en logements moyens, vise désormais la construction (ou la rénovation lourde) de 485 logements d'aide locative.

jeudi 21 octobre 2010

"Chez nous, il n'y a jamais de voiture qui brûle"

PhilBruAFP :
Ma dépêche sur Magnette intéresse la presse suisse. On pourrait lancer le concept Wallonie-Québec-Allemagne-Suisse #nogov


pvpbrussels
La Wallonie rattachée à l'Allemagne? Schön ausgedrückt. http://tiny.cc/04e70 Bravo, Paul!

XtopheMincke
Rattach. à l’All : Pour @PaulMagnette, c'était une boutade en off. Pour @lalibre, pas. http://bit.ly/9bqW5f /via @lesoir / Les joies du off!

Paul Magnette
:


"Chez nous, il n'y a jamais de voiture qui brûle"

Phineas_Barnum :
- Non seulement faux, mais plus grave: C'est la jeunesse qui se consume en vain

Al__Khwarizmi :
@Phineas_Barnum ils se suicident en BE au lieu de se révolter.


Phineas_Barnum :
@Al__Khwarizmi Quelles sont tes sources et chiffres ?

Al__Khwarizmi
@Phineas_Barnum http://bit.ly/97ePv4 http://bit.ly/dnSMll http://bit.ly/fMMzv http://bit.ly/dz8ixK c svent relayé dans la presse


Phineas_Barnum :
@XtopheMincke Notre dialogue social : logement social, chômage, CPAS, justice incapacitaire

XtopheMincke
@Phineas_Barnum On ne peut cpdt nier que la Fr a une incapacité récurrente à établir un dialogue social, ce qui débouche sur des violences

Je ne veux pas enjoliver, mais parlons du logement social et du chômage en Fr. Quant à la justice...
Il faut quand même relever que, dans l'histoire de la Fr, il est récurrent d'assister à des luttes violentes fondées
Sur une incapacité de l'Etat de comprendre un autre langage qu'un état de semi-émeute... Ca nous correspond très peu
Et nous peinerions à nous faire entendre et comprendre dans une France élargie.

A @
XtopheMinckee , je m'explique ...

Affirmer qu’il n’y a pas de violences urbaines en Belgique relève d’un manque évident de connaissance de la réalité sociale et sociologique de villes, telles qu’Anvers, Liège ou Bruxelles. Ne citons pour exemple qu’en début de cette année la "tolérance zéro" appliquée à Anderlecht, contre les zones de « non-droit » ou les émeutes récente à Molenbeek-Saint-Jean, à Forest /Anderlecht avec cette histoire de kalachnikov …


Il existe effectivement des différences avec la France, qui repose d’une part sur un effet d’échelle, d’organisation urbanistique historique et de nos systèmes sociaux (
logements sociaux, indemnités de chômage, …) qui sont un léger garde-fou contre les situations sociales ou individuelles désespérées.

A mon sens, il n’y a pas plus de capacité en Belgique «récurrente à établir un dialogue social » - la différence sur le terrain s’explique par l’effet de bord de la politique binaire locale gauche droite , qui ne peut engendre que des tension d’affrontement « entre deux camps », alors qu’il s’agit d’une et une seule Société organisée.


D’un autre côté et d’une manière plus large, il est un fait que le fonctionnement même de nos Institutions (au sens large) et la perception du Belge de celles-ci est assez différente d’une France Républicaine et de certaines Valeurs de Société ( comme l’Education, le travail, … )

XtopheMincke
@Phineas_Barnum D'accord avec toi, sauf que je pense que la culture de gestion étatique est différente en France et que ça pèse sur les comportements émeutiers. La violence fait partie du cycle décisionnel français, ici, la perspective d'une violence suffit


Phineas_Barnum
@XtopheMincke La violence fait partie du cycle décisionnel français, mais je ne pense pas que cela soit une volonté, mais l'effet de bord d'un shisme politique duel et binaire qui pousse à l'affrontement violent; observer la même tendance en Bel

C'est la raison pour laquelle je suis si "opposé" aux idées qui font la promotion d'une Société duelle !


XtopheMincke
@Phineas_Barnum C'est là que nous divergeons, je pense qu'il s'agit d'une incapacité à renoncer au principe comme moteur de l'action
Quand, pour nous, un principe est un point de départ sur lequel nous transigerons (nécessairement) Et c'est là que la limite des 140 devient frustrante!

A voir : le film "140", ou comment une restriction à 140 arrête l'invasion de Spartes par les idées... (OK, j'arrête)


Lire aussi :
La non-application de la loi

Le "clan des Soumis"

GeoffroyCoomans

Même la #RTBF semble avoir démasqué le "clan des Soumis" ;-) http://ow.ly/i/4JDc #Ecolo #BeGov #NoGov cc @JMJavaux








Foreclosure Gate

Qu’est-ce que le Foreclosure Gate ?


Pour résumer très rapidement ce Foreclosure Gate – scandale des saisies – de très nombreuses procédures de saisies immobilières aux Etats-Unis viennent de s’avérer complètement illégales. Cela peut sembler peu de chose au départ. Un épiphénomène qui ne concerne pas le reste de l’économie américaine, et encore moins le reste du monde. Mais vous vous rappelez la dernière fois qu’on a entendu parler d’un petit problème prétendument « local » sur le marché immobilier américain ? Oui, les fameux subprime…

Le Foreclosure Gate = 700 milliards de dollars de pertes supplémentaires possibles + 750 milliards de dollars de dommages et intérêts + 60 milliards de dollars d’arriérés de taxe
Que se passe-t-il cette fois ? Eh bien une sombre histoire d’hypothèques, de titrisation et de saisies indues. Pour saisir un bien, et entamer la fameuse foreclosure, il faut une créance et une hypothèque ...


Lire aussi:
La plus belle bourde de Warren Buffett
Une confession étonnante de Warren Buffett. Interrogé par CNBC sur son plus mauvais investissement, sa réponse fut : Berkshire Hathaway !

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec l’univers du milliardaire américain, il faut savoir que Berkshire Hathaway est aujourd’hui sa société d’investissement. Elle possède des participations dans American Express, Coca-Cola, Johnson & Johnson ou encore Kraft Foods.


Foreclosure Gate : le nouveau scandale financier qui peut détruire l’économie mondiale

Les crédits subprime avaient été accordés à tort et à travers. Entre 2004 et 2007, la folie s’est emparée du marché immobilier américain. Vous avez de ressources plus que limitées ? Vous êtes obligé d’accumuler trois petits boulots pour boucler vos fins de mois ? Qu’importe, on vous fait miroiter une jolie maison préfabriquée qui deviendra votre home sweet home. En deux temps trois mouvements, vous voilà propriétaire du rêve de votre vie. Des millions de prêts hypothécaires sont accordés… et les banques ne sont vraiment pas regardantes.

Puis vient la crise. Les saisies se sont multipliées. Et les équipes des établissements prêteurs étant débordées, certaines procédures de saisies ont même été entamées à tort. Les gens se sont défendus comme des beaux diables, ont pris des avocats. C’est ce que vous feriez, à leur place.

Et les avocats ont soulevé un lièvre, un énorme, colossal, lièvre à 700 milliards de dollars.

Que s’est-il passé ? De la titrisation –il faut dire qu’elle est de tous les mauvais coups. Les prêteurs voulaient pouvoir faire de jolis petits paquets avec les créances pour former des MBS (Mortgage Backed Securities), vous vous souvenez ? Il s’agissait, bien sûr de répartir les risques … Les banquiers se sont fait beaucoup d’argent avec ces produits financiers vendus pour « sûrs » puisqu’ils reposaient sur du concret, des biens immobiliers bien réels.

Pour faciliter cette titrisation, la finance a eu recours à un artifice… qui serait illégal.

L’enregistrement d’hypothèque coûte cher en procédures. Surtout si vous multipliez les transferts de votre hypothèque en l’incluant dans des produits titrisés.

Donc, les grandes banques et les deux principaux organismes de prêts hypothécaires, les inénarrables Freddie Mac et Fannie Mae, ont décidé de créer (en 1997) un organisme leur permettant de s’éviter de longues et coûteuses procédures d’enregistrement.
MERS, un système informatisé permettant l’enregistrement des achats et des ventes d’hypothèques – et de sérieuses économies de frais d’enregistrement était né.

2008, les subprime sonnent le glas de la folie immobilière. Le nombre de procédure de saisies explose littéralement. Les foreclosure sont signées à tour de bras… tant et si bien que le Wall Street Journal révèle que des employés de GMAC Home Mortgage et de la banque JPMorgan ont admis dans leur témoignage avoir chacun signé 10 000 documents par mois. Tout cela sans véritable contrôle et surtout sans aucun respect des règles fixées pour les saisies hypothécaires.

Scandale numéro 1 : les saisies illégales
L’affaire devient alors vraiment nauséabonde… et complexe.

1. Les procédures enregistrées par le système MERS ont été jugées illégales, ou du moins non recevables devant un tribunal, et incomplètes. Des millions de prêts peuvent donc être invalidés.

2. Avec l’informatisation des actes de ventes/achats, de nombreux documents ont été perdus. Les banques ne s’avèrent plus capables de prouver qu’elles détiennent bien une hypothèque. Les imbroglios se multiplient : certains propriétaires se sont retrouvés face aux envoyés de deux banques différentes venus saisir le même bien, chaque banque prétendant, preuves à l’appui, détenir l’hypothèque.

3. Pour remédier aux problèmes de pertes de documents, de nombreuses banques, assistées par des avocats à la morale plus que douteuse, ont produits de toute pièce de faux documents d’hypothèque.

4. Et pour couronner le tout, MERS s’est estimé compétent pour décider lui-même des saisies. Or, il n’est qu’un organisme intermédiaire entre les banques qui détenaient réellement l’hypothèque.

Rien que pour septembre, 350 000 biens ont été saisis aux Etats-Unis. Des milliers d’Américains pourraient dans les jours qui viennent se regrouper pour attaquer les banques responsables de ce scandale. Motif : escroquerie (fraud).

Conclusion, c’est la grande panique aux Etats-Unis. Les saisies effectuées sont-elles légales ? Les nouveaux propriétaires – ceux qui ont achetés un bien saisi – sont-ils légitimes ou le bien appartient-ils aux anciens propriétaires saisis ? Vous imaginez l’imbroglio… et les poursuites judiciaires qui se préparent.

Le gouvernement américain vient de décider de suspendre toutes les saisies en cours pour essayer d’y voir plus clair.

Si les propriétaires gagnent, les banques pourraient être lourdement condamnées. On parle déjà de 750 milliards de dollars. Eh oui, l’escroquerie, c’est du pénal et les sanctions sont lourdes. Ce qui risque de mettre certaines banques au bord de la faillite. Le gouvernement américain et surtout les contribuables accepteront-ils encore une fois de payer pour sauver les banques des conséquences de leur avidité et de leur malhonnêteté ?

Car ce n’est pas tout.

Scandale numéro 2 : la fraude aux taxes
En créant le MERS, les banques ont mis en place un système leur permettant de ne pas s’acquitter des taxes dues – en général aux Etats, ou aux municipalités – à chaque enregistrement de prêts ou à chaque modification.

Ainsi, le MERS devrait entre 60 à 120 milliards de dollars rien qu’à l’Etat de Californie pour rembourser les taxes d’enregistrement non perçues. Qui va payer ?

Scandale numéro 3 : la fraude aux MBS
Si les banques ont créé le MERS, avec son système très léger d’enregistrement des prêts hypothécaires, c’est surtout pour dissimuler ce qui se cache réellement derrière les attractifs MBS. Pour dissimuler que de trop nombreux prêts avaient été attribués à des familles qui auraient du mal à rembourser : bref, que les MBS reposaient sur des crédits même pas subprime mais tout simplement poubelle. C’est ce que le langage marketing de la finance appelait la « répartition du risque ».

Le scandale actuel résulterait donc en grande partie de la volonté des banques de cacher aux yeux des autres banques leurs vilains petits secrets et leurs crédits douteux…

D’après certaines premières estimations, près de 30% des MBS pourraient être frauduleux.

Et là, même une intervention du gouvernement ne pourra rien faire.

Quelles conséquences pour nous ?
Si les banques sont jugées coupables et doivent rembourser ou verser des intérêts soit aux propriétaires floués, soit aux Etats qui n’ont pas reçu les taxes d’enregistrement, soit aux banques qui ont acheté des MBS frauduleux, soit aux assureurs qui ont assurés ces MBS, elles risquent la faillite.

Une vague de faillite en série mettrait à mal l’économie, comme l’avaient fait les subprime.

D’un autre côté, le Foreclosure Gate pourrait être l’élément déclencheur persuadant la Fed de lancer son quantitative easing 2. Les marchés ont déjà peut-être anticipé ce nouvel afflux de liquidités. Le Dow Jones n’a perdu que -0,29% vendredi dernier. L’argent va rester gratuit pour très très longtemps et les marchés s’en frottent les mains, prouvant une fois de plus leur désintérêt pour l’économie réelle.

A la clôture de vendredi soir, Bank of America cédait 5,82% et l’indice KBW des bancaires américaines reculait de 2,63%.


mercredi 20 octobre 2010

"Le Vadot du jour"

jphautier
demain matin c'est Nicolas Vado qui sera ds BQM. Dessinateur du VIF, il vient de sortir 200 dessins impertinents et même à la kalachnikov...




Lire aussi:
Le PS a fait son devoir !

Le Vadot du jour

Un théâtre 歌舞伎

Eric Van Rompuy à Matin Première :
Nous assistons à un théâtre kabuki #歌舞伎 - @eliodirupo ETAIT un Homme d'Etat

Pour une fois, suis d'accord avec cet extrêmiste.


Lire aussi:
Mais il a dit qu’il était pour un Plan B…
BH : Qui appauvrirait aussi le Sud du pays ?
- …qui serait un désastre pour la Wallonie… et aussi la réaction de Di Rupo, immédiatement après la note de De Wever. Il se comporte de plus en plus comme le chef de file des hommes politiques francophones…
BH : Il n’est pas non plus candidat majeur au 16, rue de la Loi, quand il fait ça Elio Di Rupo ?
- J’ai l’impression qu’il est devenu un guerrier, en fait, le leader des Francophones et qu’il se prépare à une bataille électorale.
BH : Donc il n’est plus (je vais répété ma question, c’est quand même important)… on sent bien que ce matin, votre message est quand même dur. Vous dites …il était… il avait une posture d’homme d’Etat… il l’a perdue… C’est-à-dire que pour le CD&V, quand il fait ça, il n’est plus vraiment candidat au 16. Pas sérieusement candidat au 16. Quand il fait ça il s’oppose aux Flamands ?
- On se pose des questions. J’ai toujours eu un grand respect pour Di Rupo et les premières semaines quand il était pré-formateur, en Flandre on disait avoir beaucoup de respect pour Monsieur Di Rupo. Il a l’intention de réformer l’Etat, de tenir compte de toutes les sensibilités. Et maintenant il se comporte comme le leader des Francophones et il se laisse influencer par Maingain. Il réagit trop tôt…

Le PS a fait son devoir !

olivierbaum
Milquet commence à déteindre sur Elio, le voilà que lui aussi passe son temps à démentir et/ou se justifier http://bit.ly/9IZlm2


hoegin
Was ik Bart de Wever, ik zond naar iedere partij een versie met een andere schrijffout/punctuatie om te weten wie eerst lekt. #begov


Tekst die Elio di Rupo zo emotioneel en theatraal afschoot is 90% van hemzelf, aldus Magnette #totentrekker #begov #dso http://is.gd/g7N7C

marcelsel
@eliodirupo S'il impose la critique, votre travail mérite néanmoins le respect. Les démocrates ont tjrs 1 tps (cont) http://tl.gd/6idutm


Phineas_Barnum
@marcelsel Seul le travail honnête mérite respect

90%, qu'ils disaient ... RT @JohanneMontay @eliodirupo "Le texte ne reprend quasi aucune des demandes francophones" #nogov


eliodirupo
Une réaction rapide ? Le PS a fait son devoir ! http://bit.ly/9IZlm2
Des voix se sont élevées pour dénoncer la réaction trop rapide des partis politiques francophones à l’égard des propositions de M. Bart De Wever, clarificateur. Le PS est étonné de ces critiques. Certains pensent que notre réaction rapide aurait pu avoir pour but de contrer le clarificateur. C’est absurde !

Je pense qu’il est important de vous expliquer les raisons de notre réaction rapide. Elles sont très simples et objectives.




Censure, pas censure ? "attend d'être modéré"


Lire aussi:
Edmund Stoffels estime que le PS a réagi trop vite à la note du clarificateur royal Edmund Stoffels, le président de l'aile germanophone du parti socialiste et parlementaire wallon, estime que le PS a réagi précipitamment à la note de Bart De Wever, indique la BRF. Edmund Stoffels est d'avis que le "non" précipité des francophones a contribué à durcir les positions et que le PS aurait dû se donner un temps de réflexion plus long afin d'analyser la note en profondeur. M. Stoffels présume que les responsables de son parti ont réagi à chaud en rendant la monnaie de sa pièce à la NV-A qui, jadis, avait rejeté en bloc les propositions du préformateur, Elio Di Rupo, indique encore la radio-télévision de la Communauté germanophone. Le parlementaire wallon espère néanmoins que tous les partenaires retrouveront le chemin des négociations. Par ailleurs dans l'interview accordée à la BRF, Edmund Stoffels est d'avis que la proposition de Bart De Wever n'est "pas si mal que cela" pour les germanophones puisque le compromis prévoit notamment plus de compétences pour les Communautés.


Pourquoi l’Olivier « tire la prise »
Le pilonnage médiatique, spécialistes et politologues affiliés entendus, a commencé très tôt: la note De Wever, en français, c’est du « caca ». Disent-ils. Le jugement a été prononcé si tôt après qu’elle ait été communiquée qu’on peut raisonnablement penser qu’il avait déjà été décidé auparavant. Le soldat De Wever doit être troué de balles francophones.

Ce qui reste mystérieux, c’est le plan stratégique qu’il y a là derrière. S’il y en a un autre que l’impossibilité radicale qu’il y avait, pour l’Olivier rose, de reconnaître implicitement mais sûrement qu’il s’était planté en merdoyant dans le vague depuis près de quatre mois.

Je n’aime pas cette note De Wever, même si je reste admiratif devant l’habileté manœuvrière de son auteur. Je pense qu’elle ne préconise qu’un avatar, probablement ultime, un dernier sursaut des méthodes Eyskens (Gaston), Tindemans, Martens, Dehaene, Verhofstadt, de réformer l’Etat belge. J’étais néanmoins disposé à m’y résigner, pour ce que j’ai à en dire et dont les princes qui nous gouvernent se fichent éperdument, au nom de la politique considérée comme l’art de ce qui est possible. Je ne devrai peut-être ou probablement pas m’imposer cette peine. La loi immuable de la politique considérée comme une gesticulation partisane me l’épargnera.

Quant à savoir ce qui en sortira…


Le 18 juillet 1991, Ce jour-là, André Cools tombe sous les balles- RTBF Vidéo

Le 18 juillet 1991, Ce jour-là, André Cools tombe sous les balles- RTBF Vidéo

mardi 19 octobre 2010

#δημοκρατία

yozzman
@Phineas_Barnum Pour moi l'essence de la démocratie c'est que les représentants fassent ce que les électeurs souhaitent. cc @Waldorf_be


1- Les électeurs désignent des représentants au Parlement http://bit.ly/aao9ts

2- Le Roi nomme et révoque les ministres; IL s'inspire des tendances des élections et mandate/consulte qui il veut

3- Un programme -sur mesure- est fabriqué en fonction d'un majorité parlementaire qui se dégage(rait) 1/2+1 ou 2/3

4- Le Parlement vote sa confiance à un gouvernement qui détient une majorité - so simple

Un déni de démocratie serait l'exclusion pure et simple d'une tendance démocratique importante représentée - et ça ...

Le principe de la #δημοκρατία est simple: "pouvoir par le peuple" , déclinable de diverses façons: http://bit.ly/4v0KTv


NB: suite de discussion initiée sur twitter pour alléger nos TL …

Aux commentaires ....

Madame Non rencontre Monsieur Neen

Quizz ...

Quand madame Non rencontre monsieur Neen, que se racontent-ils ? #NoBe #NoGov



Avec les excellentissimes réponses suivantes:

CharlesBricman
@Phineas_Barnum Il s'échangent leurs pré-nons

Chaos_Be
@Phineas_Barnum ils jouent a "ni oui - ni non" ? #NoGov

Phineas_Barnum
@Chaos_Be Ou Mijnheer neen et madama non jouent à "ni oui, ni oui", non ? ;-)) #peut-être

diwip
@Phineas_Barnum Tant qu'ils ne se lancent pas des "non" d'oiseaux! (cc @Chaos_Be)



Corruption massive dans des marchés publics belges

Scandale du siècle à l'Etat : 71 inculpés ! - Dec 2009

Palais Royal de Laeken, prisons, Beaux-Arts, palais de justice… 59 entrepreneurs et 12 fonctionnaires mouillés, dont le directeur général, pour faux, etc.

Le parquet demande le renvoi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles de 71 inculpés, 47 personnes physiques et 24 personnes morales, entreprises et sociétés, dans le plus gros scandale de corruption de tous les temps à la Régie des Bâtiments, pour des fraudes et malversations avec dessous-de-table commises pendant dix ans à Bruxelles dans l’attribution et l’exécution de marchés publics. L’info est confirmée par le 1er substitut Jos Colpin, du parquet de Bruxelles.

Les malversations portent sur des chantiers entrepris par la Régie entre décembre 1998 et décembre 2008 dans les deux prisons bruxelloises de Forest et Saint-Gilles, au Palais Royal de Laeken, au palais de justice place Poelaert, au Résidence Palace (Centre de presse international), sur le site Mont des Arts (salles d’exposition, concert et conférences), dans les musées du Cinquantenaire, au Val Duchesse, aux Beaux-Arts, à l’Observatoire d’Uccle et à l’Institut royal Météorologique.

Parmi les 71 inculpés, 12 hauts fonctionnaires de la Régie, dont le directeur général Hans Evenepoel; son conseiller général Roland Desaever; Rafaël Engels responsable dirigeant pour la Région Bruxelles-Capitale, et le conservateur du palais de justice Johan Van De Sande, également n° 2 de la Commission de sélection.

Selon nos infos toujours, le parquet et son substitut en charge Walter Quirynen demandent aux 12 fonctionnaires de restituer à l’État des préjudices compris pour chacun entre 15.000 et 750.000 euros. C’est la conclusion d’un dossier qu’instruisait le juge Bruno Bulthé, entre-temps procureur du roi de Bruxelles.

Dans les 71 inculpés (jamais aucune affaire de corruption à l’État fédéral n’avait atteint ce nombre record !) figurent, outre les 12 fonctionnaires, 47 entrepreneurs et gérants (pour la plupart flamands) et leurs sociétés au nombre de 24 dans le domaine du bâtiment : bureaux d’ingénieurs et architectes, entrepreneurs de gros œuvre, façade, échafaudages, plomberie, carrelage, chauffage, châssis, décoration, peinture, pose de tapis, etc.

Les fonctionnaires de la Régie soupçonnés d’avoir reçu des pots-de-vin sont (dans l’ordre d’apparition et avec pour chacun d’eux le montant que le parquet réclamera) : le directeur général de la Régie, M. Hans Evenepoel (98.000 €); M. Paul Buysschaert (fonctionnaire : entre 129.000 et 184.000 €); Rafaël Engels (patron de la Régie pour Bruxelles : 750.000 € ou 30 millions francs belges); M. Johan Van De Sande (conservateur du palais de justice de Bruxelles : 35.000 €); M. Yvan Leurs (125.000 €); M. Pierre De Bisschop (39.000 €); M. Guido Vierendeel (15.000 €); M. Roland De Saever (ingénieur civil, architecte : 220.000 €); Guido Verreycken (36.000 €); et M. Hubert Timmermans (de 45.000 à 460.000 euros).

Sur 100 pages, la citation relève des mises en inculpation : faux et usage de faux; escroquerie; infractions au Code de la TVA; prise d’intérêt par fonctionnaire; corruptions active et passive et association de malfaiteurs. Enfin, les 71, présumés innocents, comparaîtront dès 2010 devant la chambre du conseil de Bruxelles.

lundi 18 octobre 2010

Le rôle du refus

"pourquoi les partis francophones ont-ils endossé aussi aveuglément le rôle du refus ?" Simple question d'Ego du Grand Leader Charismatique du Cartel des Soumis, qui ne veut pas être le seul à porter le chapeau d'une grossière erreur de parcours et d'un échec majeur - il fallait essayer de refourguer le Zwarte Piet à un autre. Pourtant, ceci n'est qu'une mission d' "information", alors que celle de pré-formation était une mission d'action demandant résultat. #BigFail



Pour M. Modrikamen, la rapidité du rejet du document De Wever est peut-être liée à une question d'égo, après que le travail du préformateur Elio Di Rupo a été "recalé".

:

"Le constitutionnaliste Marc Uyttendaele" , "neutre" donc sur #MatinPremiere ;-((

@
lauwerijs Inviter M Uyttendaele comme "constitutionnaliste" sur #MatinPremiere me semble une faute éthique/déontologique @yvesthiran


"Les francophones ont eu raison de rejeter la note"

Le constitutionnaliste Marc Uyttendaele était l'invité de Matin Première ce lundi matin. Les partis francophones auraient eu raison de rejeter la note de Bart De Wever. Il appelle à un élargissement de la notion d'"affaires courantes".
Dimanche après-midi, le clarificateur royal a présenté sa note à la presse. Un accord "le plus acceptable qui soit", selon les mots de Bart De Wever. Du côté francophones, on accuse une note "purement N-VA". Alors que les présidents des partis de la négociation n'ont pas encore formellement donné leur réponse, le blocage semble être encore bien présent.
Pour Marc Uyttendaele, cette note se base sur "une idée fondamentale, celle d'affaiblir la région wallonne et de remettre en cause l'autonomie de Bruxelles tout en vidant l'Etat fédéral de sa substance". On irait vers un Etat fédéral désargenté, ce qui mettrait en cause la sécurité sociale. Selon le constitutionnaliste, les partis francophones n'avaient "pas d'autre solution" que de rejeter cette note. Une note qui laisse un "énorme fossé" entre le nord et le sud. "Les partis assis à la table des négociations ont fait des concessions", explique notre invité. "Mais l'équation est impossible, les deux positions sont extrêmes".
Un problème de stratégie ? Marc Uyttendaele estime en effet que la stratégie de Bart De Wever romp avec les codes politiques traditionnels. Selon l'avocat, il n'est pas normal de tenter de clarifier la situation tout en se campant dans un "autisme": "Bart De Wever a écouté ... mais n'a pas créé de dialogue", dit-il. Sa stratégie serait de montrer que le modèle belge est finissant, le "plan B" des francophones. La situation actuelle serait donc "inévitable".



Reynders et la Secret Story