vendredi 30 avril 2010

jeudi 29 avril 2010

Chute de gouvernement, suite ...

Sera-t-il possible de constituer un gouvernement après ces élections ?
Pas si sur ....


Twitter Side:
Comme bientôt en Flandre, les fascistes au pouvoir ? // Un quart des Français veut voir Marine Le Pen au gouvernement -http://bit.ly/bMeRD6
Flandre fasciste? Belle aliteration. Mais il n'est pas defendu de garder le sens de la nuance @Phineas_Barnum

1- Se souvenir des beaux scores électoraux du VB (et ceux surtout à venir + consorts nationalistes) 2- Au sens large, fascisme décrit tout mouvement politique s'appuyant sur un pouvoir autoritaire reposant sur un sentiment nationaliste fort, la supression de droits et libertés démocratiques basiques, le rejet d'institutions démocratiques et libérales, la répression d'opposition et de minorités et une prise de contrôle politique extensif de la société civile. CQFD

svengatz
@Phineas_Barnum je sais, mais peut-on qualifier un pays/une région étant fasciste si seulement une minorité y a tendance...?
mehmetkoksal
"Qu'ils tirent la chasse au lieu de la sonnette" #bhv
Phineas_Barnum
@svengatz 1- Bien relire et comprendre mon tweet http://bit.ly/dAmofP 2- La volonté politique flamande du split BHV était-elle minoritaire ?

Nos banquiers

Twitter Side:

"Les salaires fixes du CEO Pierre Mariani et des membres de la direction ont été plus élevés que ceux de leurs prédécesseurs en 2009"

L’octroi d’un bonus à l’avenir est de nouveau une possibilité.
"Cette déclaration a fait se dresser les cheveux de beaucoup de collaborateurs. Des articles de presse, portant comme titre que Dexia comprend dans ses rangs le directeur de banque le mieux payé en Belgique, ne sont pas une promotion pour l’image de Dexia auprès du personnel, et pas plus auprès de ses clients. Si le top management se trouve dans le premier quart des meilleurs employeurs-payeurs, est-ce que le reste de votre personnel peut en bénéficier aussi ?
"



Lire aussi:
Une retraite à 800.000 euros par an

Brève: La pension de retraite du président de BNP Paribas, Michel Pébereau, atteindra 800.000 euros par an, dont 700.000 seront versés par la banque.
BNP Paribas a bénéficié d'une injection, d'un montant de 5,1 milliards d'euros, dans le cadre du plan de soutien au secteur bancaire.

mercredi 28 avril 2010

Europe's fake drug problem

La sonnette d’alarme

« L’expression familière de « sonnette d’alarme » désigne avant tout un mécanisme institué par l’article 54 de la Constitution afin notamment de protéger la minorité francophone au Parlement fédéral. Ce mécanisme permet de déposer une motion motivée, signée par les trois quarts au moins des membres d’un des groupes linguistiques de la Chambre des représentants ou du Sénat, qui déclare que les dispositions d’un projet ou d’une proposition de loi portent gravement atteinte aux relations entre les communautés. Le dépôt de cette motion entraîne la suspension de la procédure parlementaire, la motion étant envoyée pour avis au Conseil des ministres, qui a 30 jours pour se prononcer et dont la composition – bilingue et paritaire – permet à chaque communauté de travailler à dégager un consensus. L’assemblée saisie du dépôt de la motion est ensuite invitée à se prononcer, soit sur l’avis du Conseil des ministres, soit sur le projet ou la proposition de loi contestée, et éventuellement amendée. Cette procédure ne peut être appliquée qu’une seule fois par les membres d’un groupe linguistique à l’égard d’un même projet ou d’une même proposition de loi. Elle ne peut être appliquée ni aux budgets, ni aux projets de loi spéciale. Le dépôt de la motion motivée ne peut intervenir qu’après le dépôt du rapport et avant le vote final en séance plénière sur le projet ou la proposition en jeu, donc au moment où le travail en commission est achevé. Ce mécanisme permet d’éviter qu’une loi soit adoptée. »




Lire aussi:
Updated
Le texte de la motion de sonnette d’alarme (in extenso)

Voici le texte de la motion de sonnette d’alarme que déposent les quatre chefs de groupe francophones, Daniel Bacquelaine (MR), Thierry Giet (PS), Christian Brotcorne (CDH) et Muriel Gerkens (Ecolo).
Motion motivée en application de l’article 54 de la Constitution, signée par au moins 47 membres du groupe linguistique français.
Les soussignés, membres du groupe linguistique français de la Chambre des Représentants, vu les propositions de loi modifiant les lois électorales en vue de scinder la circonscription électorale de BHV,
Considérant le fait que ces deux propositions (NDLR les deux propositions flamandes de scission de BHV) sont adoptées en commission, mises à l’ordre du jour de la séance plénière, le fait de l’imminence d’un vote en séance plénière par une majorité composée uniquement de députés du groupe linguistique néerlandais ;
Considérant que la situation rompt l’équilibre entre Communautés et traduit un renoncement unilatéral à la recherche d’une solution négociée comme les huit partis politiques démocratiques s’y étaient engagés (…) ;
Considérant que ces engagements et la logique de dialogue qui avait présidé à l’accord institutionnel de mars 2008 sont ainsi rompus unilatéralement ;
Considérant que les propositions de loi auraient pour effet de priver des habitants francophones des communes de l’arrondissement administratif de Hal-Vilvorde de leur droit fondamental de voter tant pour des candidats qui se présentent à Bruxelles en vue de siéger au sein du groupe linguistique français de la Chambre, que pour des candidats du collège électoral français pour l’élection du Sénat et du Parlement européen ;
Considérant que scinder l’arrondissement électoral de BHV a pour effet de porter atteinte à l’espace actuel où s’exerce la solidarité entre Bruxelles, la Wallonie et les francophones de Hal-Vilvorde, d’isoler davantage ces derniers et de fragiliser leurs droits, alors même que les francophones de la périphérie bruxelloise représentent une proportion significative de citoyens dont les droits ont été reconnus dans le cadre d’un compromis général comprenant notamment la délimitation actuelle des Régions linguistiques ;
déclarent dès lors que les dispositions de ces propositions sont de nature à porter gravement atteinte aux relations entre les Communautés.
Daniel Bacquelaine (MR), Thierry Giet (PS), Christian Brotcorne (CDH) et Muriel Gerkens (Ecolo)


BHV: la scission n'a pas été votée ce jeudi
22/04 - Va-t-on voter sur BHV? (M. Sirlereau)

22.04.10 - 17:48
Les partis flamands étaient décidés à mettre les propositions de loi scindant BHV à l'ordre du jour dès ce jeudi. Mais le Roi a demandé au président de la Chambre, Patrick Dewael, d'attendre la fin de ses consultations.
Petit répit après la très grande nervosité de ce jeudi après-midi: à la demande du Roi, le président de la Chambre a proposé aux chefs de groupe de ne pas réunir de séance plénière durant les consultations royales, ce que ceux-ci ont accepté. Seuls le VB, la LDD et la N-VA ont protesté contre cette décision. Il y aura donc une réunion des chefs de groupe lundi 26 avril. Celle-ci devrait acter la demande des chefs de groupe flamands de porter les projets de loi de scission de BHV à l'ordre du jour de la prochaine plénière, soit le jeudi 29.
Un répit que les francophones mettront certainement à profit pour fourbir leurs armes. Et dans leur arsenal, il y a le mécanisme dit "de la sonnette d'alarme"
Bombe atomique
L'article 54 de la Constitution prévoit que, si un projet ou une proposition de loi, en totalité ou dans certaines de ses dispositions, est de nature à porter gravement préjudice aux relations entre les communautés, le vote sur ces dispositions peut être suspendu par l'adoption d'une motion présentée par au moins trois quarts des membres d'un groupe linguistique. Ici, il faudra donc que 47 élus francophones, au moins, actionnent cette sonnette d'alarme puisque
sur les 150 élus à la Chambre des Représentants en juin 2007, 88 sont flamands pour 62 francophones.


Dossier BHV

BHV pour les nuls

mardi 27 avril 2010

Belgique française d'aujourd'hui




Et quoi demain ?

et quoi hier ?




Lire aussi:
NOS: 'West-Vlaanderen hoort bij Wallonië'

La crise belge est une crise de la Flandre avec son extrême droite

6a00d83451b56c69e2011168ce9c2b970c-800wi.1272236898.jpgIl y a quelques semaines, un comédien se faisant passer pour l’Ambassadeur de Cote d’Ivoire à Paris a tenté vainement de tirer au téléphone un mot de français au préposé municipal de la Commune de Dilbeek. Dans cette même commune, des maisons occupées par des francophones ont été abimées par des graffitis flamingants. Un acheteur francophone d’une habitation dans la même commune s’est vu refuser sans raisons l’enregistrement de son achat. Ce genre d’actions que l’on croyait définitivement abandonnées dans les pays civilisés a été assorti de manifestations dont le caractère néo nazi est inquiétant. La semaine dernière, les parlementaires extrémistes flamands ont entonne leur hymne le « Vlaamse Leeuw », en plein hémicycle du Parlement National.


Belgique : la fièvre communautaire met un terme au gouvernement Leterme
Le Roi Albert II a dû se rendre à l’évidence en acceptant ce lundi, à 18 h 30, la démission du 20100422 Belgique 05 Premier ministre belge, Yves Leterme : la crise est tellement profonde entre Flamands et Francophones qu’un rabibochage paraît désormais impossible. Même des élections législatives anticipées, qui pourraient être convoquées en juin, risquent de ne rien résoudre, les partis indépendantistes et régionalistes risquant d’en sortir renforcés. Sauf, bien sûr, si les Francophones acceptent en bloc les demandes flamandes, c’est-à-dire une séparation linguistique, judiciaire et politique claire et nette entre la Flandre, d’une part, Bruxelles et la Wallonie d’autre part. Car, contrairement à ce que veut encore croire une majorité de la classe politique francophone, sans doute nostalgique de la Belgique unitaire, cela fait longtemps qu’il n’y a plus rien à négocier.

La situation politique pour les Nuls

Jeudi 22 avril, le Jeudi Fou, on a littéralement vu la situation politique belge échapper un moment à tout contrôle, avec la fatalité implacable d’une réaction en chaîne. L’élément déclencheur avait été la décision de l’Open-VLD de retirer son soutien au gouvernement.

La démission de celui-ci en était la conséquence inéluctable. En soi, c’est banal. Mais c’est alors au Parlement que tout a dérapé, avec la menace subitement très actuelle d’un vote précipité par la Chambre de la proposition de loi flamande sur la scission de l’arrondissement de Bruxelles-Halle-Vilvoorde. Députés flamands contre députés francophones. Bloc contre bloc. Majorité ethnique contre minorité ethnique. La guerre, en somme.