mercredi 18 février 2009

Un homme "entaché"

Après avoir balayé d'un revers de la main le cas de la despote de Huy: affaire classée, circulez, yarienàvoir .... Elio s'en prenait au président de LiDé, Rudy Aernoudt, qui était invité à venir s'entretenir de la politique de l'emploi avec les élus socialistes locaux à l'invitation du désespérant Paul Furlan, qui dans la lignée de son chef, nous avait réalisé une Grande démonstration de bêtises superlatives il y a qqes temps sur Matin première ....



Rudy Aernoudt a refusé finalement de se rendre à Thuin, suite aux accusations lancées par le président du PS, Elio Di Rupo, sur le plateau de "Mise au Point" dimanche dernier.

Au cours de cette émission, le président du parti socialiste avait affirmé que Rudy Aernoudt était un homme "entaché", faisant référence au fait que le gouvernement flamand l'avait remercié pour cause de "mauvaise gestion". Rudy Aernoudt exige des excuses d'Elio Di Rupo




"Di Rupo ment et je demande qu'il s'excuse pour diffamation. Il sait très bien que si le gouvernement flamand m'a remercié, c'est pour éviter que les pratiques de mauvaise gouvernance que je dénonçais n'éclatent au grand jour"

Rudy Aernoudt précise qu'il avait à l'époque dénoncé des pratiques frauduleuses qui avaient lieu au sein d'un cabinet ministériel, ce qui a entraîné la démission du ministre en question.



"Le ministre a ordonné un audit interne au sein de mon administration dans le but de trouver une raison pour me licencier. Quatre personnes ont mené des fouilles intenses pendant quatre mois, sans rien trouver de concret. "

Rudy Aernoudt ajoute avoir finalement été remercié à la suite d'une déclaration au journal Le Soir, selon laquelle



"des structures dont personne n'avait besoin ont été créées dans le seul but de placer des amis".
Le tribunal du travail, saisi d'une plainte de Rudy Aernoudt, ne s'est pas prononcé sur le fond et a conclu que le secrétaire général d'une administration n'avait pas le droit de dénoncer de tels agissements. La procédure d'appel est en cours.
Rudy regrette:



"J'étais pourtant content que des membres du parti socialiste acceptent finalement de discuter sur le fond de mes propositions"

NB: J'avais réagi sur le site Medium4you (qui reprend régulièrement des posts de ce blog) à l'article de Sébastien Strazzer annexé et connexe, de la façon suivante:


Premiers dérapages chez LiDé par himself Voir le commentaire
Pour ma part, étant poujadiste notoire, je souligne positivement le discours de R. Aernoudt qui n’a rien de populiste - c’est juste du libéralisme bon ton, ce qui n’est pas encore une insulte, en ce qui me concerne. D’une manière générale, je suis effaré par toutes les énormités qui peuvent se véhiculer à son sujet et je ne vise justement pas cet article qui apporte des éléments factuels et non de vains fantasmes.
Les éléments cités par Sébastien Strazzer sont donc intéressants – je n’en connais pas la valeur, mais je suis certain qu’ils sont « sourcables », mais ils méritent aussi d’être recadrés.Aernoudt a été licencié par son employeur, la Région flamande, pour "motifs urgents". Deux choses lui sont reprochées, jugez du peu : une interview au "Soir", dans laquelle il dénonce notamment la politisation des nominations au sein de l’administration flamande, et son concours à une pétition ludique sur internet le réclamant, lui, comme Premier ministre. »Quand on connaît le sort final de Mme Moerman, suite aux accusations fondées du même, on peut comprendre que les Politiques se méfient beaucoup du personnage … et s’ils n’ont « trouvé » que ça pour « alourdir » le dossier … et essayer de s’en débarrasser définitivement et plus, si plus d’affinités avec la goed bestuur..Quand on connaît maintenant les raisons qui permettent à un tribunal du travail de Bruxelles de valider une éjection pour faute grave … on se dit qu’on a eu le Fortisgate qu’on méritait.
Concernant ResistanceS, j’ai déjà eu l’occasion de débattre dans la vraie vie avec Manuel Abramowicz ... et d’avoir certains points de convergence avec lui. Il est très clair qu’il défend une ultra-gauche et c’est son droit le plus strict – il s’illustre surtout par une traque du fascisme et du nazis.Pour rester fidèle à mon côté poujadiste, on pourrait généraliser abusivement de la façon suivante : l’extrême droite se base souvent sur des faits réels pour en tirer des conclusions nauséeuses. L’extrême gauche se base souvent sur des faits tronqués pour en tirer des conclusions louables … mais sur base d’éléments faux.
Les extrêmes sont donc généralement peu crédibles (ce qui explique peut-être aussi, qu’on essaie souvent de classer Aernoudt dans le droite … extrême)
En l’espèce, j’ai vu le reportage de la RTBF sur ResistanceS Vs Lidé, avec les explications foireuses de Manuel Abramowicz, basant tout le discrédit voulu sur un personnage (Pascal De Roubaix), se basant sur une et une seule petite phrase dans un et un seul articulet d’il y a peut-être 20 ans ?… Vrai, mais plus qu’extrêmement léger pour condamner définitivement l’homme visé qui expliquait (vrai ou faux ?) que le rédacteur s’était trompé dans la retranscription de ses propos et qu’il l’avait copieusement enguirlandé pour cette erreur.


Updated:
Articles et enquêtes de RésistanceS.be mis en ligne ce 17 février : => PASCAL DE ROUBAIX (tout) contre l'extrême droite ?Le coordinateur bruxellois de LiDé, Pascal De Roubaix, a été suspendu de ses fonctions pour quatre semaines par Rudy Aernoudt, le président-fondateur de ce parti populiste d'ultradroite récemment fondé. Olivier Maingain, le président du FDF, et RésistanceS.be avaient remis en cause le passé politique de M. De Roubaix. Ce membre-fondateur de LiDé affirme pourtant qu'il est bien «heureusement» contre l'extrême droite. Tout contre ? RésistanceS.be fait le point.


Lire aussi:
Premiers dérapages chez LiDé
Contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, je ne m’acharne pas sur ce parti qui bénéficie aujourd’hui des multiples tribunes que lui offre la presse … sans aucune légitimité. Les casseroles arrivent bien toutes seules …

Luc Van den Brande convoite le Conseil de l’Europe
Le Conseil de l’Europe a accouché d’une convention-cadre pour la protection des minorités nationales, que la Belgique n’a pas ratifiée en raison de l’opposition de la Flandre. Parmi les adversaires radicaux de ce texte : Luc Van den Brande (CD&V). Or, voilà le sénateur favori au poste de secrétaire général du Conseil de l’Europe.

Le sénateur CD&V Luc Van den Brande va-t-il devenir, en juin prochain, secrétaire général du Conseil de l’Europe, l’organisation qui regroupe 47 pays du continent, et dont le siège est à Strasbourg ? C’est très possible.
« Il est maintenant presque incontournable, nous dit le socialiste francophone André Flahaut, qui siège également à l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. C’est l’aboutissement d’un long processus de lobbying intense de sa part. Il a des airs polis, rassurants, affables, il sait y faire en protocole, et il faut reconnaître qu’il s’est montré très dynamique dans l’institution. »

Aucun commentaire: