Ce dimanche ... surprise...MISE AU POINT ... surprise ....EMISSION SPECIALE FORTIS
PREMIERE PARTIE: DEBAT : " Quel avenir pour Fortis?"
Les actionnaires ont dit non au démantèlement du groupe Fortis.
Un rejet aux allures de rébellion qui ouvre une nouvelle période d'incertitude et qui engendre un flot de questions.
Pourquoi le vote des actionnaires a-t-il basculé ? Le gouvernement, et en particulier son ministre des Finances, ont-ils commis des erreurs ? Aujourd'hui, quelle est la situation de Fortis banque ? Ses clients doivent-ils s'inquiéter pour leur argent ? La vente à BNP Paribas est-elle remise en cause ? Fortis pourrait-elle fonctionner seule ou faut-il lui trouver un nouveau partenaire?
Quelles conséquences pour les finances de l'Etat? Les contribuables vont-ils payer pour les actionnaires?
Deuxième partie-Points de vue: Didier Reynders, Ministre des Finances, Président du MR
7e JOUR : dès 13h15, Elio Di Rupo
Lire donc
Chronologie (IV) : Les suites des AGE de fév 2009
Les suites de l’« Affaire », après la mise en place des Commissions « Fortis » et la tenue des Assemblées Générales des actionnaires des 11 et 13 février 2009.
ou
Comment gérer les conséquences des décisions majeures prises par les actionnaires lors des AGE de février 2009 ...
Le 13 février 2009 à Utrecht, Jozef De Mey, Georges Ugeux et Jan Zegering Hadders ont été élus au conseil d'administration de Fortis holding jusqu'en 2011.
Georges Ugeux démissionne à l’issue du premier conseil de Fortis Holding avec les administrateurs élus à l’issue des assemblées à Utrecht et à Bruxelles, car il n’est pas été choisi comme président, une place qu’il briguait.
Jozef de Mey est choisi le 13 février 2009, comme président du Conseil d'Admnistration qui compte trois personnes. Il est l’ancien patron de Fortis Insurance et avait été présenté par le groupe d’assurance chinois Ping An. Le jour de son élection et désignation, il déclare vouloir entamer le plus rapidement possible des négociations avec les autorités belge et néerlandaise ainsi qu’avec le groupe bancaire BNP Paribas "Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du temps".
Le 12 février, Melchior Wathelet, le secrétaire d'Etat au Budget exprime à la Chambre qu'à court terme, la décision des actionnaires de Fortis aurait un double effet, l'un positif, l'autre négatif. D'une part, l'Etat ne devra pas débourser les 2 milliards d'euros d'intervention en capital dans le véhicule financier chargé d'abriter les actifs structurés dits toxiques (SPV). D'autre part, le budget prévoyait des dividendes pour l'investissement dans BNP Paribas qu'il ne recevra donc pas.A moyen terme, l'Etat est plus exposé dans la situation actuelle, puisqu'il est propriétaire à 100pc d'une banque dont la valeur équivaut à plus de deux fois son PIB.
Tout élément affectant, en bien ou en mal, la situation de la banque, devra être supporté pleinement par l'État puisqu'il n'y a plus d'adossement, donc plus d'aide pour gérer, accompagner, recapitaliser, cautionner cette banque au niveau interbancaire, comme il était prévu avec BNP Paribas.L'État se voit dès lors plus exposé: en cas de recapitalisation, l'État devra agir en tant qu'actionnaire directement. Il en va de même pour offrir des garanties pour l'interbancaire.
"Tout cela risque d'influencer la situation de l'État en tant que tel. Fortis Banque représente plus de deux fois notre PIB. C'est en ce sens que les finances publiques risquent d'être affectées. Évidemment, le meilleur moyen d'avoir le moins d'influence possible est de chercher une nouvelle vision et de faire en sorte que l'État subisse le moins d'impact négatif"Melchior Wathelet s'expliquait sur matin première ce vendredi.
13.02.09 - 07:27 - Jean-Louis Leroy
Les propos de votre présidente suite à l'AG de Fortis (*) transpirent la xénophobie et le populisme. Est-ce cela l'"humanisme" selon le CDH ? Ça me fait plutôt penser au discours de Degrelle et consorts.
* "Il s'agit donc avant tout d'un vote très serré dans lequel l'actionnariat étranger, sur base des ses propres intérêts, a in fine imposé sa loi au mépris de l'intérêt général de la Belgique et de ses citoyens"
13.02.09 - 07:40 - himself
Monsieur,
lors de l'AGE du 11 février à Bruxelles, les actionnaires de Fortis ont dit "non" à tout.Etait-ce téléguidé par Joëlle Milquet ?
Vous semble-t-il clair, que le cirque Fortis est à l'image du cirque institutionnel de l'Orange Bleue et consorts ?
Fortis: le nouveau CA contesté en justice
Un petit actionnaire de Fortis, Philippe Delville, a décidé de contester en justice la désignation du nouveau Conseil d'administration de Fortis.
M. Delville, 71 ans, est un petit actionnaire Fortis, mais aussi juriste et économiste de formation. Il introduira dans les prochaines heures une action en référé devant le tribunal de commerce de Bruxelles pour contester la nomination de membres du CA, selon RTL.
Commission Fortis: "je ne suis qu'un petit joueur" déclare Leterme
L'ex-Premier ministre Yves Leterme souhaite que la commission Fortis entame son travail, a-t-il fait savoir. "Je ne suis qu'un petit joueur marginal", s'est-il justifié.
Quel avenir pour Fortis?
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