mardi 17 février 2009

Charles Michel sur MAP

Bertrand Henne reçoit Charles Michel, MR, Ministre de la Coopération au Développement.

Le choix de Didier Reynders imposant Armand De Decker à Bruxelles est difficile à accepter pour le FDF. Est-ce le début d'une scission du cartel ? Le Président du MR compte-t-il également sortir la carte "Aernoudt" de son chapeau? Et puis, en ces temps de crise, que penser du budget fédéral qui prend l'eau ? Qu'espérer pour Fortis ?


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3 commentaires:

francophonedebruxelles a dit…

Gosuin n'a que ce qu'il mérite. Il travaille beaucoup mais il manque cruellement d'intelligence et surtout de dignité. Il n'a rien obtenu pour la défense de la démocratie et pour le respect des droits fondamentaux des francophones de Bruxelles. Gosuin est à l'image du FDF aujourd'hui: un parti conservateur adepte du troc "argent contre principe". C'est inexcusable. Qu'il tombe dans les oubliettes de la belgitude.

himself a dit…

@Olivier Salomé

Merci pour cette prise de position ... très tranchée.
Pour ma part, je n'ai pas encore d'avis; je n'ai pas encore assez d'éléments.

Concernant Charles Michel, finalement, je n'ai pas encore eu l'occasion d'entendre ou de suivre ce qui a été dit.

Aurais-tu éventuellement qqes infos plus illustratives à nous faire partager à propos de Gosuin (bien que ce tu nous dis, que c'est plutôt le néant ...)

Le FDF est un pilier solide à Bruxelles et il est un peu dommage d'avoir parfois donné l'impression d'être en porte à faux (mais certainement vrai) ./. MR-Reynders; même si tu le détestes, le cas Aernoudt est un élément important à tenir en compte dans la stratégie électorale de Reynders et Maingain s'est encore une fois montré en totale rupture avec le "cartel" MR à cet égard - il y a la place pour les troublions; Aernoudt, mal négocié (en interne ou en externe)risque d'être plutôt un risque , qu'un avantage pour ce parti.

francophonedebruxelles a dit…

Je pense Himself que ce qui se passe en Wallonie et à Bruxelles ne pourra être arrêté qu'en coupant le financement venu de Flandre. Nous n'avons pas d'homme d'Etat et notre dépendance financière entraîne une certaine forme de décadence politique.

Auras-tu par exemple noté que le PS, qui s'est longtemps et fortement opposé à une réforme de l'Etat déclare aujourd'hui: "C’est maintenant ou jamais ! Sans avancées, on se retrouvera après les élections face à des partis encore plus radicaux en Flandre. Et toute négociation sera impossible. Il faut reprendre la négociation communautaire".

Stupéfiant, non? Ce changement d'attitude est lié à la crainte de voir la Flandre s'ériger comme premier niveau de pouvoir. La fin des transferts financiers vers la Wallonie, c'est la fin du PS et c'est la fin de la particratie francophone. Ils vont donc s'applatir, PS et CDH en tête, et même creuser un tunnel s'il le faut, afin préserver la Belgique, cette entité qui les nourrit.

Je pense donc que le problème est plus large que celui du PS, il est structurel selon moi et il ne disparaîtra totalement que lorsque les flamands ne voudront plus payer. Le jeu politique belge est malsain parce qu'il subsiste grâce à des compromis basés sur des échanges de droits contre de l'argent (les accords du Lombard et du Lambermont en sont des exemples parfaits). C'est peut-être à cela qu'il faut réfléchir.