lundi 18 mai 2009

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"

Poursuite des entretiens de candidats ... avec
Réginald, qui êtes-vous ?

Je m'appelle Réginald de Potesta de Waleffe, je suis né le 17 avril 1973 à Etterbeek. J'ai partagé ma vie entre Bruxelles et un petit village d'entre Sambre et Meuse, "Arbre", situé dans l'entité de Profondeville. J'ai terminé mes études secondaire à Malonne puis commencé une formation économique à Faculté Saint-Louis et pour plusieurs raisons arrivé à Louvain-la-Neuve, j'ai bifurqué en Sciences Politiques après la 1ere licence et obtenu mon diplôme en Relations Internationales avec un mémoire sur l'intégration européenne de la Bulgarie.

A l'âge de 7 ans j'ai demandé à mon père où allait les gaz d'échappement que je respirais du haut de mes 95 centimètres. Papa a dit que l'atmosphère était assez grande pour contenir ces vilains gaz et de ne pas m'inquiéter. J'ai rangé ma question dans un tiroir et l'ai rouvert seulement à la remise de mon diplôme et me suis tout de suite engagé chez Ecolo en 2002. C'est dans ce cadre que je décidai de tout savoir sur le réchauffement climatique.

A la faveur de mon entraînement universitaire, j'ai poursuivi sur le mode étudiant avec la matière que j'avais choisie : le climat. En 2003 j'ai réalisé un site web pour rendre tout ce que j'avais compris sur l'effet de serre : http://www.candide.be/climat
C'est là que j'ai compris qu'on allait devoir changer rapidement nos vies si on ne voulait pas voir s'éteindre l'humanité au XXIe siècle.

En 2006, Après avoir été témoin d'une manoeuvre d'appareil totalement anti-démocratique à l'intérieure de la locale ixelloise du parti, après avoir aussi compris que le développement durable était une supercherie consumériste, je quitte le mouvement pour prendre mon indépendance et propose une première liste d'objecteurs de croissance au élections régionales du 10 juin 2007 sur l'arrondissement BHV avec Vélorution et sans campagne nous faisons un score très honorable de 1.453 voix, et dépassant plusieurs petits partis extrêmes sur l'arrondissement en question.

Depuis 2005 je travaille un jour par semaine pour OXFAM dans un bookshop qui revend livres, disques et dvd que les gens nous apportent. Et l'été 2007 je rejoins l'habitat solidaire et militant de la rue Royale, dit le 123 (http://www.123rueroyale.be/), où habitent environ 60 personnes plus ou moins précarisées et plus ou moins engagées.

Je milite activement contre l'envahissement plublicitaire avec les cacheurs de pub.

Je participe à d'autres actions tournant autour des thèmes du climat et de la décroissance. Nottament le train qui ira à Copenhague avec Climat et Justice Sociale pour sauver le climat lors de la prochaine conférence climat début décembre.


Quelles sont vos valeurs/convictions appliquées au quotidien ?

La simplicité volontaire, la solidarité, la culture de la différence plutôt que celle de l'indifférence, l'objection de croissance, la justice, la vérité.
J'ai un pouvoir d'achat limité, pour être heureux je n'ai pas besoin de plus de toutes façons, j'ai des joies simples que me procurent la vie en semi-communauté, j'ai démissionné plus ou moins de la consommation, je ne suis plus malheureux de ne pas avoir tout ce que la pub voudrait que je désire. Néanmoins, j'ai encore quelques séquelles, j'ai décidé de me faire plaisir cette semaine et j'ai acheté une veste neuve. C'est la première fois que je fais ça depuis 15 ans. Sinon pour le reste, à part les sous-vêtements et les chaussures, tout est de seconde main ou trouvé en rue, vous n'imaginez pas tout ce qu'on jette dans les grandes villes. J'ai un loyer très modéré qui monte à environ 15% de mon pouvoir d'achat, une part normale dans un budget il y a 30 ans. Aujourd'hui, pour le bruxellois moyen, c'est impossible de rivaliser avec le pouvoir d'achat des 150.000 fonctionnaires et lobbyistes qui émanent des institutions internationales présentes à Bruxelles (UE, OTAN, ...).
Une partie certaine de mon alimentation vient de la récup. Tous les jours la maison s'organise pour faire le tour de 5 supermarchés et marchés des environs qui nous réservent les invendus du jour (laitages, viandes, charcuterie, et salades principalement), parfois même des canettes de bières cabossées.La maison a reçu des subsides et une formation pour un habitant afin d'ouvrir et tenir un atelier vélo pour les habitants du quartier, on a aussi une fripperie.


Quelle est votre implication politique actuelle ?

Je n'ai pas de mandat, mais je suis un citoyen actif et tente d'élever le débat avec l'objection de croissance. Au vu du nouveau seuil d'éligibilité fixé à 5%, je ne risque pas d'entrer dans un parlement avant un moment. Néanmoins on se donne beaucoup de mal pour faire parler de l'objection de croissance au prochain scrutin et ça nous réjouit déjà, c'est une aventure humaine en soi et vous n'imaginez pas les amis et donc le plaisir que l'on se fait dans une telle entreprise en dehors des schémas traditionnels des partis institutionnels.

J'ai tout récemment intégrer le CA de l'association qui me procure mon logement pour m'impliquer un peu plus dans la gestion de l'asbl et les luttes que nous menons pour offrir un toît à ceux qui en ont besoin : http://www.123rueroyale.be/

Je me rends régulièrement encore à des conférences de plus ou moins haut niveau, soit dans les écoles, soit dans le sein du sein des institutions communautaires où même là on parle de décroissance !!! C'est encourageant.En fait, toutes mes activités sont en fait militantes... tout est politique.

Et à venir, surtout ?

Je ne lis pas dans les astres, mais je continuerai sur le même mode à faire ce que je fais et quand j'en aurai marre, j'irai retrouver mon Arbre. Et j'en ai souvent marre j'avoue mais je me retiens encore un peu tant qu'il y a encore de l'espoir.

Quels sont vos projets politiques principaux et ceux défendus par votre parti ?

Le projet c'est celui de l'AN 01 de la bande dessinée de Gébé, dont Jacques Doillon a fait le film en 1972 avec pour la première fois sur grand écran, Depardieu, Coluche, Clavier, Lhermite, Jugnot, Cabut, etc. et dont le synopsis est simple : "Un consus règne dans la société qui a décidé de tout arrêter mardi à 15h". On arrête tout, on réfléchit et c'est pas triste est le sous titre du film. Et en effet, il est temps stopper cette mégamachine industrielle et il est temps aussi de réfléchir un bon coup à ce que l'on va faire à la place, au lieu de passer des semaines et des mois à se demander comment on va scinder BHV ! Cela peut vous paraître simpliste mais c'est bien ça le projet, arrêter et réfléchir ! La décroissance, serait déjà un bon compromis !

Plus conventionnellement je vous dirais, des transports en communs décuplés, gratuits et non polluants.Une allocation universelle servant à couvrir le minimum vital : notamment un toît et de la BONNE bouffe.Une plus grande intégration/participation politique de la population, une éducation plus civique.Une abolition de la publicité commerciale et du moteur à explosion.Une sortie complète des énergie fossiles avant 2030. La revalorisation des arts de vivre, et laisser du temps pour les développer.Traduire toute augmentation de la productivité par une réduction du temps de travail.Rendre toute production réparable, lutter contre l'obsolescence programmée.En finir avec les poisons, les produits chimiques, les intrants agricoles, les monocultures...Pour le développement de la biodiversité, et des jardins....


La Belgique, la Francophonie et Bruxelles, dans tout cela ?

La Belgique je l'aime, pourvu qu'elle vive, mais avec la mer qui monte, la Flandre est très menacée. La francophonie continue de fournir de nombreux intellectuels qui trouvent les mots de l'objection de croissance et Bruxelles serait tellement plus chouette à vivre sans cette pollution crasse et sonore que nous devons à l'automobile.

Un avis sur:

Le nucléaire est une technologie toxique, totalitaire et non durable, une pure folie. Pour moi la loi de sortie du nucléaire a déjà réglé l'affaire, je ne veux pas qu'on y revienne, surtout que la probabilité d'accident monte en flêche avec l'âge de la centrale, et je n'ai pas envie d'un Tchernobyl en Belgique, ni même de déchets pour des milliers d'années et des dizaine de civilisations plus tard pour le caprice d'une génération qui a un peu trop vite cru à la science fiction.

Les transports : Le vélo par dessous tout, j'ai un handicap qui m'empêche de jouir de la marche, alors je roule à vélo et je me sens vraiment libre. La voile plutôt que la vapeur avec un ami dans les bras de mer hollandais, le train, couchette si possible, mais plus d'avion, non ça c'est vraiment un crime. Et je n'ai pas de permis, mais j'ai déjà piqué l'auto de mon père une fois ou l'autre, mais chut, c'est fini ce temps là.

La population allochtone: Je suis un immigré de la 14e génération et j'ai un type méridionnal encore bien marqué. Bien que de bonne naissance (c'est pour ça que je peux remonter jusqu'à 14 générations en arrière), j'ai grandi en me faisant souvent questionner sur mes origines et me suis senti plus d'une fois comme un étranger dans ma propre cour de récréation belge, c'était troublant mais pédagogique. Je vis avec plusieurs sans papiers dans la maison. J'adore les voyages et les gens en général. Je pense que les frontières ne devraient pas exister. Je regrette que de nombreux étrangers quittent des vies stables et pérennes après avoir été séduits par les sirènes de la consommation et arrivent en occident pour en profiter et grossir le rang des consommateurs, mais je ne peux pas reprocher à ces gens de demander leur part car nous leur avons beaucoup plus pris et avec notre fameux développement, nous avons désorganisé et détruit des traditions millénaires.


J'aime/j'aime pas ...

J'adore le soleil, j'aime qu'il me réchauffe.J'aime faire la fête, ou faire l'amour, plutôt que faire les magasins.
J'aime les gros petit-déjeûner. Les oeufs à la coque, le pain avec plein de céréales différentes. J'adore mon vélo ou mes vélos et quand ils sont tous en panne, je suis extrêmement malheureux et me sens tout démuni et j'attends que l'atelier vélo ouvre pour le réparer comme en ce moment.
J'aime recevoir Marie-Jeanne et discuter le coup avec un petit canon.
J'aime mon chat, qui est très indépendant et revient me dire bonjour presque une fois par semaine.
J'aime dormir mais j'aime pas aller dormir.
J'aime Grenade et je me demande si mes gènes ne viennent pas de là car je m'y sens encore irrésistiblement attiré.
J'aime pas le développement durable parce comme je l'ai dit, c'est un supercherie, le critère économique prime sur le social et la disparition de la nature. La compétitivité est source de graves dysfonctionnement sociaux et écologique.

En dehors de la politique …

Ben tout est politique non ? Sinon, j'avoue avoir une accoutumance sévère à Internet et que cela doit certainement peser dans mon empreinte écologique, mais il s'agit pour moi d'un outil de travail, de communication et de recherche avant tout. Les questions sont nombreuses autour de ce phénomène et mes doutes en la matière non des moindres. Une petite passion pour les livres, les 33 tours, le théâtre, les belles chemises, les garçons mais aussi les filles.

Je voulais aussi ajouter pour terminer que …

Qu'il y a 200 ans on travaillait 14h par jour et que aujourd'hui la productivité est 30 fois supérieure, donc on devrait travailler 30 fois moins, soit une demie heure par jour... mais non, on travaille encore 8 heures, et ça c'est bizarre je trouve. Un autre truc bizarre, c'est que si on vous dit qu'il faut travailler plus, ça veut dire qu'il y a plus d'offre de travail, donc le prix du travail diminue, donc on gagne moins, donc pour gagner plus, il faut travailler moins !

Merci beaucoup pour ces passionnantes explications !
Bonne chance et à bientôt.

7 commentaires:

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

M. Potesta, bonjour,

A vous lire, je me sens d'un tempérament assez planplan, à la limite petit bourgeois. Je ne suis pas prêt à vous suivre dans tout votre raisonnement et encore moins dans votre mode de vie. On a certainement du déjà vous dire que vous étiez un peu excessif.

Je préfère souligner l'immense pertinence de la question que vous soulevez en toute fin d'interview.
De la croissance et de l'absurdité de la définition en vigueur : l'enjeu majeur du devenir de l'humanité à court terme réside bien dans la finalité de ce que recouvre la formule.

Il y a cependant une kolossale contradiction d'un point de vue écologique dans votre économie de la récup'. En effet, votre position dans la chaine trophique dépend de la prospérité producteurs-consommateurs-gaspilleurs dans votre biotope.

francophonedebruxelles a dit…

Comme c'est bon d'engager un débat d'idées, au contraire de ces quatre partis traditionnels statufiés par la propagande belgicaine officielle. Votre interview m'a beaucoup plue et j'apprécie beaucoup le débat d'idées, malheureusement écarté par les télévisions officielles soudoyées par leurs annonceurs flamands ou belgicains.

D'emblée, je vous précise que votre mode de vie ne m'intéresse pas. Au niveau du programme politique, et si je comprends bien, vous voulez transférer les gains de productivité en réduction de temps de travail. C'est une question importante. Stratégique. Je vous en remercie d'apporter cet élément au débat.

La "croissance" est le reflet de trois paramètres: productivité, temps de travail, et emploi. Votre priorité porte donc sur le temps de travail afin de réduire la croissance. Au détriment de l'emploi, à court et moyen terme, et du pouvoir d'achat. Vous le reconnaissez d'ailleurs implicement en décrivant votre mode de vie, que je respecte entièrement.

La question est donc de savoir si l'opinion publique est prête à accepter un taux de chômage massif accompagné par une perte de pouvoir d'achat, sous l'hypothèse que les gains de productivité se poursuivent dans votre scénario, pour "sauver la planête". Je ne le pense pas. Les électeurs ne sont pas prêts à un tel "sacrifice".

Je pense d'ailleurs que le véritable enjeu ne se situe pas ici en Europe occidentale. Voyagez dans le monde, et en particulier dans les pays en voie de développment, et vous constaterez, avec tristesse, qu'ils n'ont aucune conscience écologique. Ils polluent d'une façon exécrable notre environnement sans se soucier de notre avenir. Peut-on leur jeter la pierre? Je ne le pense pas.

Un autre point important est relatif à votre capacité d'agir. Comme vous le savez, ce pays est à majorité flamande, et le gouvernement bruxellois doit être paritaire, une forme d'occupation politique acceptée par les partis officiels francophones, et ce quel que soit le résultat des élections.

Mon point est donc le suivant: si vous souhaitez implémenter votre politique, ne pensez-vous pas que la première priorité est de disposer d'un cadre institutionnel qui permettre précisément d'implémenter cette politique? Pour moi, c'est l'essentiel. A quoi bon voter pour tel parti si de toute façon, les niveaux de pouvoir seront occupés par un autre groupe linguistique, qui vote différemment?

Je prends un exemple: les sans-papiers. Vous êtes favorables à leur régularisation. Ecolo également. Après le 7 juin, vous devrez faire face à un front national flamand qui est totalement opposé à cette régularisation. Ce front dispose également d'un droit de véto au niveau du parlement bruxellois.

Nous devons composer avec deux opinions publiques très différentes, et que cela nous plaise ou non, la majorité de ce pays est flamande. Hors, la plupart des dossiers sont votés à la majorité simple. La Flandre n'a donc pas besoin de notre accord pour implémenter sa propre politique. C'est une forme de démocratie très rudimentaire mais c'est la réalité actuelle.

je pense donc que nous avons besoin d'un autre cadre politique pour que votre programme, même s'il est plébicité par les électeurs francophones, puissent être mis en oeuvre. Pour moi, c'est l'enjeu essentiel parce que la politique consiste précisément à faire ce pour quoi nous sommes élus. Je constate simplement que ce n'est pas possible à Bruxelles.
J'en prends acte.

Merci encore pour votre fraîcheur et merci à l'auteur de ce blogue pour donner la tribune à des "petits" partis, qualificatif très péjoratif parce que nous sommes "petits" en mesurant le nombre de représentants mais peut-être grands par nos idées. Et les vôtres sont fort appréciées, même si je ne les partage pas entièrement. L'essentiel est de s'ouvrir à d'autres pensées afin d'alimenter notre cheminement intellectuel et je vous en remercie.

Cordialement
Olivier




C'est pour cette raison que le parti Ecolo ne vous suit pas dans votre argumentation: une décroissance s'accompagnera à court et moyen terme d'un véritable bain de sang économique et donc social.

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

Le niveau monte et je ne pense pas qu'à la Mer du Nord. Revenons à la question de la croissance.

En effet, même si les réponses proposées par vélorution ne séduisent pas les masses électorales, il est indéniable que la question est cruciale. C'est bien notre un modèle de civilisation qui est en cause.

Un petit rappel : la crise énergétique aura lieu. Quand il n'y aura plus de pétrole, on se rendra compte qu'il sera impossible de maintenir la subsistance de 6,7 milliards d'humains. A fortiori, à 8 ou 9 milliards, on sera trois fois trop nombreux, simplement pour se nourrir.

Rien que pour nourrir tout ce monde, il faut donc maintenir une productivité agricole minimale, pourvu que celle-ci soit raisonnée. Concrètement, aujourd'hui un agriculteur nourrit 40 personnes (près de 100 dans les pays industrialisés).

Voilà pourquoi l'humanité entière, dix fois plus nombreuse qu'il y a deux siècles, ne peut adopter votre mode de vie. Je le répète, pour vivre de la récupération, il faut des producteurs en amont. Enfin, d'un point de vue plus philosophie, mépriser ainsi l'envie de consommer est un luxe assez ... aristocratique.

Ces précisions étant faites, il faut confronter les libéraux qui gouvernent notre destinée à l'absurdité de leurs croyances.

D'abord la croissance est une donnée statistique purement quantitative de la création de richesse. Elle n'a aucune signification qualitative en terme de bien-être et encore moins du point de vue de l'affectation de ses bénéfices. Selon nos amis Adam, Karl & Co., elle résulte de la valorisation du capital par le travail (K+W). La productivité est quant à elle une mesure de l'efficacité de cette transformation. La productivité, premier résultat de l'innovation, est souhaitable, notamment d'un point de vue environnemental (moins d'intrants sont nécessaires à la production d'un bien).

1ère conclusion : la notion de croissance ne doit être remise en cause "que" pour sa définition en lui assignant une finalité : le bien être de nos frères humains à court terme, la pérennité de notre espèce ensuite.

Par ailleurs, le chômage structurel est la manifestation d'un excès d'offre de travail. Ainsi, réduire le temps de travail dans une mesure qui correspond à ce surplus d'offre ne crée pas de chômage. En outre, le facteur de production travail est ainsi valorisé. ==> La réduction du temps de travail valorise le travail (!!!) et si cette idée est obscène aux libéraux, c'est simplement parce qu'elle conduit à une perte de la profitabilité du capital investi.

2ème conclusion : l'objection d'Olivier Salomé à Réginald de Potesta sur ce point est donc erronée.

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

Je risque de me répéter. Excusez moi.

Je souhaite préciser que quand j'utilise les termes libéral, libéralisme, je me réfère au mode de pensée et d'action, à la doctrine politique et économique qui ont conquis l'hégémonie culturelle durant ce dernier tiers de siècle de l'histoire de l'humanité.

Le libéralisme est donc le système de valeurs que je connais parce qu'il m'est comtemporain.

francophonedebruxelles a dit…

Dommage de ne pas recevoir de réponses à ma question substantive. D'autant plus que j'ai relancé les reponsables de ce parti sur la Libre Belgique.

Je ne leur jette pas la pierre. C'est malheureusement le cas de la plupart des partis: dès que l'on aborde le fond de la problématique, le silence s'impose.

A case in point?

himself a dit…

@Olivier

J'en suis désolé, d'autant plus que ton intervention était remarqsuable et j'avais envie de la mettre mieux en évidence (ce n'est pas tes citations qui manquent actuellement sur le GB)

Je vais le relancer, mais j'ai vu qu'il avait été fort sollicité par les médias ces derniers temps ... te tiens au courant...

Anonyme a dit…

Devenu depuis un "climato-réaliste", enfin un de ceux qui pensent qu'on devrait mettre plus de co2 dans l'air, publiant et partageant sans cesse du contenu libertarien, climato nihiliste et refusant tout avis critique, lui a étudié en écoutant gervais, lobby petrolier et propagande libertarienne, il sait de quoi il parle, mais pas ses interlocuteur, à éviter comme la peste!