vendredi 22 mai 2009

Dérapage dirupesque

Extrait de "Fonck versus Di Rupo : la haine", par Fabrice Grosfilley:

Je voudrai mentionner un moment particulièrement fort : une altercation vive entre Elio Di Rupo et Catherine Fonck. En fin de débat la ministre CDH veut reprocher au président du PS un tract local la visant. Elle évoque de la diffamation. Elio Di Rupo va répondre sèchement et indiquer qu’il ne connait pas la situation personnelle de la ministre.
En jeu : la participation de la ministre à un cabinet médical où oeuvre également son époux.

“Si vous avez des parts, ce cabinet a pu profiter de votre notoriété”
lâche en substance Elio Di Rupo, renvoyant ainsi au CDH les accusations de mal-gouvernance et de cumuls divers. De l’autre coté de la table Catherine Fonck s’énerve et suffoque.



Outre le crapuleux des propos, à fortiori dans le contexte donfutien - qui n'aurait rien à se reprocher (alors que cette histoire cumule la panoplie complète des irrégularités éthiques qui puissent exister) - n'est-ce pas le camarade Elio qui met sempiternellement en avant son "élégance" politique?




Lire aussi:
Limbourg: Lettre ouverte à Elio Di Rupo
L'opposition cdH, Ecolo, MR de Limbourg, rejointe depuis février dernier par Natacha Beckers, dissidente socialiste, a adressé une lettre ouverte au président du PS afin que ce dernier intervienne personnellement "pour débloquer la situation et obliger les élus socialistes de Limbourg à prendre leurs responsabilités".

Exclure Donfut ? 17 088 euros
Se priver de Donfut sur la liste, c'était voir s'envoler 17 088 euros de subsides... Alors le PS a-t-il feint de vouloir l'évincer ? "Non", assure aujourd'hui le parti.
Money time. Cinq jours après que le Parti socialiste eut affirmé avoir tout entrepris pour rayer Didier Donfut de la liste PS Mons-Borinage pour les élections du 7 juin, il apparaît que le désistement de l’ex-ministre wallon de l’Action sociale aurait eu une répercussion négative de 17 088 euros en terme de comptabilisation des dépenses électorales.
Petite leçon d’arithmétique électorale : avec les règles en vigueur en matière de dépenses (N + 1), le Parti socialiste, dans l’arrondissement Mons-Borinage, avait droit à 4 x 14 588 euros. Soit 58 352 pour les quatre premiers candidats de la liste (Di Rupo, Kapompolé, Donfut, Senecaut). Mais si Didier Donfut quittait le navire rouge, pas question de conserver telle quelle l’enveloppe attribuée au candidat n°3. La commission des dépenses électorales veille strictement au respect des règles en la matière.

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