mardi 24 juin 2008

Le Mardi de l'heptalogue (II)

Charly n'a pas peur des mots:
"Après l'hystérie du "lundi" au travail, Ben & Charly versent dans la folie douce en s'attaquant à l'argent. Ils ont fumé la moquette, en ont fait un tapis volant, un ovni déjanté légèrement décalé à l'ouest de l'air du temps. Un plaidoyer pour le troc et la cueillette, marxiste, ou libertaire ou autogestionnaire, va savoir, tendance poétique… L'internet continue de s'inventer ici, et ça dure 3'45 !"


Mardi
envoyé par charlydupuis


Le commentaire du jour: avant de redistribuer l'argent de la communauté, ne faut-il pas d'abord créer de la richesse ?

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Exact pour la conclusion. Mais comme rien n'est simple, ce sont souvent ceux qui sortent ce genre de phrase qui s'en mettent plein les poches au passage et qui quand ça va bien refusent de distribuer :D

himself a dit…

@Guillaume: dois-je prendre la remarque pour moi-même (vu que c'est moi qui l'ai sortie) ?

Anonyme a dit…

Je ne parlais que des politiques ^^

J'ai entendu cette phrase ce dimanche à la RTBF.

himself a dit…

@Guillaume
Il m'est aussi possible de réaliser mon introspection.

Je n'ai pas relevé cette phrase dimanche, mais il est vrai qu'elle sort régulièrement: pour moi, elle a un sens.
Qui l'a utilisé ?

NB: pour info, ce post avait été rédigé la semaine dernière (comme d'autres); j'utilise une nouvelle fonctionnalité de blogpost qui permet de différer la publication à une date/heure ultérieure.

Anonyme a dit…

@himself

Je crois que c'est Dedecker.

Dans le fond, je n'ai aucun problème avec la phrase qui est exacte sur le fond. Distribuer de l'argent alors qu'on en n'a pas. A une seule exception, si la dépense permet de réduire d'autres dépenses associées. Comme les primes liées à l'économie d'énergie. Comme les états vont être taxés par la suite, il faut le faire.

himself a dit…

@Guillaume

J'amènerais les nuances suivantes:
redistribution (en lieu et place de distribution), dans le sens de partage et solidarité: je suis pour, mais contre l'assistanat local, cette maladie de pays riche. Ne perdons pas de vue 80% des peuples de cette terre.

"Les primes liées à l'économie d'énergie" se placent dans une autre catégorie: ce sont des investissements économiques et dans une optique de translation d'un coût recursif et croissant, vers de l'energie "doucee" et "illimitée".

Laisser le ministre de l'Energie continuer à discuter en lieu et place d'agir est un véritable crime contre l'humanité durable.