Petite chronique d’ambition, d’argent, de sexe et de religion dans une société que – faute d’autres mots – on appelle démocratie et dans laquelle 10% de salauds font la leçon à 90% d’imbéciles.
"Lewalle se souvient des soirées du « Gotha » un bar à putes des hauteurs de Liège, où tout le monde était à poil (mais où mettait-il ses enveloppes, Lewalle ?). Guy Mathot y était l’enfant de la maison. Il était, paraît-il, irrésistible, vêtu d’un seul mirliton en bouche, pourchassant la faunesse. Entre deux galops, on parlait affaires, on discutait des marchés, des commissions, etc. dans la joie et la bonne humeur. De temps à autre, un notable quittait l’honorable assemblée pour une urgence. Il allait s’injecter à l’étage sur les sofas entre les bras d’une inoubliable qui redescendait après une séance de bidet avec son petit pourboire (Mais, elle aussi, où était son porte-monnaie ? On n’ose y penser !)"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire