mercredi 6 janvier 2010

Janvier, Leterme, BHV

Lundi 4 janvier, Yves Leterme est l’invité de Matin Première, extrait à propos de BHV:

BH - Alors autre gros dossier de la rentrée, BHV. Alors c'est toujours Jean-Luc Dehaene qui s'en occupe pour l'instant, il prend des contacts visiblement, mais on ne sait pas grand chose, donc c'est peut-être un bon signe. Est-ce que vous êtes tenus au courant par Jean-Luc Dehaene, de ce qui se passe ?

YL - Je suis de loin tenu au courant mais c'est le dossier de Jean-Luc Dehaene en ce moment.

BH - Donc, est-ce que vous, voilà, est-ce que vous êtes tenu au courant, est-ce que ça avance ?

YL - Pas de commentaires.

BH - Vous ne ferez pas du tout de commentaires sur BHV ?

YL - Non, c'est d'ailleurs une des meilleures phrases de Jean-Luc Dehaene, bon, il dit toujours, pas de commentaires, donc, c'est,

BH - Je voudrais juste citer un sondage là-dessus, qui est paru pendant les vacances dans La Libre Belgique, 35% des Flamands jugent que le dossier de la scission de l'arrondissement bilingue de BHV, est prioritaire, donc seulement 35% ; 26% l'estiment sans intérêt. Et du côté wallon, alors, c'est nettement marqué, 15% des Wallons seulement l'estiment prioritaire et 22% des Bruxellois. C'est très peu. Il y a très peu de Belges qui estiment que ce dossier est important.

YL - Oui, mais enfin, ça, c'est très intéressant au niveau des sondeurs, des instituts de sondage pour les émissions de radio. Ce qui importe, je crois surtout, c'est qu'il y a un arrêt de la Cour d'arbitrage qui impose de trouver une solution, pas par définition à une scission mais il faut une solution à ce problème et donc c'est ça qui compte.

BH - Vous dites, vous dites, trouver une solution et pas une scission, votre discours a changé, par définition, une scission ?


YL - Mais non, moi, je lis simplement l'arrêt de la Cour d'arbitrage.

BH - Et s'il n'y a pas de solution, est-ce que le CD&V doit voter la scission de BHV à la Chambre ?

J'avais posé la question,

YL - Une autre, une autre réponse historique, avec un mérite historique de Jean-Luc Dehaene, c'était qu'on résoudrait les problèmes,

BH - Seulement quand les questions se posaient ?

YL - Quand les questions se posent, bon, il y a longtemps que le problème se pose, mais néanmoins, je laisse surtout l'initiative à Jean-Luc Dehaene.

BH - Mais on sent bien ce matin en tout cas que vous ne voulez pas trop, trop vous impliquer sur ce dossier, c'est ça, c'est un peu votre message ce matin, BHV, c'est pas mon problème ?

YL - C'est le dossier de Jean-Luc Dehaene, comme ça a été inscrit dans le communiqué du Palais royal, il y a quelques semaines, Jean-Luc Dehaene qui a comme tâche, de venir avec une solution pour le problème BHV et puis le Gouvernement naturellement et moi-même, nous jouerons le rôle qui nous incombe.




Lire aussi:
La NVA flingue Yves Leterme

Entre Yves Leterme et la NVA, le parti de Bart De Wever c’est une longue histoire. Yves Leterme, il faut rappeler pourtant que c’est l’homme qui a négocié le cartel CD&V- NVA. C’était en 2003, il y a plus de 6 ans, lorsqu’il était président de parti. Cette alliance va lui permettre de remporter haut la main deux élections , les régionales de 2004 puis les fédérales de 2007. C’est donc en partie grâce à cette alliance qu’Yves Leterme va bâtir son succès et devenir « Monsieur 800 000 voix de préférence ». A l’époque Yves Leterme affiche un profil flamandissime : « pour obtenir la scission de Bruxelles Hal Vilvorde il faut 5 minutes de courage politique » avait-il dit à l’époque.

Présidence de l'UE: la Flandre veut insister sur le "rôle essentiel" des régions

La Flandre mettra l'accent, lors des préparatifs de la présidence belge de l'Union européenne, au second semestre de cette année, sur le rôle "essentiel" que jouent les régions au sein de l'UE, a affirmé mardi le ministre-président flamand, Kris Peeters (CD&V).

(...) S'exprimant devant la commission des affaires étrangères du parlement flamand, M. Peeters a expliqué mardi les "points d'attention" envisagés par la Flandre. Il a cité cinq grandes priorités: "la nécessité absolue d'une révision de la stratégie de Lisbonne après 2010; l'inclusion sociale; le climat, l'énergie et l'environnement; le développement durable, et le rôle essentiel des régions au sein de l'Union européenne". "La Flandre veut placer à l'agenda politique de l'UE l'implication des citoyens et l'importance du rôle des régions", a souligné le ministre-président.


Elio Di Rupo veut impliquer tout le monde dans BHV

Le sp.a, Groen! et Ecolo sont appelés, après un premier tour de table organisé par Jean-Luc Dehaene, à contribuer au règlement du dossier BHV. Une manière de dépasser le cadre strictement gouvernemental. Chez Ecolo, on se dit tout disponible.

La question de BHV continue de hanter les membres du gouvernement fédéral. Se sentent-ils en sursis, prêts à sauter collectivement sur ce dossier ô combien brûlant? En tout cas, la volonté semble bien présente d'élargir le débat au-delà des cinq partis représentés dans l'équipe du Premier ministre Yves Leterme. Elio Di Rupo, le président du PS (dans la majorité) l'a encore rappelé dans une interview donnée à La Libre Belgique.

Pour lui, après un éventuel accord des cinq partis sous la houlette de Jean-Luc Dehaene, il conviendrait de faire appel aux trois (grands) autres partis non représentés au gouvernement, c'est-à-dire le sp.a; Groen! et Ecolo, afin qu'ils avalisent l'accord passé ou proposent leurs modifications. Cette configuration sera d'autant plus importante "s'il s'avère nécessaire de disposer d'une majorité des deux tiers".

De pragmatiek van de premier
Analyse Waarom gelatenheid overheerst in het communautaire debat Yves Leterme gaat Herman Van Rompuy achterna. Hij stelt het verwachtingspatroon voor de staatshervorming zo laag mogelijk in. Vervolgens kan hij gegarandeerd over de lat springen. In tijden van crisis heeft de publieke opinie daar alle begrip voor.
Van onze redacteurHet passeerde zonder krantenkoppen in chocoladeletters. Yves Leterme (CD&V) startte het nieuwe jaar met andere voornemens. De premier riep de verschillende overheden op om met vereende krachten de economische crisis te lijf te gaan. Hij zette de voor hem ooit zo noodzakelijke staatshervorming 'op waakvlam'. Zijn 'overtuiging blijft overeind', maar 'met de kaarten die momenteel op tafel liggen' viel er geen hervorming 'te verwachten, blijkbaar'.

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