dimanche 5 octobre 2008

« Nous étions tous au courant »

Existe-t-il réellement un contrôle démocratique et urbanistique en Wallonie ?
On pourrait en douter, car la semaine dernière la Commission de l'Aménagement du territoire du Parlement wallon a rejeté majorité contre opposition, la proposition du MR visant à créer une une Commission spéciale au lieu/ou d'une Commission d'enquête sur les complications liées au Code Wallon de l'Aménagement du Territoire et du Patrimoine (CWATUP), les infractions urbanistiques et le dossier plus particulier du Parc Paradisio.

Le bourgmestre de Brugelette dénoncait récemment l’hypocrisie ambiante.
« Nous étions tous au courant des aménagements. Moi, la commune et donc aussi les ministres compétents. Tout cela devait être régularisé dans le cadre du plan communal d’aménagement (PCA). Dès lors que ce PCA était régi par la Région wallonne, la commune était hors jeu dans ce dossier. »
André Antoine a simplement répété ses arguments dans le dossier des travaux d'extension du Parc Paradisio, telle que déjà dans sa réponse à une question du député Willy Borsu, expliquant que huit infractions urbanistiques ont été constatées au parc Paradisio. Les dossiers avaient été transmis au parquet et feront l’objet de sanctions ou de réparations.

Il a aussi rappelé la volonté qui est la sienne de réconcilier les Wallons avec la règle dans le domaine de l'urbanisme. Comme langue de bois, on fait mieux.



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