jeudi 16 octobre 2008

La Communauté française en scène

Le moins que l'on puisse dire à propos du "Palace", c'est que le dossier sente un peu (beaucoup) le pâté "d'Ardennes".



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Beau musée vide
En 2005, la Communauté française y est allée de son obole (642 000 € !) pour l’achat par Charleroi, de l’ancien siège de la Banque Nationale, un somptueux bâtiment des bords de Sambre, tout en marbre et en distinction. But de l’achat : y installer un musée. Depuis, rien ne s’est fait. Jacques Van Gompel, redevenu conseiller pour les raisons que l’on sait, a interrogé la nouvelle majorité sur ce changement de cap apparent. Réponse de l’échevin de la Culture, Antoine Tanzili : il a fait procéder par le « Conseil de Musées » à une étude des lieux et l’avis est défavorable à une transformation en musée, pour des raisons d’esthétique générale, de structure et de cloisonnement, de hauteur insuffisante de nombreux espaces et de problématique de circulation en son sein. Tout ce qu’on aurait pu savoir si on avait mieux consulté avant d’acheter. Voilà la Ville encombrée d’un bâtiment qu’elle doit absolument vouer à une destination culturelle, sous peine de voir la Communauté française rappeler ses exigences… et ses fonds si on ne les accomplit pas.

Question orale de Philippe Fontaine (04/07/08) , Député wallon, à Fadila Laanan, Ministre de la Culture et de l'Audiovisuel, concernant :
« La situation du Pathé Palace »
Madame la Ministre,
La situation du Pathé Palace a déjà fait couler beaucoup d’encre et est donc à nouveau au centre de l’actualité puisqu’
un article de La Libre Belgique du 17 juin nous apprend votre volonté de garder cette institution dans le giron de la Communauté française.

On se rapproche des 19.000…
Ce lundi midi, on a fait le point avec la presse sur l’avancement de la récolte des signatures, en présence de pas mal de monde puisque Superlux, Chokuegambo, Empreintes digitales, Jaune Orange, Legendz, la Caravane des quartiers, entre autres, étaient représentés.
Le reportage de Françoise Bonivert sur RTC

Les Grands Travaux inutiles

Second rôle pour Bruxelles ?
La députée Marion Lemesre (MR) ne décolère pas : la mort annoncée du projet « Bruxellesimage » au profit de « Wallimage », le Fonds wallon d’aide à la production audiovisuelle, est vécue par elle comme une trahison du gouvernement bruxellois.
« Bruxellesimage », c’était un peu son bébé : plus exactement une proposition d’ordonnance qu’elle avait déposée en 2004 et qui avait reçu un accueil enthousiaste. Une copie conforme à l’outil wallon, censé favoriser la production audiovisuelle à Bruxelles.
Wallimage fonctionne bien. Créé voici 8 ans par le ministre libéral Serge Kubla, il favorise les coproductions (avec l’Europe, les télévisions et les producteurs belges et étrangers). « Couplée au mécanisme fiscal “ Tax Shelter” (permettre aux entreprises d’investir une partie des bénéfices dans la production audiovisuelle) imaginé par Didier Reynders (MR), affirme Marion Lemesre, a permis d’investir 80 millions par des sociétés belges dans ce secteur culturel ». Et d’ajouter : « Le gouvernement bruxellois entend-il aider le financement de la Vlaams Audiovisueel Fonds ? »


Théâtre de Namur dans le rouge de 258.329€
Un vent favorable a mené jusqu’à la rédaction une copie du rapport du réviseur d’entreprise Olivier Frezin, commissaire aux comptes du Centre Culturel Régional.
Ce rapport, daté du 26 juin 2008, porte sur le contrôle des comptes 2007 de l’asbl Centre Culturel. A l’exception d’un produit de 37.000€ qui devait être reçu de la Loterie Nationale, et dont le Commissaire ne trouve pas trace, ce dernier établit que les comptes ne comportent pas d’anomalies significatives. Mais l’essentiel est ailleurs.
Le compte 2007 se solde par une perte de 258.329€, ce qui pousse le Commissaire à conclure: “Force est de constater que les fonds propres de l’association sont négatifs. Cette situation a été aggravée par le résultat des exercices 2006 et 2007. Afin d’assurer la pérennité de l’association, un retour à l’équilibre financier me semble nécessaire à court terme.” Sans être alarmiste, ce rapport pose clairement la question de la pérennité du Centre Culturel.

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