mardi 15 juillet 2008

La terre a parlé !

... et la Terre ne ment pas !

Mateusz posait la question de savoir quelles étaient nos réactions ? Qu'allait-il se passer ?
Vu qu'il n'y aurait pas d'accord communautaire, quel était le parti qui portait le plus de responsabilités dans la crise communautaire ?


Au début était le chaos (à la fin aussi, d'ailleurs).
(je passe quelques épisodes, dont "alea jacta est" et "tutti quanti" ...)
Baudouin I est arrivé sur le trône et cela a été la montée en puissance de la particratie.

"Wallen buiten" en 68

De fins régionalistes wallons (sauce happart) ont fait pression pour que l'on découpe la Belgique afin de voir comme la Wallonie était grande et bonne pour le monde.


"Petits meutres" en famille à Cointe et en terres intercommunales

God verdomme de noeud-pap' de franse ratten !

Quelques bleus oranges, même pas rouge de honte plus tard ...

Le CD&V a beaucoup de respect pour Yves Leterme. Avec 1,2 million de voix pour le cartel CD&V/N-VA et 800.000 voix de préférence, Leterme a reçu l'année dernière un mandat fort des électeurs flamands, estime le CD&V. "Les électeurs ont choisi le changement, y compris une réforme de nos institutions", écrit, dans un communiqué diffusé mardi matin, Marianne Thyssen, présidente du CD&V.
Pour Mme Thyssen,
la réforme de l'Etat est surtout importante pour l'avenir socio-économique du pays.

On voit ce que cela donne et cequ'il sont capables de faire ...

Pour Groen, le cartel est responsable de la crise - 15.07.2008, 10:35
Le cartel CD&V/N-VA porte une responsabilité écrasante dans la situation délicate que connaît aujourd’hui notre pays, estime Groen. Pour les écologistes flamands, il apparaît aujourd’hui que le cartel n’est pas le moteur d’un bouleversement révolutionnaire mais bien la torpille. « Le cartel a fait du CD&V un fouet communautaire. Une importante réforme de l’Etat, le soi-disant poisson gras était tout ce que le cartel voulait. Les promesses électorales de libérer 2 milliards d’euros pour des allocations plus élevées n’étaient qu’un leurre », estime la présidente de Groen !, Mieke Vogels. Pour Groen !, le cartel a alimenté le radicalisme des deux côtés de la frontière linguistique. « Le fossé entre le citoyen et la politique est devenu une blessure béante. Ce gouvernement n’a pas gouverné : il n’y a eu que huit projets de lois et des disputes quotidiennes », estime Groen !

Le CD&V aussi responsable que la N-VA, dit Maingain- 15.07.2008, 10:10

La démission est le fruit d’un nouveau constat d’échec pour Yves Leterme qui n’a toujours pas pris la mesure de la charge qui pèse sur les épaules du Premier ministre de l’Etat belge. Son parti, le CD&V est aussi responsable de la situation que son partenaire de cartel, la N-VA pour avoir laissé celle-ci prendre les devants, affirme le président du FDF Olivier Maingain. « Le plus consternant, c’est qu’Yves Leterme a pris la décision de déposer son tablier sans concertation avec les membres du Comité ministériel restreint (NDLR : composé des Vice-premiers ministres) qu’il n’a avertis qu’une fois en route pour se rendre chez le Roi. Cela signifie qu’il n’a pas privilégié la fonction de Premier ministre, mais celle de son parti, du cartel avec la N-VA et de la Flandre », a commenté Olivier Maingain, interrogé avant de se rendre au bureau du MR.

VB : mettre en place « la séparation des biens » - 15.07.2008, 10:37
Vu que le premier ministre Yves Leterme n’a pas réussi à trouver un accord sur le communautaire, les partis flamands doivent désormais en tirer les conclusions et mettre en place un « plan de séparation des biens », a indiqué le Vlaams Belang dans un communiqué. Selon ce dernier, la classe politique doit avoir le courage de finalement se retirer « de la construction de la Belgique ». Le Vlaams Belang appelle à une « réflexion flamande d’urgence ». Le Vlaams Belang critique les partis francophones qui n’ont « à aucun moment montré de la compréhension pour les exigences flamandes pour une plus large autonomie ». Selon lui, l’échec de la stratégie « du pas à pas » est désormais prouvé « une fois pour toutes ». « La Flandre n’obtiendra jamais au sein de la Belgique ce à quoi elle a droit », insiste-t-il. Le parti appelle à une réflexion d’urgence sur la stratégie à suivre et sur « la préparation raisonnable de la fin de la Belgique »


Lire aussi:
Leterme démissionne : Day 2, le fil de la journée.

Yves Leterme part sans gloire !
Les nerfs d’Yves Leterme ont fini par craquer. Soumis depuis des mois à une intense pression psychologique, affaibli physiquement, le Premier ministre - si peu - n’aura pas supporté qu’Elio Di Rupo rappelle, hier soir, devant les cameras de télévision que c’est le CD&V, le propre parti d’Yves Leterme, qui avait fixé, un peu bêtement, cette date du limite du 15 juillet pour proposer un vaste plan de réforme de l’Etat.

Le gouverneur du Brabant Flamand rassurant pour le Gordel
Le gouverneur du Brabant flamand Lode De Witte se veut rassurant pour l'organisation de la prochaine édition du Gordel. Les problèmes que posent quelques communes pour l'organisation de cette manifestation politico-sportive ne sont pas neufs.

Les éditorialistes flamands n'épargent pas Yves Leterme
Les éditorialistes de la presse néerlandophone n'épargnent pas Yves Leterme mardi. Certains pointent également la responsabilité des francophones dans l'échec d'Yves Leterme. Ils ne cernent par contre pas encore la suite des événements

De Wever: "Dictatuur van minderheid moest stoppen"
N-VA-voorzitter Bart De Wever vindt het ontslag van Yves Leterme logisch, vermits de Franstaligen op alles neen zeggen. Zo zei hij voor de aanvang van een vergadering de federale parlementsleden van de partij. "Leterme heeft gelijk als hij zegt dat de limieten van het federaal model bereikt zijn", aldus nog de voorzitter. "De dictatuur van de Franstalige minderheid moest dringend stoppen."

« La balle est dans le camp francophone »
« C’est au tour des francophones de montrer qu’ils veulent prendre leurs responsabilités », a déclaré le chef de groupe du CD&V à la Chambre, Servais Verherstraeten. Le parti d’Yves Leterme, qui soutient sa démission, s’est redit pour un modèle confédéral. De son côté, Didier Reynders, qui réunit les partis francophones à 15h, a plaidé pour la relance du gouvernement.

Historique selon le Soir:
Les grandes dates de la crise politique

La démission du Premier ministre Yves Leterme accroît une crise politique nationale qui dure depuis les législatives de juin 2007.

En voici les grandes dates :
– 10 juin 2007 : les chrétiens-démocrates (CDV) et leurs alliés indépendantistes de la Nouvelle Alliance flamande (N-VA) sortent en tête des législatives. Le chef de file du CDV, Yves Leterme, affirme vouloir mettre en oeuvre une vaste réforme de l’Etat octroyant plus d’autonomie à la Flandre.
– 15 juillet : Le roi Albert II charge M. Leterme de former une coalition gouvernementale.
– 23 août : L’opposition entre francophones et Flamands sur la réforme de l’Etat pousse Yves Leterme à jeter l’éponge une première fois.
– 29 septembre : Le roi demande à nouveau à Yves Leterme de former le gouvernement.
– 7 novembre : Coup de force des partis flamands contre les francophones. Ils rompent avec la tradition de consensus dans le pays sur les questions communautaires en votant une résolution prévoyant la scission de BHV. Les relations entre les deux communautés sont au plus bas.
– 1er décembre : Yves Leterme échoue à nouveau et remet sa démission au roi.
– 21 décembre : Le Premier ministre sortant Guy Verhofstadt réussit à former un cabinet de transition, chargé de sortir le pays de la paralysie politique en attendant un gouvernement définitif, dont l’arrivée, sous la houlette d’Yves Leterme, est prévue pour Pâques.
– 25 février 2008 : Les principaux partis flamands et francophones s’accordent sur une mini-réforme de l’Etat, signe d’apaisement entre les communautés, mais qui ne règle pas les vrais sujets de contentieux, reportés à un « second paquet » de mesures à négocier avant la mi-juillet.
– 20 mars : Nomination d’Yves Leterme, en tant que Premier ministre, et de son gouvernement et prestation de serment.
– 15 juillet : Yves Leterme jette l’éponge et annonce sa démission moins de quatre mois après sa nomination, faute d’avoir pu trouver un compromis entre francophones et Flamands sur la réforme de l’Etat.

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