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Petit coup de gueule (à transmettre au prochain TRIP de la semaine)
"@Benoît PATRIS, bonjour.
Traiter de "L'affaire Belliraj" avec monsieur A. De Decker est fort intéressant, vu les fonctions qu'il occupe. Quel est l'intérêt – vu, finalement les courts moments qu'ont les invités de s'exprimer- de revenir 4 fois sur le sujet (pour dire évidemment la même chose) pendant toute l'émission ?
"Avant", il y avait un débriefing écrit de l'émission par l'invité et l'interviewer ; c'est peut-être une façon d'informer clairement, mais synthétiquement sur le sujet une et une seule fois … pour laisser la place aux questions –de préférence- plus en rapport avec (la spécificité de) l'invité.
Expliquez-nous l'intérêt, en l'occurrence notionnel, d'aborder avec le président du Sénat, la question des "intérêts notionnels" que visiblement peu de gens comprennent réellement ? En quoi l'invité serait (plus ou vraiment) qualifié pour répondre à ce sujet, tel que l'était certainement monsieur Quaden, invité récemment dans l'émission ?
La réponse de Monsieur De Decker à été intéressante et correcte au niveau de la vulgarisation, mais relativement fausse sur le fond.
Les "intérêts notionnels" ne doivent nullement être "tabou" – le sujet est par ailleurs traité au Parlement – et peut faire partie de discussions citoyennes et contradictoires avec des spécialistes, mais de grâce, que cela ne devienne pas "la Question du Moi(s) ou de l'année" ! ou pour plagier la concurrence: "la question qu'on ne devrait pas poser, mais qu'une pulsion irrésistible vous empêche de ne pas poser".
Pour exprimer simplement mon avis perso sur la question, je pense que la législation en la matière devrait être revue. Mais que l'on arrête de nous bassiner avec des niaiseries sur le sujet.
Pourquoi ne pas traiter "correctement" le sujet (cela en vaut la peine) dans une autre émission spécialisée de la RTBF, voire ou pourquoi pas à Matin Première- même, dans le cadre, par exemple, d'une émission spéciale (Cfr HF6), incluant de vrais spécialistes "pour" et "contre" ?
Excellente journée à l'ensemble de l'équipe de l'émission et de ses auditeurs, sans exceptions."
Des questions à Armand DE DECKER :
Monsieur,
"Comité R.", très bien pour notre démocratie.
A quand un Comité L. (Comité Lizin), par ex ...quand Philippe Courard attend une plainte du conseiller communal pour prendre des mesures ... alors que la Commission de protection de la vie privée saisie l'an dernier par le conseiller communal hutois de l'opposition Philippe Charpentier, a confirmé l'infraction à la loi sur la vie privée à charge de Anne-Marie Lizin: utilisation des listings du centre hospitalier régional hutois ?
Rédigé par: himself le 06 mars 2008 à 06:23
Monsieur,
L’Institution que vous présidez est représentative du vote démocratique des électeurs, bien que la cooptation de certains Sénateurs ne le soit déjà moins …
Sommes-nous dans la même dérive quand nous constatons que certains partis proposent/imposent certaines formules gouvernementales qui ne représentent pas vraiment les orientations de vote des électeurs lors des dernières élections?
Rédigé par: himself le 06 mars 2008 à 07:06
Monsieur,Hier après-midi se réunissait la "Commission de contrôle des dépenses électorales et de la comptabilité des partis", sous la présidence conjointe d'Herman Van Rompuy et la vôtre, devant un parterre très clairsemé de députés et de sénateurs : Le député Léon Walry (PS) a dépassé le seuil de 5.000 euros de dépenses électorales pour les élections du 10 juin dernier. Il a déclaré 10.390 euros de dépenses, cequi pourrait amener des actions pénales au député de la Communauté française si la Commission de contrôle décidait de renvoyer le dossier au parquet. Celle-ci n'a que jusqu'au 8 mars pour adopter son rapport. Mais, vu le peu d'assiduité de certains de ses membres, il est fort peu probable que le quorum des deux-tiers soit atteint. Léon Walry n'aurait donc pas trop de souci à se faire.
Quid ?Merci.
Rédigé par: himself le 06 mars 2008 à 08:11
Relevé aussi, dans les crétineries fatigantes et habituelles de Marie-Claude , par exemple:
Vraiment la Belgique sent le roussi ... Les services de renseignements qui engagent et protègent des terroristes, la banque nationale qui "légalement" s'approprie les deniers de l'état pour plaire à ses actionnaires privés, il serait peut-être temps d'en finir.
En réponse, je reprends ici l'intégrale de l'Edito de Michel Konen du 06/03/2008:
Perdre la notion du sens commun
Dans notre beau pays tout, décidément, fait eau au moulin lorsqu'il s'agit d'embêter l'adversaire politique. Si cela n'était que bête et méchant, on pourrait encore en rire. Quand cela risque de saper la crédibilité des lois qui règlent la vie économique, on se prend à trembler.
C'est des intérêts notionnels qu'il s'agit. Comme on sait, cette mesure fiscale qui permet aux entreprises de conforter leurs fonds propres et donc de mieux résister à la crise et, par voie de conséquence, de préserver, voire de créer de l'emploi, fait débat. Le gouvernement intérimaire, lors de la discussion budgétaire, a décidé de maintenir telle quelle la loi en vigueur depuis deux ans. Il a prévu de poursuivre activement les fraudeurs qui abuseraient de la loi. Quoi de plus normal !
Les entreprises ont été nombreuses à utiliser ces dispositions pour réduire leur ardoise fiscale. Voilà qui n'a pas plu aux tenants du socialisme planifié version préhistoire. Pour eux, il s'agit là d'abus auxquels il convient de mettre fin. Didier Reynders, père spirituel d'une mesure à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux, a donc demandé aux contempteurs des intérêts notionnels de lui donner des exemples concrets d'abus.
Un socialiste flamand, atteint manifestement de sérieux troubles de la mémoire - son parti a largement contribué à mettre cette législation en place - a cru trouver l'exemple qui tue.
Cet irresponsable a dénoncé la Banque Nationale de Belgique, société anonyme comme chacun sait. "La BNB, a-t-il dit, a utilisé les intérêts notionnels pour économiser 17 millions d'euros. Et elle n'a pas créé un seul emploi !" Résultat : l'action de la BNB a dû être suspendue à la Bourse de Bruxelles.
Le ministre des Finances a réagi : "Dire qu'appliquer la loi constitue un abus représente un vrai dérapage." Didier Reynders, qui est un homme poli, aurait pu dire : "relève de l'imbécillité".
Les intercommunales, les entreprises publiques n'ont aucune raison de ne pas utiliser les ressources de la loi pour améliorer leurs résultats. C'est leur devoir. Comme ce l'est pour les entreprises privées. Et comme peuvent le faire aussi les particuliers.
Si certains pensent encore que l'emploi se décrète, qu'ils changent la loi. Mais que dans l'intervalle, ils cessent de harceler et d'"insécuriser" les entreprises qui ne font que leur boulot. La situation économique, même en Flandre, est suffisamment fragile.
et une réaction fort subtile qui me plait assez bien d'un auditeur que j'avais interpellé la veille:
""Je mégalomane à moi-même"... Ca vous va bien, en jetant un oeil à votre blog, monsieur "Barnum".
Ainsi, vous "pulvérisez" des gens ? Humour adolescent prépubère ou volonté manifeste d'affirmer votre ego ?
Rédigé par: Dieter Von Lunburg le 06 mars 2008 à 07:55 "
et ma réponse @Dieter Von Lunburg & BD
"Les deux, mon Général."
PS: De quelles "campagnes de calomnie" parlez-vous ?
Rédigé par: himself le 06 mars 2008 à 08:17
Malheureusement, pas de réponses concrètes à nouveau à mes questions ...
Dommage, il a l'air d'avoir du potentiel, "notre Dieter": de la répartie et de la dérision.
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