"Je ne regrette rien et je n'ai pas du tout l'intention de présenter mes excuses à Marianne Thyssen (la présidente du CD & V). Je n'ai jamais reçu d'excuses de ce parti et je ne vois donc pas pourquoi je devrais commencer. Effectivement, c'est moi qui ai placé un cadenas sur son vélo dimanche pendant le Gordel."
"La police m'a embarqué et retenu le temps nécessaire au commissariat. Après quoi, je suis retourné sur le Gordel pour reprendre ma distribution d'affiches. J'ai même recroisé Mme Thyssen qui prenait un verre avec Kris Peeters, à deux tables de la mienne.
Kris Peeters m'a même dit que mon action était une bonne action et qu'il en tiendrait compte. Ce n'est pas mon premier coup..."
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La Bretelle
Gordel: la présidente du CD&V bloquée, quelques clous sur le parcours
Si les responsables du BLOSO (administration flamande des sports) qui organise le "Gordel", l'annuelle ballade cyclo-pédestre flamande autour de Bruxelles, craignaient d'éventuelles "tracasseries" francophones, c'est des rangs des extrémistes flamands du "Werkgroep BHV" (groupe de travail BHV) que le premier incident est survenu.Des militants extrémistes ont cadenassé la roue avant du vélo de la présidente du CD&V Marianne Thyssen. Le ministre-président flamand Kris Peeters a porté secours à l'infortunée présidente, qui a pu repartir une dizaine de minutes plus tard, équipée d'une nouvelle roue, et rejoindre le peloton de sa vingtaine d'amis du CD&V, parmi lesquels les ministres fédéraux Steven Vanackere et Stefaan De Clerck. Le groupe BHV, qui rassemble des membres des organisations extrémistes du Vlaamse Volksbeweging, du Taal Aktie Komitee et du Halle-Vilvoorde Komitee, voulait ainsi manifester sa mauvaise humeur envers les démocrates-chrétiens flamands, qu'ils accusent de tolérer le fait que la scission de l'arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde ait pris deux ans de retard en raison de la procédure en conflit d'intérêts engagée par les Francophones.
La Flandre ne veut pas libérer Bruxelles
Lors de la huitième édition de l'IJzerwake (veillée de l'Yser) qui s'est tenue ce dimanche 23 août 2009 à Steenstrate près d'Ypres (Lien), Frans Crols, ancien rédacteur en chef du magazine Trends-Tendance, a déclaré que la Flandre ne doit pas compter sur Bruxelles comme capitale: "Nous devons nous libérer de Bruxelles et faire sauter ainsi un lourd verrou qui pèse sur l'indépendance. La perte de Bruxelles ne signifie pas la fin ou la chute de la Flandre tout au contraire" (en néerlandais: "Wij laten Brussel los" pour contredire l'accord du gouvernement flamand, conclu le 9 juillet 2009, "Vlaanderen laat Brussel niet los", Lien). Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions parmi les éditorialistes et les politiques flamands (Source: VVB: "Crols en Brussel: de reacties"):
Bart De Wever, Président de la N-VA, "Quel est le sens d’annoncer cela maintenant? Nous sommes encore à des années de la première discussion sur l’indépendance flamande ... Renoncer à Bruxelles, tu peux l’inscrire dans la série des années historiques tragiques, comme 1585 (ndlr la chute d’Anvers pendant la guerre de quatre-vingt ans) et 1830."
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