vendredi 23 mai 2008

Salir la Flandre !

Kris Peeters:
"Il est regrettable que les francophones fassent appel à des instances européennes pour leur donner raison. C'est anormal. Ce n'est pas correct"


"Je suis un Flamand sûr de lui, confiant et ambitieux. Je ne cède pas à la panique face à des critiques susceptibles d'égratigner l'image de la Flandre. Nous sommes économiquement très forts, nous disposons d'entreprises appréciées dans le monde. Même en sport, nos athlètes font des prouesses"

"Ce qui, au-delà de notre image, est essentiel, c'est de résoudre le problème des 20 % de chômage qui frappe Bruxelles. Faire en sorte que notre système de concertation, applaudi dans le monde entier et basé sur des constructions juridiques hi-tech (réglementation linguistique, protection des minorités, conflits d'intérêts…) ait tout de même pu générer chez nous une telle prospérité. Nous sommes un exemple pour le monde ; des délégations viennent de l'ex-Yougoslavie, de Palestine ou d'Irlande pour tenter de transposer notre modèle chez eux. Mais manifestement, certains tentent aujourd'hui de détruire, par masochisme, ce que nous sommes parvenus à construire après des années de concertations et de constructions intellectuelles subtiles. Et je m'y oppose."

No comment.

Lire aussi:
Et la Flandre découvrit la Belgique !
O rage, ô désespoir, la Flandre découvre la Belgique. Il faut se pincer pour y croire. Et pourtant ces mots-là sont dans la bouche du ministre-président flamand Kris Peeters : « Lorsqu'on abîme l'image de la Flandre, celle de la Belgique en souffre aussi. » Evoquant dans nos colonnes les recours des francophones contre des « pratiques flamandes », il dit regretter que « des Belges » utilisent ces méthodes pour « salir l'image de la Belgique ». La Belgique ? Mais comme c'est commode de la répudier quand elle dérange et de la ramener dans le jeu quand elle peut servir !

A.V. logements, non-néerlandophones s'abstenir
Marc Van Asch est bourgmestre de Vilvorde et successeur de l'ex-Premier ministre Jean-Luc Dehaene depuis le 1er août.
Sa commune vient de décider de mettre en vente 15 habitations avec des critères "de revenu, de propriété et de langue". Il s'agit de logements modestes, 14 d'entre eux étant mis en vente à moins de 100000 euros. Les candidats acheteurs doivent gagner moins de 35750 euros (davantage s'il ne s'agit pas de personnes isolées), ne pas être propriétaires ni usufruitiers d'un terrain ou d'un logement et... maîtriser le néerlandais.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous l'avez bien dit : no comment !

Anonyme a dit…

@François Collette

J'ai ajouté un lien ....

toujours sans commentaire

Anonyme a dit…

Je pense qu'on peut rajouter ça non ?

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/423243/av-logements-non-neerlandophones-s-abstenir.html

Mauvais timing de la part de Kris Peeters