"tssss... m'a jamais vu m'énerver toi... ;-)"
"S'il y a bien une chose que j'exècre, c'est quand des personnes sensées informer d'autres personnes se permettent de relayer rumeurs, approximations et contre vérités. Dans les personnes sensées véhiculer l'information pour permettre au quidam de comprendre ce qu'il se passe, on trouve en première ligne : les journalistes, et en deuxième ligne, les hommes politiques. Dans la crise actuelle, j'ai l'impression qu'une partie des premiers est incompétente et se contente de relayer les approximations du café du commerce et que les deuxièmes profitent de leur pouvoir médiatique pour mener une pré-campagne électorale en jouant sur des techniques identiques à l'extrême droite à savoir : jouer sur la peur.
Ici, de manière inconsciente, certains parti flirtent avec les approximations, accusent le "grand capital", l'ultra libéralisme coupable et prétendent que le salut est dans l'Etat.
STOP! Faisons le point et tentons d'éclairer un peu le public1. C'est la faute à l'Ultra-LibéralismeTout d'abord, l'Europe n'est pas Ultra Libérale..."
Suit une 10aine de points sur lesquels Chaos nous décripte certaines contre-vérités de l'actualité financière; je vous recommande vivement ce "coup de gueule" qui pourrait clarifier certaines choses (*) pour certains.
En vis-à-vis, un article de LCR (du 27/09/08) : Le néolibéralisme bloqué ?
Je vous en laisse également la lecture, pas inintéressante dans le fond ... pour arriver à une conclusion assez crétine, je dois avouer, que je vous livre :
"la gauche anticapitaliste doit utiliser cette crise (bien méritée) du néolibéralisme pour créer des brèches dans la pensée unique. Il est temps par exemple de tordre définitivement le cou à la fable selon laquelle l’augmentation des salaires menace la position concurrencielle des entreprises et l’emploi. Elle menace seulement les gains et dividendes que les actionnaires et les rentiers se mettent dans la poche, des sommes colossales qu'il serait plus utile de réinvestir pour la création d’emplois. Les revendications pour une augmentation généralisée des revenus et pour une redistribution des richesses sont donc pleinement légitimes."
Et si Ecocynique en rajoute une couche à l'acide citrique:
Et si la meilleure réaction pour Fortis, dexia, KBC et autres était de ne rien faire?
Au fond, ne sont-ce pas toutes les interventions qui nuisent aux banques plutôt que de leur faire du bien?
Tout ceci pour en arriver simplement à la définition du Néolibéralisme :
Le terme de néolibéralisme est aujourd'hui utilisé pour désigner un ensemble multidimentionnel d'analyses d'inspiration libérale ou supposées telles qui critiquent généralement le développement d'un important État-providence dans les pays développés après 1945 et l'accroissement des interventions publiques dans l'économie [1]. Ces analyses défendent, au contraire, l'importance du marché selon des considérations qui vont de l'efficacité économique du marché à la liberté de l'individu, et recommandent de fortement restreindre les interventions étatiques dans l'activité économique. Le terme a une connotation péjorative et recouvre des analyses d'écoles très différentes. Son utilisation pour désigner cet ensemble d'analyses ne fait donc pas consensus. Il est couramment utilisé par les courants critiques du libéralisme contemporain, tandis que la plupart des analystes désignés par ce terme refusent de s'y reconnaitre.
La signification du mot néolibéralisme a beaucoup varié au cours du temps. Apparu en 1844, le terme désigne une forme de libéralisme qui admet une intervention limitée de l'État.
(*)
- Chaos nous parle d"Ultra-Libéralisme" et de "Capitalisme", mais pas de néolibéralisme.
Un oubli ?
- Il serait peut-être intéressant de développer le cas ABN-AMRO.
- Je ne comprends pas bien le début du point 7
- Je partage le "il est dommage que les Etats doivent intervenir"
Je voulais également publier ici les visions "socialistes" d'Elio ... mais même le système s'y refuse ... les vidéos plantent ...
Lire aussi:
Regarde les hommes (d’affaires) tomber
S’arrêter pour regarder un fait-divers au bord de la route, aller voir, pour dire ensuite qu’on y était, est devenu une activité touristique proprement dite dans la Grosse Pomme.
Tous les soirs à 16h00, la foule massée devant le NYSE grossit. Hier, elle atteignait des proportions inattendues. Sur Wall Street, au moins une centaine de touristes prenaient des photos des traders du New York Stock Exchange en train de quitter le lieu du crime. Près de dix caméras de télé au total, trois ou quatre camions-régie, tout ce petit monde attendait de voir sortir des gars en cravate à la mine déconfite. «Dis, à quoi ça ressemble un type qui perd 777 points de Dow Jones ?»
Dégat collatéral et victime expiatoire
... opinion personnelle... Ni Miller ni Richard ne devaient démissioner!
Privatisation des bénéfices, mutualisation des pertes?
C'est ce que l'on peut entendre suite aux réactions musclées de la FED ou de l'Etat américain pour sauver le système financier.
Cette crise du subprime, la responsabilité des banques, celle de la FED...
On entend beaucoup de bêtises pour l'instant. Comme par exemple que les USA deviennent moins libéraux.
Alors que Fannie Mae et Fredie Mac ressemblaient plutôt à des entreprises publiques qu'à des entreprises privées.
De plus, soyons clairs, l'intervention de la FED et de l'Etat étatsunien était indispensable.
Le marxisme est vivant ! Il ne vit que par la lutte démocratique !
Dès que la démocratie recule, le marxisme recule aussi, la pensée de Marx est caricaturée, voire dogmatisée ou totalement exclue des lieux de connaissance. Au contraire dès que la démocratie avance, que les gens du peuple participent à l’engagement politique, le marxisme avance à condition que les communistes soient d’une part au plus près des gens pour participer avec eux aux luttes pour le progrès et dans un même mouvement porteurs des idées de Marx. Non comme un catéchisme mais comme une aide théorique à la création de pratiques innovantes face aux problèmes posés. Toute sa vie Marx a essayé de faire preuve de cette créativité.
1 commentaire:
Merci pour ton intérêt à mon post.
Encore ne fois, à prendre avec des pincettes n'est ce pas...
- Chaos nous parle d"Ultra-Libéralisme" et de "Capitalisme", mais pas de néolibéralisme.
Un oubli ?
Que nenni messire. Déjà, Capitalisme, c'est la façon mécanique donc fonctionne un marché.
Lbéralisme, Ultra ou Néo, Socialisme, communisme sont des pensées qui vont recouvrir la mécanique pour lui donner un sens selon les sensibilités. De contrôler le marché à sa liberté totale.
Je ne parle pas de Néolibéarlism parce que personne n'est d'accord sur sa signification. Parce que ce qui est critiqué c'est "l'Ultra libéralisme". Alors même que je ne connais aucun pays européen qui recouvre cette acceptation.
Nous sommes tous plus ou moins socio-libéraux ou libéral-socialiste... certain diront néo-libéraux (encore que ce terme a été utilisé dernièrement sous forme péjorative s'apparentant à un "revival" de l'Ultra-Libéralisme.
- Il serait peut-être intéressant de développer le cas ABN-AMRO.
Ouch, c'est long ça m'fi.
En bref, ABN-AMRO était sous les feux de la rampe, une banque anglaise étant en train de la racheté.
Merril Lynch, banque d'affaire (remarque que c'est comme un avocat dans un proces... quelque soit la partie dans laquelle il se trouve, il gagne toujours l'avocat) de la city va s'atteler alors à convaincre un Triumvirat (RBS, Santander & Fortis) de prendre ABN-AMRO d'assaut et se le partager.
Hélas, notre banque est déjà en pourparler... il faut donc ofrir une prime sur le prix d'action supérieur à l'offre de Barclays (si ma mémoire est bonne).
On arrive à racheter ABN-AMRO mais à quel prix. Une surprime de 50% sur le prix de l'action (tout le monde s'accorde à dire que c'ets trop cher), l'offre se fait en cash.
Pour Fortis, l'addition s'élèvera à 24 milliards d'euro...
Il faut les financer... à ce moment, tout est encore possible, la crise bancaire n'existe pas, onpeut se financer sur le marché.
Partie du financement viendra de la vente d'actifs, partie d'une augmentation de capital (votée à 94% par les actionnaires) eun dernière par un prêt...
Si Fortis boucle l'augmentation de capital sans soucis.
La vente d'actif devient compliquée, la crise s'est déclenchée...
Il manque encore 4 milliards d'euro...
Fortis doit les trouver sinon, elle est asphyxiée... elle ne parvient pas non plus à vendre ses actifs à bon prix...
La panique s'installe... le cours chutte, de maladresse en maladresse, de mauvaise communication en mensonge, le marché perd confiance... Fortis sombre, manque de liquidités.
Solvable et solide, Fortis n'en est pas moins acculée avec les suite que l'on connaît.
Son exposition aux subprimes est anecdotique... et sa chute n'y est liée que par les amalgames douteux et la perte de confiance.
- Je ne comprends pas bien le début du point 7
Que quelle que soit la société qui est nationalisée, si ça rassure les employés et les clients, ça n'amuse jamais les investisseurs qui perdent le controle sur leur investissement...
- Je partage le "il est dommage que les Etats doivent intervenir"
Tout le monde a du ramer contre ses convictions... les socialistes ont du souffrir de sauver une banque, les libéraux de faire intervenir l'Etat.
Pour ma part, je pense que c'était la chose à faire. Je sais qu'Echo se pose la question. Je serais d'ailleurs intéressé que quelqu'un développe le scénario : et si on n'était pas intervenu?
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