mardi 9 septembre 2008

CHRH: la santé pour les affaires

La République Bananière de Huy est actionnaire majoritaire du CHRH.
L'opposition désirait donc voir la Ville se constituer partie civile afin d'avoir accès au dossier "détournements": un usage abusif de cartes de crédits de l'hôpital, semble-t-il. Des relevés, montre que certains responsables de l'hôpital pourraient être impliqués dans cette affaire.


« Je ne mettrai pas au vote cette proposition »
La bourgmestre de Huy a tenté de démontrer que la jurisprudence ne permet pas aux conseillers communaux de demander au Collège d'introduire une action en justice. Déjà le 8 juin dernier, la bourgmestre avait refusé de laisser voter ce même point.


Le CHRH doit montrer les pièces (16 avril 08)
Les administrateurs du Centre hospitalier régional hutois (CHRH) doivent avoir accès à tous les documents de l’intercommunale mais ils sont tenus par un devoir de réserve. C’est ce qu’il ressort d’interpellations adressées au ministre Courard (PS-Affaires intérieures), par Michel de Lamotte (CDH), Hervé Jamar (MR) et Monika Dethier (Ecolo), au parlement wallon. Depuis des semaines, les administrateurs membres de l’opposition hutoise réclament le droit de consulter des documents relatifs à la gestion de l’hôpital. Le président du CHRH le leur refuse. « Nous allons lui adresser un courrier, note l’administrateur Marc Hody. S’il refuse, nous lancerons une procédure judiciaire. »
L’absence de sanction de la bourgmestre Anne-Marie Lizin, malgré les manquements constatés dans la gestion de sa ville, a aussi été évoquée. Hervé Jamar s’est interrogé sur la « négligence grave » qui permet de sanctionner un mandataire. « Aujourd’hui, une jurisprudence est née : une lacune grave n’est pas une négligence grave. C’est un très mauvais signal qui est donné. »

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