vendredi 1 août 2008

Soeur Marianne ne voit rien venir

Frère Bart non plus par ailleurs, mais on pourra l'entendre sur Matin première ...

Je ne partage pas fondamentalement les vues de ce personnage, par contre, je trouve que -contrairement à beaucoup de nos Politiques-, il a le mérite d'être clair et franc- et le rend pour la cause respectable.

Je ne partage pas du tout les vues de M. De Wever, mais je le félicite d'être venu à la RTBF et de bien vouloir s'exprimer en français.
Rédigé par: Axel
le 01 août 2008 à 08:43


Il a mis en avant le respect de la Constitution pour "la scission" de BHV ... mais réclame une négociation bipolaire et communautaire de la "réforme de l'Etat". Cherchez l'erreur.




Monsieur De Wever
vous exigez le respect de la Constitution pour le règlement de BHV, au motif que les francophones de la périphérie ne peuvent être représentés à Bruxelles. Pourquoi, alors exigez-vous que les flamands de Flandre puissent décidez du sort de Bruxelles en niant la démocratie locale des 1000000 d’habitants ?
La Région bruxelloise existe bel et bien comme telle dans la Constitution.NB : la Communauté germanophone aussi.
Rédigé par:
himself le 01 août 2008 à 08:47


Monsieur de Wever,
vous venez d'affirmer que vous ne désirez pas changer la destination de Bruxelles et qu'il vous faut accepter la francophonisation de BXL.
Puis-je aimablement vous remettre en mémoire votre "manifest" : Vlaanderen eerste referentiepunt
Le point 2 est assez clair:
2. Vlaams-Brussel maakt deel uit van VlaanderenVlaanderen omvat ook de Vlamingen in Brussel; Vlaams-Brussel. Brussel wordt in onze visie een echt stadsgewest, uitsluitend bevoegd voor plaatsgebonden aangelegenheden. In dat stadsgewest en zijn gemeenten eisen we als Vlamingen onze rechtmatige plaats op.Wij moeten Vlaams-Brussel institutioneel opnemen in ons geheel-Vlaams beleid en er Vlaamse instellingen inplanten, eerder dan er eigen, lokale instellingen uit te bouwen. Op die manier kunnen we steeds meer inwoners van Brussel/Vlaams-Brusselaars ertoe aanzetten om te kiezen voor een volle deelname aan onze gemeenschap, ons Vlaanderen.
Rédigé par:
himself le 01 août 2008 à 09:00

Lire aussi:
Updated:
Les francophones en Flandre sont des "immigrants qui doivent s'adapter"
Pour le président de la NV-A, Bart De Wever, il n'existe pas de minorité francophone en Flandre, mais seulement des "immigrants qui doivent s'adapter".

Arabe, langue officielle
"Je pense qu'il n'y a pas de minorité francophone en Flandre, il y a des immigrants qui doivent s'adapter. On demande cela à des Marocains, des Turcs. On ne leur dit pas: Vous êtes nombreux, donc l'arabe va devenir une langue officielle. C'est dingue", a déclaré M. De Wever sur les ondes de La Première (RTBF), où il répondait à des questions d'auditeurs. "Nulle part dans le monde on accepte cette logique", a-t-il poursuivi, réfutant être un "homme intolérant".

Arrêter le colonialisme
"Tout le monde est le bienvenu en Flandre. On peut continuer à y parler français. Tout ce qu'on demande, c'est que la langue de gestion soit le néerlandais", a encore dit le président de la NV-A, en exhortant à "arrêter le colonialisme" de Bruxelles vers la Flandre.
Bilinguisme
A ses yeux, la proposition flamande d'un bilinguisme général, rejetée par les francophones dans les années '20 et '30, aurait pu "sauver la Belgique comme nation". "C'est très ironique", a-t-il ajouté.

Bruxelles
Evoquant Bruxelles, "ville historiquement flamande qu'on a francophonisée", c'est là que se trouve "l'identité belge qu'on a inventée au XIXe siècle", estime-t-il. Et "puisque c'est l'enfant de la Belgique, je pense que les deux parents doivent s'en occuper", a-t-il dit à propos de la Flandre et de la Wallonie, refusant de reconnaître la Région bruxelloise comme région à part entière.

Comment la N-VA a piégé le CD&V
CD&V et N-VA ont publié les garanties devant être sur la table en septembre. La barre est (beaucoup) trop haute. La N-VA mettra les voiles sans regret. Quid du CD&V ?
Le cartel ne voit rien venir, la N-VA menace

Les responsables du cartel CD&V/N-VA ont descendu en flammes le rapport des trois sages, moins d’une heure après qu’ils l’eurent révélé à la presse. Marianne Thyssen, présidente des démocrates chrétiens flamands et Bart De Wever, chef de file de la N-VA, regrettent que les médiateurs royaux ne soient pas parvenus à rencontrer les garanties exigées par les partis flamands pour remettre sur les rails un dialogue communautaire.
Le cartel flamand auquel, rappelons-le, appartient le Premier ministre, énumère ses sept exigences, préalables pour lui à toute réforme institutionnelle.
1. Les discussions doivent mener à une structure confédérale dont le centre de gravité doit se situer dans les entités fédérées.
2. Pour y parvenir, un dialogue de communauté à communauté doit être piloté par les deux ministres-présidents des deux grandes communautés linguistiques.
3. Les deux ministres-présidents doivent impliquer le gouvernement fédéral et les parlements dans les discussions et, d’une manière appropriée et lorsque cela concerne leurs compétences, la Région de Bruxelles-Capitale et la Communauté germanophone.
4. La structure du dialogue doit garantir que l’accord entre les communautés soit transposé dans la Constitution et dans les lois fédérales.
5. Le dialogue démarre sur un agenda ouvert.
6. Les accords institutionnels et financiers sont régis par les principes de respect mutuel, d’intégrité territoriale, de solidarité, de subsidiarité, d’efficacité et de responsabilisation.
7. La procédure parlementaire relative à la scission de l’arrondissement de Bruxelles- Hal-Vilvorde doit se poursuivre, à l’écart de toute initiative du gouvernement fédéral en la matière.
Dans les rangs des démocrates-chrétiens flamands, on ne cache pas sa déception face à l’absence de toute avancée. « Je ne m’attendais pas à des miracles mais, là, il n’y a rien. Les médiateurs n’ont rien apporté, ne se sont accordés sur rien, n’ont pas avancé d’un pouce, ni sur la procédure, ni sur le timing, ni sur le contenu », déplore Eric Van Rompuy, député CD&V au Parlement flamand. Qui s’interroge : « Ce gouvernement peut-il poursuivre sa route sans réforme de l’Etat à la rentrée ? » Le deuxième mardi d’octobre, nouvelle date butoir pour la majorité ? La N-VA annonce qu’elle tiendra son congrès le 21 septembre et que faute d’élément institutionnel nouveau, elle quittera la majorité.


« Ce n’est pas la crise la plus grave que le pays ait connue »
Didier Reynders, treize mois après le scrutin de juin 2007, les médiateurs accouchent d’une énième date butoir

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