dimanche 15 juin 2008

Troisième région la plus riche d'Europe

A l'heure où Guy Quaden, le Gouverneur de la Banque nationale s'exprime à "Mise au Point", avec un débat qui suivra à propos du "Pouvoir d'achat", un article de l'Echo propose le classement économique des régions de l'Union européenne, le PIB moyen par habitant au centre de Londres était en 2005 supérieur de 303% à la moyenne européenne (inchangé par rapport à 2004), contre 251% (+13 points) au Luxembourg et 241% (-7 points) en région bruxelloise.
Suivaient dans l'ordre les régions de Hambourg (202%), de Vienne (178%), de Paris (173%) et de Stockholm (172%).


Ce qui me laisse perplexe à la lecture de cet articulet, ce sont les chiffres avancés à propos des navetteurs: "Cet indice est fortement influencé par le flux des navetteurs. Ainsi, à Bruxelles, la venue quotidienne de quelque 200.000 travailleurs extérieurs a un impact considérable sur le PIB. "
La réalité semble être près du double concernant les navetteurs, si je me réfère à l'étude de Yvan Huyghebaert et Emmanuel van Innis, respectivement président de la Chambre de commerce de Bruxelles (CCIB) et président de l'Union des entreprises de Bruxelles (UEB) qui nous proposaient une article dans la Libre: Belgique-Bruxelles, le vrai défi.

Quant au Plan de développement international de Bruxelles-Shéma de base, il nous proposait des chiffres assez proches de 676.590 emplois et 363.999 navetteurs.

C'est ce qui me faisait dire ici, en réponse à la demande des chefs flamands de la majorité que 80 % des compétences relatives à l’impôt des personnes physiques soient attribuées aux Régions flamande, wallonne et bruxelloise: "Pour moi, pas de problème, dès le moment où les revenus soient payés sur le lieu de travail et non le lieu du domicile."



Lire aussi:



enseignement régional
Vers un enseignement régional ?
Le chômage vertigineux des jeunes à Bruxelles est une bombe à retardement pour la Région. Il peut atteindre jusqu'à 75% dans certains quartiers !
Communauté française et Communauté flamande se sont avérées incapables de produire un enseignement adapté à la situation particulière des jeunes Bruxellois.
Trois personnalités pointent cet échec du doigt. « Cinq ministres s’occupent de l’enseignement, c’est quatre de trop » s'exclame Didier Gosuin, qui omet encore les 19 échevins de l'instruction publique et les ministres néerlandophones !

Les entreprises fuient Bruxelles
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Les entreprises wallonnes? Pas assez ambitieuses! Pas assez visibles!
By Jean-Yves Huwart
“Au niveau wallon (…) on est dans une situation économique assez catastrophique. On a donc besoin d’un capitalisme dynamique (…) Le problème, c’est que le patronat wallon manque de dynamisme. Il y a beaucoup de PME en Wallonie. Mais elles ne grandissent pas. Parce qu’il y a là un patron qui considère qu’à partir d’un certain niveau, le confort de vie est suffisant et que grandir l’oblige à se professionnaliser. En Flandre, une entreprise de deux cents personnes est encore une PME. En Wallonie, on cesse d’être une petite entreprise quand on passe le cap des quarante travailleurs”.

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