samedi 19 avril 2008

Laloux, suite et fin (au fédéral)

Updated
Je refuse de participer à la « star academy » de la politique
Le 20 mars dernier, dans le cadre de la mise en place du Gouvernement définitif, j’ai été appelé à assumer la fonction de Secrétaire d’Etat en charge de la Lutte contre la Pauvreté. C’est conscient de la situation politique particulière au Gouvernement fédéral que j’ai accepté cette mission.

On pouvait s'y attendre, vu la levée de bouclier (assez surprenante, côté du PS aussi et du PS bruxellois en particulier): F. Laloux démissionne.

Je vous invite à suivre le parcours assez surréaliste de Diederick Legrain, au sujet d'une pétition au sujet de l'olibrius désencarté.
Ce dernier avait déjà démissionné de ses autres mandats, mais il a enfin compris que faire partie d'un gouvernement, c'est quelque chose de sérieux.
Faites passer le mot, au suivant, donc :

Dans les prochaines démissions ? Julie la Brune ?

"Philippe m'a tuer"

Concernant le remplacement du démissionnaire, l’intelligence politique voudrait de laisser cette compétence à la ministre de tutelle et de ne pas remplacer le poste ; ce qui est valable au niveau des ministres-présidences, ne le serait-elle pas à ce niveau aussi ? La critique majeure était qu’il y avait trop de postes ministériels … et puis, foutu, pour foutu …

D’ailleurs qui voudrait reprendre ce poste dans des conditions pareilles ? Par conditions pareilles, j’entends être sous le feu croisé des médias comme « second choix », dans un poste de Secrétaire d’Etat sous la coupe de l’obtuse néo forestoise

Une pointure indiscutable ? Pourquoi ne pas l’avoir choisi en premier, d’abord ? Dans ces conditions (voir supra) ?
Un néophyte unilingue, tenancier de la buvette de Sart-les-Liège-de-herbeumont et échevin de la pétanque et des cimetières? On retomberait dans les mêmes critiques justifiées.

Un jeune chien fou : Luperto, Lalieux, Yvan le pas Terrible ? …outre les catastrophes à venir, vu leur arrivisme sectaire… cela ne fera que attiser les haines entre USC’s rivales et jalouses …
Par contre, cela permettrait de mettre à lumière du grand jour quelques choses intéressantes en matière de gestion publique, comme par exemple la gestion du réseau hospitalier Iris, par le président du CPAS bruxellois ...

Comme mon analyse se voulait approcher les choses sous l’axe de l’intelligence politique, il en sera donc tout autre : je propose donc au poste : Philippe Moureaux.

Réaction du PS à la démission de Frédéric Laloux
Le Président du PS, Elio Di Rupo, prend acte de la décision de Frédéric Laloux de remettre son mandat de Secrétaire d’Etat à la lutte contre la pauvreté.
Le Président regrette cette issue mais comprend et respecte les raisons qui ont motivé cette décision.
Frédéric Laloux estime que la polémique créée autour de sa personnalité risque de nuire à la mission essentielle qui lui a été confiée en matière de lutte contre la pauvreté.
Son retrait l’honore.


Petit péché d'orgueil, grosses conséquences
Les deux dernières semaines ont donc été dominées par les polémiques autour de Frédéric Laloux, puis par un débat sur l’organisation des institutions francophones. Je ne ferai pas l’injure aux deux ministres présidents de penser que les deux événement sont liés

Laloux se met en congé de divers mandats
L’Union socialiste communale (USC) de Namur a pris acte de la décision du secrétaire d’Etat à la Lutte contre la pauvreté, Frédéric Laloux (PS), de se mettre en congé de tous les mandats dérivés de celui de conseiller communal namurois.
Cette décision, communiquée dès lundi au groupe des conseillers communaux, « s’inscrit dans la volonté de Frédéric Laloux de se consacrer entièrement à ses nouvelles responsabilités, et également dans l’esprit des règles strictes de cumul des mandats prises par l’USC de Namur », a précisé cette dernière.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Eeeeh ben... on disait que les Namurois étaient lent mais quand même...
;)

himself a dit…

de fait ... bien que les "affaires namuroises" durent encore et bien plus que les carolos : plainte du MRAX pour racisme contre une société de logement namuroise et donc relativement directement contre le bourgmestre en place, Etienne.